Si tu ne vas pas à la démocratie, la démocratie ira à toi
8 novembre 2016
Bonjour à toutes et à tous,
Faisons semblant de croire que le modèle de la démocratie, c’est les USA. Si c’est vrai, cela veut dire que le futur président des USA sera vraiment le chef de ce pays.
Or, la mondialisation, c’est la mondialisation de l’empire américain ; par conséquent, le futur chef des Américains voudra être le maître du monde.
Dans ce cas, je pose la question : comment se fait-il que celui qui sera désigné pour devenir le chef d’un monde de 7 milliards d’habitants soit élu par seulement 200 millions d’électeurs ? Est-ce cela qu’on veut nous faire passer pour un modèle de démocratie ?
Autre façon de voir, les Amerloques vont devoir choisir entre Hillary Clinton, une ordure sioniste qui veut balancer des bombes atomiques sur la Russie afin de la mettre au pas ; et Trump, un abruti ultra-raciste qui veut construire un mur étanche entre le Mexique et les USA. C’est vraiment ça, la démocratie ?
Franchement, ça fait pas envie d’être américain !
Si j’avais la malchance d’être un Américain, je crois bien que je prendrais une forte dose de somnifère pour être bien sûr de pas aller voter au dernier moment. Car la seule vraie solution pour ces pauvres Amerloques, c’est que tout le monde refuse de participer à cette mascarade !
Ce qui est rassurant, toutefois, c’est que qui que ce soit qui sera élu, il ne fera pas ce qu’il a dit pendant sa campagne électorale. Car la démocratie bourgeoise, c’est ça, la campagne électorale se résume à une succession de mensonges. Et Trump n’est certainement pas le seul à tromper ses électeurs. Et, sûrement qu’elle a rit, Clinton, en calculant tous les mensonges qu’elle allait faire croire à ses futurs électeurs.
Trump sera contrôlé et par ceux qui sont en dessus de lui, et par ceux qui sont en dessous. Ce qui fait que sa politique raciste et phallocrate sera très atténuée. Et il n’aura pas les moyens de s’opposer vraiment à une politique guerrière de soutien à Israël s’il ne veut pas se faire descendre comme quatre autre présidents américains, dont Kennedy. Car c’est ça, la démocratie américaine : quand on veut se débarrasser d’un président, on l’assassine. Rappelons qu’en comparaison, quand les soviétiques ont voulu se débarrasser de Kroutchev, ou de Gorbatchev, ils n’ont pas éprouvé le besoin de les assassiner pour autant.
Quant à Hillary la folle, elle n’aura jamais l’occasion de faire une guerre ouverte contre la Russie, et encore moins celle de lui balancer des bombes atomiques sur la gueule, car les militaires américains ne sont certainement pas aussi tarés qu’elle. Et ils refuseront de lui obéir, et ils la tueront s’il le faut, pour éviter la fin du monde atomique.
Mais la démocratie n’a rien à voir avec tout ça, n’est-ce pas ?
Bien à vous,
do
8 novembre 2016
http://mai68.org/spip
LE SUFFRAGE UNIVERSEL, CHARME DISCRET DE LA DÉMOCRATIE BOURGEOISE :