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19 mars 2024

De la Françafrique à la France sans l’Afrique et inversement par Charlotte Sawyer


De la Françafrique à la France sans l’Afrique et inversement

 

Q – Entrons dans le vif du sujet, selon vous, l’Afrique peut se passer de la France ?

Charlotte Sawyer – Naturellement. C’est même – quoi que puisse en dire l’administration française sortante – une des leçons de votre aventure en Libye. Paris, Sarkozy regnante, a cru pouvoir, en compagnie des Britanniques, s’offrir Kadhafi  le temps d’une courte campagne aérienne. L’idée de base n’était pas idiote : Londres et Paris avait, de tout façon, programmé les manœuvres Southern Mistral 2011, il suffisait simplement de mettre de vrais bombes sous les ailes de vos beaux Rafale et Mirage. Et, hop, la Jamahiriya allait s’effondrer tel un château de cartes.

 

Q – Mais, ça a fonctionné : Kadhafi n’est plus là ?

Charlotte Sawyer – Oui. Mais à quel prix ? L’Afrique subsaharienne est à feu et à sang ! De plus, votre partie de bonneteau géopolitique n’a pas pris quelques semaines, mais quelques mois, Plus de huit, en fait ! L’Afrique a, surtout, appris une chose : qu’on ne pouvait plus faire confiance aux Français, devenus détrousseurs de grands chemins et grande compagnie. Enfin, à peu près tout ce qu’on voudra, sauf l’ami et le protecteur dont rêvaient encore certaines capitales africaines.

 

Q – Vous n’exagérez pas un peu ?

 

 

Charlotte Sawyer – Demandez donc aux Maliens ce que vaut l’égide française ? Quant aux Ivoiriens, beaucoup se demandent ce que vous avez fichu dans leur capitale, à part vous mêler de ce qui ne vous regardait pas…

 

Q – Mais, il y a bien en vainqueur dans ce kriegspiel ?

 

 

Charlotte Sawyer – Oui, l’Otan ! Autrement dit: nous les États-Unis ! Dès avant la fin des hostilités, nos pétroliers étaient de nouveau à l’œuvre dans les sable libyens. Et, ça n’est que le début…

 

Q – Dans quel sens ?

Charlotte Sawyer – Le bon: le nôtre ! Le chaos qui s’installe au, et autour du, Mali est du « tout bénef » pour notre géopolitique et nos entreprises. En effet, contrairement à l’Asie Centrale où être US Citizen est tout sauf une sinécure, en Afrique subsaharienne, où nous avons appris à garder un profil plutôt bas, nous progressons à pas comptés.

 

Q – C’est une nouvelle donne ?

 

Charlotte Sawyer – Pas du tout. Souvenez-vous. L’Algérie, du temps de sa guerre civile, y être Américain – cadre, diplomate ou journaliste – ne posait aucun problème. Personne, ni djihâdiste radical ni officine barbouzarde, ne venait nous enlever ou nous assassiner.

Aujourd’hui, c’est pareil au Mali, en Mauritanie, au Niger, etc.. Enlève-t-on nos ingénieurs et businessmen ? Pas du tout ! Les vôtres, plus qu’à leur tour ! Aqmi et consorts font-ils des misères à nos corporates1 ? Pas le moins du monde. Areva, en revanche !

 

Q – En quoi l’Otan est-elle gagnante ?

Charlotte Sawyer – Primo, parce, dans ce wargame planétaire le big boss du Nato2, c’est nous, pas vous ! Pour être plus claire, dans l’ordre, au sein de l’Alliance il y a :

1° Les donneurs d’ordres : Nous. Le Supreme Allied Commander Europe (SACEUR), toujours un Américain of course, est le vrai patron. Et, de tout manière, depuis 2003, toute la fonction opérationnelle est concentrée en un seul commandement : le Allied Command for Operations (ACO, Commandement allié des opérations), plus connu sous son nom de Shape (Supreme Headquarters Allied Powers in Europe).

2° Les seconds rôles : vous. On a vite fait le tour des postes à haute responsabilité détenus par les Français : le SACT3. Un poste, en fait, très technique4, Et point final.

