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26 avril 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


23/04/2018

HÉLAS, CE N’EST PAS FINI !

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Hélas, ce n’est pas fini !

Oui, encore une interruption de pause… Vous le savez, quand même, qu’on n’a pas de parole… qu’on navigue à la godille…qu’on cafouille en attendant le nouveau blog (l’actuel est dans le couloir des condamnés à mort) et qu’on touche du bois en espérant l’avoir bricolé à temps…

 

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Un 14 avril historique

 

« Salus Rei Publicae Suprema Lex Esto »

 

Le 14 avril, M. François Asselineau (UPR) s’est adressé aux parlementaires et députés français « de bonne foi » pour qu’ils engagent une action en destitution d’Emmanuel Macron

(Il ne dit pas « pour crime de haute trahison ». Nous le disons, nous. On n’est jamais trop clairs.)

 

Appel du 14 avril 2018

 

 

 

Dont il s’explique :

(C’est plus utile qu’un trimestre à Sciences Po, d’ailleurs en grève.)

 

 

Combien répondront à son appel ? Et QUI ?

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De l’idiotie à la haute trahison

 

Se trouvera dès mercredi sur les sites https://reseauinternational.net/  et http://www.alterinfo.net/  (les autres voudront bien nous excuser).

 

 

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On vous rappelle que vous avez jusqu’au 30 avril pour vous abonner au Drone de l’ANTIPRESSE

 

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https://antipresse.net/drone/abonnement/index.html…

 

Dont voici l’éditorial, du 14 avril aussi, par Slobodan Despot :

Chers lecteurs,

La semaine que nous venons de vivre aura été l’une des séquences d’événements les plus folles de notre histoire. La montée en épingle puis la décomposition de l’affaire « Skripal », en Grande-Bretagne, a été subitement supplantée par une nouvelle accusation d’empoisonnement au gaz de populations civiles par le gouvernement syrien, tandis que la France, de son côté, déployait un dispositif militaire imposant pour évacuer quelque 250 « zadistes » écolo-hirsutes du site de Notre-Dame des Landes !

Dans la foulée, la « tweet-diplomatie » de Donald Trump annonçait des volées de missiles contre la Syrie et défiait les Russes d’y trouver la parade — comme si l’on vantait son service dans une partie de tennis !

Les menaces et les rumeurs s’enchaînent à une cadence de plus en plus frénétique, à une envergure de plus en plus démesurée, avec un vocabulaire de plus en plus déchaîné. Le temps de la réflexion est aboli et ceux qui devraient prendre ce temps, avec le recul critique qui l’accompagne, font le contraire : ils traquent le scepticisme au lieu de lui ouvrir toutes les tribunes. Je veux parler des journalistes officiels, bien entendu.

Pour le moment (samedi 14 avril), les menaces occidentales n’ont abouti qu’à un feu d’artifice peu dévastateur, uniquement destiné à sauver la face. Si les événements de Syrie devaient dégénérer dans les jours à venir en un conflit régional, voire mondial, la responsabilité des médias de grand chemin, dans tous les pays impliqués, serait écrasante. En colportant sans restriction des accusations sans preuves et diffusant sans vérification des images choquantes, ils auront agi comme de véritables pousse-au-crime à la botte des pouvoirs militarisés qui ont remplacé les gouvernements dans les pays ex-démocratiques. Si cette escalade devait se dégonfler, la crédibilité de ces organes de propagande en prendrait encore un coup, que nous espérons fatal.

Sur l’évacuation armée de la ZAD, j’ai publié dans le Matin Dimanche de ce jour une tribune qui pourra surprendre certains lecteurs, prenant ouvertement le parti des écolo-anarchistes. Sur l’affaire syrienne, j’ai réalisé un entretien dramatique avec notre ami le Saker, en espérant de tout mon cœur que ses craintes et les miennes ne se réalisent pas.

Sommes-nous les seuls, dans le monde occidental, à penser que l’humanité vit ses heures les plus dangereuses depuis qu’elle est apparue sur terre ?

Bonne lecture quand même !

Slobodan Despot

 

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Passager clandestin

Le Saker : la course à l’apocalypse de l’Empire américain devenu fou

 

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À quelques heures d’une possible guerre totale, un entretien lucide et essentiel sur la semaine la plus dangereuse de l’histoire humaine.

Depuis 2007, le Saker arpente sur son blog le fossé béant qui sépare l’Occident de la Russie. Suisse d’origine russe, établi en Floride, il a une connaissance profonde des trois mondes: la Russie, l’Europe et l’Empire atlantique.

