Alors que le capitaine d’industrie et patron du groupe Bouygues (TF1, BTP et Téléphonie mobile) passait, soi-disant, ad patres, sa filiale de téléphonie était convoitée. Le milliardaire Patrick Drahi, 51 ans, ci-devant Français (?), désormais Israélien (?) -personne ne sait s’il a vraiment renoncé à sa nationalité française alors que la presse française le considère toujours comme franco-israélien-, offrirait 7,5 milliard d’euros, pour racheter Bouygues Télécom, qu’il avait battu lors de la vente de SFR.
Patrick Drahi, résidant en Suisse, discret et redoutable homme d’affaires est, excusez du peu, propriétaire de Numéricable, SFR, la chaîne de télévision francophone israélienne I24news, Libération et bientôt des magazines français L’Express et L’Expansion rachetés au groupe belge Roularta. Hier, Vivendi a cédé ses 20% de Numericable-SFR à Patrick Drahi. Il est le président-fondateur du consortium luxembourgeois Altice, une multinationale spécialisée dans les télécommunications et les réseaux cablés qui est cotée à la bourse d’Amsterdam. Il est propriétaire de Next Limited Partnership, basée à Guernesey l’actionnaire majoritaire d’Altice. Altice est aussi le principal actionnaire de l’opérateur israelien Hot.
Patrick Drahi aurait donc proposé un prix proche de 7,5 milliards d’euros que le groupe de BTP Bouygues a décliné. Les échanges ne semblent pas pour autant rompus. « Ça discute toujours », a confié au JDD un proche de Drahi. « Faut se mettre d’accord sur le prix »…Ne dit-on pas très souvent que, celui qui contrôle les médias contrôle les esprits ? Qui contrôle les médias contrôle aussi les opinions…A quand Patrick Drahi dans le monde du sport ? Ce serait bien pour contrer l’hégémonie qatarie, avec de l’argent sale et sanguinolent. L’argent de Drahi au moins, on sait d’où ça vient…
Posted on mar 1, 2015 @ 9:04
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