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19 avril 2024

Le Petit Journal de Chris


Becel-Flora-Banner-2000x1125_tcm244-408558_w1500chers tous !

« Un groupe en Malaisie porte un nom magnifique: « Le Mouvement pour un monde juste ». Je pense que la cause palestinienne en fait partie. Tous les gens devraient travailler pour la justice pour tous les peuples, sans exception. »  Alison Weir

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Citation de Saint Just :   Les malheureux sont les puissances de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent.
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Pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah : manifestation dimanche 19 juin.    Le 19 juin est la journée internationale des prisonniers révolutionnaires. Une occasion de plus pour exprimer notre solidarité à Georges Abdallah, militant communiste arabe, combattant pour la lutte de libération nationale de la Palestine et incarcéré dans les geôles de l’État français depuis plus de 31 ans. Condamné à perpétuité pour complicité dans des actes de résistance revendiqués par les Fractions armées révolutionnaires libanaises, alors que son pays le Liban, était envahi par les troupes sionistes, il est libérable depuis 1999. Malgré deux libérations prononcées par le tribunal d’application des peines, Georges Abdallah est maintenu en prison en France, sur injonction du gouvernement étatsunien.    Aujourd’hui, la violence et la répression de l’État français ne cessent de se renforcer, se militarisant même sous couvert de l’état d’urgence : perquisitions à toute heure, assignations à résidence, répression préventive, interdictions de manifester, arrestations, gardes à vue, procès, amplification des violences policières, utilisation immédiate et sans contrôle du droit à tuer donné aux forces de répression, contrôles au faciès institutionnalisés et généralisés. Ce harcèlement et cette répression sont dirigés contre la jeunesse des quartiers populaires, contre les militants politiques et syndicaux. Face à un tel État répressif et liberticide, il est juste et légitime de se révolter. C’est sur ce terreau de résistance et de luttes que s’inscrit légitimement notre solidarité au combat de Georges Abdallah, un combat de toute une vie, contre l’impérialisme et pour une Palestine libre.    Que tous ceux et celles qui sont du côté des peuples en lutte, du côté de la résistance palestinienne, qui combattent le capitalisme, l’impérialisme, le sionisme, le colonialisme, se joignent à nous dimanche 19 juin pour affirmer l’exigence de libération de Georges Ibrahim Abdallah.Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah !MANIFESTATION NATIONALEDIMANCHE 19 JUIN 2016Rendez-vous à 14h Place des FêtesParis 19e (métro Place des Fêtes)✭ Le cortège se dirigera vers la Place de la République où s’enchaîneront prises de parole et concert.Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

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PALESTINE : 
L’oncle du bébé palestinien brûlé vif: « Il faudrait que tous ces colons soient déchus de leur nationalité française »
 Ce drame horrible avait ému le monde entier. Le 31 juillet 2015, Ali Dawabcheh, un bébé palestinien de 18 mois mourrait, brûlé vif. Ses parents, Riham et Saad Dawabcheh, gravement blessés lors de l’incendie, décédaient quelques jours plus tard de leurs blessures. Des terroristes israéliens avaient balancé des cocktails molotov à l’intérieur de leur maison située à Duma, en Cisjordanie occupée. Un crime commis par des extrémistes juifs, membres du mouvement fasciste Tag Mekhir « le prix à payer » et habitants de la colonie Maaleh Ephraïm qui jouxte le village de Duma. De la famille Dawabcheh n’a survécu qu’un enfant, Ahmad, aujourd’hui âgé de six ans, lui aussi gravement brûlé.
Près d’un an après ces crimes odieux, Nasser Dawabcheh, l’oncle paternel du bébé, instituteur à Ramallah, nous a accordé une interview.  De passage à Paris où il est resté une semaine,  il a participé à une série de conférences et a rencontré des personnalités politiques françaises. Il leur a répété le même message: il se battra jusqu’au bout pour que justice soit rendue.
LIRE L’ARTICLE :
http://www.lecourrierdelatlas.com/1144730052016L-oncle-du-bebe-palestinien-brule-vif-Il-faudrait-que-tous-ces-colons-soient-dechus-de-leur-nationalite-francaise.html

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L’occupant libère la députée palestinienne Khalida Jarrar
samedi 4 juin 2016 –
http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16065
Les autorités de l’occupation ont libéré la députée palestinienne Khalida Jarrar ce vendredi, après qu’elle ait été détenue pendant 14 mois dans une prison israélienne.

