Touché, coulé ? L’ancien président de la République a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour corruption active, trafic d’influence et recel de violation du secret professionnel. Le quincaillier de la République. Tiens, ça m’inspire ça. « Nicolas Sarkozy, le quincaillier de la République », serait l’excellent titre d’un essai.
Sachant que son nom soit cité dans plusieurs affaires (arbitrage Tapie, sondages de l’Elysée, accusations de financement libyen…), il faut avouer qu’il ne traîne pas seulement quelques casseroles mais toute une quincaillerie. Mais, dans ces dossiers, un me tient particulièrement à choeur, le libyen. Oui, à l’origine de cette mise en examen pour corruption et trafic d’influence actifs, ainsi que pour recel de violation du secret professionnel, le dossier libyen.
Cette nouvelle affaire qui vaut ces nouveaux déboires à Nicolas Sarkozy, son placement sur écoutes en septembre 2013 dans l’enquête sur les accusations d’un financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne victorieuse de 2007. Les juges ont des preuves. Maintenant, puisqu’il risque 10 ans de prison, ces juges ne doivent pas faiblir.
Et là, ce matin, la surprise du chef: Nicolas Sarkozy s’est attaché les services de l’avocat de son « ami intime » Laurent Gbagbo, en la personne de Me Pierre Haïk, star du barreau parisien. Ah, sacré bonhomme !
Posted on juil 2, 2014 @ 9:45
Allain Jules