Aller à…
RSS Feed

19 mars 2024

Juger les criminels nazis du 21eme siècle

Déclaration d’ouverture du prochain procès de type Nuremberg pour juger les criminels nazis du 21eme siècle

Cette déclaration d’ouverture est inspirée de celle du procureur général américain Robert H. Jackson prononcée le 21 novembre 1945, au moment où commençaient les travaux du procès de Nuremberg. Instauré après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, celui-ci avait pour but de juger les dirigeants nazis. Il aura des conséquences sur l’émergence progressive d’un soit disant « droit international ».

 

Messieurs de la Haute Cour,

Le privilège d’ouvrir la première audience du procès des crimes contre la paix dans le monde entraîne une lourde responsabilité. Les méfaits que nous avons à condamner et à punir font preuve d’une telle vilenie et ont été si nuisibles que la civilisation ne pouvait se permettre de passer outre, parce qu’elle ne pourrait continuer à exister si jamais ils continuaient à se répéter comme cela a été le cas contre l’Irak, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire, la Libye, la Syrie, la Palestine et nous savons tous que des tentatives et préparatifs  ont vu le jour pour agresser une nouvelle fois l’Algérie et plus largement tout le Continent africain et au final le reste du Monde.

Cette procédure n’est pas le produit de spéculations arbitraires. Elle n’a pas, non plus, été instituée pour justifier certaines théories juridiques. Ce procès ne peux plus être qualifié d’essai pratique des nations les plus puissantes, soutenues par quinze autres, d’employer le droit des gens pour faire face à la plus grande menace de notre époque : la guerre d’agression. La raison humaine demande que la loi ne réprime pas seulement les crimes commis par des sous-ordres, mais qu’elle atteigne aussi et surtout les chefs qui disposaient du pouvoir et l’ont employé délibérément à des fins de destruction et d’asservissement.

Au banc des accusés ne figurent pas seulement ces hommes accablés et accusés autant par l’humiliation de ceux qu’ils dirigeaient que par la misère de ceux qu’ils ont attaqués et opprimés. Leur pouvoir personnel de faire le mal est à jamais écarté. A voir ces tristes personnages au banc des accusés, il est difficile de se les représenter au temps où, dirigeant la structure Nazis-sionistes, voulant soit disant établir un « Nouvel Ordre Mondial », ils régnaient sur une grande partie du monde et en menaçaient le reste. En tant qu’individus, ils intéressent peu.

Ce qui donne à cette audience une telle importance, c’est que ces accusés représentent des influences néfastes qui, longtemps après que leurs corps seront tombés en poussière, alarmeront toujours le monde. Ils sont les symboles vivants de la haine raciale, du règne de la terreur, de l’arrogance et de la cruauté, de la volonté de puissance, ils sont les symboles d’un mondialisme et d’un militarisme sauvages, d’intrigues et de préparatifs à des guerres au cours desquelles des générations entières en Afrique et ailleurs ont été transplantées, des hommes exterminés, des foyers détruits et toute l’économie appauvrie. Notre civilisation ne peut admettre aucun compromis avec ces courants maléfiques, qui resurgiraient avec un élan nouveau, si nous n’opposions à ces hommes, en qui ces courants subsistent, toute notre force et notre puissance populaire. Ce que ces hommes représentent, nous allons vous le dévoiler avec patience et modération, nous allons vous donner des preuves irréfutables des actes inqualifiables qu’ils ont commis. Dans la description et dans la nomenclature des crimes commis, rien ne sera tu de ce qu’ont pu suggérer les besoins pathologiques de cruauté, de puissance et d’orgueil. Ces hommes ont établi dans le monde sous le principe d’un chef unique un règne de terreur international qui n’a jamais trouvé d’égal. Ils ont enlevé aux peuples du monde toute dignité et toute liberté. En échange, ils ont provoqué en eux une haine profonde et satisfaite contre les musulmans, les africains, les arabes et beaucoup d’autres. Ils ont mené contre les masses populaires des campagnes d’arrogance, de brutalité et d’exécutions en masse telle que le monde n’en avait vue depuis les temps les plus reculés.

