Le Petit Journal de Karim
2 octobre 2014
ENTRE-NOUS…
Karim Mansouri
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Liebermann : la sécurité d’Abbas et l’AP est liée à l’aide d’Israël 29/09/2014Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, a déclaré que le président de l’AP, Mahmoud Abbas, n’est pas un partenaire d’Israël, et que sa sécurité et la sécurité de l’AP sont liées aux aides de la sécurité israélienne. Liebermann a déclaré dimanche matin lors d’un entretien avec la radio publique, qu’Abbas a fini ses fonctions comme un président, prétendant que son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies a déçu la communauté internationale et son peuple, et a convenu le monde qu’il n’y a pas de raison de perdre plus de temps sur la cause palestinienne. Dans sa réponse à une question sur sa visite dans la capitale autrichienne, il y a deux semaines, il a affirmé qu’elle était liée à un effort diplomatique pour éviter une décision contre Israël à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
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La Palestine refuse de poursuivre les négociations avec Israël 27/09/2014
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré vendredi que son pays ne négocierait plus avec Israël tant que la fin de l’occupation de la Palestine ne serait pas soumise à un calendrier appuyé par la communauté internationale.
« Il n’y a aucune crédibilité ni sérieux dans des négociations dans lesquelles les résultats sont prédéterminés par les activités de colonisation et la brutalité de l’occupation d’Israël ».
« Il n’y a aucun sens ni valeur dans des négociations dans lesquelles l’objectif convenu ne met pas fin à l’occupation israélienne et ne permet pas à l’État de Palestine d’accéder à l’indépendance avec Jérusalem-Est comme capitale de l’ensemble du territoire palestinien occupé depuis la guerre de 1967 », a déclaré M. Abbas.
« Il est grand temps de mettre fin à l’occupation », a-t-il poursuivi.
http://french.cri.cn/621/2014/09/27/702s403338.htm
Washington estime offensant, le discours d’Abbas sur un État palestinien 27/09/2014
Il y avait dans « le discours du président Abbas aujourd’hui des descriptions offensantes qui sont profondément décevantes et que nous rejetons », a dénoncé la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki, parlant encore de « déclarations provocatrices » de la part du dirigeant palestinien.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a réclamé vendredi à la tribune de l’ONU la fin de l’occupation israélienne et « l’indépendance de l’Etat de Palestine ».
Il a aussi accusé Israël d’avoir mené « une nouvelle guerre de génocide » à Gaza, promettant de tout faire pour châtier les coupables.
M. Abbas n’a cependant pas fixé, contrairement à ce qu’il avait annoncé lundi, de nouveau calendrier précis pour des négociations de paix, se contentant de demander une résolution au Conseil de sécurité qui n’a aucune chance d’être adoptée.
L’entourage du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié ce discours devant l’Assemblée générale de l’ONU « d’incitation à la haine truffé de mensonges ». « Ce n’est pas comme ça que parle un homme de paix », a déclaré à l’AFP une source dans l’entourage de M. Netanyahu.
Dans un communiqué, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a accusé M. Abbas de « terrorisme diplomatique ». « Mahmoud Abbas ne veut pas et ne peut pas être un partenaire pour un règlement politique du conflit », a-t-il ajouté. « Tant que Mahmoud Abbas sera président de l’Autorité palestinienne, le conflit continuera ».
« Il est grand temps de mettre fin à cette occupation (israélienne) accompagnée de colonisation, dès maintenant », a martelé le président palestinien. « L’occupation doit cesser maintenant (…), l’heure de l’indépendance de l’État de Palestine est arrivée ».
Affirmant que la récente offensive israélienne à Gaza était « la troisième guerre en cinq ans menée par l’État raciste occupant », il a ajouté: « La différence cette fois-ci est l’ampleur plus grande de ce crime génocidaire ».
« Au nom de la Palestine et de son peuple, j’affirme que nous n’oublierons pas, que nous ne pardonnerons pas et que nous ne laisserons pas des criminels de guerre échapper au châtiment », a-t-il affirmé.
