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22 novembre 2024

RÉACTION AU PLAN DE OBAMA POUR L’AFRIQUE A 4 MOIS DE LA FIN DE SON MANDAT de Jean-Paul Pougala


RÉACTION AU PLAN DE OBAMA POUR L’AFRIQUE A 4 MOIS DE LA FIN DE SON MANDAT de Jean-Paul Pougala
Jeudi dernier, le 14/06/2012, Obama a sorti la plus drôle blague de l’année : il a un plan pour sauver l’Afrique. Pire, il découvre que l’Afrique se développe malgré ses bombes. Il dit que la Côte d’Ivoire a été une victoire, que la Libye a été une victoire. Il dit que diviser le Soudan en plusieurs morceaux a été son succès en Afrique.
On a envie de lui demander, sur quelle planète il vit.
On a envie de lui demander si prendre un otage un chef d’Etat Africain (Laurent Gbagbo) confiné dans une cellule du cirque hollandais de la Haye dénommé TPI est un succès?
On a envie de lui demander s’il peut aller en vacance dans cette nouvelle Libye version Obama avec son épouse et ses 2 filles. Même le consulat américain dans le fief le plus sûr du CNT à Benghazi est pris pour cible des bombes quotidiennes. La solution : les médias qui hier ont tous dit qu’il fallait aller bombarder la Libye pour y chasser un dictateur et installer la démocratie, ont tout simplement choisi de mettre la tête sous le sable et garder le silence sur les nombreux morts quotidiens dans ce pays. Ils préfèrent continuer de mentir sur les contrats de gaz, de supermarchés français etc… bravo Obama, votre plan pour l’Afrique ?
Merci, mais nous n’en voulons pas, on en a trop vu. Donnez-le au peuple américain, appliquez-le à votre propre population qui sombre chaque jour dans la misère la plus profonde et qui depuis 4 ans n’a toujours pas vu l’ombre de solution à ses problèmes de pauvreté venant de vous. Comment pouvez-vous sauvez un continent de 1 milliard d’habitants, si vous n’arrivez pas à donner du travail au peuple américain qui vous a voté pour cela ?
Obama dit qu’il veut contrer les Chinois en Afrique. Après avoir tenté de freiner les investissements chinois sur notre continent, maintenant il trouve que la solution miracle c’est de déchaîner ses spéculateurs sans foi ni morale en Afrique pour contrer les chinois. En seulement 5 mois de pouvoir, aura-t-il le temps de comprendre qu’il est complètement à coté de la plaque ? Mais après le plan de Tony Blair il y a 10 ans pour lui aussi contreer a Chine en Afrique, les plans de 7 des 10 candidats aux dernières élections présidentielles françaises du 22/04/2012 pour freiner la Chine en Afrique etc. la question qui me tourmente depuis 10 ans est: pourquoi ne s’inquiètent-ils pas des mêmes investissements chinois en Amérique du Sud? pourquoi Obama n’a pas la meme vigueur pour barrer la route à la Chine dans son propre pays? pourquoi l’Afrique ? et seulement l’Afrique ? Si ce n’est toujours et toujours nous voir comme leurs propriété, leurs esclaves en jachère. (la suite de cet article sera disponible lundi 17/06/2012) JPP
D’ici là, Lisez ceci :
Benghazi en proie à une série d’attentats anti-occidentaux
Le Monde.fr | 15.06.2012 à 19h23 •
Par Benjamin Barthe
Benghazi est secouée depuis un mois par une série d’attentats qui prennent pour cibles des symboles de la présence ou du style de vie occidentaux en Libye. Revendiquées par d’obscures groupuscules islamistes, ces attaques qui n’ont pas fait de morts mais que les autorités semblent pour l’instant impuissantes à endiguer, suscitent une inquiétude croissante. Mardi 12 juin, le quotidien panarabe Al-Quds Al-Arabi, basé à Londres, se demandait en titre de son éditorial : « Al-Qaida s’attaque-t-il à Benghazi ? ».
La préoccupation est d’autant plus grande que cette vague de violences survient à trois semaines d’une échéance cruciale pour l’avenir de la Libye post-révolutionnaire : l’élection d’une assemblée constituante, le 7 juillet, censée remplacer le Conseil national de transition (CNT), le bras politique de la rébellion anti-Kadhafi, qui pilotait jusqu’à ce jour la transition.
MULTIPLES ATTENTATS
Le dernier attentat en date a visé un salon de beauté, mercredi 13 juin, dont la devanture a été mitraillée par des individus circulant en voiture. Personne n’a été blessé dans les tirs. Selon le Libya Herald, un site d’informations libyen, la propriétaire, Ghazaleh Bahja, avait auparavant reçu des menaces d’un groupe d’hommes inconnus qui lui avait intimé de fermer sa boutique. Deux jours plus tôt, le convoi transportant l’ambassadeur britannique en Libye faisait l’objet d’une attaque à la roquette.
