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18 avril 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


 

30/04/2017

1er MAI À REBOURS

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1er Mai à rebours

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À tous saigneurs tout honneur :

« Quand il se produit une grève de la faim par des terroristes dans les prisons israéliennes, je fais mienne la démarche de Margaret Thatcher » – Avigdor Lieberman

Israël punit les détenus en grève de la faim

Charlotte Silver – Electronic Intifada 24 avril 2017

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Des centaines de prisonniers palestiniens sont entrés dans leur sixième jour de grève de la faim ce samedi, alors que les autorités israéliennes intensifient leurs mesures punitives dans une tentative d’affaiblir l’action collective.

Le 17 avril, 1500 Palestiniens ont lancé une grève massive de la faim avec une longue liste d’exigences, notamment l’amélioration des conditions et des soins médicaux, et un plus grand nombre de visites des familles.

Alors que plusieurs prisonniers en grève sont d’ores et déjà hospitalisés, les dirigeants israéliens refusent de négocier sur les exigences des prisonniers.

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Source : http://www.france-irak-actualite.com/2017/04/israel-punit…

On sait que Margaret Thatcher a laissé délibérément mourir de faim Bobby Sands, résistant d’Irlande du Nord.

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Eléments sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens

Addameer – Réseau International – UJFP30 avril 2017

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Liberté pour tous les prisonniers politiques palestiniens

Depuis 1967 plus de 800 000 Palestiniens ont été emprisonnés par l’État colonialiste (Israël). Toutes les familles palestiniennes ont eu au moins un membre ayant subi l’horreur des geôles de l’occupant.

 

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Depuis l’an 2000, plus de 8000 enfants palestiniens ont été arrêtés, interrogés et inculpés par la justice militaire de l’occupant, soit 500 à 700 par an. Leur nombre a triplé entre 2015 et 2016 et la plupart d’entre eux (3 sur 4) sont inculpés pour avoir lancé des pierres. Pendant leurs interrogatoires, ces enfants subissent les pires violences et tortures et une fois leurs peines prononcées, ils sont transférés vers les prisons israéliennes en violation avec toutes les « normes » internationales sans aucune sanction prononcée à l’encontre de l’État d’apartheid et de ses complices en France et dans le monde.

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Source : http://reseauinternational.net/elements-sur-la-greve-de-l…

 

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À méditer par ceux qui croient que Macron et Le Pen « c’est pareil »

[Peut-on faire une différence entre les deux quand on est anarchiste ? Oui.]

 

Angle mort, par Fernand Le Pic

Macron n’aura pas d’enfants

ANTIPRESSE 74 – Dimanche 30 avril 2017

 

Macron serait-il en passe de devenir le nouveau Père du peuple ? Sans doute pas. Non que sa femme ne soit plus en âge d’enfanter mais plutôt que le peuple se révèle être son adversaire le plus intime. Néanmoins, s’il est élu, il le devra à l’incroyable culte de la personnalité que son système de lancement et de soutien aura su mettre en place. Près de 20’000 articles de grande presse à la veille du premier tour, des centaines de reportages élogieux à la télévision, à la radio et sur des réseaux sociaux saturés du soutien constant et parfaitement scénarisé des élites médiatiques françaises. Un culte qui n’a finalement rien à envier à Staline et moins encore à Mao, dont la mystique prit corps avec la « Grande Marche ». Liu Chunhua, l’un de ses peintres iconographes préférés durant la si carnassière Révolution culturelle, savait mieux que quiconque jouer de la silhouette du président Mao jeune (la quarantaine), venant à la rencontre du bon peuple « telle la lumière aveuglante du soleil levant, […] apportant l’espoir et la promesse d’un avenir radieux », disait-il. Son célèbre tableau de Mao s’approchant d’Anyuan fut reproduit à 900 millions d’exemplaires ! Macron fera sûrement mieux.

 

