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21 décembre 2024

Tunisie : la veuve de Chokri Belaïd veut savoir « qui a commandité » le meurtre


 

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mardi 26 février 2013, par La Rédaction

La veuve de Chokri Belaïd, l’opposant tunisien tué par balles à Tunis le 6 février, a déclaré qu’elle voulait savoir qui avait commandité l’assassinat de son mari, en réagissant mardi pour la première fois à l’annonce de l’arrestation du tueur présumé lundi à Tunis.
« C’est beau de savoir qui a exécuté mais pour moi c’est très important de savoir qui a commandé, comme cela a été fait, car c’est un crime très organisé », a déclaré Basma Belaïd sur Europe 1.
« On demande un procès et on demande de pousser l’enquête et de tout savoir », a-t-elle affirmé.
Un homme soupçonné d’avoir tué Chokri Belaïd et son complice présumé ont été arrêtés lundi en banlieue de Tunis et appartiennent, selon des sources policières, à la mouvance radicale salafiste.
Le tueur présumé serait actif dans la Ligue de protection de la révolution (LPR) une milice brutale pro-islamiste, au Kram, une banlieue populaire de Tunis voisine de Carthage.
La LPR a été accusée à de nombreuses reprises par l’opposition d’orchestrer des attaques contre des opposants ou des associations pour les intimider.
Ces ligues sont « protégées par le système », a accusé la veuve de Chokri Belaïd qui a demandé « immédiatement » leur dissolution. « Toute la société tunisienne n’a pas arrêté de demander depuis des mois la dissolution de ces ligues », a-t-elle souligné.
« La responsabilité politique d’Ennahda est impliquée », a répété Mme Belaïd, qui a accusé à plusieurs reprises le parti islamiste au pouvoir d’être responsable de l’assassinat de son mari.
« La moindre des choses est d’assurer la sécurité des citoyens. Ennahda est le parti au pouvoir (…), c’est à elle de protéger les citoyens », a-t-elle déclaré, alors que le parti islamiste est régulièrement accusé de faire preuve de laxisme vis-à-vis de sa frange radicale et de la mouvance salafiste.
La mort de Chokri Belaïd a plongé la Tunisie dans une crise politique sans précédent depuis la révolution de 2011, précipitant la démission du Premier ministre Hamadi Jebali.
Le ministre de l’Intérieur, l’islamiste Ali Larayedh, a été chargé vendredi de former un nouveau gouvernement d’ici au 8 mars.

(26-02-2013 – Avec les agences de presse)

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