Il n’a cependant pas fait allusion à une saisine de la Cour pénale internationale (CPI), une menace souvent brandie par des responsables palestiniens. La Palestine peut adhérer à la CPI depuis qu’elle a obtenu en 2012 le statut de pays observateur non membre à l’ONU, et donc porter plainte contre Israël auprès de la Cour. Celle-ci juge les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de génocide.
La guerre à Gaza en juillet et août a fait plus de 2.100 morts palestiniens, pour la plupart des civils, et plus de 70 côté israélien, dont 66 soldats.
M. Abbas a réclamé une nouvelle fois la levée du blocus israélien sur Gaza, qui « a étranglé la bande de Gaza et en a fait la plus grande prison du monde pour deux millions de citoyens palestiniens ». Israéliens et Palestiniens doivent reprendre fin octobre des discussions pour établir une trêve durable à Gaza après un cessez-le-feu fin août.
Il a réclamé une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui viserait à « parvenir à la paix en se fixant comme objectifs la fin de l’occupation israélienne et une solution à deux Etats », Israël et un Etat palestinien, « avec un calendrier spécifique pour la réalisation de ces objectifs ».
Il n’a pas précisé ce calendrier, alors que des responsables palestiniens avaient évoqué un délai de trois ans. M. Abbas lui-même avait annoncé lundi qu’il allait présenter « un nouveau calendrier pour des négociations de paix ».
Une telle résolution à l’ONU permettrait de « reprendre immédiatement les négociations afin de parvenir à un « traité de paix », a ajouté M. Abbas.
Mais une telle résolution serait immédiatement contrée par les États-Unis, qui disposent d’un droit de veto au Conseil et l’ont systématiquement utilisé pour protéger les intérêts d’Israël, selon des diplomates à l’ONU.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reconnu vendredi que « les choses n’avaient pas beaucoup avancé » entre Israéliens et Palestiniens.
« Le conflit israélo-palestinien n’a pas été absent de cette session (de l’Assemblée générale) mais il a été moins présent que certains pouvaient imaginer », a constaté M. Fabius.
Les membres permanents du Conseil de sécurité travaillent depuis des semaines sur un projet de résolution consacré à Gaza (trêve, reconstruction, levée du blocus, démilitarisation). Mais les Palestiniens sont opposés à une résolution ne traitant que de Gaza, et la résolution a peu de chances de voir le jour, selon un diplomate.
Yaalon : Pas de retrait de la Cisjordanie occupée 30/09/2014
Le ministre israélien de la guerre, Moshé Yaalon, a déclaré qu’il ne pouvait pas parler du retrait israélien de la Cisjordanie occupée, alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a proposé un partenariat avec certains pays arabes pour parvenir à une paix avec les Palestiniens.
Dans son discours lors d’un colloque organisé mardi par l’Institut d’études de la sécurité nationale à Tel-Aviv, et diffusé par la rédio hébreu, Yaalon a déclaré qu’il ne pouvait pas parler de la sortie d’Israël de la Cisjordanie occupée, car il ne peut pas permettre l’émergence d’entités terroristes dans cette région comme cela est arrivé dans la Bande de Gaza.
Yaalon a ajouté : « Nous ne pouvons pas accepter une situation dans laquelle des obus de mortier sont tirés à partir de la Cisjordanie vers l’aéroport international de Ben-Gourion ou qui entrave la capacité des avions de l’armée de l’air de décoller de l’aéroport de Ramat David.
A cet égard, il a déclaré que l’horizon politique de parvenir à un accord de paix avec les Palestiniens réside dans les changements au Moyen-Orient, et pas dans les vieux concepts effondrés encore et encore durant plus de 20 ans.
Ofir Gendelman, porte-parole de Netanyahu, a déclaré à la radio mardi que le Premier ministre cherchera dans sa réunion prévue mercredi avec le président américain, Barack Obama, à la Maison Blanche, à proposer une nouvelle position sur la base de la nécessité de saisir l’occasion des grands changements dans le Moyen-Orient pour coopérer avec des pays arabes modérés face aux défis et menaces que confronte la région. http://www.palestine-info.cc
Irak : Les Turkmènes appellent au secours 27/09/2014
Gilles Munier
Catégories : #Irak
Intervention d’Arshad al-Salihi à Ankara (Revue de presse: Worldbulletin.net – 25/9/14)*
Arshad al-Salihi, président du Front Turkmène Irakien a demandé aux puissances occidentales de lui fournir des armes.
