Libye – Ali Tarhouni : les nouveaux dirigeants de la Libye sont soutenus par l’argent, les armes et le relations
26 novembre 2011
Libye – Ali Tarhouni: les nouveaux dirigeants de la Libye, sont soutenus par l’argent, les armes et les relations(25 novembre 2011)
Publié le 25/11/2011
Source : ALGERIA ISP
ALGERIA ISP / Selon Misrata Hora (Pro CNT), l’ex premier ministre par intérim de la Libye, Ali Tarhouni a décrit les nouveaux dirigeants actuels du pays qu’ils ne sont pas élus et ils sont soutenus par l’argent, les armes et les relations et il a averti que 90 pour cent de la Libye n’a pas une voix politique.
Et les déclarations de Tarhouni sont les plus fortes critiques jusqu’ici par un homme politique contre les nouveaux dirigeants du pays.
Ali Tarhouni a déclaré jeudi, quelques heures après l’annonce du nouveau gouvernement que ce dernier a été choisi par un soutien de l’étranger avec de l’argent, les armes et les relations et par le conseil CNT qui n’est pas voté par le peuple.
Il a dit dans une conférence que le temps est venu pour entendre la voix des Libyens et que la Libye a besoin d’un mouvement de démocratie constitutionnelle.
Ali Tarhouni, était le ministre des finances et du Pétrole du CNT puis premier ministre par intérim jusqu’à jeudi dernier..
Tarhouni était le principal candidat pour reprendre le ministère des Finances dans le nouveau gouvernement jusqu’à la dernière minute. Il a confirmé que le nouveau chef de gouvernement lui a demandé de rejoindre le gouvernement mais il a refusé en raison des défis de la transition et qu’il voulait parler librement.
Tarhouni a déclaré aux journalistes, sans donner plus de détails qu’il voit un danger autour de la souveraineté de la Libye et a déclaré qu’il croit que la richesse du peuple libyen est en danger et que les questions économiques sont un grand défi.
Il ajouté que le CNT a échoué dans l’intégration des diverses milices armées sous la direction de l’armée Libyenne.
Tarhouni a insisté sur la sécurité des plateformes pétrolières, pour sortir la Libye de cette crise.