Lors de notre précédent entretien (Antipresse n° 52 du 27 novembre 2016), au lendemain de l’élection surprise de Donald Trump, il avait exprimé son soulagement et ses espoirs de paix. Le nouveau président ne promettait-il pas de mettre fin à l’impérialisme global des néoconservateurs et de s’occuper de redresser intérieurement l’Amérique?

Il ne pouvait rien arriver de pire à la paix dans le monde, pensait-on à l’époque, que l’élection d’Hillary Clinton. Or le rouquin tweeteur a démenti ces pronostics. De concessions en reculades, cet « homme sans aucun courage » a permis le rétablissement d’une « administration Clinton sous un autre nom », plus agressive que jamais.

Aujourd’hui, le Saker nous décrit une Amérique aux abois, profondément divisée entre une élite sans aucun contact avec la réalité et une population réduite à la servitude. Pour cet empire à la dérive, la guerre totale semble la seule issue.

Avec la dernière provocation en Syrie — dénoncée des semaines à l’avance par le gouvernement russe —, le monde se retrouve au seuil d’une guerre nucléaire. L’ultime liaison rationnelle entre les puissances est assurée par les militaires. Leur sang-froid l’emportera-t-il sur la démence des néocons ?

Nous voulons l’ignorer, mais l’humanité est sans doute en train de vivre la semaine la plus dangereuse pour sa survie depuis qu’elle existe sur terre.

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Entretien réalisé par Slobodan Despot le 11 avril 2018, à écouter sur SoudCloud (38 minutes).

 

 

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Hélas, ce n’est pas fini !

Le Saker – The Saker15 avril 2018

 

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Commençons par un bref résumé des événements.

 

Il y a environ un mois, Nikki Haley annonce au Conseil de sécurité de l’ONU que les États-Unis sont prêts à violer les règles de ce même Conseil de sécurité en cas d’attaque chimique en Syrie

Puis les Russes ont annoncé qu’ils avaient la preuve qu’une attaque chimique sous fausse bannière est en préparation en Syrie ;

Puis une attaque chimique (supposée) se produit (dans un endroit encerclé et essentiellement contrôlé par les forces gouvernementales !) ;

L’OIAC envoie des enquêteurs (même si les puissances occidentales clament haut et fort qu’aucune enquête n’est nécessaire) ;

Les Anglosionistes bombardent la Syrie ;

Puis le Conseil de sécurité de l’ONU refuse de condamner la violation de ses propres règles et décisions ;

Enfin, les États-Unis d’Amérique parlent d’une « frappe parfaite ».

 

Maintenant, dites-moi : avez-vous l’impression que c’est terminé ?

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Source : http://lesakerfrancophone.fr/helas-ce-nest-pas-fini

 

 

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Casques blancs par ci, casques blancs par là…

Libé s’inquiète des menées fascistoïdes de l’Antipresse ! (Antipresse)

Slobodan Despot Le Blog Sam-La-Touche  14 Novembre 2016

Libé s’inquiète des menées fascistoïdes de l’Antipresse !
Par Slobodan Despot
Antipresse

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Voici quelques semaines, nous avions mis en évidence la multiplication des images du sauvetage d’une fillette syrienne par les « Casques blancs » d’Alep (est) :

On l’a vue le 28 août dernier surgir avec un petit garçon des décombres d’un bombardement au bras d’un «casque blanc». Puis, toute seule, au bras d’un autre sauveteur sur un autre tas de gravats. Et d’un troisième, encore ailleurs…

Avant d’être mise à l’abri, cette pauvre enfant n’avait pas seulement été mitraillée par les avions ennemis, mais aussi, de toute évidence, par les photographes «amis». La victime portait toujours les mêmes habits mais, grâce à la multiplication des prises de vue et des sauveteurs, le spectateur pouvait être porté à croire qu’il s’agissait d’événements multiples. Nous-mêmes l’avons pensé dans un premier temps.

Le procédé n’est pas nouveau. Dans la guerre de l’information, la victoire revient au camp qui parvient à diffuser le plus d’images de ses propres souffrances.

Dans le même temps, les médias qui démultiplient ce drame en le présentant sous tous les angles ne montrent rien des dégâts infligés aux populations d’Alep-Ouest par les pilonnages aléatoires des djihadistes qu’ils protègent. Le témoignage à ce sujet du grand reporter Régis le Sommier — qui revenait d’Alep — dans un débat LCP [Youtube] a eu pour effet d’irriter jusqu’a l’agressivité les tenants de la ligne officielle de la médiacratie française (en l’occurrence l’apparatchique arrogante Elisabeth Guigou).

Le directeur adjoint de Paris Match relevait aussi, dans ce même débat, qu’il n’y avait plus de rebelles « modérés » à Alep et que ceux qui y restaient étaient «essentiellement des islamistes».