Deux de ses gardes du corps ont été blessés dans l’embuscade, qui aurait été conduite, selon une vidéo envoyée aux autorités locales, par des extrémistes se réclamant d’Al-Qaida.
Mardi 5 juin, c’est la mission diplomatique américaine à Benghazi, qui était victime d’un attentat à la bombe. L’explosion, qui n’a fait que de faibles dégâts, a été revendiquée par « Les brigades du cheikh emprisonné Omar Abdul Rahman », selon l’agence américaine SITE, spécialisée dans la surveillance des sites jihadistes, qui ajoute qu’elle visait à venger la mort du numéro deux d’Al-Qaida, le libyen Abou Yahya Al-Libi, tué le 4 juin par un drone américain au Pakistan.
Surnommé « le cheikh aveugle », âgé de 73 ans, l’égyptien Omar Abdel Rahman a été condamné en 1995 à la prison à vie par la justice américaine, pour son implication dans des projets visant à attaquer des cibles new-yorkaises.
Les mêmes brigades se sont attribuées la paternité de l’attaque, perpétrée le 22 mai, contre des locaux à Benghazi du Comité international de la croix rouge (CICR), accusé de se livrer à la propagation du christianisme. L’organisation humanitaire helvétique a été visée par une seconde explosion, le 12 juin, devant ses bureaux de Misrata, une ville portuaire, 150 km à l’est de Tripoli.
Les responsables sécuritaires de Benghazi s’efforcent de minimiser l’importance de ces attentats, qu’ils tendent à interpréter comme une manœuvre de déstabilisation, conduite par d’anciens Kadhafistes.
« Nos renseignements sur les groupes islamistes libyens nous incitent à penser qu’ils ne veulent pas basculer dans le terrorisme, dit Moustafa Seguesli, une figure de la révolution, nommé chef de la commission des combattants, en charge de la reconversion des ex-rebelles. Nous penchons plutôt pour la thèse du complot, fomenté par des éléments de l’ancien régime, pour discréditer les nouvelles autorités libyennes, en montrant qu’elles ne contrôlent pas le situation ».
Selon lui, ces attaques ne justifient pas de repousser une nouvelle fois les élections, qui ont déjà été déplacées du 20 juin au 7 juillet pour des raisons techniques. « A Benghazi, la vie est normale, nos enfants vont à l’école, les restaurants sont ouverts et les affaires reprennent doucement ».
Un journaliste local qui préfère rester anonyme critique cette approche : « Les autorités nous servent l’argument de la cinquième colonne à chaque fois qu’il y a un problème, dit-il. Elle ne veulent pas admettre qu’il y a un problème d’intégrisme car elles n’ont ni la volonté ni la capacité de trouver la solution ».
« LA FORCE DES MILICES ARMÉES NE CESSE DE CROÎTRE »
De fait, le gouvernement du premier ministre Abderrahim Al-Kib, désigné à l’automne par le CNT, paraît démuni face à la masse d’armes en circulation. Le programme de démobilisation des anciens « thuwar » (rebelles) et d’intégration dans les structures du ministère de la défense ou de l’intérieur, traîne en longueur.
« Le pouvoir central est quasi absent, faible et incapable de contrôler la plupart des zones de Libye alors que la force des milices armées ne cesse de croître », s’inquiétait l’éditorial d’Al-Quds Al-Arabi.
Faute de réponse des autorités, la société civile de Benghazi n’hésite pas à prendre l’initiative. Jeudi 7 juin, plusieurs centaines d’islamistes armés, débarqués de Derna, bastion de l’extrémisme religieux libyen, à l’est de Benghazi, mais aussi d’autres villes de la côte, ont organisé une démonstration de force, en investissant la Place de la libération, là même où la révolution a commencé en février 2011.
La kalachnikov en bandoulière, juchés sur des batteries anti-aériennes installées sur des pick-up, ils agitaient des drapeaux noirs et brandissaient des bannières portant des slogans hostiles aux élections : « La démocratie est un système occidental et non islamique », « La démocratie est athée ».
Choqué par l’irruption de ces fanatiques dans un lieu aussi emblématique, des habitants de Benghazi ont rapidement afflué sur la place. Aux cris de « La Libye est unie », « La Libye n’est pas l’Afghanistan », ils ont réussi à refouler peu à peu les intrus. Le lendemain soir, pour bien marquer leur victoire sur les intégristes, des jeunes de Benghazi organisaient un concert de rap dans un jardin du centre ville.
Benjamin Barthelemy Tchepnang
Source :
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