MamAfrika TV | Par Allain Jules
Une fois de plus, le génie et l’impertinence de l’humoriste Dieudonné font des merveilles. Même le chef de l’Etat, François Hollande, selon nos informations, s’est connecté sur la page YouTube de l’humoriste pour l’écouter, lui, qui remerciait le …Gouvernement d’avoir été enfin clément envers lui. Le président aurait rigolé, poussé par une blague de l’humoriste. Quel talent !
L’homme n’a plus vraiment besoin de coller des affiches ou encore de payer des fortunes pour lancer sa tournée qui débute ce 26 décembre à Nantes. Les politiques et la presse s’en occupent. Ce sont ses VRP. Néanmoins, son directeur en chef de la publicité, le premier ministre Manuel Valls, se fait très discret, et préfère cette fois-ci raser les murs. Tiens, il veut rebondir en attaquant honteusement Karim Benzema dont la présomption d’innocence ne serait rien à ses yeux. Et que dire du cuistre Camille Lacourt, qui se prend pour une lumière ? Passons.
Quant à Dieudonné, l’amateurisme de la presse et du Gouvernement lui permettent d’être toujours au chœur de l’actualité et faire mouche. Sa nouvelle vidéo est un must en matière de buzz. Finalement, c’est la presse et les politiques, visiblement émus, qui se chargent du reste. 250 000 vues après, c’est le branle bas de combat. Fleur Pellerin s’est copieusement faite insulter sur les réseaux sociaux.
Cette vidéo de Dieudonné intitulée « Merci Fleur Pellerin » a fait réagir la ministre sur Twitter où, elle a reçu de nombreuses « quenelles » comme les fans de l’artiste aiment si bien le dire.
Fleur Pellerin s’est lancé dans des explications pour tenter de démentir l’humoriste: «Aucune subvention […] mais un droit de tirage automatique du CNV [Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, ndlr], a rectifié la ministre. Avant d’ajouter: «Ni parrainage ni soutien du ministère de la Culture, jamais, pour un récidiviste de la haine, professionnel de l’injure antisémite.»
Ce que la presse ne dit pas, c’est que le CNV est un établissement public industriel et commercial (EPIC). La mission du CNV est de soutenir le spectacle vivant de musiques actuelles et de variétés, grâce aux fonds collectés par la taxe sur les spectacles et par la redistribution de ceux-ci sous la forme d’aides financières aux divers porteurs de projets. Le CNV tire son origine du Fonds de Soutien Chanson, Variétés, Jazz, association fondée en 1986 par des producteurs de spectacles avec le plein appui du ministère de la Culture, pour favoriser l’essor de l’économie du spectacle vivant musical.