Les « Casques blancs » présents sur la scène du sauvetage de la petite fille ne sont, pour les médias de grand chemin, que d’innocents infirmiers. On leur décerne même des prix pour leur dévouement — tout en profitant pour se faire l’écho de leur propagande. Appuyé par des images émouvantes de souffrances réelles d’enfants, le mensonge le plus grossier passe sans contradiction. Qui oserait pinailler sans être taxé d’inhumanité ?

Dans les faits, les « Casques blancs » sont une pièce à deux visages: l’un humanitaire pour le grand public, l’autre… beaucoup plus trouble.

Leur ambiguïté est parfaitement résumée par le professeur Tim Anderson, qui est allé enquêter sur place:

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Source : http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/11/libe-s-…

 

 

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Turbulences

SYRIE | Roger Waters flingue les Casques blancs

 

 

L’ex-leader des Pink Floyd, génie musical également connu pour ses positions pro-palestiniennes, a interrompu son concert de Barcelone le 13 avril dernier pour raconter une anecdote. Un journaliste français partisan des Casques blancs syriens, un certain Pascal, lui avait demandé de pouvoir monter sur scène pour parler de l’attaque chimique présumée de Douma et défendre la cause de

l’organisation «humanitaire» fondée par un agent des troupes spéciales britanniques.

Il ne savait manifestement pas à qui il avait affaire. Roger Waters a publiquement motivé son refus en expliquant ce qu’étaient selon lui les Casques blancs:

 

«C’est une voix parmi d’autres, mais je pense personnellement qu’il a entièrement tort, je crois que l’organisation qu’il prétend représenter et qu’il soutient, les Casques blancs, est une fausse organisation qui crée de la propagande pour les djihadistes et les terroristes, c’est ce que je crois…»

 

Par ailleurs, la publication d’une série de mails révèle comment un mécène saoudien et ses relais ont tenté de recruter Roger Waters en faveur de la cause des Casques blancs. Cela illustre l’intensité de ce lobbying auprès des personnalités de la vie publique, dont les opinions pèsent évidemment bien plus lourd que les enquêtes et les analyses géopolitiques. Pour un esprit fort et indépendant comme Waters, combien de crédules et de cruches ?

Le lobbying et la publicité sont depuis longtemps les deux principaux leviers d’influence et donc de pouvoir dans la société ultralibérale. La manipulation de masse sous le drapeau des Casques blancs, toutefois, a une visée particulièrement perverse. En exploitant les réflexes humanitaires et investissant les canaux de communication populaires du show-business, elle vise à respectabiliser les djihadistes et prolonger les souffrances de la population syrienne. Cela encore, Roger Waters l’a dénoncé avec une clairvoyance et un courage qu’on n’attend plus des invertébrés officiels. Il a souligné qu’en écoutant «la propagande des Casques blancs et certaines autres personnes, nous serions incités à encourager nos gouvernements à lancer des bombes sur le peuple syrien ».

Cela étant, les acclamations du public barcelonais montrent que la population n’est plus vraiment dupe.

 

PS — Le reporter américain Max Blumenthal a révélé comment les mêmes milieux organisent des flashmobs spontanées dont les participants « bénévoles » sont rémunérés jusqu’à 600 dollars pour leur prestation. Les Casques bleus sont une opération marketing tout-terrain.

 

Source : http://log.antipresse.net/post/syrie-roger-waters-flingue…

 

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Rapport Anti-Empire n° 157

William Blum  – 18 avril 2018

 

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Non-personnes

Une des raisons pour lesquelles il est si facile à une administration américaine, aux medias mainstream et au public américain de sauter dans le train en marche de la russophobie, c’est évidemment l’héritage de l’Union Soviétique. À tous les crimes et aux carences réelles de cette époque, les USA ajoutent régulièrement beaucoup d’assertions fictives, pour exciter le public américain contre Moscou. La chose n’a jamais cessé. Au cours d’un débat, pendant les primaires républicaines de la campagne présidentielle de 2016, le candidat Ben Carson (aujourd’hui chef de l’agence US pour l’Habitat et le Développement Urbain) a prononcé les paroles qui suivent : « Joseph Staline a dit que si on voulait faire tomber l’Amérique, il fallait saper trois choses : notre vie spirituelle, notre patriotisme et notre moralité ». C’est là une variante des innombrables « citations » de Staline qui, au fil des ans, ont servi à discréditer non seulement le dirigeant soviétique mais tout Américain à qui il était possible d’attribuer des propos du même genre. La citation était entièrement fausse, mais les modérateurs  du débat et les autres candidats n’ont pas jugé utile de poser la moindre question sur son exactitude. Bien sûr que non.

