OBAMA S’INVITE AU NIGER
26 février 2013
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Au fil des jours et des lectures n°164
25.02.2013
OBAMA S’INVITE AU NIGER
Sitôt faite sa prise de fonction pour son second mandat, OBAMA a posé lourdement les pieds sur le sol du Sahel.
Il vient en effet d’informer, dans les formes légales, le Congrès de sa décision d’installer une base militaire au Niger au nom bien sûr de la défense des intérêts des Etats-Unis dans ce pays et dans cette région. Pour commencer une centaine d’hommes sont installés au Niger et une base de drones devrait rapidement suivre. En effet la principale base de drones US sur le continent africain se trouve aujourd’hui à Djibouti , un peu trop éloignée du théâtre d’opérations saharo- sahélien.
Cette décision était attendue depuis la visite à Niamey à la mi- Janvier 2013 du Général Carter Ham, commandant en chef d’AFRICOM. Celui-ci, sachant que le Président n’avait pas encore les mains libres, avait alors fait preuve de diplomatie se contentant publiquement d’offrir les services de l’armée US au gouvernement du Niger.
Bien entendu tout était déjà prêt, le gouvernement du Niger avait déjà accepté cette présence et il ne manquait plus que la présentation de l’opération au Congrès par Obama pour passer à la nouvelle étape.
Cette formalité indique que l’armée US n’en est plus à organiser la formation des armées africaines de la région sahélienne dans le cadre du TRANSSAHARIAN COUNTER TERRORISM PARTNERSHIP mais qu’elle est désormais en situation de belligérance officielle.
La méthode OBAMA inaugurée en Libye se confirme : laisser le lieutenant français, qu’il se nomme Sarkozy ou Hollande, mettre le feu aux poudres puis grâce à son immense supériorité militaire reprendre peu à peu la main et occuper progressivement une position de force au moment du passage à la phase politique : mise en place de nouvelles équipes politiques et répartition des zones et des activités du pillage néocolonial.
N’oublions jamais qu’il s’agit dans cette région du monde d’un face à face CHINE/ USA et que la France n’est dans cette conjoncture qu’un second couteau , un second rôle que l’on flatte en lui confiant la scène I de l’acte I (tout en laissant aimablement à sa charge les frais de cette partie du spectacle).