Crimes et Génocide contre les noirs libyens : Les villages de la tribu des Tawargha rayés de la carte par Nerrati-Presse
25 novembre 2011
CRIMES ET GÉNOCIDE CONTRE LES NOIRS LIBYENS : LES VILLAGES DE LA TRIBU DES TAWARGHA RAYÉS DE LA CARTE.
Mercredi, 19 Octobre 2011
| Author: Réseau Nerrati-Press |
La capitale de la région de Tawergha, Tawergha lui-même (alias Tawargha, Tawurgha arabe:. تاورغاء), était une ville de 31 250 personnes environ selon les chiffres de « United Nations Environment Program, 2005 ». Cette principale ville a été vidée de toute sa population, pour le simple motif, que les membres de la « tribu de Tawergha » sont noirs et par conclusion pro-Kadhafi par suspicion.
L’ensemble des villes et villages de la région de Tawergha se trouvent à environ 30 à 40 miles au sud de Misrata (ou Misurata), le long de la côte ouest du golfe de Syrte. Tawergha est presque vide de son peuple, ils ont été tués ou ont fuit les exactions. Libre traduction.
Un camp des réfugiés de guerre près de Tripoli, composés des noirs libyens ayant fuit les exactions des « troupes » du « CNT »
LES HABITANTS DE TAWARGHA RÉFUGIÉS À TRIPOLI, SONT PRIVÉS DE L’EAU ET DE L’ÉLECTRICITÉ PAR LES REBELLES DU CNT/OTAN.
Ils sont noirs libyens et ils sont des dizaines des milliers à vivre dans les différentes parties de Libye, fuyant les exactions des « rebelles islamistes » de Misrata. Incapables de rentrer chez eux, tant que les relations entre les « tribus de Misrata » et les « tribus de Tawargha » resteront particulièrement tendues, les libyens de Tawargha résideront, pour longtemps, dans des camps de fortune près de Tripoli et ailleurs en libye, « tous ces réfugiés des camps de fortune sont des déplacés de guerre venus de Tawargha », a déclaré à « Amnesty International », qui, ajoute que « les réfugiés de Tawargha craignent d’être arrêtés, car, ils se souviennent comment leurs parents et d’autres membres de la + tribu de Tawargha + ont été arrêtés à Tripoli, dans les checkpoints et même dans les hôpitaux de la ville ».
Beaucoup d’entre eux étaient partis travailler à Misrata (3ème ville du pays). Cependant, avec l’aide des bombardements de l’« OTAN », les « islamistes » de Misrata qui ont pris la ville des loyalistes, pratiquent le « racisme » ou le « tribalisme » contre les noirs libyens, soupçonnés d’être pro-Kadhafi, ainsi la vie des peuples de la tribu de Tawargha avait complètement changé :
– Ceux qui habitaient à Misrata ont été chassés et empêchés de retourner à Tawargha et toutes leurs maisons ont été confisquées et remises aux « islamistes » ou aux familles de Misrata comme gain de guerre, ceci dans l’injustice totale et en flagrant délit par rapport aux lois libyennes.
– Ceux qui résidaient encore dans leurs régions ont été complètement expulsés de leur villes et de leurs villages ou tués avant la démolition de leurs maisons par les rebelles islamistes de Misrata.
VIDÉO : LA VIE DES NOIRS LIBYENS OU LA TRIBU DES TAWARGHA DANS UN CAMP DE RÉFUGIÉS, PRÈS DE TRIPOLI, SANS EAUX ET SANS ÉLECTRICITÉ (15 OCTOBRE 2011).
Les images prises à partir du camp, qui abrite des personnes déplacées duTawargha, datent du 15 octobre 2011. Dans ces camps, les Tawargha vivent, sans eau, sans électricité, ce qui est impropre à la vie humaine. Beaucoup craignent la propagation des maladies et des épidémies, avec l’augmentation croissante du nombre des résidents au camp des réfugiés des Tawargha.
LES REBELLES CHOUCHOU DE L’OTAN NE DÉSARMENT PAS
– Les « rebelles islamistes » du « CNT » à Misrata et les « bouchers » de Benghasi poursuivent encore la répression contre les immigrés d’Afrique noire, soupçonnés d’être mercenaires pro-Kadhafi.
– Pendant ce temps, le peuple de Tawargha reste confronté par une grande tragédie humaine, les enfants et les personnes agées sont les plus touchées, car c’est la tranche la plus désireuse et la plus vulnérable.