La député palestinienne Khalida Jarrar
L’occupant a libéré Jarrar au barrage militaire de Jbara dans le district de Tulkarem en Cisjordanie sous occupation.
Lors d’une conférence de presse tenue en face de sa maison à Ramallah le vendredi soir, Jarrar a attiré l’attention sur les conditions difficiles qu’elle a vécues en détention. Conditions que continuent d’endurer les prisonnières palestiniennes toujours détenues.
Elle a insisté sur les cellules de prison sales dans laquelle les femmes palestiniennes sont enfermées, et de la diminution du nombre d’autorisations pour les visites des familles. Jarrar a déclaré que la principale volonté des femmes détenues est de « transformer les mots en actions » sur ces questions.
Une réception devrait être organisée le samedi et le dimanche pour Jarrar devant le bâtiment du Conseil législatif palestinien (PLC), selon la famille de la députée.
Khalida Jarrar, membre du comité exécutif de l’OLP et membre dirigeante du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), a été kidnappée le 2 avril 2015 à son domicile à Ramallah et initialement condamnée à six mois de détention administrative – un internement sans procès ni charge.
Cependant, la pression internationale a plus tard contraint les autorités israéliennes à faire connaître des accusations contre elle, dont 12 qui ont porté sur son activité politique.
Jarrar a été accusée d’infractions liées à la sécurité liés à son appartenance et à ses activités avec le FPLP – un parti politique palestinien qu’Israël traite comme une organisation « terroriste » [une organisation de la résistance palestinienne] ainsi que la majorité des autres factions politiques palestiniennes. Elle avait été aussi accusée d’incitation à la violence.
Un juge a ordonné que Jarrar soit libérée sous caution en mai [2015] affirmant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves qu’elle était une menace pour la sécurité [de l’occupant]. Cependant, un autre juge a infirmé la décision une semaine plus tard, lui ordonnant de rester en prison jusqu’à son procès.
En décembre de la même année, un tribunal militaire israélien a condamné Jarrar à 15 mois de prison et une amende de 10.000 shekels (2600 dollars), avec un sursis supplémentaire de 12 mois dans un délai de cinq ans.
Lors du procès, Jarrar avait accusé le procureur militaire israélien de faire son maximum pour la garder en prison aussi longtemps que possible, ajoutant qu’elle « n’attendait rien des tribunaux militaires. Ils sont une blague, c’est comme un grand théâtre, je ne leur fais pas confiance et ma détention a été politique depuis le début. »
Jarrar a également dit qu’elle refusait de reconnaître la légitimité du tribunal, affirmant que tous les accusations contre elle étaient « ridicules » et liées à des activités tout à fait légales, y compris le travail social et politique en tant que membre du Parlement.
Khalida Jarrar dirige également le comité des prisonniers du PLC [parlement palestinien] et agit en tant que représentante palestinienne au sein du Conseil de l’Europe, une organisation internationale de promotion des droits et de la démocratie à travers le monde.
Son arrestation a été condamnée par la communauté internationale, et les groupes palestiniens et israéliens de défense des droits de l’homme avaient exigé sa libération.
La membre du Comité exécutif de l’OLP, Hanan Ashrawi, avait déclaré qu’il n’y avait aucune base légale pour condamner Jarrar, ajoutant que « les actions du tribunal militaire israélien sont politiquement motivées et font partie d’une attaque délibérée contre les responsables politiques palestiniens. Cela constitue également une violation flagrante de l’immunité parlementaire de Khalida. »
Ashrawi avait exhorté Israël à respecter le droit international et l’immunité des élus, ajoutant qu ’ « il est grand temps que la déshumanisation et la captivité du peuple palestinien prenne fin. »
Après la libération de Jarrar, six membres titulaires du parlement palestinien restent dans les prisons israéliennes, dont le responsable du Fatah Marwan Barghouti et le Secrétaire général du PFLP Ahmad Saadat. Selon le groupe Addameer de défense des droits des prisonniers, il y a 70 prisonnières palestiniennes en détention dans les prisons israéliennes.
Addameer a documenté une augmentation de 70% dans la détention des femmes et des filles palestiniennes entre 2013 et 2015. Plus de 10 000 femmes palestiniennes ont été arrêtées par les forces israéliennes depuis 1967.
Lire également :
– Jarrar et Zoabi, la résistance au féminin – 24 avril 2015- Khalida Jarrar, députée palestinienne, kidnappée et incarcérée par l’armée d’occupation – 7 avril 2015
3 juin 2016 – Ma’an News – Vous pouvez consulter cet article à :http://www.maannews.com/Content.asp…Traduction : Info-Palestine.eu

pour ceux qui la connaissent ou qui veulent en voir plus, ici un article d’ISM et aussi des vidéo sur la libération de Khalida :

http://www.ism-france.org/temoignages/La-depute-palestinienne-Khalida-Jarrar-liberee-video–article-20010

https://www.youtube.com/watch?v=9bdpo_vfGRg

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Alison Weir : « Israël est depuis longtemps une menace majeure pour la paix »

LIRE L’ARTICLE :  http://arretsurinfo.ch/alison-weir-israel-est-depuis-longtemps-une-menace-majeure-pour-la-paix/

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7 juin 2016″Un jour de deuil appelé Jour de Jerusalem »par Gideon Levy

« Un jour, le jour de Jérusalem deviendra un jour de deuil national. Les drapeaux seront en berne », a le courage d’écrire le journaliste israélien qui décrit comme une honte cette journée de célébration israélienne, sous escorte soldatesque, et en forme de provocation, à la gloire de l’annexion de Jérusalem, qui s’est déroulée dimanche, alors que les Palestiniens de la Vieille Ville se préparaient au ramadan.
Lire la suite : http://www.europalestine.com/spip.php?article11943

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L’attentat de Tel Aviv a-t-il pour but de rendre Lieberman fou furieux ?
Robert Fisk, le 10 06 16