Une autre caractéristique du stalinisme à avoir été systématiquement matraquée dans nos têtes était celle des « non-personnes » : l’ex-fonctionnaire ou l’écrivain connu par exemple, qui tombait en disgrâce aux yeux du régime pour quelque chose qu’il avait dit ou fait et se retrouvait de ce fait voué à une vie d’obscurité sinon pire. Dans son classique 1984, George Orwell parle d’une personne qui « était déjà une non-personne. Il n’existait pas. Il n’avait jamais existé ». Tout cela m’est revenu en tête à propos de la récente éviction de Rex Tillerson de son poste de secrétaire d’État.

Matthew Lee, le courageux reporter de l’Associated Press, qui brave la propagande du Département d’État depuis des années, a trouvé ceci à en dire le 1er avril dernier, dans un article :

 

Rex Tillerson a pratiquement disparu du site web du département d’État, aussitôt que son licenciement sans cérémonie – par tweet – a pris effet ce week-end.

Le lien « secrétaire d’État Tillerson », en haut de la page d’accueil du département a disparu dans la nuit de samedi et a été remplacé par un onglet neutre « secrétaire d’État ». Si on clique dessus, on arrive  à une page qui apprend brièvement aux visiteurs que « le secrétaire d’État-adjoint John Sullivan est devenu secrétaire d’État par intérim le 1er avril 2018 ». On y voit une photo de Sullivan signant ses documents de nomination au poste d’adjoint en juin 2017, mais aucune explication n’est donnée quant au changement de direction.

En plus de ce changement, les liens qui conduisaient aux discours de Tillerson, à ses voyages officiels et à d’autres événements relatifs à sa charge affichent maintenant ceux de Sullivan. Le lien vers la biographie de Tillerson « 69e secrétaire d’État » se contente d’afficher un lapîdaire « Nous sommes désolés. Cette page est introuvable ». Après que ce message lui ait été signalé, le département d’État a restauré le lien, et une page d’archive consacrée au mandat de Tillerson a été activée.

 

Le mythe anti-communiste le plus utilisé de la guerre froide fut, bien sûr, la phrase souvent citée – non, sempiternellement citée ! – de Nikita Khrouchtchev : « Nous vous enterrerons ». Le 20 novembre 1956, le New York Times avait rapporté : « Commentant la co-existence la nuit dernière, M. Khrouchtchev a dit que le communisme n’avait pas besoin de recourir à la guerre pour défaire le capitalisme. “Que cela vous plaise ou pas, l’histoire est de notre côté”, a-t-il dit, “nous vous enterrerons” ».

À  l’évidence, il ne s’agissait pas d’une menace militaire d’aucune sorte. Mais allez dire cela aux innombrables individus qui l’ont citée comme telle à l’infini. Finalement, à voir comment ont tourné les choses, le communisme – ou, disons, le socialisme – a-t-il enterré le capitalisme ? Non. Mais pas pour la raison que les capitalistes aimeraient penser : la supériorité de leur système socio-économique. Le capitalisme reste le système mondial prééminent pour cause de puissance militaire combinée aux crimes secrets de la CIA. C’est cette combinaison qui a irrémédiablement paralysé les forces socialistes au Vietnam, au Cambodge, au Laos, aux Philippines, au Guatemala, à Haïti, en Équateur, au Congo, au Brésil, en République Dominicaine, au Chili, en Angola, à la Grenade, au Nicaragua, en Bulgarie, en Albanie, en Afghanistan, en Yougoslavie, au Salvador, etc., etc., etc.

Nous ne saurons jamais quelles sortes de sociétés auraient résulté de ces mouvements s’ils avaient pu se développer sans interférence US, ce qui, bien sûr, était l’idée derrière les interférences.

 

Assassinats politiques. Propagande politique

Dans les luttes de la guerre froide contre les Soviétiques/Russes, les États –Unis ont toujours gardé la haute main quand il s’agissait de propagande politique. Qu’en savaient-ils les Russkofs des campagnes de ventes, de la publicité, de la manipulation psychologique du public, des tactiques d’appât « amorcer-ferrer », et d’une foule d’autres innovations chères à Madison Avenue ? Ne regardez que ce que les médias américains et leurs compères occidentaux ont réussi à faire avec l’empoisonnement des deux Russes, Skripal et sa fille, en Angleterre. Combien, à l’Ouest, mettent en doute la culpabilité de la Russie ?