Secundo, parce que, contrairement à vous, chers amis français, qui ne cessez de vous autocongratuler pour une guerre où il vous a fallu plus de huit mois pour écraser la minuscule armée libyenne, l’Otan ne se nourrit guère d’illusions sur les tenants et les aboutissants de cette guerre qui a été, pour elle, une expérience comme une autre. Ce qu’a implicitement reconnu le Supreme Allied Commander Europe (SACEUR, Commandant suprême des Forces alliées en Europe), l’amiral James G. Stavridis, qui a rappelé que l’Alliance « tire toujours des leçons de ses opérations, et c’est ce que nous sommes déjà en train de faire avec la Libye »

 

Q – Et qu’a tiré l’Otan comme conclusions sur cette guerre ?

Charlotte Sawyer – Pas mal de choses déjà. Et, pour commencer, quelque-unes de nature à rabattre leur caquet à ceux que Jacques Borde appelle vos « âniers de l’Apocalypse » – MM. Sarkozy, Juppé et Longuet, je crois !

En fait, le Joint Analysis & Lessons Learned Centre (JALLC) de l’Otan a estimé, à juste titre selon moi, que la Guerre de  Libye, loin d’être le modèle opératoire encensé par certains, a, surtout mis en évidence de graves lacunes.

 

Q – Quelles sont elles ?

Charlotte Sawyer –  Par dessus tout que les Européens (et le Canada) n’ont pu mener à bien – ou plutôt, fort mal – cette guerre qu’avec l’aide des États-Unis. Et encore!

1° Même avec l’aide US, l’Otan n’a pu disposer que de 40% des avions de guerre électronique  nécessaires.

2° Les États-Unis ont dû fourni aux alliés la quasi totalité des munitions les plus avancées à guidage de précision : 7.700 bombes et missiles utilisés dans l’attaque contre la Libye, dont une grande partie passant par Camp Darby (Pise, Italie).

3° L’US Navy, pour que les rotations logistiques vers le Charles-de-Gaulle se fassent, a dû mettre à la disposition de votre Marine nationale deux de ses C-2 Greyhound. Le Greyhound, bimoteur de transport, a, du coup, transporté jusqu’à cinq tonnes de matériel à plus de 1.800 km de la base d’Hyères. Etc. etc.

Indispensable, certes. Mais tout ça ressemble quand même à de l’aumône.

Q – En Syrie, en tout cas, les choses bougent, enfin un peu…

Charlotte Sawyer – Comme vous le dites : un peu ! Si vous parlez du « travail » (sic) des « observateurs » (re-sic), la seule chose vraiment notable a été le comportement peu glorieux de leur chef désigné, le général Robert Mood, qui, à peine arrivé sur place, a quitté la Syrie le 10 avril 2012, pour regagner son pays après une escale technique à Genève.

Cela est si vrai que le, pourtant ô combien accommodant, représentant russe à l’Onu, Vitali Tchourkine, a accusé l’officier supérieur norvégien,de « fuir au milieu de l’action » ! Du côté des Nations-unies, le machin a tenu à démentir tout problème avec le général Mood. Et, il aura fallu l’intervention de l’entourage du (8ème) Secrétaire général des Nations unies, le sud-coréen Ban Ki-moom, pour apprendre que Mood allait regagner la capitale syrienne pour (enfin) s’y mettre au boulot. Affligeant ! Apparemment, les Norvégiens sont plus flambards lorsqu’il s’agit de bombarder des civils libyens ou afghans sans défense !

 

Q – Mais, vous pensez toujours que la Russie n’aurait pas dû voter la dernière résolution ?

 

 

Charlotte Sawyer – Celle autorisant le déploiement d’acteurs aussi troubles que le général Mood ? Oui, plus que jamais ! Et ce ne sont pas les propos d’un Lavrov, faisant mine de découvrir l’eau chaude qui me feront changer d’avis !

 

Q – Et à quoi faites vous allusion ?

