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26 avril 2024

Rétablir la liberté d’expression en France


 

Il n’existe pas de liberté de conscience sans liberté d’expression. Pas de liberté tout court sans liberté d’expression.

 

  Abrogation des lois liberticides Gayssot Fabius et des lois dites  mémorielles.

Exposé des motifs :

Spinoza «  Où l’on montre que dans un état libre il est loisible a chacun de penser ce qu’il veut et dire ce qu’il pense » Traité théologico-politique, chapitre XX page 327 , Editions Flammarion

Les lois Gayssot et Fabius  ainsi que les lois mémorielles réintroduisent la notion de crime sans victime.  elle réintroduisent une forme de  blasphème qui lui n’a toujours pas été abrogé  en France  (Alsace-Moselle )

Leur existence remettent en cause la liberté d’expression garantie par la constitution. Refuser de les abroger c’est violer la constitution. En aucun cas il n’est possible sur le plan scientifique et historique que le législateur impose une lecture de l’histoire qui est celle de Lanzmann dans sa Shoah.

1791, la révolution  dans son premier code pénal   fait disparaître : «  cette foule de crimes imaginaires  qui grossissait les anciens recueils de nos lois ». Furent supprimés le blasphème, le sacrilège, la sorcellerie, l’hérésie, le suicide, l’homosexualité .Dans le droit fil  du siècle des lumières  il fallait en finir avec le fanatisme religieux. Il s’agissait  comme le plaidait  le juriste Beccaria  de laïciser le droit.

La révolution  renonçait  à sanctionner des crimes sans victime, à savoir  les offenses  à des entités abstraites  ou symboliques. C’est une évidence  que la liberté d’expression comme celle de pensée ne peut être soumise à aucune restriction.

Si les violences physiques,  les insultes  ad hominem doivent être sanctionnées, il est stupide de penser pouvoir interdire les idées les plus folles.

L’oeuvre de Sade   ne peut tomber  sous le coup de la loi, le sadique oui.

Quant  aux tenants du « hate speech » défendu  par  un Jérémy  Waldron, ce discours est pure contradiction. Il revient  à remettre en cause tout notre fonctionnement psychologique, il n’y a pas de discours  d’amour sans discours de haine. Qui parmi les victimes d’attentats  ne peuvent pas haïr au moins les commanditaires  des assassins d’un être cher innocent ?

C’est donc une aberration  de dire que la laïcité doit respecter les religions  qui sont des  entités irrationnelles. Au nom de quel principe les citoyens d’un état laïque se voient interdit de porter un jugement publique sur les religions ?   Encore une fois critiquer le christianisme  le judaïsme ou l’islam  c’est critiquer   des formes de perversion de la pensée humaine  et en aucun cas  cela s’adresse à un juif ou un musulman particulier, bien  que cela interroge ceux qui sont victimes  des pouvoirs sacerdotaux très terrestres et non transcendants

 

Jamais  la France depuis 1945  n’a connu  une telle remise en cause de la liberté d’expression.

 

Dans les faits, cette liberté n’existe que pour les propriétaires des médias et de la presse qui imposent  leur idéologie et la ligne politique du pays .Il n’y a pas de presse indépendante  en France .

Pour  le citoyen s’exprimer librement, c’est tomber sous le coup de la loi.

Prenons deux exemples

Si je reproduis   ce jugement  d’Ataturk,   je suis catégorisé par la presse comme islamophobe  et ennemi du vivre ensemble :

« Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux Cheikh  arabe et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous le détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture , ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements , ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’Islam , cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié  qui empoisonne nos vies »               Mustapha Kémal Ataturk.

Je reproduit ces passages de Karl Marx extrait de zur judenfrage, sur la question juive, édition  la fabrique page 66 et 67 . Je suis jugé pour antisémitisme ?

« Ne cherchons pas le secret du juif dans sa religion, mais cherchons le secret de la religion dans le juif réel. Quel est le fondement profane du judaïsme, Le besoin pratique, le profit personnel.

Quel est le culte  profane du juif ? l’agiotage. Quel est son dieu profane ?  l’argent.  Eh bien s‘émanciper  de l’agiotage et de l’argent, donc du judaïsme pratique réel, serait l’autoémancipation de notre temps…  Nous reconnaissons donc dans le judaïsme un élément universel actuel et antisocial qui, du fait de l’évolution historique à laquelle les juifs ont collaboré avec zèle  en mauvaise part, a été porté à son niveau actuel, à un niveau où il doit nécessairement se dissoudre.

L’émancipation des juifs, dans son ultime acception, est l’humanité s’émancipant du judaïsme. le juif c’est déjà émancipé d’une manière juive .»

« Le juif qui n’est, par exemple, que toléré à Vienne préside, par sa puissance d’argent, aux destinées de tout l’empire. Le juif , qui peut être dépourvu de tout droit dans le plus petit Etat d’Allemagne , décide du sort de l’Europe . » … ( B . Bauer, la question juive, page 114) 

« …l’argent est devenu la puissance mondiale et l’esprit pratique est devenu  l’esprit pratique des peuples chrétiens,  Les juifs  se sont émancipés dans la mesure  où les chrétiens sont devenus des juifs  » 

Evidemment  ces  textes doient être resitués dans son époque où les juifs  étaient  réprimés. La question  se pose autrement dans le contexte  actuel où les juifs  sont des citoyens comme les autres.

Reste   à expliquer  ce qu’il est convenu d’appeler l’antisémitisme  dans le contexte actuel ou  le judaïsme   vit une nouvelle  péripétie de son histoire avec l’apparition du sionisme  version  nationaliste du judaïsme.

Dans une étude datant de 2014  Fondapol   (fondation pour l’émancipation politique  portant sur 575 personnes, étaient présentés  comme des « préjugés antisémites » :

Premier   préjugé  antisémite selon Fondapol «   Les juifs utilisent  aujourd’hui  dans leur propre intérêt  leur statut  de victimes du génocide nazi pendant la seconde guerre mondiale ».

Deuxième «  préjugé » antisémite : Les juifs ont trop de pouvoir   dans le domaine de l’économie et de la finance.

Troisième « préjugé » : Les juifs ont trop de pouvoir dans le domaine des médias.

Quatrième : Les juifs ont trop de pouvoir dans le domaine politique.

Cinquième : Il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale.

Bien entendu  c’est une erreur de dire le juif en général, DSK ce n’est pas le juif en général mais le juif DSK.  Ceci dit, il eut été souhaitable que Fondapol  enquête   à partir de la situation réelle  qui est celle  de la France actuelle et  du monde judéo-chrétien :    sur  quelle base objective reposent ces  «  préjugés » antisémites ? Nous assistons à cette prouesse extraordinaire  de la part des détenteurs du pouvoir en France de faire p           asser pour des préjugés « antisémites » des faits objectifs non discutables.

En réalité un des  facteurs principal  de la haine du juif  actuellement en France c’est la colonisation de peuplement de la Palestine   et l’idéologie sioniste.

Au nom de quel principe devrions nous  interdire la diffusion  de Karl Marx  pour ne pas parler d’un certain Voltaire pour antisémitisme ?

Les lois  Gayssot  Fabius et les lois mémorielles  rétablissent  une forme de blasphème, le PPAPA demande leur abolition

Jean Brière et Ginette Hess Skandrani

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