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19 avril 2024

Mort de Winnie Mandela, icône de la lutte de libération africaine


PANAFRICOM-NEWS
Luc Michel

Jeudi 31 mai 2018

ALERTE INFO AFRIQUE DU SUD : MORT DE WINNIE MANDELA, ICÔNE DE LA LUTTE DE LIBERATION AFRICAINE

LM pour PANAFRICOM/ 2018 05 31/

* « Elle était une formidable égérie de la lutte, une icône de la libération », dira d’elle le Prix Nobel de la paix, Desmond Tutu, président de la TRC et ami de Nelson Mandela …

* Elle critiquait vertement l’accord historique passé par son illustre mari avec les Blancs pour mettre fin à la ségrégation. « Mandela nous a abandonnés », assène-t-elle, « l’accord qu’il a conclu est mauvais pour les Noirs ».

Afrique du Sud : mort de Winnie Mandela, l’ex-épouse de Nelson Mandela !
Winnie Mandela fut une héroïne du parti sud-africain ANC …

Winnie Mandela, l’ex-épouse de Nelson Mandela, est décédée à l’âge de 81 ans des suites « d’une longue maladie », lundi dans un hôpital de Johannesburg, a annoncé son porte-parole. « C’est avec une grande tristesse que nous informons le public que Mme Winnie Madikizela Mandela est décédée à l’hôpital Milpark de Johannesburg lundi 2 avril », a déclaré Victor Dlamini dans un communiqué. Winnie Mandela fut une héroïne du parti sud-africain ANC (Congrès national africain). Elle a notamment longtemps soutenu le combat de son ex-mari, malgré certaines divergences.

Le parcours de Nomzamo Winifred Zanyiwe Madikizela, connue sous le nom de « Winnie », est indissociable du premier président noir d’Afrique du Sud, dont elle a été l’épouse pendant trente-huit ans, y compris les vingt-sept qu’il a passés en prison. Née le 26 septembre 1936 dans la province du Cap oriental (Sud), dont est également originaire Nelson Mandela, elle décroche un diplôme universitaire de travailleur social, une exception pour une femme noire à l’époque. Son mariage en juin 1958 avec Nelson Mandela – elle a 21 ans, et lui, divorcé et père de famille, presque 40 – est vite contrarié par l’engagement politique de son mari. « On n’a jamais eu vraiment de vie de famille […], on ne pouvait pas arracher Nelson à son peuple. La lutte contre l’apartheid, la Nation venaient d’abord », écrit-elle dans ses mémoires.

Après leur mariage, Nelson Mandela entre très vite dans la clandestinité. Restée seule avec leurs fillettes après son arrestation en août 1962, Winnie maintient la flamme du combat contre le régime raciste blanc. La jeune assistante sociale est alors la cible de manœuvres d’intimidation et de pressions constantes. Emprisonnée, astreinte à domicile, bannie dans un bourg à l’écart du monde où sa maison est visée par deux attaques à la bombe…

Mais rien n’arrête la résistante, qui continue à défier les autorités blanches. Contre vents et marées, elle devient l’une des figures de proue du Congrès national africain (ANC), fer de lance de la lutte antiapartheid. En 1976, elle appelle les lycéens de Soweto révoltés à « se battre jusqu’au bout ».

La répression continuera sous e nouveau régime, dont elle condamne les compromissions. En 1998, la Commission vérité et réconciliation (TRC) chargée de juger les crimes politiques de l’apartheid déclare Winnie « coupable politiquement et moralement des énormes violations des droits de l’homme » commises par le MUFC. « Grotesque », répète celle que l’on surnomme la « Mère de la Nation » ! Nommée vice-ministre de la Culture après les premières élections multiraciales de 1994, Winnie est renvoyée pour insubordination par le gouvernement de son époux, un an plus tard. Mise au ban de la direction de l’ANC, condamnée une nouvelle fois en 2003, Winnie fait tout de même son retour en politique quatre ans plus tard en intégrant le Comité exécutif du parti, l’instance dirigeante de l’ANC. Elle critique vertement l’accord historique passé par son illustre mari avec les Blancs pour mettre fin à la ségrégation. « Mandela nous a abandonnés », assène-t-elle, « l’accord qu’il a conclu est mauvais pour les Noirs ».

L’image du couple Mandela, marchant main dans la main à la libération du héros antiapartheid en 1990, a fait le tour du monde. Mais les époux ne se sont jamais retrouvés. Ils ont fini par divorcer en 1996 à l’issue d’une sordide procédure. Leur animosité a continué même après la mort de Nelson Mandela en 2013. Il ne lui a rien légué. Furieuse, elle a engagé une bataille pour récupérer la maison familiale de Qunu (Sud). La justice l’a récemment déboutée de ses demandes.

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Source : Luc Michel

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