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23 avril 2024

Des « islamistes » libyens en Syrie pour « la révolution »par Daniel Iriarte ABC Espagne


Petit journal de bord envoyé par la Coordination pour la Paix en Libye africaine
Ginette
Conspirations: CHANTAGE FRANÇAIS SUR FOND DE « GÉNOCIDE ARMÉNIEN
Posté le 17 décembre 2011 à 20:08:33 par SOULEIMAN
CHANTAGE  FRANÇAIS  SUR FOND DE « GÉNOCIDE ARMÉNIEN » :  Le GÉNOCIDE ORCHESTRE DES TORTIONNAIRES FRANÇAIS en ALGÉRIE DURANT LA NUIT COLONIALE

Auteur: Souleiman (LVO) Erdogan critique la France et déclare : « L’Assemblée nationale française devrait faire la lumière sur l’Algérie, elle devrait faire la lumière sur le génocide Rwandais durant les tristes évènements de l’opération turquoise. Pourquoi cette brusque détérioration des relations entre PARIS ET Ankara ? Il est patent de constater que PARIS devrait être rappelé à l’ordre pour ses nombreuses immixtions dans la politique intérieure et étrangère, ne l’oublions pas d’ANKARA. Lorsque le tortionnaire français BIGEARD a été élevé a un certain rang honorifique à titre posthume au point ou ses cendres ont été transférés aux invalides, il y a de quoi se poser des questions et des interrogations sur  cette insulte faite à l’histoire et au million et demi de victimes algériennes sans compter les disparitions forcés durant la guerre d’ ALGÉRIE.

 PARIS qui n’a jamais voulu faire acte de repentance devra bien un jour être jugé pour crimes contre l’humanité  a un certain moment proche de l’histoire. La DGSE qui s’apprêtait à entrainer l’opposition syrienne » afin de lancer une attaque contre la Syrie a partir du sud de la Turquie aurait-il été le détonateur de la crise entre les deux capitales car PARIS a toujours été favorable pour une intervention militaire contre

Damas et Téhéran sans toutefois ne pas être précis sur le modus operandi de l’opération et des moyens à engranger. Ankara qui a tendance à souffler le chaud et le froid  n’aurait pas autorisé qu’on lance une opération militaire contre la Syrie a partir de son territoire, d’où l’ire qui atteint son paroxysme du belliciste et locataire de l’Élysée qui devra plier ses bagages bientôt.

PARIS cherche a ne pas rester en marge des conflits a répétition qu’elle a déclenché, comme le cas libyen qui est présent dans tous les esprits, un pays qui a vu sa souveraineté bafoué, sa population meurtrie, ses infrastructures détruites et pire, dont le gouvernement qui est loin d’être a l’unisson a autorisé la pénétration et le déploiement au sol d’agents étrangers (en violation flagrante de la résolution  1973 qui réaffirme pourtant et sans aucune ambiguïté la souveraineté libyenne, son intégrité territoriale et exclut explicitement toute occupation du territoire libyen) afin de construire une base de drones américano-Françaises » dans le désert libyen. Insolite mais vrai : SARKOZY chercherait au moment propice à attaquer l’Algérie mais il est de loin se douter que la  forte communauté algérienne installée en FRANCE ne restera pas impassible et indifférente (face aux visées déstabilisatrices du trublion SARKO et consorts qui compte remettre la « Nuit Coloniale ») et que le combat se portera encore dans l’Hexagone ou des cibles de choix « même non répertoriées » serait dans la ligne de mire.

 

 

Cette crise entre les deux capitales ne date pas d’hier car Déjà, un tel projet dans le passé sur un prétendu génocide arménien perpétré par les turcs avait été avorté. L’ Élysée qui s’était rebiffé  à l’époque devrait d’abord se regarder dans la glace pour constater le génocide qu’elle a perpétré en son nom en ALGÉRIE via des tortionnaires encensés et récompensés pour services rendus à la patrie. BIGEARD a été glorifié et rejoindra le 7ème ciel ou il  sera ravi. Les cendres de ce tortionnaire hors pair qui s’est illustré durant la nuit coloniale ont été transférées aux invalides.  MASSU, ACHIARY, SALAN, des tortionnaires de renom pourront-ils répondre un jour des crimes contre l’humanité qu’ils ont perpétré en ALGÉRIE sans oublier le scélérat  de MITTERAND qui se targuait à dire que la France ne reconnaitra chez elle d’autre autorité que la sienne.