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Liu Wenxi, auteur du portrait officiel de Mao et de son effigie sur les billets de banques chinois, est quant à lui connu pour ses formidables images d’Épinal dépeignant le Timonier adulé, entouré de son peuple multiethnique, aimant, intime et dompté, mais toujours prêt à tuer et se faire tuer pour lui. Le rêve de tout dictateur en puissance : une masse docile envers le système et belliqueuse envers ses détracteurs. Le fascisme a toujours justifié très méthodiquement le barrage puis l’élimination de toute opposition politique par la violence progressive mais annoncée, en assimilant les opposants à des déviants moraux, puis à des ennemis intérieurs du système, voire à des agents de l’étranger. Le futur Président Maocron y est presque, lui qui amalgame sans honte les millions d’électeurs de Marine Le Pen aux Waffen SS d’Oradour sur Glane. Certes ses fresques modernes ne sont plus peintes par des artistes pompiers : photos people et reportages multicultis font très bien l’affaire. Mais il n’en demeure pas moins que la force électorale du futur Grand Coach Suprême puise à satiété dans les vielles recettes cultuelles du communisme et du fascisme. L’engagement des jeunes fait ici l’objet d’un soin très attentif. On les stimule dans le registre de l’émotion et de l’objet fétiche, tandis qu’on les revêt d’un uniforme. Peu importe que les couturiers de la vareuse à col Mao ou de la chemise noire, fussent remplacés par des usines à T-shirt jaune, ces nouvelles jeunesses communiantes (« Les jeunes pour Macron ») ont déjà touché leur paquetage. Peu importe qu’on ait troqué le Livre rouge pour un Smartphone, dans les deux cas, c’est de là que viennent les ordres de Marche. Et que se présente à eux leur nouveau guide et sa reine-mère, les fans lèveront haut leur talisman à selfies, dans un geste déjà filial et sacerdotal, unifiés qu’ils sont dans la grande inconscience transie qu’on se joue d’eux. Peu importe aussi que les commissaires du Parti se soient mués en gourous du Parti-pris, ce qui compte c’est qu’il est déjà moralement, et bientôt pénalement, interdit de penser et de voter autrement.

Négation sociale du pluralisme démocratique, représentativité déifiée et exclusive de la masse par un chef providentiel et charismatique, légitimation de ce chef par l’embrigadement de la société civile en substitution du débat de fond, passé identitaire et culturel falsifié au profit d’une mystique de science-fiction, il ne reste plus que la guerre juste, même civile, afin de s’acquitter de l’endettement et rembourser les sponsors et le fascisme sera justement passé par celui qui le dénonce, à s’en « casser la voix ».

 

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L’arrivée d’Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle française de 2017 est assurément l’annonce d’un changement politique structurel qui risque d’être irréversible, sauf rébellions sanglantes. L’allégorie de la caverne de Platon réapparaît soudain sous nos yeux. La grotte est moderne et bien éclairée vers l’intérieur, simplement réagencée en plateau du 20 heures. La faible lumière du jour ressemble à s’y méprendre à celle de nos écrans plats de toutes sortes, qui absorbent tant d’heures du sang de nos yeux. Les sons quant à eux trouvent à nider dans de toujours plus invisibles haut-parleurs, tandis que la relation humaine s’accommode des pénombres du vase clos. Les candidats au libre arbitre devront se faire violence pour affronter la simple nature des choses, la lumière trop aveuglante du dehors. Et qu’ils ne s’avisent pas d’en témoigner trop vite à leurs anciens congénères, ces derniers les tueront au nom de la post-vérité, ce nouveau synonyme d’hérésie qu’ils viennent tout juste d’inventer. La France est plus proche du Livre VII de la République de Platon qu’elle ne le pense. Mais elle l’est davantage encore d’une Saint-Barthélémy aux normes des révolutions de couleurs, parfaitement rodées depuis au moins l’an 2000. Plusieurs tours de chauffe ont comme on le sait déjà eu lieu en France : Nuit debout, les Indignés, les émeutes des banlieues, les casses « antifas », etc. L’enrôlement d’une jeunesse idéaliste suréquipée gratuitement de gadgets communicants dernier cri, tout comme les professionnels d’État déguisés en militants d’ONG, sont déjà en place. En fait, cette campagne aura même réussi à désigner au grand jour les officiers traitants de cette future révolution de Maïdan version française. Au cas où Marine Le Pen ferait un trop bon score on entend déjà les Bayrou, les Juppé et autres Bruno Lemaire annoncer la couleur justement. Et peu importe que les électeurs potentiels de Marine n’aient aucune autre ambition particulière qu’une aspiration à plus d’égalité, de pérennité et de sécurité. Tant pis s’ils ne font que regrouper cette nouvelle masse informelle et transversale, cette classe mitoyenne où s’entend la vérité de toutes les plaintes d’un peuple en voie de disparition. Les néomacroniens, exclusivement biberonnés au lait stérile de l’Union européenne, les traiteront sans pitié, comme les derniers vestiges de cette idée de nation qu’ils abhorrent.

Le seul espoir est dans leur oubli freudien de l’histoire. Ils refuseront d’admettre que ce qu’il reste de Français se réjouira davantage « d’en finir avec l’humiliation, que d’en retirer les profits », comme l’écrivait Pierre-Louis Rœderer dans L’esprit de la révolution de 1789.