http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16074

Bien que pour les Israéliens, chaque attaque palestinienne n’ait « aucun sens » comme ils se plaisent à l’imaginer, l’attentat de mercredi soir qui a tué quatre Israéliens à Tel Aviv était la plus délibérée des récentes attaques, et très certainement une tentative de provoquer le nouveau ministre, d’extrême-droite, de la Défense du pays, pour qu’il lance l’armée israélienne dans une autre aventure sanglante contre les Palestiniens.
Depuis qu’Avigdor Lieberman a été nommé à son nouveau poste par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le monde et en particulier les Palestiniens attendent de voir s’il remplira les menaces sanglantes proférées durant les élections israéliennes de 2015. L’attaque meurtrière contre des Israéliens – deux femmes et deux hommes ont été tués et six autres blessés dans la zone de boutiques et de restaurants autour du complexe Sarona – met maintenant Lieberman à l’épreuve.
Les deux Palestiniens armés viendraient d’un village près de la ville d’Hébron en Cisjordanie, où les relations entre colons juifs et habitants Palestiniens sont considérées par beaucoup, Israéliens comme Arabes, avec horreur. Ils ont apparemment été manger dans l’un des restaurants de Tel Aviv, quand ils ont commencé à tirer. Ils étaient habillés en costumes et cravates. Ce n’était donc pas une attaque émotionnelle soudaine – comme ont pu l’être probablement des attaques à coups de couteau ou en voiture-bélier à Jérusalem.
Les menaces d’Avigdor Lieberman ont été diversement notées par les Arabes et les Israéliens, bien que sa déclaration la plus scandaleuse ait été publiée dans le journal israélien Haaretz en mars de l’année dernière. S’adressant à un large public de juifs israéliens, il a parlé des citoyens arabes « déloyaux » d’Israël et dit que « ceux qui sont contre nous, il n’y a rien à faire, nous devons prendre une hache et leur couper la tête. Sinon, nous ne survivrons pas ici. »
Cette menace dans le style de celles d’Isis a tout de même troublé le normalement très complaisant département d’État américain. Si cela avait été dit par un dirigeant palestinien à propos des Israéliens, nous aurions assisté à une condamnation des Palestiniens à l’échelle mondiale.
Peu après, le Hamas a salué les meurtres de Tel-Aviv et des feux d’artifice ont éclaté dans la Cisjordanie occupée par Israël. Israël a révoqué les permis de 80 000 Palestiniens pour se rendre en territoire israélien [Palestine de 1948] durant le mois de jeûne du Ramadan. C’est une tactique qui, dans le passé, n’a fait qu’augmenter l’hostilité entre Israéliens et Palestiniens.
Les deux Palestiniens armés à Tel Aviv, dont un a été blessé par des gardes de sécurité israéliens, ne sont pas des citoyens arabes israéliens et ne sont donc vraisemblablement pas destinés à la décapitation prônée par Avigdor Lieberman…
Mais ses autres promesses électorales – il y a eu en vérité cinq guerres sur le Liban, mais peu importe – annoncent un avenir très malheureux pour Israël et ses voisins arabes.
La vieille gauche israélienne [le peu qu’il en reste… NdT] symbolisée par Uri Avnery qui lui-même était un soldat dans la guerre israélienne en 1948, a convenu avec un très haut officier de l’armée israélienne que la montée en puissance des politiciens de droite d’Israël s’apparente pour beaucoup aux derniers mois de la République allemande de Weimar.
Avneri lui-même, qui ne va pas jusqu’à dire que les dirigeants israéliens sont des nazis, a grandi sous Weimar et les premières années de Hitler, et il utilise librement le mot « fascisme » pour qualifier la politique israélienne actuelle.
Les Palestiniens, hélas, se soucient peu de l’histoire juive. Les menaces de plus en plus féroces d’Israël et la publicité qui leur est faite, leur rendent le monde de plus en plus effrayant.
* Robert Fisk est le correspondant du journal The Independent pour le Moyen Orient. Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont : La grande guerre pour la civilisation : L’Occident à la conquête du Moyen-Orient.
Du même auteur :
– Hillary Clinton joue à fond la carte du lobby sioniste, mais le retour de bâton sera rude… – 21 mai 2016- Giuilio Regeni a payé de sa vie son enquête sur l’Égypte d’al-Sissi – 21 avril 2016- Syrie : comment l’Occident s’est trompé – 19 mars 2016- Sabra et Chatila : retour sur le théâtre d’un crime de guerre – 6 mars 2016- Syrie : sur la ligne de front avec les Gardes révolutionnaires iraniens – 29 février 2016- Après être entrée dans Alep avec l’aide de la Russie, l’armée syrienne peut tourner ses regards vers Raqqa – 8 février 2016- Les dictateurs saoudiens fêtent la nouvelle année par un bain de sang – 4 janvier 2016- Après les attentats de Beyrouth, la résistance libanaise promet « une longue guerre » contre l’EI – 17 novembre 2015- Syrie : la Russie envoie des troupes au sol pour combattre l’Etat islamique – 30 septembre 2015- Notre humanité perdue ? – 1e septembre 2015- Comment rendre présentable une bande criminelle ? – 17 juin 2015- L’État islamique commet un massacre dans la ville syrienne sacrée de Palmyre : récits de survivants – 9 juin 2015- Iran : Obama se dégonfle et laisse Netanyahu en pleine confusion – 24 janvier 2015
9 juin 2016 – The Independent – Vous pouvez consulter cet article à :http://www.independent.co.uk/voices/palestinian-killers-wanted-to-provoke-israel-s-new-defence-minister-into-fulfilling-his-blood-a7072771.htmlTraduction : Info-Palestine.eu – Lotfallah

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Pour le grand bien d’Israël
Moncef Wafi
De quoi sera fait le demain étoilé ? Le monde retient son souffle et se tourne vers l’Amérique post-Obama.

Quel sera son héritage entre une Clinton plus faucon que les plus faucons des républicains et un Trump, véritable caricature d’une Amérique plus imprévisible que jamais ? Et le monde doit trembler devant ces deux candidats pour la présidence de la Terre.Une succession d’un Obama sur lequel tous les révolutionnaires ont bâti des espoirs d’un monde plus équitable, moins cynique. L’histoire retiendra que le récipiendaire du Nobel de la paix a déclenché plus de conflits en deux mandats que tous ses prédécesseurs.

Lire la suite : http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2016/06/pour-le-grand-bien-disrael.html