 Ce prétendu génocide arménien  est visiblement instrumentalisé à outrance par PARIS lorsque le torchon brule entre les deux capitales ou que des facilités formulées par le président de la République Française n’ont pas abouti (Il aurait sollicité des largesses à ERDOGAN  afin qu’il daigne bien accorder l’accès au sud de la Turquie pour les agents de la DCRI et de la DGSE)et ont été purement et simplement rejetées.. A part la Tunisie et dans une moindre mesure l’Égypte, le « printemps  arabe » a  été orchestré à partir de Washington ou les conspirateurs ont su trouver le bon filon afin de réaliser leurs vils desseins. Il est patent donc de constater que de façon générale, l’occident et ses supports racistes et raciaux ont bel et bien fomenté des activités meurtrières, voire subversives faisant croire à la communauté internationale des aspirations légitimes des peuples à se débarrasser de leurs despotes et à recouvrer la liberté, ce qui est peut-être vrai mais tous ces évènements ont été réalisés grâce à l’ingérence étrangère et l’OTAN qui peut se targuer d’avoir gagné la guerre en Libye et  d’ avoir installé le CNT libyen , servile, docile et qui a prêté  allégeance aux capitales occidentales, sans oublier Washington et ISRAËL.

Il est d’ailleurs inconcevable que la fragile souveraineté libyenne puisse ouvrir la porte à tous les abus même a servir de tremplin aux comploteurs pour attaquer les voisins et à déstabiliser la région. Les prétextes fallacieux ne manquent d’ailleurs pas et sont toujours invoqués et évoqués de façon désabusée et cyniquement.

Pourquoi donc la France persiste-t-elle à nier le génocide…….algérien ?

Pourquoi ne fait-elle toujours pas acte de repentance ?

Pourquoi ne veut-elle pas assumer son histoire et faire un véritable travail de mémoire sur son lourd passé colonial terrifiant. Pourquoi l’historien Benjamin STORA fait du négationnisme en minimisant le nombre effarant d’algériens qui ont péri durant la nuit coloniale ?

On se rappelle du fameux amendement législatif voté en catimini par une poignée de députés français en mal de noctambulisme pour glorifier la colonisation française, après le tollé suscité par ce texte, on avait cru à un moment donné qu’on laisserait les historiens écrire l’histoire. Les Français n’ont toujours rien compris, rien appris, rien oublié.

Aux Français qui voulaient lui faire la leçon, ZAPPATERO avait  ouvertement dit qu’après ce qui s’était passé il y a  six ans  dans les banlieues françaises, ils étaient mal placés pour s’ériger en donneurs de leçons pour réussir le processus d’intégration des immigrés. Les turcs à leur tour, si la loi française adoptée par les députés devait être confirmée par un vote du Sénat ! menacent la France d’un vote turc qui viserait à interdire et à sanctionner tout négationniste du génocide algérien.

C’est qu’il y a eu bel et bien génocide en Algérie.

On a exterminé des populations entières, on a torturé (ex : Villa Susini d’ALGER), on a enfumé (région de Guelma, Sétif, Kherrata), on a brûlé au napalm. Si les Algériens se taisent, c’est parce qu’ils ont décidé de tourner la page, la tourner et non la déchirer.

Allons, Monsieur SARKOZY ou vos prédécesseurs, soyez logique avec vous-même, reconnaissez votre passé colonial peu reluisant et peu glorifiant, faites acte de repentance.

Il est temps pour SARKOZY de cesser de créer des troubles dans plusieurs pays. Cessez d’interférer dans les problèmes turco-turcs et turco-arméniens.

La réal-politique vous commande de renoncer à légiférer pour ou contre les Arméniens, pour ou contre les Turcs.

Un vent de francophobie souffle en Turquie. Les Français devraient cesser de jouer aux apprentis sorciers.

Souleiman

Le 18 Décembre 2011

Libye – Poutine confirme que les drones américains qui ont bombardé Kadhafi…

http://www.youtube.com/watch?v=XPuV5fpbKkY&feature=player_embedded#!

ALGERIA ISP / Le Premier ministre Vladimir Poutine confirme que les drones américains qui ont bombardés le convoi du guide Maoummer Kadhafi et ses leurs forces spéciaux qui ont capturés le guide et ils l’ont livré aux rebelles. Ces derniers ont lynchés un président d’état en fonction. Est ce que c’est ça la démocratie?

Le Premier ministre Vladimir Poutine a critiqué le sénateur Américain John McCain en disant que ce dernier a fait la guerre du Vietnam et il a du sang sur les mains et qu’il est sur que McCain s’est réjouit quand il a vu les rebelles lynchés le guide Kadhafi.