Charlotte Sawyer –  lorsque le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, nous sort, avec son air de Droopy triste que « Ce n’est pas la peine de faire comme si tout dépendait de la Russie, qui doit persuader Bachar el-Assad. Ce n’est pas digne des hommes politiques, ni des journalistes. Des solutions simplistes sont présentées, alors que l’on sait que « la simplicité est pire que le vol »5. La situation dépend de tous ceux qui possèdent une influence sur tel ou tel groupe d’opposition. Il s’agit des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Turquie ainsi que des États arabes du golfe Persique ». Et, « la crise ne peut être résolue si les acteurs extérieurs ne demandent pas la même chose à toutes les parties : arrêter de tirer, permettre aux observateurs d’évaluer la situation et privilégier le dialogue politique ».

Bon, tout ça est très vrai, trop même ! Mais Lavrov aurait pu y penser avant de faire rentrer les renard onusiens dans le poulailler syrien, non ?

Q – Mais à vous entendre on pourrait croire que les Nations-unies sont un acteur des agressions contre des États tiers, au même titre que les États-Unis ?

Charlotte Sawyer – Mais parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. L’instance (si peu) internationale a toujours pris plus que sa part dans les politiques d’agression de notre thalassocratie états-unienne. Le machin, dénoncé à juste titre par le général De Gaulle, est une instance-lige, le bras armé, l’exécutant docile des desiderata de notre propre administration.

Pour vous en convaincre, lisez donc ce qu’ont écrit, les colonels Qiao Liang et Wang Xiangsui, « D’après l’expérience de l’affrontement américano-irakien, après 42 jours d’action militaire, le maintien pendant hui ans d’une pression militaire + un blocus économique + un contrôle des armements fut la tactique adoptée contre l’Irak par les États-Unis sous la forme d’une combinaison hors domaines sur un nouveau champ de bataille. Sans parler même des énormes dommages non militaires causés à l’Irak par le blocus économique, les seules attaques opérées contre le potentiel militaire irakien pendant plusieurs année par l’inspection et l’élimination des Armes de destruction massive, conduite par la Commission spéciale d’inspection des Nations-unies, dirigée par Butler, ont largement dépassé l’ensemble des résultats obtenues par les bombardements aériens  effectués pendant la [1ère, NdlR] Guerre du Golfe »6.

 

Q – Les Nations-unies n’ont-elles pas, surtout, laissé faire ?

Charlotte Sawyer – Non! L’Onu a aussi « fait » ! Et pas qu’en peu l Le blocus génocidaire imposé au peuple irakien est sa chose ! Et quand bien même, ne rien faire est, parfois, aussi criminel que l’action. C’est un français, Saint-Just, qui a dit : « Vous avez à punir non seulement les traîtres mais les indifférents même ; vous avez à punir quiconque est passif dans la République et n’a rien fait pour elle ». Même si le machin n’avait fait que laisser crever 1.500.000 irakiens, dont plus de 500.000 enfants, il serait déjà grandement coupable. Un jour peut-être, ces crimes-là seront passibles de la justice des hommes ?…

 

Q – Je suppose que vous êtes contre tout accentuation des sanctions ?

 

Charlotte Sawyer – Parfaitement. À ce sujet, les propositions de votre, futur ex (qui sait) chef de la diplomatie française, Alain Juppé, sont, outre qu’elles seront comme les précédentes difficiles à mettre en place, sont d’une incommensurable stupidité.

 

Q – Même celle sur un embargo sur les armes ?

Charlotte Sawyer – Oui, pour plusieurs raisons:

1° Elle ne sera jamais votée par Moscou et Beijing qui savent parfaitement qu’elle ne sera appliquée par le machin que dans un sens : contre les forces gouvernementales syriennes.

2° Elle n’empêchera pas les Occidentaux d’armer les Contras syriens, ce qui serait alors un violation indécente du principe même d’une telle résolution.

3° J’essaie de me projeter un peu plus loin que devant le bout du nez de Mister Juppé.

 

Q – Comment cela ?

