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29 mars 2024

SALE TEMPS POUR LES TERRORISTES. Algérie :190 terroristes abattus depuis janvier 2013


SALE TEMPS POUR LES TERRORISTES. Algérie : 190 terroristes abattus depuis janvier 2013

Publié le sept 30, 2013 @ 13:06

Allain Jules

 

Le drapeau d'Al-Qaida

Le drapeau d’Al-Qaida

Par Kaci Haider

190 terroristes ont été éliminés de janvier à septembre 2013 à travers le pays, a déclaré dimanche à Alger M. Merouane Azzi, président de la cellule d’aide judiciaire pour l’application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.

Invité du Forum du quotidien El-Moujahid, M. Me Merouane Azzi a souligné que le nombre de terroristes abattus pour le mois de janvier seulement est estimé à 48 dont 29 ont été tués au cours de la riposte à l’attaque terroriste perpétrée contre le site gazier de Tiguentourine (In-Amenas-Illizi).

 17.000 terroristes éliminés de 1992 à 2006.

Plus de 17.000 terroristes ont été éliminés durant la période 1992-2006 selon les statistiques des services de sécurité et de la Gendarmerie nationale, a indiqué M. Azzi. Par ailleurs le président de la cellule a insisté sur l’impératif de “l’application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale” dans la lutte contre le terrorisme “qui se poursuit toujours”, soulignant la nécessité de “soutenir le renseignement” en tant que moyen de mettre en échec et prévenir les opérations terroristes. “Le renseignement a contribué à éviter plusieurs opérations terroristes-suicides”, a-t-il encore ajouté.

Abordant le dossier des disparus, M. Azzi a appelé “certaines associations à s’abstenir d’exploiter ce dossier à des fins politiques et personnelles portant préjudice aux intérêts de la nation”.

Il a estimé le nombre des familles des disparus à 7.144 familles recensées auprès des services de sécurité et de la Gendarmerie nationales, affirmant que près de 7.000 familles ont été indemnisées jusqu’à présent. Vingt-quatre (24) autres terroristes se sont rendus cette année à travers différentes wilayas du pays, notamment celles de Tlemcen, Skikda, Illizi, Boumerdes, Adrar et Khenchela.

Revenant sur l’attaque terroriste de Tiguentourine, M. Azzi a rappelé que cette opération “menée par un groupe de terroristes de différentes nationalités, avait pour but de déstabiliser le pays”. “La vigilance des autorités et l’intervention des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) a mis en échec les desseins de parties étrangères d’intervenir dans les affaires nationales”, a-t-il dit.

15.000 islamistes ont déposé les armes depuis 1999

Près de 15.000 islamistes ont déposé les armes en Algérie depuis 1999, a annoncé Me Merouane Azzi. “Depuis la mise en place de la loi portant concorde civile en 1999, et de la Charte pour la paix, près de 15.000 terroristes se sont rendus”, aux autorités, a déclaré Me Azzi alors que dimanche marque le 8e anniversaire du référendum de 2005 sur cette question.

En 1999, l’adoption par référendum d’une loi sur la “Concorde civile” avait entraîné la reddition de milliers d’islamistes. Promulguée le 13 juillet 1999 et applicable pour une durée de 6 mois seulement, elle prévoyait l’amnistie totale pour les islamistes armés non coupables de crimes de sang ou de viols, et n’ayant pas posé de bombes.

Un second référendum a permis l’adoption en 2005 d’une “Charte pour la paix et la réconciliation” offrant le “pardon” aux islamistes encore dans le maquis en échange de leur reddition, devenus ainsi des “repentis”.

Me Azzi a précisé que “6.500 terroristes se sont rendus depuis la promulgation de la loi portant concorde civile. La plupart appartenaient à l’Armée islamique de salut (AIS) et près de 8.500 ont bénéficié des dispositions de la Charte pour la paix et de la réconciliation nationale”.

La charte prévoit l’extinction des poursuites judiciaires à l’encontre de “tous les individus qui mettent fin à leur activité armée et remettent les armes en leur possession”. Ceux qui sont “impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats à l’explosif dans des lieux publics” en sont exclus.

Elle interdit toute activité politique aux ex-responsables du FIS (Front islamique du salut), rendus responsables de “la tragédie nationale”, et prévoyait d’indemniser les “victimes du terrorisme”, familles de “terroristes” et de disparus, arrêtés par les services de sécurité et disparus depuis.

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