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La production libyenne de pétrole est arrêtée depuis le vendredi 3 mars 2017 après des affrontements entre les deux groupes armés présents dans la région. Cette situation a provoqué une  baisse de 650 000 barils par jours.

Les efforts de relance de la production engagés par Tripoli sont ainsi mis en périls par cette interruption.  Les deux principaux sites touchés par les conflits sont les ports pétrolifères d’Es Sider et  de Ras Lanuf.

« Les expéditions de brut d’Es Sider, le plus grand port pétrolifère du pays, et de Ras Lanuf, son troisième plus gros, ont été suspendues jusqu’à ce que la sécurité s’améliore et que les travailleurs retournent dans les installations. La production des champs alimentant les ports a diminué et pourrait être coupée plus loin si les deux terminaux restent fermés et la situation ne s’améliore pas bientôt  » a déclaré Jadalla Alaokali, membre de la National Oil Corp de Libye rapporté par Bloomberg.

Les groupes armés en conflits seraient les Brigades de défense de Benghazi (soutenues par les Nation Unies) et l’Armée Nationale Libyenne. Les affrontements ont recommencés dans les régions pétrolifères début mars 2017.

« Nous sommes contre toute action qui pourrait endommager l’infrastructure pétrolière dans le pays, y compris les champs pétrolifères, pipelines, les ports, les usines et autres installations pétrolières », a déclaré Mustafa Sanalla, président du CNO dans un communiqué publié samedi sur le site Web de la société.

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