Au cours d’une réunion, à Ankara, de la Fondation Turque pour la Recherche en Politique Économique, dédiée aux derniers développements en Irak et ceux auxquels sont confrontés les Turkmènes, il s’est adressé aux puissances occidentales pour demander « l’Occident doit soutenir les Turkmènes en fournissant les armes dont ils ont besoin ». « La vie et le territoire des Turkmènes », a-t-il ajouté, « sont en danger et une « zone de sécurité » doit être mise sur pied pour protéger la minorité menacée ». « Tous les Turkmènes, chiites ou sunnites, ont été exposés à l’État islamique d’Irak et aux attaques de ses militants du Levant » précisant que les Turkmènes ont été les principales cibles des militants dans la province du nord de l’Irak, la province de Mossoul.
« Trois de nos députés sont encore entre les mains du Daash et vont être, selon nos informations, décapités ». « Les Turkmènes sont les cibles principales et on nous ignore».
Parlant des attaques, depuis Juin, sur Tel Afar, il a chiffré à 300 000 les Turkmènes qui ont dû fuir de chez eux pour aller s’installer dans le sud de l’Irak d’où ils ne reviendront certainement pas. Les Turkmènes n’ont reçu aucune aide humanitaire contrairement aux autres minorités, tels que les Chrétiens, Kurdes et Yézidis. « La seule aide qui nous parvienne vient de la Turquie ». « Nous avons distribué à tous, Chiites, Kurdes ou Yézidis l’aide que nous avons reçue mais aujourd’hui, nous avons besoins d’une aide similaire de l’Occident ».
Selon Arshad al-Salihi, le nouveau gouvernement n’a rien fait pour les Turkmènes irakiens. Un député turkmène au Parlement irakien, Nahla Sallamah, estime à 350 000 les réfugiés menacés par la famine parce que le gouvernement ne les a pas aidés financièrement.
Le chaos créé par les militants du Daash a déplacé plus d’un million d’Irakiens. Ils ont principalement pris pour cible les Chiites, les Yézidis et les Turkmèmes. L’armée irakienne a échoué à stopper l’offensive du Daash en juin dernier ce qui a permis au groupe de mettre la main de larges portions du territoire dont la province de Mossoul.
Photo : Arshad al-Salihi, président du Front Turkmène Irakien
Traduction et synthèse : Xavière Jardez
*Source:
Iraqi turkmen leader calls for support, et European-Turkmen Friendships
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L’armée libanaise a frappé les repaires des miliciens dans le jurd d’Aarsal par des obus d’artillerie, faisant de lourdes pertes dans leurs rangs. Pendant ce temps, l’armée a achevé une campagne de perquisitions dans le village d’Aarsal, arrêtant 22 personnes accusées d’appartenir à des organisations terroristes ayant participé aux combats, et 36 autres pour être entrés au Liban d’une façon illégale. De plus, l’armée a arrêté 4 militaires du front al-nosra pour appartenance à un groupe terroriste, enlèvement de militaires, possession d’armes et d’explosifs, et participation aux combats contre l’armée. Ils ont été traduits devant le juge d’instruction militaire. État d’hystérie Selon un membre « modéré » au comité des oulémas musulmans, cité par le journal libanais ad-Diyar, les dirigeants du front al-nosra et de Daesh dans les jurds d’Aarsal sont « dans un état nerveux dangereux » pour différentes raisons non liées exclusivement au siège. Cette source a affiché des craintes face à une action « folle » imprévue. Vidéo sur les militaires enlevés Entretemps, le front al-nosra a posté sur youtube une vidéo sous le titre : « Qui paiera le prix-2 : Le Liban, le prestige présumé ». Dans cette vidéo, le militaire Ali Bazzal est en train d’expliquer l’endroit qui a été bombardé et dans lequel ils étaient présents. Des négociations nécessaires Le Front Al-Nosra a pour sa part exigé des autorités libanaises de négocier la libération de dizaines de soldats retenus en otage, accusant de nouveau le Hezbollah de bloquer ces négociations, dans une vidéo. Le Hezbollah « fait échouer toutes les