Mounadil al Djazaïri

Points de vue sur le monde arabe

Un journaliste rencontre des “rebelles” Libyens en Syrie

Daniel Iriarte, envoyé spécial du journal espagnol ABC en Syrie a fait une curieuse rencontre : des Libyens venus se rendre compte des besoins des forces qui s’opposent au régime baathiste.

Ce ne sont pas exactement n’importe quels Libyens, mais des cadres «rebelles». C’est-à-dire des agents dûment stipendiés par les services secrets américains et britanniques et qui n’agissent que dans les limites que leur fixent leurs maîtres. Ils sont pourtant venus de leur propre chef sans avoir reçu d’ordre de qui que ce soit!.

Les trois Libyens rencontrés par le journaliste d’ABC ne sont pas venus pour combattre. Ce qui n’est sans doute pas le cas de dizaines d’autres qui sont, selon eux, présents actuellement en Syrie

Des islamistes Libyens en Syrie pour «aider» la révolution

ABC s’est entretenu avec des Libyens liés à l’ex djihadiste Belhadj qui se sont rendus en Syrie pour «évaluer» les moyens de soutenir l’insurrection.

Par Daniel Iriarte, ABC (Espagne) 17 décembre 2011 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Le milicien Brahim est soucieux, « Il y a un contrôle de l’armée à l’entrée de l’autoroute, » lui dit la paysanne, ce qui signifie que les routes pour sortir de Djebel Zawi sont fermées. Nous craignions quelque chose de ce genre, parce que les très rares journalistes étrangers que nous sommes, avons décidé de quitter la Syrie pour éviter de rester coincés. Mais il parait que nous arrivons un peu tard. Finalement, à la tombée de la nuit, Brahim trouve une solution. Il mobilise trois voitures qui, en roulant de nuit, s’efforcent de trouver une route alternative. Après trois heures d’attente, ils réussissent à nous faire traverser les lignes ennemies par un autre point de passage. Brahim rit, satisfait : l’Armée Syrienne Libre a trouvé une sortie ! » dit-il.

Le convoi nous emmène dans une ferme où nous attend un autre groupe qui va être évacué avec nous. C’est alors qu’arrive la surprise : ce sont trois Libyens qyi, selon leurs propres termes, ne sont pas venus pour combattre mais pour «évaluer les besoins des frères révolutionnaires Syriens.» Les Libyens n’essayent pas de cacher leurs identités. Ce sont des hommes proches d’Abdelhakim Belhadj, actuel gouverneur militaire de Tripoli et ancien djihadiste lié autrefois à al Qaïda.

L’un d’entre eux s’avère être une vieille connaissance des journalistes qui ont couvert la guerre en Libye : Mehdi al-Harati, ex commandant de la brigade de Tripoli qui a joué un rôle fondamental dans la prise de la capitale et le chute de Kadhafi. Le deuxième, Adem Kikli, dit travailler pour Belhadj et a passé presque une vingtaine d’années en exil au Royaume Uni. Le troisième, Fouad, semble être un garde du corps. « Nous sommes ici de notre propre initiative et à titre personnel, pas sur ordre de qui que ce soit,» assure Adem. Et il souligne que Harati a renoncé publiquement à son poste à Tripoli le 11 octobre dernier. Adem affirme en outre qu’il était avec d’autres Libyens, «quelques dizaines», qui sont venus en Libye de leur propre chef pour aider les insurgés.

Harati es, sans aucun doute, un homme d’action. Ce personnage est entré en lice en participant à la Flottille pour Gaza au printemps 2010. « j’ai été blessé pendant l’assaut contre le Mavi Marmara et je suis resté neuf jours dans une prison de Tel Aviv.» nous dit-il. En février, harati, qui réside à Dublin et possède un passeport irlandais, a laissé femme et enfants et, avec d’autres exilés Libyens en Irlande, s’est rendu en Libye. Là-bas, il a créé la brigade de Tripoli, un groupe de combattants d’élite, entraîné par ces conseillers Qataris, qui ont combattu avec férocité dans la bataille finale pour la capitale.

ABC a, de plus, constaté son passage récent dans des endroits comme Bahreïn, le Soudan et Ankara, dont on ignore les objectifs. Il y a peu, Harati a été impliqué dans un épisode étrange quand, selon ses propres dires, une bande de voleurs a pénétré à son domicile, s’emparant d’une grande quantité de bijoux et de 200 000£ (environ 238 000€). Harati a déclaré à la police que beaucoup d’argent lui avait été donné par un agent de la CIA pour financer la lutte de son organisation contre kadhafi. Le combattant avait laissé ces 200 000£ à sa femme au cas où il lui arriverait quelque chose, et avait emporté le reste en Libye.