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VENEZUELA :  
Le courage d’un député face au monde créé par les médias
https://venezuelainfos.wordpress.com/2016/06/10/le-courage-dun-depute-face-au-monde-cree-par-les-medias/
Exemple parfait, s’il en était encore besoin, que la majorité des politiques ne peuvent plus penser hors du monde créé par les grands groupes de médias, le parlement européen s’est récemment fait l’allié de la campagne contre la démocratie participative du Venezuela en demandant « la libération immédiate de tous les prisonniers politiques » (sic).
Dans notre article « Venezuela, pierre de folie » (1), nous avons expliqué que Leopoldo López, un des « prisonniers politiques » que les principaux groupes de la Chambre européenne appellent à libérer, est le bras droit au Venezuela de l’ex-président colombien Alvaro Uribe (un des principaux criminels de guerre et contre l’humanité en Amérique Latine, dont on attend toujours la traduction en justice). Mr. Lopez, leader de l’Aube Dorée vénézuélienne, a été condamné par la justice à 13 ans de prison pour sa responsabilité dans les délits d’incendie volontaire, d’instigation publique à la violence, dommages aux biens publics et association de malfaiteurs, lors d’une campagne visant à renverser le président Maduro.
Il n’y a aucun prisonnier politique au Venezuela mais certains terroristes d’extrême droite, entraînés par les paramilitaires colombiens, auteurs d’assassinats ou d’attentats, ont été arrétés et jugés, comme cela se passe dans n’importe quel Etat de Droit. Ce sont eux que les médias transforment en « prisonniers politiques ».
De plus, l’instance européenne dit que le gouvernement vénézuélien doit respecter « les mécanismes légaux reconnus dans la Constitution pour révoquer le président Maduro avant la fin de 2016 », feignant d’ignorer que le Conseil National Electoral (CNE) vérifie actuellement les signatures présentées dans ce but par la droite (nous l’expliquons dans le même article). Le CNE est l’organisme recteur d’une vingtaine de processus électoraux organisés depuis le début de la révolution bolivarienne. Tous ont été validés par les organisations internationales pour leur légitimité et pour leur transparence (dont l’UE, l’OEA, l’UNASUR, etc..).
Enfin, « les députés européens appellent instamment le président Nicolás Maduro et son Gouvernement à appliquer de façon urgente des réformes économiques en collaboration avec l’Assemblée Nationale – contrôlée par l’opposition de droite – pour surmonter la crise, en particulier la pénurie d’aliments et de médicaments ». C’est comme si on avait sommé Salvador Allende de résoudre la guerre économique (basse production d’aliments et détournement de produits) sans expliquer sa mise en oeuvre par la droite locale, le secteur privé de l’importation et de la distribution et les Etats-Unis de Richard Nixon. Enfin le P.E. parle de « crise humanitaire », argument-clef pour justifier l’intervention d’une grande puissance…
Bref, face au contrôle du discours et de la pensée du politique par les médias, la réponse du député européen Jean-Luc Mélenchon (France) est un exemple de courage et d’honnêteté qui mérite une très large diffusion.
Voici le texte de son intervention :
« Voilà une résolution qui ne sert strictement à rien. Je demande dans quel pays du monde on traite le gouvernement de dictature quand il perd les élections et qu’il le reconnaît, qu’il perd les référendums et qu’il le reconnaît. Dans quel pays au monde on est d’accord pour soutenir un opposant qui stocke chez lui des armes de guerre et des bombes ? Si vous faites ça, alors préparez-vous à traiter de prisonnier politique n’importe quel terroriste que nous avons arrêté. Peut-être que monsieur Maduro aurait dû faire donner mille coups de fouet à cet opposant, parce qu’alors il bénéficierait du silence complice de cette assemblée, comme vous le faite pour l’Arabie Saoudite, dont vous trouvez cependant le moyen de citer l’un des ressortissants, qui est président de la commission des droits de l’homme – oui, des droits de l’homme ! -, un Saoudien président de la commission des droits de l’homme de l’ONU, pour montrer du doigt le Venezuela. La vérité, c’est que vous ne vous occupez que de ceux qui défendent les pauvres pour les fustiger et les discriminer. La vérité, c’est que tout ceci participe à une entreprise de déstabilisation organisée par les États-Unis d’Amérique qui font des coups d’État institutionnels comme ils l’ont fait au Guatemala, comme ils l’ont fait au Brésil, comme ils l’ont fait au Honduras, et que tout ceci n’est qu’un moment de propagande internationale de l’OTAN et des États-Unis d’Amérique. Ça ne vaut strictement rien, et je dis la colère de ceux qui aiment les gouvernements qui défendent les pauvres. »
Note : (1) https://venezuelainfos.wordpress.com/2016/05/24/venezuela-pierre-de-folie/
URL de cet article : http://wp.me/p2ahp2-2cS

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Whashington à Caracas: le soutien de l’opposition putschiste au nom de la démocratie
http://arretsurinfo.ch/whashington-a-caracas-le-soutien-de-lopposition-putschiste-au-nom-de-la-democratie/

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Hillary Clinton: élection d’une espionne à la présidence des États-Unis ?

LIRE L’ARTICLE : 

http://arretsurinfo.ch/hillary-clinton-election-dune-espionne-a-la-presidence-des-etats-unis/
La secrétaire Clinton a mis en œuvre des moyens extraordinaires pour servir Israël, même en portant atteinte aux intérêts des États-Unis. Il est bizarre qu’elle ait recouru à de telles mesures grossières, comme la mise en place d’un serveur de courriels privé pour conduire les affaires de l’État. Elle a allègrement ignoré la politique et la supervision officielle du Département d’état et transmis plus de 1.300 documents confidentiels et 22 documents hautement confidentiels très sensibles liées au Special Access Program (Programme d’accès spécial). Elle a détaillée des documents militaires et de renseignement sur les politiques stratégiques des États-Unis sur la Syrie, l’Irak, la Palestine et d’autres régimes vitaux. Le rapport de l’Inspecteur général indique « qu’elle avait été avertie » à propos de ses pratiques. Si ses actions ne sont pas poursuivies comme de la haute trahison, c’est uniquement dû à la mainmise extraordinaire de Tel Aviv et de la cinquième colonne israélienne aux États-Unis sur le gouvernement et la justice étasuniens. C’est le comble de l’hypocrisie que les lanceurs d’alertes au sein du gouvernement aient été persécutés et emprisonnés par l’administration Obama pour avoir fait part au système de surveillance de l’Inspecteur général de leurs préoccupations, alors que la secrétaire Clinton est en route pour devenir présidente des États-Unis !

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UKRAINE : Maïdan, la face cachée d’une révolution…
http://histoire.skynetblogs.be/archive/2016/06/08/ukraine-maidan-la-face-cachee-d-une-revolution-8616726.html
Certains naïfs continueront à croire, ou à faire croire, que l’opération Maïdan est le fruit d’un élan démocratique spontané. Toutefois, plus le temps passe, et plus les faits cachés ressortent à la surface, moins cette version romantique semble crédible.