Considérez ensuite le cas d’Hugo Chavez. Quand il est mort en 2013, j’ai écrit ceci :

 

« Quand quelqu’un comme Chavez meurt à un âge aussi peu avancé que 58 ans, je dois m’interroger sur les circonstances de cette mort. Cancer intraitable, infections respiratoires résistant à tout, crise cardiaque massive, à la suite les uns des autres… C’est bien connu que, pendant la guerre froide, la CIA a diligemment travaillé pour développer des substances capables de tuer sans laisser de traces. Je voudrais voir le gouvernement vénézuélien poursuivre toutes les modalités d’enquête possibles et surtout qu’une autopsie soit pratiquée ». (Il n’y en a apparemment pas eu).

 

On était en décembre 2011, Chávez, déjà sous traitement pour le cancer, se demanda à voix haute : « Serait-il inconcevable qu’ils aient inventé la technologie pour répandre le cancer et que nous n’en sachions rien avant 50 ans ? ». Le président vénézuélien disait cela le lendemain du jour où la présidente de gauche de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, avait annoncé qu’on venait de lui découvrir un cancer de la thyroïde. Et ceci se passait après que trois autres éminents dirigeants de gauche d’Amérique Latine aient, eux aussi, été diagnostiqués cancéreux : la présidente du Brésil Dilma Rousseff, Fernando Lugo du Paraguay et l’ex-président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

« Evo, fais attention à toi. Correa, sois prudent. Nous ne savons tout simplement pas », avait dit Chávez, s’adressant au président de la Bolivie Evo Moralès et à Rafael Correa, président de l’Équateur, tous deux éminents dirigeants de gauche.

Chávez dit que Fidel Castro l’avait mis en garde, lui-même ayant été la cible de centaines de tentatives d’assassinats ratées, souvent bizarres, de la part de la CIA. « Fidel m’a toujours dit “ Chávez prends garde. Ces gens ont une technologie développée. Tu es très imprudent. Fais attention  à ce que tu manges, à ce qu’on te donne à manger… une petite aiguille et ils t’injectent je ne sais pas quoi” ».

Quand le nouveau président du Venezuela, Nicolas Maduro, a fait allusion à une possible implication américaine dans la mort de Chávez, le département d’État US s’est écrié que c’était « absurde », alors que les États-Unis avaient déjà joué un rôle-clé dans le bref renversement de Chávez en 2002. De tous les médias américains, je ne connais pas un seul qui ait ne fût-ce qu’évoqué la possibilité que Chávez ait pu être assassiné.

Je crois personnellement, même si je n’ai aucune preuve à offrir  (mais je n’en ai pas moins qu’il n’y en a eu pour accuser la Russie dans l’empoisonnement anglais), que Hugo Chávez a été assassiné par les États-Unis. Cependant, contrairement au cas de l’affaire anglaise, j’ai une motivation à offrir : étant donnés l’hostilité absolue de Chávez à l’égard de l’impérialisme américain et le palmarès de la CIA qui peut afficher plus de 50 tentatives d’assassinats contre ce genre de dirigeants politiques, si sa maladie et sa mort ne furent PAS provoquées, la CIA n’a pas fait son travail. Les médias du monde, cependant, ont fait le leur en ignorant à une écrasante majorité ces hypothèses « conspirationnistes », se les gardant bien au chaud pour une occasion plus « convenable », une qui implique leur traître de mélodrame préféré : la Russie

Si j’avais l’occasion de parler au Premier ministre britannique Theresa May et à son grossier ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, j’aimerais leur demander : « Qu’est-ce que vous allez trouver à dire, quand tout le monde saura que la Russie n’est pour rien dans l’affaire Skripal ? ». Ne quittez pas l’écoute.

 

Un autre charmant exemple d’anti-communisme de guerre froide.

La nostalgie est en marche au Brésil, où on constate une forte envie d’un retour à la dictature militaire des années 1964-1985, pendant laquelle près de 500 personnes ont été supprimées par les autorités, quand elles n’ont pas tout simplement disparu. C’était un temps où les généraux au pouvoir faisaient montre d’une brutalité systématique, torturant à l’électricité aussi bien que psychologiquement, pour bétonner leur pouvoir et conjurer ce qu’ils appelaient « le communisme ». Ils volaient aussi les très jeunes enfants de leurs victimes et en faisaient cadeau à leurs partisans, que les enfants croyaient ensuite être leurs vrais parents.

Un des problèmes majeurs au Brésil aujourd’hui est la criminalité, et c’est la première raison alléguée pour justifier le désir de retour au bon vieux temps de la dictature. D’après un sondage de 2017, on estime que 43% de la population brésilienne est favorable à un rétablissement au moins temporaire du contrôle militaire ; ils étaient 35% en 2016. La peur de la violence, que ce soit celle du terrorisme ou de la délinquance urbaine, renforce l’adhésion aux partis autoritaires et fait grimper le soutien aux dirigeants populistes qui affichent des programmes de durs-à-cuire sur la criminalité et l’immigration, partout dans le monde, du président Rodrigo Duterte des Philippines au chancelier Sebastian Kurz d’Autriche, en passant pas un type appelé Trump dans nos bons vieux États-Unis d’Amérique.