Pendant notre fuite vers la frontière, les Libyens nous ont donné quelques indications sur leur présence en Syrie. « Si ce n’était que de nous, nous enverrions des armes aux Syriens dès demain. Nous n’en avons plus besoin », explique harati. « mais il faudrait les faire passer par la Turquie, et les Turcs ne peuvent pas le permettre parce qu’il n’y a pas de consensus à l’intérieur de l’OTAN, » assure-t-il A l’arrivée à la frontière, les trois Libyens disent qu’ils rentrent dans leur pays. C’est du moins ce qu’ils nous assurent.

La crise politique, en Irak

La crise politique, en Irak

IRIB- Alors que le gouvernement irakien était en train de préparer le bon déroulement de la cérémonie marquant la fin de l’occupation américaine, la Coalition Al-Iraqiya, présidée par Iyad Alaoui, a suspendu les activités de ses représentants au Parlement et au sein du gouvernement de ce pays, en protestation contre son mode de gestion. Bien que les dirigeants de cette coalition, en invoquant l’unilatéralisme de Nouri al-Maliki, dans la gestion du pays, aient voulu justifier leur démarche, cependant, la suspension des séances du Parlement, par Al-Iraqiya, est, sans doute, un geste bien calculé, dans le sens de la création d’une crise, afin de rendre flou le climat politique et de rendre la tâche encore plus difficile, pour le Premier ministre et l’actuel cabinet irakien, présidé par Nouri al-Maliki. La Coalition Al-Iraqiya, qui détient un quart des 325 sièges du parlement, a pris une petite avance, lors des élections parlementaires de 2010, en obtenant 91 sièges, face à la Coalition de l’État de Droit dirigée par Nouri al-Maliki. En arguant que son parti détient la majorité des sièges, au Parlement, il a réclamé, au nom de son Parti, le droit de se déclarer candidat au poste de Premier ministre, mais les partis chiites irakiens, via une coalition, et en obtenant le quorum nécessaire, pour présenter des candidats au poste de Premier ministre, ont, en réalité, pris de court Alaoui, en le coiffant sur le poteau. Dès lors, ce dernier a commencé à entraver la formation du gouvernement. Après la constitution du cabinet par Maliki, il a mis, sous divers prétextes, des bâtons dans les roues du cabinet. Certains experts politiques sont d’avis que la démarche d’Al-Iraqiya de suspendre les séances du Parlement et du cabinet visait à créer un chaos politique, au sein du gouvernement de Maliki, et ce, au seuil de l’accomplissement du processus de retrait des forces américaines d’Irak. Comme les agissements du Parti d’Alaoui sont, souvent, coordonnés avec les politiques américaines, il n’y a pas l’ombre d’un doute que la décision d’Al-Iraqiya, intervenue, dans l’actuelle situation précaire, qui prévaut, en Irak, est un geste bien calculé. Tenant compte des tendances des différents partis qui forment la Coalition d’Al-Iraqiya et des ambitions politiques d’Alaoui, pour parvenir à décrocher des postes-clés, il semble exclu que la suspension de la présence de ses membres, au Parlement, ait été décidée, sans motivations politiques, d’autant plus que les Américains comptaient, depuis un an et demi, sur lui, pour s’introduire dans la structure politique. Mais les observateurs politiques ont la conviction que ces actions ne pourront en rien nuire à la cohésion politique et à la souveraineté populaire, en Irak.

 

Égypte-« Israël »: l’histoire des 300 M$ pour changer les programmes scolaire 18/12/2011

 Nouvelle page honteuse des liens sales entre les Moubarak et l’entité sioniste, pour forcer les Égyptiens à normaliser avec « Israël ».