Les médias russes ont récemment rendu accessible au public européen, et notamment français, le film: « Crimée: retour à la Patrie », que les lecteurs peuvent visionner ici.???https://fr.sputniknews.com/videos/201503311015413940/
Pour ceux qui s’intéressent à la réalité de l’histoire, ce documentaire présente l’envers des événements survenus en Ukraine mais aussi en Crimée. Les témoignages de nombreux acteurs locaux permettent de mieux appréhender le point de vue russe et confirment que la réalité est bien éloignée de la narration qui nous a été imposée par notre mainstream national. Les informations dont le pouvoir russe dispose confirment la forte immixtion occidentale et américaine dans les événements du Maïdan, qui ont provoqué un coup d’Etat suivi de la chute de Viktor Ianoukovitch et du début de la guerre civile.
Les témoignages des Berkout (policiers antiémeutes ukrainiens) qui ont survécu au Maïdan semblent confirmer l’extrême préparation des groupes radicaux à des combats de rue contre les unités de police, en employant des tactiques subtiles qui, très clairement, ne s’apprennent qu’auprès de spécialistes. Contrairement à ce qui nous a été présenté, Vladimir Poutine confirme que Viktor Ianoukovitch lui a avoué avoir refusé net de donner l’ordre à ses troupes d’élites d’ouvrir le feu sur la foule, affirmant que « sa main n’a pas pu se lever » pour signer ce décret.
Cet élément essentiel pourrait donc donner raison à un nombre croissant de journalistes d’investigation anglo-saxons (BBC) et allemands (ARD) qui semblent sur le point de prouver que les fameux snipers du Maïdan n’étaient pas des troupes d’élites soumises au pouvoir ukrainien, mais bel et bien des agents, travaillant plausiblement pour des services ou intérêts allant dans le sens du Maïdan, et ce afin de contribuer à déstabiliser davantage la situation. L’objectif était clair: perpétrer un massacre dans les deux camps sur la place Maïdan, leurrer l’opinion internationale et enrager encore plus la foule.  ( c’est ce qu’ils ont fait au Venezuela dès 2002, et en Syrie dès 2011. Chris)
Les témoignages de membres du Berkout qui ont survécu au Maïdan sont également effarants: ceux qui étaient capturés étaient également battus, certains se sont fait casser les poignets au piolet, voire couper les mains ou crever ou encore coudre les yeux (source).
Mais ce sont les civils qui ont le plus souffert de cette grande opération de déstabilisation. On apprend par exemple que le terrible massacre d’Odessa, qui a vu la mort de 43 personnes au total, n’était pas isolé et que les comportements des radicaux du Maïdan ce jour-là (qui ont abattu des hommes et des femmes qui tentaient d’échapper aux flammes) n’était pas exceptionnel. Le 20 février 2014 par exemple, dans la région de Tcherkassy, l’élite radicale du Maïdan a intercepté des autobus remplis de civils russophones. Passés totalement sous silence par les médias français (on se demande pourquoi), les témoignages recueillis auprès des survivants sont pourtant absolument effroyables. Les passagers des bus ont été attaqués, certains abattus et les autres torturés, battus et forcés à manger du verre cassé. Au total, sur huit autobus, sept personnes sont mortes et vingt civils sont toujours portés disparus.
Au sein de la nouvelle Ukraine démocratique, l’ancien parti dominant du pays, le Parti des régions est également victime d’une bien étrange loi des séries puisque rien que cette année, sept responsables locaux ont perdu la vie (source).
Le 29 janvier 2015, Alexeï Kolesnik, ancien président du gouvernement local de la région de Kharkov pour le Parti des régions, se suicide par pendaison. Le 24 février 2015, c’est Stanislav Melnik, membre du Parti des régions, qui choisit de se suicider par arme à feu. Le lendemain, soit le 25 février 2015, le maire de Melitopol, Sergueï Valter, se pend quelques heures avant son procès, et le lendemain c’est le directeur adjoint de la police de cette petite ville de l’oblast de Zaporojie, Alexandre Bordiouga, qui est retrouvé mort dans son garage. Le 26 février 2015 c’est l’ancien maire de Zaporojié Alexandre Peklouchenko, qui est retrouvé tué par balles. Le 28 février 2015, Mikhaïl Tchetchetov, ancien député et membre du Parti des régions, se suicide en sautant par la fenêtre de son appartement situé au 17e étage à Kiev et enfin le 14 mars 2015, Sergueï Mellick, procureur proche du Parti des régions, met lui aussi fin à ses jours en sautant par la fenêtre de son appartement situé au 9e étage à Odessa. Nos journalistes français ne souhaitent-ils pas enquêter sur ces biens étranges décès ?
CriméeLe documentaire « Crimée. Retour à la Patrie » (Vidéo)
Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, qui vient du reste de perdre son fils tragiquement, a échappé de justesse à une embuscade dans le sud-est de l’Ukraine grâce à l’intervention des troupes spéciales russes, qui ont pu l’exfiltrer en Russie où il réside toujours actuellement. Quel bilan tirer à ce jour du « projet ukrainien »?
Bien entendu, certains naïfs continueront à croire, ou à faire croire, que l’opération Maïdan est le fruit d’un élan démocratique spontané. Toutefois, plus le temps passe, et plus les faits cachés ressortent à la surface, moins cette version romantique semble crédible.
L’Ukraine a été à notre décennie ce que la Serbie a été à la précédente : un théâtre d’opération et d’entraînement permettant de vérifier l’application et l’efficacité de méthodes subversives destinées à assurer la prise de contrôle totale et autoritaire d’un territoire stratégique. Avec, au passage, l’extermination de la dernière élite politique qui y manifestait sa non-hostilité envers la Russie, tout comme ce fut le cas dans la Serbie d’après 1999.06.04.2015Alexandre Latsa
Source: http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150406/1015524555.html#ixzz3WvZNM65z

