L’Afrique en danger politique et sécuritaire ! le 16 avril 2014
16 avril 2014
Infâme Stratagème
TAPA Joseph
L’Afrique en danger politique et sécuritaire !
le 16 avril 2014
Le culte de la personnalité qu’affectionnent les dirigeants africains, statut de chef, les conduit à s’entourer de collaborateurs ectoplasmes doublé d’inappropriées compétences
quand ce n’est purement l’accaparement des fonctions stratégiques par d’incompétents sortis de cercle de proche et familial.
Le néfaste du futur pour l’Afrique en plus d’être actuel, un nul s’entourant de plus nul en assurance d’aptitude et qualité, viendrait à ce qu’il soit conforté ces collaborateurs à s’inscrire à écrire la destinée de l’Afrique en poursuite des leaders actuels.
Depuis les années soixante dite des indépendances africaines, à quelques exceptions près des Sékou Touré qui ouvrit l’administration et gouvernance de la Guinée-Conakry à tout Africain compétent et Thomas Sankara qui favorisa le mérite à l’administration et la gouvernance du Burkina-Faso quelques que furent ses opinions, la gouvernance des États et territoires africains répond à la promotion d’individus dont la principale qualité est de ne pas faire de l’ombre au chef parfait en tout… Et ce sont ces nuls qui rêvent d’incarner la révolte et la construction sociétaire africaine voulue d’émergence !!!!
L’Afrique à certainement grand besoin de se réinventer en dynamique, ce qui devrait passer par une purification des acteurs politiques, et en occurrence des nuls ayant collaboré ne pouvant s’entourer d’autres choses, y compris de complicité des membres d’oppositions de service des régimes dirigés par le culte du leader.
On ne saurait être en mesure d’insuffler et contenir une dynamique courageuse, dont est en souffrance l’Afrique, quand pour qualité première appréciée chez soi c’est d’être un satrape ectoplasme…
Il n’est dont pas étonnant de constater que les successions et dévolution du pouvoir en Afrique, entre les acteurs aux jeunesses marquées des fameuses années d’indépendances, n’aient exprimé jusqu’alors que chaos sociétal en tous points : délabrement d’économie en étiage au déchirement fratricide des peuples des nations.
Le danger poursuivi par l’abandon de la sécurité !
Des plus lointaines histoires connues de l’organisation des groupuscules humains : il apparaît que ceux-ci rassemblés en communauté se sont toujours démenés d’eux-mêmes (ancêtre de la souveraineté) à défendre et organiser leur espace. Et à cet effet, en appeler à certains membres (ancêtre du patriotisme) formés au maniement des armes.
Il apparaît aussi qu’était répandu le recours à l’aide ponctuelle en addition des forces (ancêtre d’accord ou convention de défense), et non substitution, à d’autres communautés face à un ennemi. Était poursuivi dans le cadre d’amélioration de ses moyens et capacités de défense, l’inspiration et copie, par ses propres moyens (point d’instructeur venu d’ailleurs), des techniques de combats développés par d’autres communautés. La substitution de la force de défense d’une communauté étant conséquence de défaite face à un ennemi, entrainant assimilation ou intégration du vaincu dans une nouvelle représentation communautaire (de l’esclavage à la citoyenneté).
Les sociétés humaines actuelles, poursuivant le même état d’esprit dans l’approche sécuritaire, entretiennent pléthore de force de défense et de sécurité qui d’une spécificité aux territoires d’Afrique sont particulièrement sous instructions et conseils d’étrangers à l’Afrique (y compris du primaire technique de la formation). Quand bien même bons nombres de territoire d’Afrique disposent de moyens inspirés des techniques développés ailleurs, les instructeurs en qualité ne sont à jamais des Africains ni formés à l’être.
Désappointement courant est-il d’entendre qu’il est invité des instructeurs non africains à se porter à la formation de militaires africains, comme cela s’envisage au Mali en Centrafrique et à chaque conflit interne en Afrique ; tout comme choquant est de constater que les officiers en responsabilité avérée (commandement significatif) au sein des forces de défenses africaines sont exclusivement formés dans des écoles hors d’Afrique qui pourtant en compte grands nombres inspirées des pratiques développées ailleurs.
Tout bonnement en découle l’interrogation à savoir quelle reconnaissance communautaire attribuée aux peuples d’Afrique dans la manifestation de l’organisation qui est leur ? Au nom ou en vertu de quoi : l’Africain ne saurait de seule capacité et ne serait en mesure de seule aptitude à se porter de propre dévouement à sécuriser son environnement ?
Admettre que cela lui est impossible d’efficacité à l’Africain : c’est assurément inoculer l’affaiblissement des sociétés africaines préparées pour ainsi dire à la disparition !
Le STOP/HIATUS aux immixtions directes des embryons d’armées et forces étrangères dans les voies de la sécurité et de la défense en Afrique, se doit d’être d’intérêt majeur voire premier et de haute importance dans la réalité d’une construction africaine sous pesant de réémergence.
Joseph TAPA
14/04/14
Libye : Est-il un sous entendu à la démission du Premier Ministre Al-Theni ?
Ancien ministre de la défense, Abdallah Al-Theni (droite photo), du gouvernement du premier ministre Ali Zeidan (gauche photo, limogé par le parlement), porté le 8 avril 2014 par le parlement aux fonctions de Premier ministre d’intérim pour une durée maximale de deux semaines, Al-Theni, annonce pour raison de sécurité renoncer à sa promotion.
Contrairement aux incessants cas, en interne libyenne, de pression sur les responsables politiques, depuis la chute du système Jamahiriya de Feu Guide Mouammar Kadhafi, caractérisée d’enlèvement et séquestration dont fut victime l’ancien premier ministre Zeidan, du fait de groupuscules armés nés de la dite guerre de démocratisation soutenue et équipée par l’Onu ; le premier ministre d’intérim, Al-Theni et sa famille ont dans une évolution de pression à la marche de la nouvelle démocratie libyenne échappé à un attentat le 12/04/14.
Les mauvaises langues pour certaines achopperont sur la mélanine, de Al-Theni, trop rapprochée de celles des populations noires libyennes, représentantes à pas moins de 30% de la nation berbèro-arabe libyenne et de confession musulmane sunnite, persécutées et victimes d’un génocide somme tout normal….pour n’être pas un sujet d’importance dont se saisissent les instances internationales tel l’Onu (point de résolution).
L’Afrique serait riche d’une diversité qui ne plairait à Tous…sous le contrôle de la dite communauté internationale chapeautée par le club -mafia- du conseil de sécurité de l’Onu.
Le meilleur de qualité des Africains ne devant se voir reconnaître tribune et encensé à défaut d’être réduit au silence…de Lumumba à Sankara aux nombreux anonymes, la hargne du rejet ne cesse de s’embellir !
Joseph TAPA