Un appareil judiciaire de contrôle égyptien enquête sur l’affaire des 300 millions de dollars que l’ex première dame d’Égypte Suzanne Moubarak a perçu en échange d’un changement des programmes scolaires en faveur de l’entité sioniste.
Selon le journal égyptien « Rose Al Youssef », l’enquête est fondée sur des enregistrements sonores des rencontres secrètes entre Suzanne Moubarak et des experts israéliens, réunis en 1998 au palais présidentiel, sur la manière de changer les programmes scolaires, surtout ceux concernant les deux matières d’histoire et de religion.La délégation israélienne comprenait des experts en langue arabe, en religion islamique, et en psychologie sociale, venus des universités de Tel Aviv, de Jérusalem AlQuds, et de Bar Eilan. Ses membres ont expliqué à l’épouse du raïs déchu comment ils ont travaillé pendant 5 années pour déceler les raisons pour lesquelles le peuple égyptien a refusé de normaliser avec Israël depuis la signature des accords de camp David en 1979 et qu’ils ont découvert que les programmes d’histoire et de religion enseignés dans les établissements scolaires égyptiens constituent la principales raison. Les enregistrements révèlent que la délégation israélienne a fourni à Mme Moubarak les textes des nouveaux programmes pour les trois premières étapes scolaires, primaires, moyennes et secondaires, sur des CD prêts à l’impression.

Selon le journal, ce sont les Américains qui arrangeaient les rencontres entre Suzanne Moubarak et les Israéliens alors que le financement a été fourni par ces derniers. Le président déçu leur avait fait savoir qu’il n’existait aucune clause dans le budget de l’état pour imprimer des millions de nouveaux livres scolaires.

Deux mois après les rencontres, Mme Moubarak a reçu la somme de 300 millions de dollars, en échange de pressions qu’elle devait exercer sur les ministres de l’éducation, de l’enseignement supérieur, et du legs religieux pour les amener a adopter ces modifications.

La radio de la deuxième chaine israélienne a révélé cette affaire le 12 décembre dernier, et diffusé sur antenne l’enregistrement dans lequel le président déchu et son épouse s’étaient convenus avec les Israéliens de changer les programmes. Le président du conseil de direction de l’Institut d’enseignement israélien « Impact » le professeur Johanna Manur y confirme que Mme Moubarak a bel et bien fait pression sur les responsables égyptiens concernés et qu’elle a obtenu en 2004 le feu vert de la part du mufti égyptien, lequel aurait décrété légal le changement des programmes pour la paix.

Le journal Rose al Youssef assure obtenu confirmation de cette affaire de la part de responsables égyptiens concernés, lesquels ont reconnu avoir reçu de telles demandes et disent avoir tout fait pour les torpiller en présentant des demandes interminables. Sachant que les modifications devaient entrer en vigueur avec l’avènement de Jamal Moubarak, si la révolution n’avait éclaté.

Une source du ministère du legs islamique a révélé qu’à l’origine, la demande était américaine car Suzanne Moubarak exigeait l’élimination de tout ce qui avait trait au jihad contre les ennemis et les occupants comprenant aussi ben les juifs que les Américains.
Alors que Moubarak avait lui-même demandé d’alléger le ton d’animosité des leçons sur le conflit arabo israélien et la guerre d’octobre et de les substituer par des leçons qui parlent de paix, des accords de paix et de leurs avantages. Son épouse a quant à elle accepté d’introduire dans les livres scolaires égyptiens des versets de la Torah qui parlent de la présence des juifs en terre d’Égypte pour aider les mentalités égyptiennes a accepter Israël dans la région.

Le journal égyptien raconte aussi que le dirigeant du parti travailliste israélien Benjamin Ben Eliezer qui a visité le raïs égyptien déchu a Charm Cheikh après sa destitution lui a demandé de restituer les 300 millions de dollars. Ce à quoi Moubarak lui a répondu qu’il avait besoin d’un délai. Mais il a été emprisonné avant de pouvoir le faire.

A noter que Suzanne Moubarak est également accusée par le procureur général égyptien Abdel Majid Mahmoud de trahison, en oeuvrant pour les intérêts d’Israël et pour promouvoir la franc-maçonnerie en Égypte. Alors Première dame, elle a occupé le poste de Première présidente des clubs Rotary alors que son frère Mounir Thabet en est le secrétaire général.
Dans l’acte d’accusation rédigé contre elle, il est écrit que « Suzanne Saleh Thabet recevait des sommes d’argent via sa participation aux clubs Rotary pour espionner l’Égypte, en faveur d’Israël, et œuvrer pour la perdition de l’identité égyptienne ».

Leïla Mazboudi
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=41946&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=41&s1=1

Libye – Le général Barrani Ichka aurait été tué par la résistance.  18/12/2011

ALGERIA ISP / Selon Akhbar Elmokawama Libya, une information non confirmée encore parle de l’assassinat du général Mohamed Barrani Ichkal. Il a été exécuté chez lui par les combattants de l’armée de la libération de la Libye.