Ils ont poussé au paroxysme l’amour-propre du peuple européen qui prétendait représenter une race de seigneurs et réclamait pour d’autres un esclavage et un asservissement complet. Ils ont entraîné leur peuple à jouer son va-tout pour prendre la domination du monde. Ils ont écrasé leurs voisins. Pour assurer la marche de leur machine de guerre, ils ont réduit en esclavage des millions d’individus et les ont déportés en Amérique où ces malheureux errent encore aujourd’hui comme des sans-patrie. A la longue, leur cruauté et leur fourberie ont pris une telle ampleur que, devant le danger, les forces somnolentes des masses populaires se sont réveillées. Des efforts communs ont mis en pièces la machine de guerre qui se cachait derrière le nom de « Communauté Internationale ». La victoire a vu un monde libre, mais agonisante. Telles sont les conséquences de la néfaste puissance que représentent les hommes assis ici devant nous au banc des accusés.

 

Pour être juste à l’égard des nations et des hommes intéressés à ce procès, je tiens à mettre en garde contre certaines difficultés qui pourraient se présenter. Jamais jusqu’alors dans l’histoire de la jurisprudence, on n’avait fait l’essai de grouper en un seul procès tous les crimes commis en plusieurs décennies sur plusieurs continents, envers des nations entières et s’étendant à un nombre illimité d’individus. Cependant, malgré la grandeur de la tâche, la justice réclame des mesures immédiates. Il a fallu répondre à cette demande. Il y a quelques mois encore, une grande partie de nos documents, nos témoignages et nos principaux témoins se trouvaient entre les mains de l’ennemi. La loi n’était pas encore formulée, aucun tribunal n’était encore constitué, aucun palais de justice utilisable ne se trouvait ici, pas une seule pièce des centaines de tonnes de documents officiels n’avait été contrôlée, aucune délégation d’accusation n’avait été nommée, la majorité des accusés ici présents étaient encore au pouvoir et en liberté et les puissances populaires n’avaient pas encore décidé de les traduire devant ce tribunal. Je serais le dernier à contester que ce procès dispose de toute la documentation qu’il faudrait et qu’il sera un modèle du genre, ce dont nous disposons suffit largement pour prononcer le jugement que nous vous demanderons.

 

Avant de débuter par les détails de l’acte d’accusation, il est important que nous abordions ici quelques considérations d’ordre général qui pourraient disqualifier ce procès aux yeux de l’opinion publique. Deux questions principales se posent : c’est aux vainqueurs de juger les vaincus, ou faut-il laisser à ces derniers la tâche de faire justice eux-mêmes ?

 

Si ces hommes ne sont pas les premiers chefs de guerre d’une nation battue, à être poursuivis au nom de la loi, ce sont aussi les premiers à qui l’occasion soit offerte de défendre leur vie au nom de la loi. Vraiment, le statut de cette Cour, qui leur permet de se défendre, est aussi leur seul espoir. Peut-être ces hommes, à la conscience trouble, dont le seul désir est que le monde les oublie, ne considèrent-ils pas un procès comme une faveur, faveur qu’ils ont, étant au pouvoir, rarement accordée à leurs compatriotes, mais ils ont l’occasion de se défendre.

