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29 mars 2024

Le Mali, une guerre sans images !


Le Mali, une guerre sans images !

Mali : les mains d'Israël? Depuis le début du conflit, les médias ont la plus grande difficulté à s’approcher des zones d’affrontement.

Seuls les journalistes embarqués à bord des blindés français ont droit à une visite guidée. Depuis plus de deux semaines, «il y a une guerre au Mali mais on ne le voit presque pas. Il y a une guerre au Mali mais on ne la comprend pas», lance l’envoyé spécial du Figaro Tanguy Berthemet. Les médias ont la plus grande difficulté à s’approcher des zones où se déroulent des affrontements. Certains journalistes sont à 30 kilomètres des fronts. Ils devinent de loin la marche des «armées françaises et maliennes vers le nord, vers Douentza, Gao puis bientôt Tombouctou». Seuls ceux qui ont pu «embarquer» avec les troupes françaises ont pu avoir une petite idée de la réalité de l’offensive. Les autres sont à plusieurs centaines de kilomètres des villes reprises aux Islamistes. Privés d’informations et livrés aux rumeurs invérifiables.Et le journaliste de raconter son vécu sur le terrain. Tenter de suivre l’avancée des troupes par ses propres moyens, c’est quasi mission impossible. L’armée malienne dresse des barrages étanches sur les routes. Pour éviter les infiltrations de djihadistes en déroute et les risques d’enlèvement d’Occidentaux. Même tenter de se rendre à Sévaré (à 580 kilomètres de Gao), une ville qui n’est jamais tombée entre les mains des islamistes, relève déjà de la gageure. Il faut parfois contourner les points de contrôle par la brousse et négocier des heures de passage. Que dire pour Konna, la ville que les forces spéciales françaises avaient reconquise aux Islamistes le 18 janvier dernier. Les journalistes ont pu y aller bien encadrés. En visite guidée.«On conduit donc le cortège de presse devant la préfecture, l’éphémère QG local des islamistes », relate Tanguy Berthemet qui détaille les mises en scène du dispositif de communication. Avec l’arrivée, tombant à pic pour la presse, de témoins des combats entre l’armée malienne et les islamistes. Ils racontent leur terreur face aux injonctions moyenâgeuses des Islamistes, puis enfin la «libération» avec l’entrée des soldats français. Soudain, l’ordre «est vite donné de partir». Et le cortège de journalistes reprend la route, avec une histoire à raconter. Rarement, nous dit encore Tanguy Berthemet, «une guerre aura été aussi peu accessible. Pourquoi? Nul ne le sait. (…) Il n’empêche, les blocages font que la guerre au Mali est pour l’instant très mystérieuse».

Réflexiondz

Allain Jules
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Guerre au Mali : Plus cons que certains Maliens, tu meurs ! Demandez à Hollande

Publié le 30 janvier 2013

les-consIl ne fait pas bon être barbu dans le nord du Mali, où l’armée traque le moindre signe de collaboration avec les islamistes. Un reportage à Diabali, où un homme a été désigné comme rebelle parce qu’il portait une barbe fournie a fait le tour du Web. Mais, ces militaires et cette population qui fait de l’amalgame prouve bien que ces derniers sont des cons. Pas seulement. De nombreux Maliens sont convaincus que la France les aime tellement, que, elle s’est engagée à dépenser…2 millions d’euros par jour, pour soutenir l’armée malienne à reconquérir le Nord-Mali,  perdu dans l’humiliation de leur armée. J’aime ces malins-là, qui ont compris le pot aux roses, et aussi les nigauds qui se laissent embarquer comme des bleus…

Viatique de la France, avec des dépenses qui augmentent, œuvre de charité assez contradictoire quand on s’appuie sur la maxime qui dit: Charité bien ordonnée commence par soi-même. La France est ruinée, au bord du chaos. Le lapsus qui n’en ait pas un de Michel Sapin ministre du Travail :«Il y a un État, mais c’est un État totalement en faillite.» ou la sortie de l’ancien premier ministre Michel Rocard qui a dit  »La première des urgences, c’est de faire baisser le chômage. La seule façon d’y parvenir est de réduire le temps de travail » sont là pour étayer notre thèse.

La vérité est que, ces cons Maliens sont des pires crapules racistes, qui sautent sur ce prétexte terroristes, pour cracher leur venin sur les autres maliens, à savoir les Touareg. Bref, pourvu qu’on « bouffe » du Touareg, le reste, on s’en contrebalance. Je me gausse des petites insultes que je reçois, depuis que je demande aux Maliens de se réconcilier, de ne pas s’en prendre aux Touareg, parce que, si ces gens se sont alliés à des islamistes, c’est parce que cette minorité est discriminée depuis 1958. Il faut le dire. Il suffit de parcourir certains sites maliens pour s’en rendre convaincre. La violence verbale dépasse l’entendement et les modérateurs laissent passer des insultes et menacent injustifiées et inacceptables.

Mais, que dire, surtout de ceux qui fêtent et vénèrent la France ? Tout d’abord, j’ai envie de dire solennellement ici, que, je n’ai rien contre la France, mais plutôt des griefs contre ceux qui dirigent l’hexagone. Cette précision pour qu’on évite de faire comme certains Maliens qui amalgament tout. Tous les prétextes semblent bons pour ignorer les impératifs qui devraient être mis en avant pour la démocratie malienne. La vérité finira toujours par triompher et mes détracteurs Maliens que je désigne comme cons, comprendront.

Au lieu de s’en prendre à des vieillards soupçonnés d’être des partisans des djihadistes, mieux vaut se concentrer et garder un peu d’énergie car, ça ne va pas être une partie de plaisir bientôt. De voir les « blancs » en armes dans leurs voitures, signe de sécurité, laissera peu à peu la place à l’amertume parce que rien ne changera. Au contraire même, avec les islamistes, on savait à quoi s’attendre.  Quant à ceux qui vont s’installer définitivement pour bloquer le « péril terroriste », ils prendront toutes les richesses et l’assumeront. Vous vous époumonerez mais, ils vous rigoleront aux nez et cracheront sur vos tombes…

 

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