Mohamed Barrani Ichkal est le cousin du guide Maoummer Kadhafi. Il est le commandant de la brigade Omar el-Megarief, il avait comme mission de protéger et de garder les portes de Tripoli. Le 21 août 2011, il a ouvert les portes au bataillon de Abdelhakim Belhadj ce qui a permet la chute de Tripoli rapidement.

http://www.algeria-isp.com/actualites/politique-libye/201112-A7671/libye-general-barrani-ichkal-tue-par-resistance-etait-lui-qui-trahi-kadhafi-ouvrant-les-portes-tripoli-decembre-2011.html

Le « littéralisme » musulman au service de la sécularisation

Le lien entre la politique du Qatar et de l’Arabie Saoudite avec la banlieue française à travers la promotion d’un « littéralisme religieux » est une entreprise intellectuelle des plus acrobatiques !

L’une des principales raisons sur lesquelles est fondée la propagande occidentale en matière de politique extérieure consiste à amalgamer géographiquement des parties liées par un fait commun. En l’espèce, lier la politique d’un pays étranger qui n’a jamais agit sous des justifications religieuses à des musulmans vivants en France.

Salim Bouterfas
Dimanche 18 Décembre 2011
Le "littéralisme" musulman au service de la sécularisation
C’est comme prétendre que les chinois français, de par le mode de vie qui est le leur en Chine sont des communistes voulant installer en France un mode économique chinois et publiquement communiste ! Cet amalgame n’est jamais fait.La politique de l’Arabie Saoudite ne tient dans le temps que de par l’appui des USA dans la région, leur garantissant une pérennité politique fragile contre du pétrole. Et ce qui rend l’interprétation partielle pour beaucoup de non musulmans, et encore plus des musulmans eux-mêmes, est du fait de l’établissement de cet État artificiel sur une terre dont se réclament tous les musulmans du monde.

Là réside l’amalgame entretenu par l’Arabie Saoudite et plus encore le Qatar, qui a une position et une condition géographique et politique assez spécifiques.

Ce constat fait, il devient intéressant de mettre en lumière cette simplification expéditive dont les musulmans sont le support habituel. Le littéralisme de l’Islam nous est présenté comme une mauvaise interprétation de celui-ci, puisque partant d’un soi-disant consensus intellectuel qui voudrait que le littéralisme est le signe de l’infériorité intellectuelle. Une sorte de simplification d’un prétendu Islam plus allégorique et plus profond, et surtout plus compatible avec le logiciel maçonnique républicain.

Cette profondeur et cet universalisme de l’Islam sont toujours pensés avec le matériel historique et politique existant. En France, l’histoire des religions produisit des évènements graves et parfois meurtriers. On ne pense –en France- le fait religieux qu’à travers l’histoire de France et d’Europe, en faisant abstraction de la spécificité historique et dogmatique musulmane (il n’y a qu’à penser à l’ablation totale du corps imaginaire et historique de ce que fût l’Espagne musulmane durant des siècles ainsi que son apport à l’Europe moyenâgeuse).

Ces nouveaux-venus musulmans sont donc un miroir déformant qui renverraient l’image d’une religiosité portant en elle-même les germes de l’incompréhension entre les hommes et l’origine de tout sous-développement intellectuel et collectif.

Cette interprétation de l’Islam sous cette lumière tend toujours vers une codification des postures musulmanes selon un supposé degré d’assimilation et de dilution dans le giron social et dogmatique républicain, ou au contraire une « islamité » qui d’emblée, prendrait la couleur d’un christianisme dépolitisé et docile. Cette normativité du degré de désintégration nécessaire à l’assimilation des musulmans est éprouvée au fil des années de par le retour au fait religieux islamique, et d’autre part l’accroissement démographique des musulmans (extra-européens ou français de souche).

Ainsi, faire le lien entre la politique d’un État – qui par un concours de circonstance se trouve gérant de la plus sainte terre pour les musulmans – et cet islam représenté comme étant le petit frère du christianisme institutionnel et historique est impertinent. Car l’Islam et ses usagers ne prétendent dans leur majorité à aucune volonté de désintégration à l’encontre de la communauté nation puisqu’ils en font partie.

Deuxièmement, en pensant l’Islam en France comme émanant de la même matrice et de la même condition que le lointain christianisme conquérant et institutionnalisé (supposée la source de tout obscurantisme) amène à recherche un centre d’où est diffusé cet Islam « conquérant », comme le fut le Vatican pour les catholiques.