tentatives de négociation pour la libération des otages libanais », affirme la vidéo. En échange de la libération des soldats, Al-Nosra demande le retrait du Hezbollah de Syrie ainsi que la libération de prisonniers radicaux détenus au Liban, menaçant à plusieurs reprises d’exécuter des soldats. Le gouvernement libanais dit refuser de céder au « chantage » des terroristes, alors que de nombreux responsables évoquent un possible échange de prisonniers. Tripoli: deux éléments de sécurité libérés Tout comme à Aarsal, Tripoli connait une dégradation de la sécurité quotidienne. Ce samedi, des miliciens armés ont kidnappé deux sergents aux forces de sécurité alors qu’ils menaient une patrouille dans le marché de légumes à Tabbaneh. Après trois heures de détention et d’interrogatoire, les miliciens ont confisqué leur voiture et leurs armes. Les deux sergents ont été transportés à l’hôpital Nini pour se faire soigner après avoir été fortement battus. Un périmètre de sécurité Le député du courant du Futur Mostapha Allouche a fait état d’un périmètre de sécurité à Bab Tebbaneh, dans la ville de Tripoli dirigé par Chadi Mawlawi et Oussam Mansour. Sachant que ces derniers sont responsables de la détention des deux éléments de sécurité pendant des heures. Incidents à travers le pays Au Sud Liban, notamment à Hasbayaa, les habitants se sont réveillés pour le deuxième jour consécutif et ont découvert des graffitis pro-Daesh inscrits aux murs de la plupart des maisons à l’entrée Ouest du village. Alors que les autorités sécuritaires ont qualifié ces actes d’enfantins, elles ont affirmé être parvenues aux auteurs qui ont laissé leurs empreintes sur la boite de craie. Suite à cet incident, l’armée a multiplié ses patrouilles et renforcé ses mesures de sécurité. 4 arrêtés à Rachaya Des sources sécuritaires libanaises ont souligné que les renseignements libanais ont tendu une embuscade aux entrées du village Beit Lahia dans la province de Rachaya dans la Békaa de l’Ouest et arrêté quatre Syriens à bord d’une voiture taxi, soupçonnés d’appartenir à des groupes extrémistes, et qui étaient entrés illégalement par Aarsal. Ces Syriens tentaient de prendre la fuite via des routes montagneuses sinueuses. 3 autres arrêtés à Jbeil A Jbeil, des membres des forces de sécurité ont arrêté deux Libanais et un Syrien pendant leur déplacement dans le souk de la ville. Accusés d’appartenance à un groupe extrémiste, des images d’armes de guerre ont été retrouvées sur leurs téléphones portables. Ils ont été remis au département des investigations pour poursuivre les enquêtes. 18 détenus à Dekwaneh Également, à l’Est de Beyrouth, à Dekwaneh, une force de l’armée a perquisitionné un bâtiment et arrêté 18 personnes de multiples nationalités arabes. Ils sont présents au Liban sans papiers d’identité alors qu’un Syrien est suspecté d’avoir commis des actes portant atteinte à la sécurité du pays. Source: Assafir, al-Akhbar, alhadathnews, alalam Algérie:Deux militaires tués à Telagh (Sidi Bel Abbès)Par M. Abdelkrimle 28/09/14 à 16h24 Deux militaires ont été tués, en début d’après-midi de ce dimanche 28 septembre, dans une embuscade tendue par un groupe terroriste dans la région de Telagh, à 80 kilomètres au sud de la ville de Sidi Bel Abbès, apprend-on de sources locales. la suite |
De : Hamid Cheriet <hamid.cheriet@gmail.com>
Date : 30 septembre 2014
Objet :
«L’enlèvement de Hervé Gourdel relève de l’opportunisme et non d’une stratégie élaborée»
Ancien patron de la direction de surveillance du territoire (DST, contre-espionnage français), et membre de la commission parlementaire française de réforme des services secrets français, récemment installée, Yves Bonnet aborde, dans un entretien accordé au Temps d’Algérie, l’ignoble assassinat de l’otage Français Hervé Gourdel et évoque les circonstances de création de l’État islamique (EI, ou Daech) et la supposée installation de cette organisation terroriste en Algérie.