 

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MACRON | Il n’y a pas que des plombiers en Pologne

ANTIPRESSE 74 –  Dimanche 30 avril 2017

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Tout le monde sait que Jean-Pierre Jouyet, le compagnon d’études et de chambrée militaire de François Hollande, est le mentor d’Emmanuel Macron depuis sa sortie de l’ENA. Tout le monde sait aussi, depuis le camouflet infligé par Marine Le Pen au jeune Emmanuel chez Whirlpool, que cette usine va être délocalisée en Pologne.

Ce que l’Antipresse a découvert, c’est que ce même mentor de M. Macron a été élevé à la dignité de Commandeur dans l’Ordre du mérite polonais.

Mazette ! Ou plutôt : Mazurka ! Quels sont ces immenses services qu’a rendus M. Jouyet pour mériter de tels honneurs ? Les mauvais esprits pourraient l’accuser d’avoir contribué aux délocalisations d’entreprises françaises… vers la patrie de Chopin, justement.

Pour lever l’équivoque, nous nous adressons directement à M. Jouyet: « Allez-vous rendre votre décoration à l’État polonais en solidarité des souffrances des ouvriers de Whirlpool, ou bien avez-vous proposé que Monsieur Macron la reçoive également ? ».

 

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À méditer, par ceux qui n’auraient toujours pas compris…

Pourquoi voter pour Trump était la bonne chose à faire (7 raisons)

The Saker – Le Saker francophone 21 avril 2017

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Maintenant que Trump a déjà intégralement trahi toutes ses promesses de campagne et que les 100 premiers jours de son mandat ne sont marqués que par le chaos total, l’incompétence, la trahison de ses amis et alliés les plus proches, une politique étrangère extrêmement dangereuse et totalement inefficace, beaucoup de gens disent « Je vous l’avais bien dit ! », « Comment pouvez-vous prendre ce clown au sérieux ? » et « Vous réveillez-vous enfin de votre état de délire ? » Oui, un survol de ce qu’a fait Trump depuis qu’il est entré à la Maison Blanche pourrait sembler donner raison à ces détracteurs. Mais en réalité, ils se trompent complètement. Permettez-moi d’expliquer pourquoi.

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Source : http://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-voter-pour-trump-et…

 

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Dernière minute :

Extrait d’une communication de Mme Annie Lacroix-Riz, relative à ses travaux actuels (« Léon Blum haïssait-il la finance ? »), que nous recevons au moment de mettre en ligne. Beaucoup trop tard pour pouvoir demander à la spécialiste de l’histoire du fascisme qu’elle est de préciser son jugement sur le scrutin en cours. Il n’est interdit à personne de le faire dans le courant de cette semaine.

 

II. Conjonctures électorales française (2017) et allemande (1932-1933)

La conjoncture électorale d’entre les deux tours d’élections présidentielles est propice aux comparaisons historiques, et on nous enjoint, au nom de l’antifascisme, de voter pour un délégué de la haute banque à titre de protection contre une candidate fasciste ou, plus surprenant encore, d’élire l’intéressé pour pouvoir le combattre encore mieux au lendemain même de l’élection, mot d’ordre datant de ces jours derniers. Le débat ayant pris un tour historique, je vous livre donc les termes d’un échange récent avec des collègues inscrits sur les listes universitaires de discussion sur l’interprétation de la conjoncture allemande de 1932-1933. Celle-ci est en effet extrêmement instructive, à condition de n’être pas fallacieusement exposée ou interprétée, comme l’a fait Bernard Delanoë sur RTL : « dans les années 30 en Allemagne, l’extrême gauche n’a pas voulu choisir entre les sociaux-démocrates et les nazis. Hitler a été élu par le suffrage universel. » (http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/…)

Ma réponse du 27 avril 2017 mentionne des références électroniques qui correspondent à l’article intitulé « Remarques contemporaines sur la face non idéologique du fascisme : crise de surproduction et guerre aux salaires », dans la Presse nouvelle Magazine n° 333, p. 6, n° 334, p. 6, n° 335, p. 7, février-avril 2016. Cet article a été affiché en 2016 à la rubrique « Travaux », « articles » : http://www.historiographie.info/pourquoifascisme.pdf

Dans l’échange des 26 et 27 avril ci-dessous, les noms des collègues (pas le mien) ont été « anonymisés », et j’ai rétabli l’ordre chronologique des échanges. Outre que seul l’avenir pourra départager les intervenants sur la pertinence respective de leurs analyses historiques, l’enjeu de ces débats est politique, pas exclusivement scientifique. Mais l’heure n’est évidemment pas à l’anathème : la suite conduira forcément, vu l’urgence dans tous les cas de figure, à regrouper des citoyens qui auront fait des choix différents le 7 mai 2017.

Bien cordialement à tous,

Annie Lacroix-Riz

 

Nous insistons sur le fait que ceci est un extrait hors contexte.

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Mis en ligne le 30 avril 2017

 

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