« Grâce à vous, le Brésil n’est pas devenu Cuba ! », scandait la foule lors d’une récente manifestation au Brésil, en lançant les saluts que vous imaginez.

C’est bien là le comble de l’ironie. Selon toute probabilité, beaucoup de ces gens n’ignorent pas la faim, ont du mal à payer leur loyer, ne pourraient pas se payer les soins médicaux ou l’éducation dont ils ont besoin ; et malgré tout, ils se déchaînaient contre un pays où toutes ces privations n’existent pratiquement pas.

Les États-Unis, bien sûr, ont joué un rôle déterminant en 1964 dans le renversement de la démocratie brésilienne. Comment pourrait-il en être autrement dans ce monde ? Voici une conversation téléphonique entre le président Lyndon B. Johnson et Thomas Mann, secrétaire d’État adjoint pour les Affaires inter-américaines, le 3 août 1964, deux jours après le putsch :

MANN : J’espère que vous êtes heureux comme je le suis à propos du Brésil.

LBJ : Je le suis.

MANN : Je pense que c’est la chose la plus importante qui soit arrivée dans l’hémisphère en trois ans.

LBJ : J’espère qu’ils nous en sauront gré au lieu de nous souhaiter au diable.

 

Cet homme éprouve-t-il parfois quelque gêne ?

Dans son besoin désespéré d’approbation, notre cher Président s’est jeté à corps perdu dans l’augmentation des dépenses militaires. Parlant aux présidents de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, il a dit qu’il fallait « lui savoir gré » de pressurer des pays comme les leurs pour qu’ils crachent davantage d’argent au bassinet de l’OTAN. Aucun de ces présidents n’a eu le cran de demander à M. Trump pourquoi c’est une bonne chose, en lui signalant peut-être que certains de ces millions de dollars auraient pu être utilisés pour augmenter la qualité de la vie de leurs peuples.

Quelques jours plus tard, à la fête des Œufs de Pâque de la Maison Blanche, le président « s’est vanté devant une foule d’enfants d’avoir fait grimper les dépenses militaires jusqu’à 700 milliards de dollars ». On peut imaginer ce que leurs jeunes cerveaux ont enregistré de cela. Se rendront-ils compte un jour que cet homme appelé « le Président » leur a dit que d’énormes sommes d’argent, qui auraient pu être dépensées pour leur santé, leur éducation, leurs transports et leur environnement, vont l’être au contraire pour acheter des armes qui serviront à tuer des gens ?

La taille des besoins de l’égo de cet homme ne peut pas être exagérée. Le Washington Post a remarqué que Trump avait recommandé à la présidente de Lituanie de faire son éloge devant les caméras comme elle l’avait fait en privé dans le bureau ovale. Elle s’est exécutée, disant que des changements dans l’OTAN ne seraient pas possibles sans les États-Unis, que, par conséquent,  leur « voix vitale et leur leadership vital » étaient importants. Et Trump d’insister : « Est-ce que Donald Trump a vraiment fait une différence pour l’OTAN ? ». Ceux qui étaient dans la pièce ont ri quand elle a confirmé qu’effectivement, il avait « fait une différence ».

Dieu merci, certains de ceux qui étaient dans la pièce ont ri. Je commençais à craindre que tout espoir fût perdu.

 

Les étoiles que nous honorons

Est-ce un signe de la maturation morale de l’Amérique que de nombreuses célébrités aient été forcées de démissionner ou de prendre leur retraite pour avoir été dénoncées comme des prédateurs sexuels ?

Peut-être. Dans une certaine mesure. Je l’espère.

Mais je serais beaucoup plus impressionné si les « talk shows » et toutes sortes d’autres médias cessaient d’inviter et d’honorer des gens bien pires : criminels de guerre, tortionnaires, serial menteurs, assassins en masses… des gens comme George W. Bush, Dick Cheney, Madeline Albright, Colin Powell, Condoleezza Rice, Hillary Clinton, Bill Clinton, Henry Kissinger, Donald Rumsfeld, John Bolton, et beaucoup de représentants de l’Armée.

Source : https://williamblum.org/aer/read/157

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

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In memoriam

Marielle Franco

 

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Marielle Franco était une jeune personnalité politique afro-brésilienne. Née dans un bidonville, elle s’en était sortie à force de courage et de ténacité, pour devenir une conseillère écoutée et respectée très populaire. Enfant modèle d’un nouveau type de politique, elle s’était fait connaître par sa critique des brutalités policières et sa défense des minorités.

