Sanctions contre Gitega : le Burundi menace les occidentaux de ʽréciprocitéʼ
14 octobre 2020
PANAFRICOM-NEWSPANAF.NEWSMardi 13 octobre 2020 PANAFRICOM/ 2020 10 12/ Depuis le 18 juin, le Burundi présente un nouveau visage: celui du président Evariste Ndayishimiye, qui a remplacé feu Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, qui avait défié les occidentaux, en 2015, qui lui interdisaient un troisième mandat. Le nouveau chef d’Etat a réaffirmé les choix controversés de son prédécesseur ! Depuis lors, les pays donateurs, qui pensaient acheter le Burundi attendent un geste fort indiquant la volonté de Gitega de changer de direction. En vain jusqu’ici. Ils n’ont donc pas levé les sanctions punitives que l’Union européenne et plusieurs Etats membres, ainsi que les Etats-Unis avaient adoptées contre des dirigeants burundais depuis 2015, ni la suspension des coopérations d’Etat à Etat, partiellement remplacées par une aide à la population passant par des ONG pro-occidentales. Voilà qui ne plaît guère au très panafricaniste ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro. Vendredi dernier, il a déclaré devant le corps diplomatique, qu’il avait convoqué: ”Le temps de poursuivre les sanctions est révolu”, ajoutant que cette politique devait “évoluer parallèlement” avec les événements “très positifs” qui se déroulaient au Burundi, où règnent “la paix et la sécurité”. Faute de quoi, Gitega “pourrait appliquer la réciprocité” à ces pays, qui “ont des intérêts” au Burundi. # PANAFRICOM/ * Suivre Panafricom-Tv/ Le sommaire de Luc Michel | ||||||||
Source : Luc MICHEL |