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« La grève et les occupations sont des outils légitimes de lutte face aux abus des pouvoirs » http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/06/08/la-greve-et-les-occupations-sont-des-outils-legitimes-de-lutte-face-aux-abus-des-pouvoirs_4943095_3232.htmlVoici un article que je mets ci-dessous car il a de nombreuses qualités, des points positifs. Il montre en particulier que l’injustice régnante interpelle aussi ceux qui ne sont pas encore trop dans la misère. Les signataires de ce texte sont surtout des intellectuels, faisant partie d’une classe moyenne qui ne ressent pas viscéralement la nécessité de comprendre et expliquer le fond de la question. Ce n’est pas une critique, au contraire, leurs conditions matérielles devraient les pousser à soutenir le gouvernement et le système qui leur permet de profiter de bon nombre d’avantages. Ils abandonnent en quelque sorte leur « point de vue de classe » pour chercher à soutenir ceux qui remettent en cause le système. C’est donc tout à leur honneur et si je parle de leur origine « petite bourgeoise » ce n’est que pour expliquer les limitations de leur analyse. En effet, ce texte a aussi de nombreux défauts, des points négatifs :C’est parfois tellement naïf que j’en viens à me demander si l’auteur est réellement aussi ignorant ou s’il feint de l’être pour « se mettre au niveau » d’un lectorat jugé a priori incapable de comprendre la vérité. Quelle que soit l’explication, on ne peut qu’espérer que l’auteur se décide rapidement à exprimer la vérité, que cette décision vienne d’une meilleure compréhension de celle-ci ou d’une meilleure opinion des capacités de ses lecteurs.Je ne prends qu’un exemple, qui illustre bien la difficulté qu’a l’auteur de dire la vérité :« Non, l’État n’est pas la propriété des privilégiés »Cette phrase dit exactement le contraire de la vérité. Aujourd’hui tout le monde sait – ou devrait savoir – que l’Etat est la propriété des privilégiés et même des super privilégiés. De mon temps, on lisait Marx et Engels dès qu’on avait un minimum de conscience politique. C’est pourquoi on savait,  dès l’âge de 14 ou 15 ans, que l’Etat appartient à la classe dominante. L’Etat est apparu par nécessité, ce fut une création de la classe dominante. C’est d’ailleurs son principal outil de domination. Sans l’Etat, aucun patron ne parviendrait à exploiter les ouvriers comme des bêtes, sans droit, sans sécurité et sans un minimum décent de revenus.L’Etat n’est même plus suffisant aujourd’hui pour imposer à lui tout seul la loi d’airain du capital et la classe dominante a besoin d’autres outils pour dominer et contrôler les pauvres. Ce sont les médias, les organisations du travail vendues au capital (la cfdt en est un bon exemple visible), le foot, les philosophes aux ordres, etc. Sans parler de nouveaux facteurs, qu’on peut  qualifier de psychologiques, comme la consommation, la peur, l’individualisme, découragement, etc.Ce genre de vérité toute simple, c’est ce que l’ensemble de la population doit comprendre pour attaquer le mal à sa racine. Nous n’arriverons à rien tant qu’on croira – ou fera croire – que le système pourrait très bien fonctionner dans un cadre humainement acceptable, que nous n’avons affaire qu’à des « abus des pouvoirs » !Edulcorer la vérité toute simple est non seulement regrettable mais préjudiciable. C’est comme cela qu’on embrouille la conscience de ceux qui veulent comprendre ce qui se passe. On devient – sans forcément l’avoir voulu – un instrument, un porte parole du système. Un porte-parole « raisonnable », qui conseille au système de se contrôler, aux privilégiés de s’enrichir mais pas « sans limite ni vergogne ».C’est la naïveté ou la peur de la révolution qui pousse quelqu’un à prétendre que le système capitaliste pourrait fonctionner en respectant l’être humain, pour peu que le premier ministre et le président de la république réalisent que « l’état n’est pas la propriété des privilégiés ».Le plus grave, c’est de dire aux nombreux jeunes sans culture politique (à part le zipad et la zigou-net) qu’ils ont raison de résister à l’oppression Mais que le problème vient surtout de Valls ou Hollande. Alors que ces derniers ne font que remplir leur ordre de mission, exactement comme Sarkozy ou Jospin ou Chirac. Tous ceux-là savent très bien quel est le rôle de l’Etat et du gouvernement. La population a le droit de le savoir aussi. Ce n’est malheureusement pas ce que cet article lui apprendra.  Le Monde (que certains nomment, depuis un certain temps déjà, L’Immonde) ne s’y est d’ailleurs pas trompé et n’a pas hésité à publier cet article louant la patience et la dignité du mouvement social. Ce n’est pas comme si un Marat appelait à la révolution. Ce n’est pas comme si cet article expliquait que la démocratie, nous avons encore à la conquérir, l’arracher à la classe dominante et abolir définitivement tous les privilèges. On peut tout de même accorder le bénéfice du doute à ces gens qui soutiennent un mouvement qualifié de terroriste ou presque par le gouvernement et les médias. Cet article, lu par exemple en assemblée générale, debout la nuit ou assis sur une chaîne arrêtée, pourrait susciter des débats et favoriser des décisions comme bloquer le pays par des grèves et des occupations partout, etc.  Cet article montre le malaise existant parmi ceux qui ont peur de la révolution (ou sont assez naïfs pour croire qu’on peut s’en passer). Les périodes révolutionnaires permettent des évolutions si fulgurantes que parmi ces signataires, certains peuvent très bien passer du bon côté de la barricade. Aidons les à rester humain et qui sait ?.. le moment venu, ils pourraient bien appeler à l’insurrection plutôt que de se féliciter de la « rareté des débordements ».  Chris ————« La grève et les occupations sont des outils légitimes de lutte face aux abus des pouvoirs »LE MONDE | 08.06.2016 à 16h10http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/06/08/la-greve-et-les-occupations-sont-des-outils-legitimes-de-lutte-face-aux-abus-des-pouvoirs_4943095_3232.htmlPartager (297)Collectif« Bloqueurs », « archaïques », « casseurs » voire « terroristes » : les opposants à la loi travail sont bruyamment stigmatisés dans l’espace médiatique. Il convient pourtant de rappeler quelques faits.Le projet contesté s’inscrit dans une longue série de « réformes structurelles » prônées par les milieux d’affaires et les institutions européennes. Cette série a affaibli les protections collectives sans déboucher sur les créations d’emplois promises, et accru les inégalités et la peur du lendemain pour celles et ceux qui ne disposent pas d’un confortable patrimoine. D’après des sondages convergents, l’opinion pense très majoritairement que ce projet de loi favorise les entreprises, c’est-à-dire leurs propriétaires, au détriment des salariés de base, et que le gouvernement devrait retirer ce projet inéquitable. D’où la virulence de médias largement contrôlés par les plus grandes fortunes.Quand les privilégiés s’enrichissent sans limites ni vergogne (dividendes et salaires de patrons outranciers, évasion fiscale organisée par les banques, etc.) avec l’acquiescement de l’État, quand les gens ordinaires n’entrevoient en guise d’avenir, pour eux et leurs enfants, qu’insécurité sociale et nature saccagée, alors l’injustice structurelle débouche sur la violence ouverte. Violence des promesses électorales bafouées, des mots et des projets gouvernementaux écrits par le MEDEF ou empruntés à la droite extrême. Violence et cynisme d’État de ceux qui, comme Manuel Valls, déclarent la « bataille identitaire » prioritaire sur la lutte contre le chômage. Qui jouent avec les préjugés contre les immigrés et les réfugiés, le mépris des musulmans, le ressentiment contre les plus pauvres. Qui profitent du choc des attentats terroristes pour faire passer des réformes impopulaires au nom d’un « état d’urgence économique ». Qui écartent tout débat par le recours au 49.3 et donnent aux forces de l’ordre des consignes « d’extrême fermeté ».Ce qui surprend alors est la grande patience de la société, la dignité du mouvement social et la rareté des débordements. La grève, l’interruption des flux de marchandises, les occupations sont des outils légitimes de lutte face aux abus des pouvoirs. Dans ces luttes, sur les places, se retissent les liens et les solidarités qui font une société vivante. Non, MM. Hollande et Valls, les protections sociales ne sont pas du luxe. Non, la loi de la compétitivité ne doit pas disloquer la société. Non, l’État n’est pas la propriété des privilégiés. Non, la rhétorique du « choc des civilisations » et la lutte orchestrée des pauvres contre les pauvres, ne sauraient faire oublier une lutte des classes de plus en plus âpre et inégale. La résistance à l’oppression est un droit naturel et imprescriptible inscrit dans la déclaration de 1789. Nuit Debout, l’intersyndicale, les manifestants et les milliers de citoyens qui mettent leur corps en travers de l’injustice sont le cœur de cette résistance populaire. Nous sommes à leur côté, contre la loi Travail et son monde.Premiers signataires : Christophe Bonneuil (historien), Geneviève Azam (économiste), Dominique Méda (sociologue), Yves Sintomer (politiste), Thomas Coutrot (économiste), Dany-Robert Dufour (philosophe), Antoine Peillon (journaliste), Jean-Claude Guillebaud (écrivain), Emmanuel Dockès (juriste), Pierre Dockès (économiste), Jean Pélissier (juriste), Christian Laval (sociologue), Pierre Dardot (philosophe), Etienne Balibar (philosophe), Sophie Wahnich (historienne), Jérôme Pelisse (sociologue), Jean Gadrey (économiste), Julia Cagé (économiste), Mathilde Larrère (historienne), Dominique Plihon (économiste), Aurélie Trouvé (économiste), Nicolas Bouleau (mathématicien), Susan George (écrivaine), Pierre-Henri Gouyon (biologiste), Giuseppe Longo (mathématicien). En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/06/08/la-greve-et-les-occupations-sont-des-outils-legitimes-de-lutte-face-aux-abus-des-pouvoirs_4943095_3232.html#sshkdSG9cZUB3IAO.99