Le Temps d’Algérie : Comment avez-vous accueilli l’information se rapportant à l’enlèvement et assassinat, en Algérie, de Hervé Gourdel, ressortissant français, par une organisation terroriste affiliée à l’EI ou Daech ?
Yves Bonnet : http://www.letempsdz.com//content/view/131909/177/
Un des cinq accompagnateurs d’Hervé Gourdel fait des révélations sur leur enlèvement par le groupe terroriste
Les cinq compagnons algériens de l’otage français décapité ont été retenus par le groupe jihadiste Jund al-Khilafa durant 14 heures avant d’être relâchés sans Hervé Gourdel, a déclaré…http://www.algerie1.com/actualite/un-des-cinq-accompagnateurs-dherve-gourdel-fait-des-revelations-sur-leur-enlevement-par-le-groupe-terroriste/
L’ASSASSINAT DE GOURDEL A ENTRAÎNÉ UNE VAGUE D’ISLAMOPHOBIE EN FRANCE
Le double choc des Algériens
Le parallèle est savamment entretenu par une artillerie médiatique à la solde d’une droite extrémiste.
Replongés dans les abysses de la décennie rouge des années 1990 par l’effroyable décapitation du ressortissant français, Hervé Gourdel, les Algériens subissent un autre choc. Si le premier était foudroyant, ce deuxième est cisaillant: il fait l’amalgame entre l’islam et le terrorisme. Le parallèle est savamment entretenu par une artillerie médiatique à la solde d’une droite extrémiste. Quel pays dans le monde musulman a-t-il payé une facture aussi lourde que l’Algérie: 200.000 morts en dix années de lutte sans merci contre le terrorisme aveugle. Autres temps, autres moeurs médiatiques. A cette époque, quand des centaines d’Algériens étaient passés au fil du couteau, en une seule nuit, à Rais ou à Bentalha, des femmes enceintes éventrées et des bébés brûlés vifs, cette même presse faisait un black-out total sur l’Algérie. Économiquement à terre, politiquement isolée, l’Algérie guettait le moindre frémissement de l’Hexagone pour lui prêter main forte face à l’hydre terroriste. C’est l’exact contraire qui s’est produit, tant que ça se passait «entre eux» (les Algériens, Ndlr). Une certaine presse française titrait sur cinq colonnes: la guerre civile en Algérie (sic).
C’est avec les attentats du RER en 1995 à Paris, que les autorités françaises prennent conscience du danger réel que représentent ces fous de Dieu. Et c’est avec les attentats du 11 septembre 2001 à New York que la France et le monde ont le doigt sur la couture du pantalon, suivi des pas cadencés des Américains vers la guerre contre le terrorisme. Enfin, le cri de l’Algérie a été entendu 10 ans plus tard… Le lâche et brutal assassinat d’Hervé Gourdel a été durement vécu en Algérie et plus particulièrement en Kabylie, mais contre toute attente il a entraîné une vague de d’islamophobie. Voulant choquer l’opinion, les médias français ont provoqué la haine de certains écervelés. On assiste même à certains appels à la vengeance de tout ce qui est musulman en France. Grave situation qui peut nuire grandement aux relations de la République française avec un grand nombre de pays musulmans. Le président François Hollande a bien pris le soin de différencier entre l’islam comme religion de paix et de tolérance avec le terrorisme barbare que secrètent tous les extrémismes. Le président Hollande a bien insisté sur l’unité nationale, car la stigmatisation des musulmans c’est aussi s’attaquer à une partie des Français et qui sont des millions à pratiquer cette religion. L’écho à la déclaration de M.Hollande a été donné hier, dans une lettre qu’a adressée à ses compatriotes l’ambassadeur de la France en Algérie, Bernard Emié. «Un tel drame touche aussi bien les Français que les Algériens, qui ont fait dans le passé la lourde expérience de la violence terroriste et que je tiens à cette occasion à remercier pour leurs nombreux témoignages de sympathie», souligne-t-il dans sa missive ajoutant qu’«il nous appartient de poursuivre nos efforts, afin de resserrer dans tous les domaines les liens entre la France et l’Algérie et de relever ensemble les défis communs auxquels nous sommes confrontés. C’est un enjeu de première importance, dont témoignent d’ailleurs la mobilisation massive et les marques de soutien que nous apportent les autorités et la population algériennes dans cette épreuve qui est aussi la leur».
