Libye : Al Qaïda à l’épreuve de la démocratie. Accusez, levez-vous !
8 juillet 2012
Elections libyennes : pièges à cons !!!
ginette
Libye : Al Qaïda à l’épreuve de la démocratie. Accusez, levez-vous !
Publié le8 juillet 2012
par Allain Jules
Les Libyens étaient appelés hier aux urnes, pour élire leurs députés. 50% de participation disent les autorités terreurs mais, selon nos ources sur place, pas plus de 40% de participation. Ce qui prouve bien que ces gens voulaient la démocratie à 100%. Passons. Cette élection, en vue de la mise sur pied de l’Assemblée constituante et dont les résultats, bizarrement seront connus dans 2 jours, doit permettre au pays du frère Guide Mouammar Kadhafi, de franchir un palier, pour justifier son assassinat. Ambiance.
Les “amis” autoproclamés du peuple libyen sont bien silencieux. Un silence assourdissant qui en dit long sur la gêne qui les assaille. J’ai fait un tour du côté de lepoint.fr pour essayer de dénicher un mot de l’intellectuel décati et chevelu, Botul. Rien. Pourtant, depuis une semaine déjà, les dépêches dithyrambiques émaillent toutes les rédactions: Samedi historique ici, après 47 ans, première élection démocratique là, et tutti quanti. C’est comme si une élection déterminait la démocratie. Mais, que nous cachent les éditocrates des médias “mainstream” ?
Il y a ce refus suspect de dire la vérité. Il faut préciser sans ambages que c’est Al Qaïda qui a pris la nouvelle gouvernance libyenne. C’est donc lui qui est à l’épreuve du feu, puisque, en Libye, la nouvelle Libye sans l’empêcheur de tourner en rond, le frère Guide Mouammar Kadhafi, ils ont pris le pouvoir sur le terrain depuis belle lurette. D’ailleurs, ce sont leurs groupes armés qui font la loi. Comment alors peut-on parler d’une élection libre ? Il n’y a qu’un nigaud qui peut croire à cette pantalonnade, qui est plutôt une vraie hérésie.
A titre d’exemple, pour les renégats de Benghazi, n’ont rien à voir avec la démocratie. Eux, qui ont bloqué plus de 100 bureaux de vote, hier, saccagé la direction des élections auparavant, ou séquestré les employés de la raffinerie de Ras Lanouf. Ils ont aussi abattu, vendredi dernier, un fonctionnaire chargé du vote, qui était à bord d’un hélicoptère. Pour eux, la démocratie n’a rien à voir avec le nombre mais, dans leur imaginaire, c’est: “J’ai plus de pétrole”, ou, “C’est nous qui avons commencé la révolution”. Laquelle ? Trahir son pays et par procuration gagner le pouvoir avec l’aide des nazis de l’OTAN ? Pas très glamour ni reluisant. Hélas, il n’en ait rien et, ils se sont encore un fois, tirés une balle dans les pieds.
Aucune scène de liesse constatée, à part une parodie organisée Place verte, à Tripoli, avec des drapeaux félons, celui des rats, des klaxons mais, beaucoup de morts. Les médias ne parle que de ce qui s’est passé à Adjabiya, au sud de Benghazi où, un homme a été tué. Ce manifestant hostile aux élections a été abattu lors d’un échange de tirs, alors qu’il tentait de dérober une urne dans un bureau de vote. Il imitait les centaines de personnes qui ont manifesté à Benghazi en brûlant les bulletins de vote, et des urnes dans plusieurs bureaux de vote. Ce que les médias “mainstream’ oublient de dire, c’est qu’il ya des morts à Koufra, à Misrata et même à Tripoli, dans le quartier d’Abou Salim…Dans des villes comme Jalo ou Ojla, les bureaux de vote sont simplement restés fermés…
Elections libres avec des hommes armés dans les bureaux de vote sans isoloirs ? Mais bien sûr, les élections se sont bien déroulées nous annoncent-ils avec la même morgue et le mépris. L’entubage se poursuit mais, on va bien rigoler avec la victoire probable des Frères musulmans de Bachir Al-Kupti, chef de la confrérie libyenne (Le parti Justice et Reconstruction). Ainsi, la boucle sera bouclée, de Tunis au Caire, en passant par Tripoli. Nous espérons que les clowns à l’origine de cette mascarade dite “printemps arabe” rabattront à jamais leurs caquets empoissonnés et nous éviteront désormais leurs discours nauséeux, eux, les idiots utiles de la démocratie, les mamamouchis du bien qui jouent à Caliméro.