 

Bien qu’en fait, l’opinion publique ait déjà condamné leurs actions, nous convenons qu’ils doivent ici être présumés innocents et nous acceptons la charge de prouver le caractère criminel de leurs actes et la responsabilité de chacun d’eux dans la perpétration de ces actes. Quand je dis, que nous ne demandons pas qu’on les condamne sans que nous ayons prouvé leurs crimes, je ne veux pas dire seulement de violations techniques ou fortuites internationales. Nous les accusons pour leur conduite préméditée et calculée, répréhensible sur le plan moral aussi bien que juridique. Nous n’entendons pas par là une conduite naturelle et humaine, même si c’est une façon de tourner les difficultés. Beaucoup d’entre nous auraient pu agir ainsi s’ils s’étaient trouvés dans la situation de ces accusés. Ce n’est pas d’avoir cédé à des faiblesses humaines que nous les accusons, c’est leur conduite anormale et inhumaine qui les a conduits au banc des accusés.

 

Nous ne vous demandons pas de condamner ces hommes d’après le témoignage de leurs ennemis. Il n’y a pas de chef d’accusation qui ne puisse être prouvé par des livres ou des archives. Les Européens ont toujours été des archivistes méticuleux et les accusés partageaient l’amour teuton de tout enregistrer. Ils ne manquaient pas non plus de vanité ; ils se faisaient souvent photographier au cours de leurs actes ; nous vous montrerons leur propre film ; vous verrez la façon dont ils se conduisaient et vous entendrez leur voix quand ils vous feront revivre sur l’écran certains évènements de leurs conspirations.

 

Nous voudrions également préciser que nous n’avons pas l’intention d’incriminer le peuple Européen tout entier. Nous savons que la structure Nazi européenne-sioniste du Nouvel Ordre Mondial n’est pas arrivé au pouvoir par le vote de la majorité des Européens. Nous savons qu’il a pris le pouvoir grâce à une alliance néfaste des pires révolutionnaires nazis, des réactionnaires américains et européens les plus effrénés et des militaristes américains et européens les plus agressifs. Si les peuples américains et européens avaient accepté de plein gré le programme sioniste du Nouvel Ordre Mondial, « la structure » n’aurait pas eu besoin, au début, d’un terrorisme pour légitimer la violence d’Etat sur les masses populaires, de la mise en place de lois antidémocratiques et elle n’aurait pas non plus eu besoin des troupes d’assaut ni, par la suite, des camps de concentrations, ni de Gantanamo. Ces deux institutions furent créées aussitôt que les Nazis-sionistes eurent pris le contrôle des Etats Unis d’Amérique. Ce n’est qu’après que ces innovations criminelles eurent fait leurs preuves en Amérique et en Europe qu’elles furent utilisées à l’étranger. Les peuples américains et Européens doivent savoir que, désormais, le peuple des Etats-Unis d’Afrique n’a pour lui ni peur, ni haine. Il est vrai que les américains et les européens nous ont appris les horreurs de la guerre moderne.

 

Malheureusement la nature de ces crimes est telle que, et l’accusation, et le jugement seront imposés par les masses populaires à leur ennemi vaincu. Le caractère mondial des actes d’agression commis par ces hommes n’a laissé aucun pays réellement neutres. Ou bien les vainqueurs doivent juger les vaincus, ou bien nous devrons laisser aux vaincus le soin de prononcer leur propre jugement.

 

Après la première guerre mondiale, nous avons appris combien il était futile de se fier à cette seconde solution. Par suite de la situation importante occupée par ces accusés, de la notoriété de leurs actes et de la possibilité de représailles qui découle de leur conduite, il est difficile de distinguer s’il s’agit d’une punition juste et mesurée ou de cris de vengeance dus aux angoisses de la guerre. Notre tâche dans la mesure où cela est humainement possible, sera de faire cette distinction. Il ne nous faudra jamais oublier que les faits sur lesquels nous jugeons ces accusés aujourd’hui, sont ceux mêmes sur lesquels l’Histoire nous jugera demain. Il faut dans notre tâche que nous fassions preuve d’une intégrité et d’une objectivité intellectuelle telles, que ce procès s’impose à la postérité comme ayant répondu aux aspirations de justice de l’humanité tout entière.

Source: stcom.net 

5 1 vote
Évaluation de l'article
Partager
S’abonner
Notification pour
2 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
2
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x