Ce comportements anti-islam, a mobilisé des responsables politiques, des avocats, des universitaires en France qui appellent à une marche aujourd’hui, à Paris. Des intellectuels français ont également réagi à cette stigmatisation qu’ils ont qualifiée de dangereuse. Le président et cofondateur de Mediapart, Edwy Plenel, a affirmé dans un entretien au magazine Le Point que ceux qui disent que «les musulmans en bloc étaient contre notre civilisation. Ce sont des stupidités! Mais ce sont des stupidités dangereuses, car elles peuvent nous mettre en guerre contre nous-mêmes. Les musulmans de France sont français, comme vous et moi, ils sont musulmans et français, et je leur tends la main».http://www.lexpressiondz.com/actualite/202866-le-double-choc-des-algeriens.html
Epson annule une conférence de presse suite à l’exécution de Gourdel
Les responsables de la filiale française de l’entreprise japonaise d’électronique Epson viennent d’annoncer l’annulation d’une conférence de presse prévue ce lundi à Alger. Dans un communiqué adressé à la presse aujourd’hui samedi, la chargée de communication d’Epson Algérie évoque des «raisons de sécurité imposées» par «les derniers événements survenus en Algérie» pour justifier un «report» à une date ultérieure. La rencontre programmée pour demain prévoit plusieurs interventions de responsables et de consultants d’Epson France et d’Epson Algérie et une présentation de la dernière solution technologique de vidéo-projection destinée au secteur de l’éducation en Algérie. C’est la première fois qu’une entreprise ou filiale française annule ainsi ses activités depuis l’annonce de l’assassinat du ressortissant français, Hervé Gourdel, par un groupe terroriste en Algérie. Le communiqué ne dit pas si ce projet de vidéo-projection destiné aux écoles algériennes, et par là à ses autres activités, était toujours en vigueur. Cela dit, cette annonce du groupe Epson est venue contredire les assurances émises par l’ambassadeur français à Alger qui, dans un message adressé à ses compatriotes (voir article par ailleurs), exhortait les Français résidant ou en voyage en Algérie de garder leur sérénité : «Chacun, dit-il, doit continuer, avec calme et sérénité, à rester au quotidien très vigilant et à respecter strictement toutes les consignes de sécurité qui s’imposent, notamment à l’égard des zones considérées comme sensibles.» Il leur demande de ne pas céder au chantage des assassins «dont l’objectif est de semer l’effroi et d’attiser les peurs», ajoutant : «Il nous appartient de poursuivre nos efforts afin de resserrer dans tous les domaines les liens entre la France et l’Algérie et de relever ensemble les défis communs auxquels nous sommes confrontés.» Face au volontarisme de leur diplomatie, les Français préfèrent obéir à leur instinct de survie et organiser eux-mêmes leur propre séjour en Algérie. L’ambassade de France avait étendu la liste des zones «à risque» à une quarantaine de pays, depuis l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie. Pour les observateurs, ces alertes sont susceptibles de réduire considérablement les déplacements des citoyens français et, par là aussi, l’activité des entreprises françaises dans ces pays. Ils craignent que cet antécédent fasse tache d’huile dans les milieux d’affaires français et provoque une débandade. Ils s’interrogent notamment sur le sort des 80 entreprises françaises pour la plupart des PME, qui étaient récemment engagées dans des partenariats en Algérie. Les prochains jours nous le diront. http://algeriepatriotique.com/article/epson-annule-une-conference-de-presse-suite-lexecution-de-gourdel
R. Mahmoudi
FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES ACTUELS : L’Algérie menacée par une sécheresse globale
Dernièrement, le Directeur au Centre Climatologique National Monsieur Djamel Boucherf, a déclaré lors du forum du quotidien DK-News que « L’Algérie, de par sa situation géographique et ses caractéristiques environnementales, est fortement affectée par les changements et perturbations climatiques, comme la sécheresse, l’augmentation des températures, la désertification et les inondations ».
Dimanche 28 Septembre 2014