L’ Arabie Saoudite est désignée à la hâte comme étant ce clergé qui poserait les musulmans devant de rudes choix, en opposant la religion musulmane interprétée « littéralement » à la République Française qui, elle, est (dans les faits) interprétée de manière littérale, puisque interdisant à la moitié supposée des musulmans d’accéder aux services publics s’ils témoignent « ostensiblement » de leur appartenance religieuse islamique.

Ensuite, il est facile pour un apprenti intellectuel d’imputer le comportement considéré comme non-républicain (puisque renvoyant le prisme d’un catholicisme qui fut au cœur de la construction de la République, notamment avec les lois de 1901 et de 1905) à la catégorie de musulmans qui pratique un islam un peu trop visible et assumé.

Pour le Qatar, la question est moins évidente, puisque n’agissant pas exclusivement avec des critères religieux. On a ainsi le recours à l’arabité supposée de sa démarche géopolitique envers les arabes.

Un lien est aussi fait entre cette supposée posture « arabisée » et une partie de la population française d’origine arabe.

Le plus dangereux dans cet amalgame simplificateur est, en dépit du manque flagrant d’une grille de lecture normative pragmatique, qu’il astreint les musulmans un peu trop visibles à substituer leur clergé supposé (Arabie Saoudite pour le religieux, Qatar pour l’arabité ?) par les valeurs de la République.

Une lecture honnête des textes fondateurs de l’Islam (Coran, Sounna, Jurisprudence…) devrait prouver, si besoin est, que l’Islam est une religion universaliste qui ne procède pas de la même structuration « sociale » et théologique que le catholicisme. Et dont le projet est assez différent, puisque prônant une éthique de justice pour tous les peuples et intégrant les mécanismes d’une excellence méthodologique, logique et comportementale.

Cette interprétation impertinente a le mérite de faire la lumière sur quelque chose de plus important. A savoir que dans la tête de celui qui la promeut, l’Islam et ses usagers sont sujet à l’interprétation socialisante et automate du marxisme matérialiste.

Derrière l’attaque contre l’Arabie Saoudite et le Qatar comme étant de prétendus pôles de diffusion d’une vision « littéraliste » de l’Islam ou de l’ « arabité », apparait l’éternel chantage « racialiste » ou droitdelhommiste, puisque lier la politique d’un valet des USA/Israël à la religion de plus d’un milliard d’humain est ridicule ! D’autant que la pratique de l’Islam contextualisée dans l’étendue de la terre musulmane offre une complexité incroyable !

Sans y être fait explicitement mention, il est demandé au musulman de France (plus précisément des banlieues, puisque facilitant la couleur marxiste parce que « paupérisé » et vivant dans un environnement social dégradé) de renoncer à ce supposé clergé « saoudique » bédouin et par la même occasion, guérir de son interprétation littéraliste de l’islam, et pourquoi pas perdre de son arabité au passage !

Il est à préciser que, depuis l’avènement de l’Islam, il eut des courants de pensée, des protocoles et processus d’interprétation des textes fondamentaux représentés par les grandes écoles. Ainsi que des approches plus sensitives ou ésotériques de l’intimité de la foi. Les évènements politiques ont aussi donné à l’usage de l’Islam des opportunités d’interprétation concrète et faisant toutes partie de cet Islam culturellement transcendant.

Car ce qu’il faut bien comprendre à propos de cette religion, est qu’elle procure au sommet de son dogme l’universalité d’un monothéisme pur et déchargé de toute considérations sociales ou politiques, et un code moral/éthique épousant toutes les cultures et sociétés humaines car appelant à des valeurs consensuelle et répandues dans toutes sociétés saines (non « marchandisante »).

La « littéralité » de l’approche quant à la lecture des textes fondamentaux a été un excellent moyen de préserver le dogme et sa pureté à travers des moments de tentions, ou des tentatives de déviation de ce même dogme. Ce que l’on nomme comme étant le « Wahhabisme » fait partie de cette entreprise de reconstruction de la foi musulmane (et qui fut récupérée plus tard par la famille régente saoudienne afin de légitimer leur autorité sur la péninsule arabique)

Opposer la pratique d’un islam rigoriste à la pratique d’un Islam supposé plus assimilable à la République est une manière de simplifier la religion musulmane d’une part, et d’autre part de la réduire à un rôle purement folklorique (il n’y a qu’à observer les fêtes chrétiennes en France et à quoi et à qui elles servent).

La création d’un clergé musulman français, représenté actuellement par le CFCM obéit à cette volonté de plier l’Islam et les musulmans à la désintégration dogmatique, afin de permettre au dogme marchant et égocentrique de prendre le relais.