Elle a été assassinée le 14 mars, à Lapa, de quatre balles dans la tête.

 

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Le 14 avril, un mois après son assassinat, une manifestation de deuil en son honneur s’est déroulée à Rio de Janeiro.

 

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Existe-t-il des gens qui ne sont pas communistes et à qui les anti-communistes tapent superlativement sur le système ? Oui, nous.

En guise de prolongement à la réflexion de William Blum :

 

Un martyre

Curzio Malaparte – Tempo (« Battibecco ») – 1954

 

Je m’attends depuis longtemps à mourir de mort violente, peut-être même assassiné. Mais je ne m’étais vraiment jamais imaginé devoir un jour mourir sur la croix !  Et je n’en aurais même pas eu l’idée si n’avait paru, en Amérique, un livre accueilli avec grand succès, qui raconte mon propre martyre avec un luxe de détails affreux. Je connaissais déjà l’existence de ce livre par ce qu’en rapportaient les revues et les journaux américains. Mais voici que celui-ci paraît en version italienne sous le titre Petrus Secundus, aux éditions All’insegna del’Rovere, à Gênes (2, rue Michele Novaro). L’auteur, Harold J. Frysne, fils d’un haut fonctionnaire de l’État de Pennsylvanie (sa mère était irlandaise), fit ses études à Oxford (États-Unis), puis partit pour l’Italie. Là, il rejoignit l’ordre de Saint-Benoît et réussit sa difficile année de noviciat au monastère bénédictin de Monte-Cassino, avant de s’installer à l’abbaye romaine de Saint-Paul-hors-les-Murs. Auteur de nombreuses œuvres de théologie, dont deux essais originaux sur Joachim de Flore et Antonio Rosmini, Harold J. Frysne est considéré aux États-Unis comme le plus énergique, le plus polémique, le plus original des écrivains catholiques américains. Son dernier livre, Petrus Secundus en est une preuve indiscutable. Celui-ci est conçu sur le modèle de mon Histoire de demain, publié en feuilletons, ici-même, sur Tempo, en 1949. Le livre de Harold J. Frysne raconte en effet l’histoire d’une hypothétique invasion russe en Italie. On y assiste aux premiers actes d’un gouvernement communiste établi au Quirinal et au Viminal, puis à la fuite en avion du Saint Père, un  pape américain, le premier pape américain de toute l’histoire de l’Église (et j’espère bien le dernier), vers les États-Unis, suivi en paquebot par toute la curie romaine : Sacré collège, Secrétaire d’état, et cœtera. Ainsi c’est tout le Saint Siège qui déménage à New York,  où le Saint Père, à son arrivée à l’aéroport Fiorello La Guardia est accueilli par d’indescriptibles scènes de liesse. Imaginez donc New York devenue la nouvelle Rome !

Après avoir raconté le déménagement de la chaire de saint Pierre à New York, Harold J. Frysne raconte les événements qui se déroulent en Italie : les massacres atroces commis par des foules déchaînées obéissant aux mots d’ordres des communistes, les incendies, les pillages, les arrestations en masse, les tortures, l’exécution des adversaires politiques, la profanation des églises, des couvents, et même des temples sacrés, l’assassinat des cardinaux, des évêques et de milliers de prêtres et de religieuses. Le peuple italien, terrassé par une violence d’une telle férocité, renonce à se défendre et à combattre un tel carnage. Mais un homme, seul, doté d’un courage extraordinaire, décide de lutter contre la sauvage fureur communiste (p.128). Depuis un refuge secret, situé selon toute vraisemblance en Italie du Nord, probablement dans le Piémont, une radio clandestine transmet chaque jour, à heure fixe, l’appel passionné de ce héros solitaire à la résistance et à la rébellion contre la tyrannie rouge. « Tous les Italiens, raconte Harold J. Frysne (p.129) écoutaient cette voix enflammée, la parole persuasive du transmetteur clandestin redonnait confiance aux croyants. Mais qui était-il ? Un laïque ou bien un prêtre ? Un homme d’église ou bien un homme de lettres ? »

Le doute fut levé peu après par le « héros » lui-même, qui un jour, grâce à sa radio clandestine, révéla courageusement son nom. Cet homme qui se battait tout seul contre l’avalanche communiste, c’était moi ! (N’en déplaise à tous les envieux, mais cet homme c’était bien moi !) À ce point du récit, l’auteur élève, point par point, un hymne à mon courage et à mes qualités : il parle de ma vie, de mes luttes, de mon œuvre littéraire, de mes succès internationaux (que mes lecteurs me pardonnent, tout cela n’est pas de mon cru, mais bien de celui de Harold J. Frysne, insistant surtout sur mon esprit original et libre, rebelle à toute discipline. Ma voix, écrit Harold J. Frysne, « était la voix d’un apôtre prêt à tout, même au martyre ».

