Le petit journal de Karim
4 septembre 2014
Le petit journal de Karim
Objet :Palestine : Dieudonné félicite Jean-Luc Mélenchon…
Dieudonné sur le gouvernement Valls 2
https://www.youtube.com/watch?v=eYe9E_bY37I
———- Message transféré ———-
De : Journalistes Congolais RDC en Europe <mouvement.ngambo@gmail.com>
From : Michel Collon – Investig’Action <no-reply@investigaction.org>
Date : 3 septembre 2014
Objet : LIEGE 6/09 Michel Collon en débat sur la Palestine (3.09.14)
| ||||||
LIEGE 6 /09 : Michel Collon en débat sur la Palestine J’ai le plaisir de vous inviter à la conférence – débat que je donnerai ce samedi 6 septembre 2014 avec Leyla Shahid et Jacob Mahi, dans le cadre du « Palestine Day », une journée d’actions au profit et en soutien au peuple palestinien. Elle aura lieu à 14h à « La Fabrik », 79 Rue P.J. Antoine, à Herstal, Belgique. Venez nombreux ! MICHEL COLLON Pour nous soutenir financièrement, c’est par ici. | ||||||
| ||||||
Venue en Suisse du Conteur Palestinien Taher Bakeer, du 7 au 12 septembre 2014
Date: Wed, 3 Sep 2014 10:25:08 +0200
COLLECTIF URGENCEPALESTINE – GENÈVE
Un beau moment de partages par-delà les murs.
Sur une de ses branches, l’oiseau-mémoire chante. Mon chapeau sur la tête, ma gourde à la taille, je passe près de lui, oreille ouverte au criquet de la nuit. Les roses rouges au bord du chemin, sont-elles des plantes ou des idées ?
L’âne de Darwish et autres contes palestiniens
les 7, 9, 10 et 12 septembre 2014
par Taher Bakeer et Redouane Haribe (oud)
19h30, salle polyvalente, Mase (Val d’Herens – Valais)
dans la cadre du festival international Contoval.
www.detottederenn.ch
Mardi 9 septembre
19h00, Librairie arabe “L’Olivier”, Genève
Rue de Fribourg 5, 1201 Genève – www.arabooks.ch
Entrée libre, petit moment convivial à l’issue de la représentation.
Mercredi 10 septembre
15h00, Bibliothèque interculturelle Globlivres, Renens
Contes de Palestine pour enfants dès 4 ans.
Rue Neuve 2bis,1020 Renens
www.globlivres.ch
Entrée libre
Vendredi 12 septembre
18h00, Théâtre du Vide-Poche, place de la Palud 10, Lausanne
Festival les 7 langues du dragon, dans le cadre de Lausanne estivale.
Entrée libre
http://www.urgencepalestine.ch/
De : <Xarlo@aol.com>
Date : 2 septembre 2014
Objet : Une honte de plus pour la Franconie
Première interview de George Galloway après son passage à tabac…
3 sept. 2014
https://www.youtube.com/watch?v=-Fz8pIlidAc#t=13
———- Message transféré ———-
De : Olivia Zémor <olivia.zemor@wanadoo.fr>
Date : 3 septembre 2014
Objet : Infos CAPJPO-EuroPalestine du 3/9/2014
voir la version en ligne
Chères amies, Chers amis,
L’été aura été marqué par les terribles massacres de la population de Gaza par l’occupant israélien. Nous ne reviendrons pas sur les mensonges, le cynisme et la barbarie de ceux qui ont, sans équivoque, ciblé hommes, femmes et enfants, écoles, hôpitaux, mosquées, églises…
Nous avons salué lors de nos nombreux rassemblements et manifestations dans toutes les villes de France et du monde, la lutte exemplaire du peuple palestinien, qui a notamment montré que la 4ème puissance militaire mondiale n’était pas capable d’avoir le dessus dès qu’elle mettait pied à terre, dès qu’elle ne se contentait pas de larguer ses engins de mort du haut de ses F22 et autres drones.
Nous avons également eu la démonstration écœurante de la complicité de nos dirigeants avec l’occupant : pas la moindre condamnation, pas la moindre sanction. Au contraire, le gouvernement français s’est employé à protéger les Français qui se sont enrôlés dans l’armée d’occupation et y ont contribué à tuer des enfants, cet été à Gaza.