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Mohamed Ali (1942-2016)

Texte de Mumia Abu-Jamal

Traduction de Fausto Giudice

 

C’est en janvier 1942, que le bébé Cassius Marcellus Clay Jr. est né dans une famille de la classe ouvrière noire à Louisville (Kentucky).

En ce temps-là, le Kentucky était célèbre pour son « herbe bleue » distinctive (le pâturin), ses chevaux de championnat et son whisky. Personne ne savait que le garçon brun né chez les Clay deviendrait l’un des hommes les plus célèbres et les plus vénérés dans le monde.

En Rome en 1960, avec un poids de 80 kg, Clay allait gagner une médaille d’or olympique en tant que talentueux boxeur amateur mi-lourd. Pour beaucoup, cela est plus que suffisant pour avoir une place dans l’histoire.

Mais à peine 4 ans plus tard, il allait ébahir le monde en battant le redouté Sonny Liston, un homme que peu de gens s’attendaient à le voir battre, pour devenir champion du monde dans la catégorie poids lourds.

 

À Chr
Le 25 février 1964 à Miami, Cassius Clay devient champion du monde poids lourds en battant Sonny Liston.

 

Peu après, il allait annoncer sa conversion à la Nation de l’Islam, et son acceptation d’un nouveau nom sacré: Mohamed Ali. Le monde allait le connaître et se souvient de lui aujourd’hui, sous ce nom, et il allait émerger comme la plus grande personnalité, et la plus forte, dans le monde du sport.

Nous oublions aujourd’hui comment son nom, sa foi, et son refus obstiné de se battre pour l’empire US américain au Vietnam, l’ont désigné comme l’un des hommes les plus détestés en US Amérique. Nous avons oublié aussi comment ses combats occasionnèrent de nombreuses menaces de mort contre le champion du monde de boxe qu’il était.

Lorsque la World Boxing Association (WBA) l’a dépouillé de son titre en 1967, beaucoup pensaient que ce serait la fin de sa carrière. Pour son refus de répondre à l’appel militaire, il fait face à une condamnation à cinq ans de prison; mais il va en justice, jusqu’à la Cour suprême et il gagne ! Entre temps, près de 4 années se sont écoulées,  et celles-ci étaient  les meilleures pour un boxeur.

En 1974, il a repris son titre et l’a remporté à nouveau en 1978 avant de se retirer un an plus tard. Il a ébloui ses adversaires et ses fans avec la rapidité inouïe de ses mains et son fantastique jeu de jambes, qui est devenu célèbre sous le nom de Shuffle (*) d’Ali. Il était un beau combattant, pas seulement parce qu’il était un bel homme, mais pour un athlète de sa taille impressionnante, il dansait autour du ring et a développé un style de combat qui l’a porté à travers une carrière exceptionnelle. Sa devise : «Flotter comme un papillon, piquer comme une abeille ».

En 1975, il a déclaré, avec audace :

« Je suis l’Amérique. Je suis la partie que vous ne reconnaîtrez pas. Mais vous devez vous habituer à moi. Je suis noir, confiant, arrogant; mon nom n’est pas le vôtre, ma religion n’est pas la vôtre, mes objectifs me sont propres; vous devez vous habituer à moi ».

Et devinez quoi ? Le monde s’est habitué à lui. Il a vécu 74 printemps et est devenu une légende vivante aimée de tous.

Mumia Abu-Jamal

Juin 2016

(*) Le « shuffle » était une danse d’esclaves, inventée pour communiquer entre eux après l’interdiction des tambours par les maîtres. Il a fusionné avec la gigue irlandaise et le mode de communication des paysans irlandais, qui tapaient avec leurs sabots sur des troncs de bois pour communiquer d’une vallée à l’autre, pour donner la tap-dance et les claquettes.