Les autorités communistes entreprirent une chasse impitoyable pour découvrir mon refuge clandestin, depuis lequel je lançais des appels enflammés à la révolte. Une grosse récompense fut offerte pour ma pauvre tête. Et au moment où l’Italie tout entière tremblait d’inquiétude pour ma vie, commençait à espérer qu’ils ne réussiraient jamais à découvrir ma cachette, une terrible nouvelle pétrifia le peuple italien : la police communiste avait découvert mon refuge, situé d’après l’auteur du livre, dans les souterrains de l’église du mont des Capucins à Turin, à proximité du Pô et de l’église de la Gran Madre di Dio. Notre infortuné écrivain, raconte Harold J. Frysne, subit les premiers sévices à l’intérieur de ces souterrains, mais, comme l’ordre avait été donné de le capturer vivant, il fut conduit couvert de sang et sans connaissance, sur le grand  escalier de la Gran Madre di Dio, où un tribunal du peuple improvisé condamna l’infortuné écrivain à la peine de mort par crucifixion » (p.133).

À la lecture de ces pages, j’avoue avoir eu la chair de poule. Mais lisons donc ensemble le récit de ma mort : « Le condamné eut ses vêtements arrachés, puis son corps nu fut traîné sur le seuil du temple. On apporta des clous et des marteaux, des échelles et des cordes, tout le nécessaire pour la crucifixion. Mais avant d’achever la victime, qui avait repris connaissance, les assassins voulurent lui faire faire quelques pas sous les colonnades du temple, avec sur son dos deux troncs d’arbre disposés en croix, jouant ainsi une scène du Christ interdit que le moribond avait portée à l’écran avec une grande force dramatique, dans une des séquences les plus célèbres et impressionnantes de son film. Cloué comme le Christ en croix sur la porte de l’église, dégoulinant de sang, on vit la figure humaine et suppliciée du martyr lever au ciel ses yeux implorants de pitié, avant que sa tête ne retombe dans un sommeil éternel. Sur ordre des dirigeants communistes de Turin, on laissa le corps supplicié du crucifié pendant trois jours à la porte du temple, tandis que la meute des communistes les plus exaltés continuait d’injurier le cadavre exposé en accompagnant leurs cris de gestes et d’invectives les plus infamants et grossiers. »

J’ai cité jusqu’à présent les paroles d’Harold J. Frysne et les mots me manquent pour le remercier de tant de délicatesse. Une belle fin, c’est indiscutable. Voyez pourtant de quelle manière il me faut mourir pour le destin de l’Italie ! Mais pourquoi moi justement ? Est-il possible que parmi tous les héros que compte l’Italie, Monsieur Harold J. Frysne m’ait choisi moi en particulier. Il n’est pas dit pourtant que les choses doivent finir comme l’auteur de Petrus Secundus l’a imaginé avec une ferveur toute romanesque. Je peux bien mourir crucifié, cela n’a guère d’importance (bien que je ne sois pas de ceux qui se laissent prendre au piège comme des rats), mais un fait est certain : si je devais subir un quelconque acte de violence, je répondrais à cette violence par des coups de fusil et nous sommes des millions en Italie à  être prêts à agir de même.

Prises de Bec – Les Belles Lettres, 2017pp.122/125.

 

Oui, déjà. Pourtant, il n’y avait pas très longtemps que Churchill avait lancé la guerre froide (1947 : moins de deux ans après avoir théoriquement vaincu Hitler de concert et signé les accords de Yalta avec Franklin D. Roosevelt et Joseph Staline).

On sait ce qu’allait être la réalité.

Et le lynchage  a tout de même fini par avoir lieu. Cependant, le martyr n’a pas été Curzio Malaparte mais son successeur aux chroniques du Tempo, Pier Paolo Pasolini. Communiste.

 

12. Couverture Petrus Secundus.jpg

Harold J. Frysne

Petrus secundus : storia immaginaria non impossibile (1955-1960)

Traduzione: Luigi Cripta, (Fuori collana)

Genova,  Edizioni all’insegna del rovere, 1953.

263 p. ; 21 cm.

 

 

 

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Un livre

L’OTAN–alliance pour la guerre, les USA–mensonges et morts par millions

Daniele Ganser –Éditions Demi-Lune – 2018

 

 

Source Éditions Demi Lune

Via : http://lesakerfrancophone.fr/

Daniele Ganser est par ailleurs l’auteur de :

Les Armées secrètes de l’OTAN

Les Guerres illégales de l’OTAN

 

 

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Mis en ligne le 23 avril 2018.

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