Charlotte Sawyer – Les membres des administrations sortantes européennes – rappelez-vous que vos gouvernements ont une durée de vie nanoscopique au regard de l’Histoire, généralement pas plus de cinq ans – devraient y réfléchir à deux fois avant de jouer avec le feu. Si un embargo est décrété, il visera, très certainement, toutes les armes introduites en Syrie. Que se passera-t-il – voyez les années qu’ont passé les inspecteurs onusiens à sillonner l’Irak à la recherche d’anthrax – si d’aventure, un jour, des esprits aussi tatillons tombaient sur des armes livrées par – ou grâce à – des Frenchies. Armes qui auraient servi à des massacres indiscriminés ? La même question se pose pour la Libye où, d’ailleurs le mal est déjà fait ! Apparemment, vous n’avez rien retenu de bon de vos heurs et malheurs de guerriers7 au Ruanda !

 

Q – Pourquoi européens et pas nord-amérciains ?

Charlotte Sawyer – Parce que nos dirigeants ne sont pas aussi idiots que les vôtres. Généralement, ils savent se mettre, à l’avance, à l’abri des poursuites internationales. Ça n’est pas aux vieux singes qu’on apprend à faire des grimaces !

Relisez dont ce qu’a écrit Jeremy Scahill, à propos de la présence des Contractors8, en Irak. « Le 27 juin 2004, la veille où il quitta furtivement Bagdad, L. Paul Bremer III9 « émit un décret, l’Ordre 17. Cette directive accordait une immunité totale aux contractuels privés travaillant pour les États-Unis en Irak en empêchant le gouvernement irakien de les faire juger devant des cours irakiennes. Le moment choisi pour sortir ce décret semblait curieux, étant donné que Bremer quittait l’Irak après avoir soi-disant « transmis la souveraineté » au gouvernement irakien. L’immunité conférée par l’Ordre 17 est encore en vigueur de nos jours, tout comme lors du carnage de la Place Nisour »10.

 

Et, bien sûr, n’allez surtout pas croire qu’il existe une différence entre Démocrates et Républicains. Bonnet blanc, blanc bonnet ! À titre indicatif, je vous rappellerais que lors dune audience devant le House Oversight & Government Reform Committee11 devant évoquer les agissements de la FMP Blackwater12, « les avocats de Prince13 avaient engagé les services de BKSH, la société de conseil politique de Burson Marstella, géant des relations publiques dirigé par Mark Penn, un magnat de la communication »14.

 

Vous me direz : qui est Mark Penn ? Même source : « Mark Penn avait été le stratège en chef de Hillary Clinton et certains spécialistes le surnomment le « Rove de Hillary » (Karl Rove est l’ancien conseiller en chef et stratège politique du ex-président des États-Unis, George W. Bush). Il est peut-être encore plus significatif de savoir que BKSH fut un temps dirigé par Charles Black Jr., conseiller des deux présidents Bush »15.

 

Tout ce ceci pour dire que vos leaders, chers amis français, me semblent un peu limités comparés à la machine de guerre en ordre de bataille sur les rives de notre Potomac. En clair, les vôtres ne boxent décidément pas dans la même catégorie que les nôtres !

 

Q – Pour terminer sur un sujet plus français, que pensez vous des débats autour du rôle, des candidats de gauche, d’étendre les pouvoirs, en termes de prêts, de la BCE ?

Charlotte Sawyer – Intéressante. Bien qu’en fait, l’idée soit… américaine ! Je m’explique. Circule, en effet, l’idée, venue à gauche de Michel Rocard et de l’économiste Pierre Larrouturou, que la Banque centrale européenne (BCE) doit pouvoir prêter directement aux États.

 

Excellent début. C’est, d’ailleurs, ce qui est de règle chez nous16. Ainsi qu’au Royaume-Uni ou au Japon. Actuellement, les États européens se font littéralement racketter par des banksters, à qui ils ont, pourtant, sauvé la mise. Et ce à des taux bien plus élevés que celui auquel vos banksters se refinancent, eux, auprès de la BCE. Comprenne qui pourra ! À l’évidence, « supprimer » ces intermédiaires – j’aime beaucoup ce terme, je lui donnerai bien d’ailleurs, un sens plus définitif pour ce qui est de certains criminels en col blanc, mais passons17 – que sont les membres du crime organisé financier diminuerait les taux.