Source : http://www.prisonradio.org/media/audio/mumia/muhammad-ali-1942-2016-312-mumia-abu-jamal 
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POLITIQUE FICTION :            “François doit partir !” selon Moscou, Pékin et TéhéranVoici un bref article de politique-fiction, qui vise à illustrer l’absurdité de la couverture médiatique occidentale des « révolutions » touchant des pays n’ayant pas les faveurs de l’OTAN, d’Israël et/ou du CCG. Aujourd’hui en Occident, la guerre est avant tout psychologique et médiatique. Dans ce contexte, les journalistes ont plus que jamais le devoir de relayer des faits recoupés, et non de manipuler l’opinion avec des arguments biaisés et des informations non vérifiées – comme celles qui ont précédé la catastrophique intervention de l’OTAN en Libye.MOSCOU, Russie – En réponse aux brutalités des forces du régime Hollande contre la population civile, le Président Vladimir Poutine a pris l’initiative de réunir en urgence les pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) et de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), conviant leur proche allié iranien à cette réunion de crise. Depuis Moscou, la Chine, la Russie et l’Iran ont annoncé qu’ils souhaitaient imposer une zone d’exclusion aérienne en France pour empêcher l’aviation du régime Hollande de tirer sur la foule. Le Conseil de Sécurité n’ayant pu se mettre d’accord sur une résolution contraignante, le Président Poutine a indiqué que la Russie et ses alliés interviendraient militairement en France « car les populations civiles vont être massacrées par le tyran François ». S’exprimant depuis le Kremlin, le Président russe a ajouté que « nos satellites ont détecté des colonnes de chars fonçant vers Nantes, Lille et Paris. À l’Élysée, il est aussi question de faire intervenir l’armée pour empêcher les manifestants d’exercer leur droit de grève. Nous ne pouvons accepter que François réprime dans le sang les manifestations contre la Loi Travail, et nous avons donc l’obligation morale de contourner cet énième blocage aux Nations Unies. » Alors que des ONG dénoncent la situation préoccupante des droits de l’Homme en France, le régime Hollande a été qualifié par le Président Xi Jinping de «dictature financière où les multinationales et les banques concentrent tous les pouvoirs ». S’indignant du passage en force de la Loi Travail grâce à l’article 49-3, et de la féroce répression policière ayant accompagné cette manoeuvre du régime Hollande, le Président chinois a affirmé que « la démocratie française, qui est si souvent invoquée par François et son régime, n’existe plus. Il faut en prendre acte et aider les Français à recouvrer leur liberté. Des bombardements humanitaires sont donc inévitables. »Un CRS du régime Hollande brutalise la fille d’un rebelle modéré français de la CGT (photographe anonyme)Des sources anonymes ont révélé que les services spéciaux syriens, iraniens et russes avaient livré plusieurs milliers de tonnes d’armes de guerre à des rebelles modérés, notamment dans les bastions de la CGT, et dans les banlieues de Marseille, Paris, Lyon et Toulouse – des zones abandonnées par le régime Hollande et rongées par la pauvreté et le chômage. À Moscou, le ministre des Affaires étrangères Sergeï Lavrov a fustigé la « dictature du 49-3 » imposée par le régime Hollande. D’après lui, « François doit partir ! », ajoutant que ce dernier « ne mérite pas d’être sur cette terre », et que les rebelles modérés faisaient « du bon boulot sur le terrain ». La Chine, la Russie et leurs alliés ont annoncé qu’ils allaient interrompre toute coopération militaire, technologique, financière, industrielle et énergétique avec le régime Hollande. Les avoirs des entreprises françaises dans les nations de l’OCS et de l’OTSC ont été gelés, et les multinationales liées au régime Hollande qui sont implantées dans ces pays ont été nationalisées. Les proches de François viennent d’être frappés par des sanctions, et la Russie pourrait interrompre ses approvisionnements gaziers en Europe si l’UE « continue de soutenir la dictature française », d’après Monsieur Lavrov. Au plan militaire, les armées de la coalition dirigée par les états-majors russe, iranien et chinois sont en état d’alerte maximale. Une intervention humanitaire de ces puissances, qui viserait à sauver les civils et les rebelles modérés français en bombardant le régime Hollande, semble donc inéluctable.À Paris, François a décrété l’état de siège sur l’ensemble du territoire et a indiqué qu’il « réagirait avec force à toute ingérence de nos ennemis », n’excluant pas le « recours au feu nucléaire ». À Washington, le porte-parole de la Maison Blanche a indiqué que les États-Unis se tenaient « aux côtés de la France », excluant néanmoins toute implication militaire directe dans une potentielle guerre contre les puissances de l’OCS et de l’OTSC. Des hauts responsables du régime Obama ont affirmé sous couvert d’anonymat que Washington envisagerait même de dissoudre l’OTAN, cette organisation étant jugée « obsolète » et « contre-productive » à la suite des échecs du Kosovo, de l’Afghanistan et de la Libye. « Nous ne pouvons nous permettre une guerre nucléaire à cause de l’intransigeance de François ! » a ajouté l’une de ces sources bien informées. Même son de cloche à Bruxelles, où le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s’est dit « vivement préoccupé » par les « violences qui secouent la France et qui menacent sa population, la Loi Travail étant certes utile pour réformer ce pays, mais ne justifiant pas de telles violences policières ». D’après lui, la question d’une exclusion de la France des institutions européennes serait « en discussion », sachant que la Russie menace d’interrompre ses exportations de gaz en Europe.Vu la dangerosité de cette situation, le Président Poutine et son homologue américain ont décidé de se rencontrer prochainement pour « éviter la guerre et donner une chance à la paix », selon le secrétaire d’État John Kerry. Du côté des marchés financiers, les cours du pétrole et de l’or ont grimpé en flèche, à l’instar des cotations des entreprises d’armement, tandis que la Bourse de Paris s’est brusquement effondrée. En réponse à ces perspectives de guerre imminente, François a déclaré qu’il irait « jusqu’au bout » car « la CGT n’est plus un syndicat, mais une mafia de casseurs qui prend les Français en otage ». Contre toute attente, il a affirmé qu’il souhaitait « maintenir l’Euro 2016 coûte que coûte », en dépit du for…

[Message tronqué]  Afficher l’intégralité du messageZone contenant les pièces jointesPrévisualiser la vidéo YouTube الافراج عن النائب خالدة جرار بعد قضاء محكوميتها البالغة 15 شهراً

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