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20 avril 2024

Le Communiqué de la famille de Mouammar Kadhafi, le guide de la Libye assassiné par les djihadistes


Communiqué de presse

13/12/2018

La famille du leader martyr Mouammar Kadhafi se demande aujourd’hui où est la parole de la communauté internationale face à la situation en Libye : car elle est blessée, comme tant d’honorables familles libyennes, parmi lesquelles ont été sacrifiés tant de martyrs, de prisonniers et de personnes déplacées. Les évènements en Libye sont dominés par l’aggravation du rôle des milices et de groupes terroristes, le déplacement systématique et forcé de la population, l’effondrement complet du système étatique, la propagation d’une corruption sans précédent et la détérioration des conditions de vie, la prolifération des armes, des prisons secrètes et autres, dans lesquelles sont commis des crimes contraires aux valeurs et à la morale humaine ; tout cela semble invisible et inaudible à la communauté internationale qui est pourtant intervenue en 2011 en Libye sous le prétexte de la protection des civils.

 

Déclaration:

Premièrement : la famille du leader martyr Mouammar Kadhafi demande à la communauté internationale et à ses institutions compétentes d’ouvrir immédiatement une enquête sur l’assassinat de Mouammar Kadhafi et de ses compagnons, comme avait été créé un tribunal international spécial pour enquêter sur l’assassinat du président libanais Rafic Hariri ; elle demande que soient prises les mesures nécessaires pour récupérer leurs dépouilles. Nous demandons aussi l’ouverture d’une enquête sur les crimes commis par l’Otan contre des civils désarmés et non protégés et d’enquêter sur la nature des opérations militaires entreprises en regard des résolutions 1973 et 1970 du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

Deuxièmement : la famille du leader martyr Mouammar Kadhafi appelle les Nations Unies, sa Mission spéciale en Libye, ainsi que son Groupe de travail contre les arrestations arbitraires et son Conseil des droits de l’homme à Genève, à intervenir pour libérer Alssaidi Mouammar Kadhafi de la détention arbitraire dont il fait l’objet. Celui-ci a été acquitté par la justice libyenne depuis plusieurs mois, mais cette décision n’a pas été appliquée jusqu’à  maintenant. Le Groupe de travail des Nations Unies a appelé expressément à sa libération en avril 2016. Nous demandons à ce que toutes les parties concernées assument leur responsabilité légale et morale dans cette situation. Nous leur demandons également de prendre toutes les mesures nécessaires pour libérer tous les prisonniers et détenus incarcérés depuis plus de sept ans dans des prisons, sans procès ni même inculpation, et la prise en charge du dossier des disparus et des déplacés par la force dans le pays et à l’étranger, ainsi que la réparation des dommages matériels et moraux subis par les victimes.

 

Troisièmement : la famille du martyr Mouammar Kadhafi rejette absolument le maintien des membres de la famille sous le régime de sanctions internationales infondées, inutiles, et qui pénalisent des femmes et des membres de la famille sur leur simple nom de famille, et sur des allégations vagues, alors qu’il y a des gens qui constituent des risques bien réels pour la paix et la sécurité en Libye, des terroristes, des milices illégales qui continuent à commettre des crimes impunément, et des individus corrompus qui continuent à piller les ressources de la Libye.

 

Quatrièmement, la famille du leader martyr Mouammar Kadhafi exprime son souhait que la Cour pénale internationale s’engage à respecter la décision de l’autorité judiciaire nationale libyenne et reconnaisse l’amnistie et la libération de Dr Saif al-Islam. Celui-ci a été jugé en Libye conformément aux procédures judiciaires reconnues par les lois et tribunaux libyens, et à la loi d’amnistie générale n° 6 de 2015 promulguée par le Parlement Libyen le 28 juillet 2015 applicable actuellement par les tribunaux

La famille du martyr rappelle le rôle joué par Saïf al-Islam, l’homme pacifiste et instigateur des programmes de défense des droits de l’homme en Libye. Il a contribué au lancement du processus de réconciliation nationale et au dialogue et à la libération des prisonniers dans leur pays ainsi qu’à la libération de nombreux otages enlevés en Libye, de différentes nationalités, dans différents pays. C’est un civil, et n’a jamais été un chef militaire comme le prétendent indument certains journalistes malhonnêtes. Le procureur de la CPI devrait ouvrir une enquête  sur les crimes qu’il a dénoncés dans son rapport sur la Libye. Il devrait cesser de persécuter Saïf, et reconnaître le verdict des autorités judiciaires libyennes.

 

Cinquièmement : la famille du leader martyr Mouammar Kadhafi exprime ses regrets devant le silence de la communauté internationale, de la Ligue arabe, de l’Organisation de la conférence islamique et des organisations de défense des droits de l’homme dans l’affaire de l’otage du sectarisme Hannibal Kadhafi, qui a été kidnappé en République arabe syrienne le 11/12/2015 et transféré au Liban où il a subi la torture ; sa détention s’est prolongée jusqu’à maintenant  sous prétexte de l’affaire de M. Musa al-Sadr, alors qu’Hannibal n’avait pas trois ans à l’époque des faits, sur lesquels nous réclamons  aussi des éclaircissements.

 

Sixièmement : la famille du leader martyr Mouammar Kadhafi appelle tout le peuple libyen, dans toutes ses composantes dans le pays et à l’étranger sans exception, à remplir leur devoir national, et à tenir une conférence nationale sur le sol libyen. Nous ne nous considérons pas les gardiens du peuple libyen, et n’aspirons pas au pouvoir. Mais nous voulons que le la Libye tourne la page, et que le peuple libyen travaille ensemble dans le plein respect de ses droits égaux, en retenant les leçons des erreurs et des réussites grandioses du passé. Nous croyons que le chemin vers la réconciliation, la sécurité et le salut dépend à la fois de la volonté du peuple libyen et des tribus, et de leurs droits de poursuivre des objectifs communs sans interférence. Souveraineté, progrès et développement iront de pair. Seuls les Libyens sont autorisés à choisir leur destin et leur avenir. Si la mission de l’ONU en Libye est sérieuse, elle doit écouter la  représentation des tribus et les représentants des organes sociaux. Ceux-ci, ainsi que les tribus, sont conscients des problèmes et sont capables de trouver des solutions à la crise libyenne. Mais cela n’est pas possible tant que les gens au pouvoir ne poursuivent que leur propre intérêt ou la soumission à des objectifs étrangers.

 

Enfin, comme nous l’avons signalé, la famille du martyr Mouammar Kadhafi appelle la communauté internationale par toutes ses organisations à assumer sa responsabilité juridique, morale et humanitaire, et elle exhorte les médiats en particulier ceux qui sont sincères à traiter sérieusement de ces problèmes.

 

Fait à Paris, le 13/12/2018

 

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