 

« Un financement des États à taux zéro auprès de la BCE permettrait d’économiser les intérêts annuels de la dette »18, a estimé Jacques Généreux, professeur à Sciences-Po et membre du Front de gauche (FDG). « Soit 42 milliards d’euros en 2012 »19. Mais « La proposition figure aussi dans le programme du FN »20, qui va, d’ailleurs plus loin dans la mesure où Marine Le Pen propose d’envoyer la Commission européenne sur les roses et de rétablir le privilège de de la Banque de France (BdF). Une autre piste serait, d’ailleurs, pour éviter le casus belli de la BdF, de passer par la Caisse des Dépôts & consignations.

 

Q – L’idée est viable, selon vous ?

 

 

Charlotte Sawyer – Elle l’est bien chez nous! Oui, et pour reprendre Xavier Timbeau, économiste à l’Observatoire français des Conjonctures économiques (OFCé), « l’idée est intelligente et souhaitable vu la situation de l’Europe, même si le niveau des taux ne tomberait pas à zéro. Avec leur système, les États-Unis affichent un taux à dix ans de 2%, contre 3% en France, ce qui permettrait quand même d’économiser 16 milliards d’euros par an »21.

 

Mais, là, nous retombons dans ce qui fait la faiblesse du Front de gauche : son manque de clarté vis-à-vis de Bruxelles. Et même de Washington, de Wall Street et du FMI

 

Q – Que voulez-vous dire ?

 

 

Charlotte Sawyer – Ce me semble, mais je peux me tromper, Mister Mélenchon aurait indiqué – avant que le personnage ne soit empêché par des outrances hôtelière  – être prêt à voter pour l’ex-directeur-général du FMI, Dominique Strauss-Khan. Curieux choix de président de tous les Français pour un révolutionnaire, non ?

 

Remarquez, là encore, se servir – à son corps défendant ou non – de l’extrême-gauche européenne pour arriver à nos fins n’est pas une franche nouveauté du côté de Langley22. Souvenez-vous de 1968, face à De Gaulle. Ou, plus loin, des groupes de la gauche radicale pour faire tomber Salvador Allende Gossens et son administration de centre-gauche…

 

Notes

 

 

[1] Grosses entreprises.

 

[2] Otan, en français.

 

[3] Supreme Allied Command Transformation (SACT, Commandement allié Transformation) chargé des questions doctrinales et de transformation, et basé à Norfolk (Virginie). Restructuration, en 2003, de l’ancien état-major naval chargé de la zone atlantique (SACLANT).Auparavant commandé par le général James N. Mattis, l’ACT a été confié en septembre 2009 au général français Stéphane Abrial, chef d’état-major de l’Armée de l’air.

 

[4] Les mauvaise langues diraient un os à ronger.

 

[5] Proverbe russe, NdlR.

 

[6] La Guerre hors limites, p.264, Col. Qiao Liang & Wang Xiangsui, Rivages Poche & Payot, 2006, ISBN 97862674816151768.

 

[7] Formule inspirée par la lecture de Dumézil. Cf. Heur & malheur du Guerrier, Georges. Dumézil, PUF, 1969.

 

[8] Les Sociétés militaires privés (FMP) ou SMP.

 

[9] Le proconsul US à la tête de la Coalition Provisional Authority (Autorité provisoire de la coalition) entre mai 2003 et juin 2004.

 

[10] Blackwater, l’Ascension de l’armée privée la plus puissante du monde, p.24, Jeremy Scahill, Actes Sud, octobre 2008, ISBN 978-2-742-7857-7, pour l’édition française.

 

[11] Présidé par Henry Arnold Waxman.

 

[12] Le massacre de la Place Nisour.

 

[13] Erik Prince est le fondateur de Blackwater. Puis Blackwater Worldwide, Xe,et, enfin, Academi.

 

[14-15] Edwards Points to a Link, Washington Post (6 octobre 2007).

 

[16] Aux États-Unis.

 

[17] En off, Charlotte Sawyer nous a précisé qu’elle faisait là référence à la Chine où de nombreux crimes économiques sont passibles de la peine capitale.

 

[18-21] Challenges online (21 avril 2012).

 

[22] Le siège de la CIA.

 

 

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