HIROSHIMA, 6 AOUT 1945 : 68e ANNIVERSAIRE DU PLUS GRAND CRIME DE GUERRE DE L’HISTOIRE
6 août 2013
« La vision égocentrique portée sur le monde par les Etats-Unis atteint des extrêmes »
– Tadatoshi Akiba, maire d’Hiroshima (6 août 2012)
68ème anniversaire de la bombe nucléaire américaine sur Hiroshima.
La seule utilisation de l’arme atomique par l’état-voyou type, les USA, qui commettent avec Hiroshima et la seconde frappe sur Nagasaki le plus grand crime de guerre de l’Histoire …
HIROSHIMA ET NAGASAKI : DEUX CRIMES DE GUERRE AU REGARD DE L’HISTOIRE
Un crime de guerre qui n’a été commis pour aucune des raisons pseudo humanitaires (sic) mise en avant officiellement par le régime yankee. Il ne s’agissait pas de « mettre un terme plus raide à la guerre », encore moins de « limiter les pertes américaines ». Mais bien de faire une expérimentation à grande échelle et surtout d’impressionner Staline.
A l’occasion du 59e anniversaire d’Iroshima et Nagasaki, je dressais déjà le BILAN HISTORIQUE de ce crime de guerre américain, et notamment les véritables raisons des frappes atomiques sur le Japon :
ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE : 59e ANNIVERSAIRE DE L’ATOMISATION D’HIROSHIMA ET NAGASAKI PAR L’ETAT-VOYOU DES ETATS-UNIS
Sur : http://www.pcn-ncp.com/PIH/pih-040816.htm
CONTRE L’OUBLI LA MEMOIRE
« Nous offrons du fond du coeur notre consolation et notre réconfort aux âmes des victimes en affirmant que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éliminer ce mal absolu que constituent les armes nucléaires et bâtir un monde en paix », a déclaré mardi le nouveau maire d’Hiroshima, Kazumi Matsui.
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce mardi matin à Hiroshima pour marquer ce 68ème anniversaire du lancement de la première bombe atomique de l’Histoire qui avait ravagé cette ville de l’ouest du Japon. Quelques survivants, des parents de victimes, des officiels gouvernementaux ainsi que des délégations étrangères se sont figés à 08H15 (locales) lorsqu’a retenti une cloche donnant le signal d’une minute de silence, à l’heure précise où, le 6 août 1945, le bombardier américain Enola Gay avait largué la bombe qui avait transformé la ville en un enfer nucléaire.
Quelque 140.000 personnes trouvèrent la mort soit immédiatement, soit du fait de l’exposition aux radiations, entre le moment du largage de la bombe et le mois de décembre suivant. Le bombardement d’Hiroshima avait été suivi par celui de Nagasaki (sud-ouest) le 9 août, qui avait fait plus de 75.000 morts.
HIROSHIMA, 6 AOUT 1945 : LES USA UTILISENT L’ARME ATOMIQUE CONTRE DES POPULATIONS CIVILES
Pour la première fois dans l’histoire, les USA frappent la population civile d’Hiroshima, le 6 août 1945, avec l’Arme atomique. Ils récidivent ensuite contre Nagasaki. Des villes japonaises ouvertes – au sens militaire que les Lois internationales donnent à ce terme – et dépourvues de tout objectif militaire Bombardements de terreur, frappes aveugles pour frapper et exterminer des civils innocents. Suivant le concept stratégique anglo-saxon.
6 août 1945. La bombe est larguée à 8h15. 70.000 personnes sont tuées. La majorité meurt dans les incendies consécutifs à la vague de chaleur. Plusieurs dizaines de milliers sont grièvement brûlées et beaucoup d’autres mourront des années plus tard des suites des radiations (on évoque un total de 140.000 morts). Ce sera ensuite le même crime de guerre à Nagasaki, trois jours plus tard (75.000 victimes directes, 74.000 de plus ensuite) …
Ces « armes de destruction massives », dont les USA dénoncent ad nauseam la possession chez tous leurs adversaires, lorsqu’il s’agit de les discréditer, ces armes dont on n’a trouvé aucune trace en Irak malgré les mensonges sans vergogne des Bush, Blair ou Colin Powell à l’ONU ou devant leurs parlements, ces armes qui sont à nouveau fantasmées en Syrie, l’impérialisme américain est le seul à les avoir massivement utilisées après 1918.
Avant d’offrir en héritage venimeux à l’humanité la course à la Bombe, qui seule, justement garanti l’indépendance face à l’impérialisme américain.
L’IMPOSTURE HISTORIQUE YANKEE
Après les frappes atomiques sur le Japon – à ce jour les seules de l’Histoire -, il y aura l’usage massif de l’ « agent orange » sur le Vietnam. Et puis encore, en Serbie, en Irak, en Afghanistan ou en Libye, les armes à uranium appauvri qui laisseront pendant des décennies leur traînées mortelles de leucémies, de cancers et de malformation congénitales.
« Si les Allemands avaient largué des bombes atomiques à notre place, nous aurions qualifié de crimes de guerre les bombardements atomiques sur des villes, nous aurions condamné à mort les coupables allemands lors du procès de Nuremberg et les aurions pendus », dira un jour Albert Einstein. Rongé de remords concernant cette arme immonde – que les Nazis et les USA seront les seuls à concevoir et à vouloir posséder avant 1945 – et qu’il avait contribué à mettre au point.
Ne nous trompons pas et cessons de croire aux impostures médiatiques de l’Occident américanisé. Einstein n’est ni un pacifiste ni un philanthrope. Pas plus que Nobel, qui a répandu la dynamite et permis les boucheries des guerres modernes, avant lui et son hypocrite « prix de la paix ». C’est un de ces savants, ne valant guère mieux que les savants nazis, qui ont donné la Bombe aux USA.
Les crimes nazis ne doivent pas non plus faire oublier, ou pire, justifier les crimes de guerre anglo-saxons. Il n’y a pas une balance ou une échelle de l’horreur. Les victimes civiles de Dresde, Hambourg, Hiroshima ou Nagasaki sont les compagnes inséparables des disparus d’Auschwitz, Guernica, Rotterdam ou Coventry.
Luc MICHEL