Un musulman rigoriste apparait actuellement comme l’un des pires ennemis de ce dogme marchand puisque puisant la puissance de sa conviction dans une transcendance qui ne peut être ni achetée ou vendue.

Ceci dit, il convient aussi de rappeler que cet Islam supposé en contradiction avec la République (puisque contredisant la marchandisation des consciences) pose de sérieux problèmes d’ interprétions dans un environnement stérilisé et émasculé.

Le musulman (ou musulmane) apparait pour beaucoup comme une menace non parce qu’il en est une (si c’était objectivement le cas, la France serez à feu et à sang) mais parce qu’il revoit à un courage, héroïsme et la cohérence que l’on tente de dispenser artificiellement dans les média, à travers les faux hommes de terrain comme un Bernard Henry Lévy, ou à travers l’imaginaire médiatique du héros agissant seul contre tous.

Cet islam fait aussi peur puisque s’articulant et se mouvant en groupe, dans une société dépecée des mouvements de fraternités, sauf dans le consumérisme (concerts, cinémas, football…) ou la culpabilisation sociale (mixité sociale, appels aux dons, commémorations victimaires…).

Un groupe agissant, théoriquement, selon une éthique qui est en totale contradiction avec le système si chèrement promue durant des décennies, produit chez l’élite une peur et une réactivité qui ne s’embarrasse qu’assez peu de la réalité de la communauté musulmane et de son dogme même. On a vu l’excellente prestation théologique de Nicolas Sarkozy sur la non obligation du port du voile pour les musulmanes…

On voit de plus en plus un discours d’interprétation des textes traditionnels musulmans par des personnes et instances qui sont de fait dépourvues – au mieux -de toute religiosité, et au pire qui sont dans un combat par procuration contre ces musulmans qui ne se plient pas toujours à la bonne « pédagogie » républicaine.

C’est dans ce que l’on nomme « la dissidence » française que l’on retrouve les deux aspects de cette tentative de récupération politique et sociale de l’Islam et des musulmans.

D’un côté, on a des personnes/associations qui tentent de concilier vaille que vaille une vision matérialisme dotée d’une éthique artificielle (puisque ne reposant que sur le socle idéologique du système qu’ils tentent de combattre : valeurs républicaines, démocratie inutile, segmentation de la société…) qui devrait régir la société après l’effondrement du Système. On ne sait d’ailleurs, comment se fera cet effondrement et surtout quelle est l’alternative social et le projet pour une société assainie de ses excès. Car la lecture marxiste et matérialiste des clivages sociaux réels ou présupposés n’offre que peu de lumière sur la construction claire et limpide de l’avenir social, politique et économique.

L’association Égalité et Réconciliation est assez représentative de ce bouillon et magma idéologique fourre-tout. Allant du marxisme, au messianisme en passant par les théories politiques et les essais spéculatifs les plus incertains !

Tout en intégrant en son sein, une minorité musulmane servant de plus-value avant-gardiste à la lutte contre le Système que l’on sert autrement. La motivation de ce bout de texte a été le rassemblement organisé par cette association qui fait l’amalgame entre une vision doctrinale musulmano-musulmane de l’Islam et une extrapolation plus machiavélique de la politique intérieure.

De l’autre côté émergent des mouvements dit «nationalistes» ou « patriotes » faisant in fine le même constat à des degrés plus ou moins différent mais, vont un peu plus loin concernant la présence musulmane en France ; en arguant que l’Islam est fondamentalement incompatible avec la République laïque et progressiste.

On retrouve de part et d’autre la même lecture marxiste matérialiste de cette religion qui transcende les clivages partisans. Une religion qui a existé avant la République et lui survivra. Cette pérennité ne tient aucunement d’une quelconque donnée sociale exclusive mais tient au fait que le message islamique porte en lui la puissance et la simplicité d’un universalisme épousant l’intimité et le politique. En opposition à un christianisme intrinsèquement doté d’une insuffisance normative sociale et politique ou un « républicanisme » médium de l’asservissement marchand sous couvert de concepts aussi creux que biaisé (liberté, égalité…).

Tant que les intervenants et les marchands de la « dissidence » ne l’aurons pas intégré (s’ils sont intellectuellement honnêtes, cela va de soi), ils feront le bonheur de la marchandisation et de la « paupérisation » sélective tout en trainant une partie des musulmans de France vers un clergé artificiel et tacite qui ne dira jamais son nom. Clergé qui se heurtera indéfiniment non pas à la communauté musulmane, où qu’elle soit, mais à l’Islam lui-même.

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