Lire ce qui est arrivé à Hassan de Lyon qui a recopié sur son blog l’identité de Français s’étant vantés sur Facebook de leurs exploits à Gaza: http://www.europalestine.com/spip.php?article9744
Une affaire à suivre, car il n’est pas question de laisser inverser les rôles !
Ces massacres ne doivent pas rester impunis. Une plainte a été déposée à la Cour Pénale Internationale (CPI) et elle doit aboutir. Nous devons continuer à exercer des pressions pour que nos dirigeants appliquent à Israël les sanctions économiques qui ont permis d’abolir l’apartheid en Afrique du Sud, à commencer par l’embargo sur les armes fournies à Israël. Il faut savoir qu’aujourd’hui la France n’applique même pas les mesures prises par l’Union européenne concernant le refus d’importation des produits venant des colonies !
BOYCOTT, DÉSINVESTISSEMENT, SANCTIONS !
Seule notre mobilisation pour renforcer la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions, qui connait actuellement un développement spectaculaire, permettra de changer la donne. Ses effets commencent à se faire durement sentir sur l’économie et l’image d’Israël (voir les informations sur notre site). Nous avons la possibilité et le devoir de montrer à Israël que l’occupation et la colonisation ont un prix.
Sachons faire nos courses en conséquence (Voir les nombreuses vidéos de l’été à ce sujet, dont les «Opérations Petit Poucet ») et continuer à exercer notre vigilance concernant les activités de nos municipalités (cf Le Mans et Grenoble, récemment : ni compteurs d’eau israéliens ARAD, ni soldats israéliens invités aux cours de Krav Maga !)
TOUS A « FREE PALESTINE » SAMEDI 1ER NOVEMBRE !
Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’un événement de portée internationale va permettre de montrer que la mobilisation ne faiblit pas après l’arrêt des bombardements.
Le blocus de Gaza doit être complètement levé, et non « allégé ». La liberté doit être totale pour l’ensemble des Palestiniens !
« FREE PALESTINE » ce sont des dizaines d’artistes et de personnalités du monde entier qui vont se produire aux Docks de Paris, le 1er novembre prochain, de midi à minuit, devant des milliers de personnes de toutes les villes et tous les pays, pour afficher leur soutien à une Palestine libre, et saluer la résistance du peuple palestinien.
A Paris, très symboliquement, seule capitale au monde où des manifestations contre les massacres de civils ont été interdites.
Découvrez le programme complet de cet événement important, dont les profits seront reversés à deux associations palestiniennes (Addameer et Nebras El Ajyal) : http://www.europalestine.com/spip.php?article9846
N’attendez pas pour acheter vos billets ! (15 euros avant le 1er novembre. 20 euros, le Jour « J ». Gratuit jusqu’à 10 ans).
Proposez votre aide pour organiser cet événement exceptionnel !
Pour les Franciliens, flyers et billets seront disponibles ce samedi 6 septembre, de 15 H à 18 H Place Saint-Michel, lors d’un rassemblement, avec la participation de musiciens.
Amicalement,
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com – Pensez à recevoir gratuitement notre newsletter en inscrivant votre adresse e-mail en haut et à droite de la page d’accueil du site !
Et si vous n’avez pas encore envoyé votre cotisation pour l’année 2014, il n’est pas trop tard pour le faire, votre argent sera bien employé soyez en sûrs ! (Chèques à adresser à CAPJPO-EuroPalestine, 16bis rue d’Odessa boîte 37, 75014 Paris. Vous recevrez un reçu fiscal par retour de courrier.)
Date : 2 septembre 2014
Objet :Les mises à jour du site Palestine Solidarité du 2 septembre
Les dernières mises à jour
2 septembre
Palestine:
Les infos de l’IRIB du 2 septembre 2014
Ziad Medoukh. Le Centre de la paix organise un atelier sur le soutien psychologique
CPI. Un peuple qui construit sa victoire
Gaza : la désolation de la ville d’Al-Shejaiya, vue du ciel, après 51 jours de guerre

- Publié le : mercredi 3 septembre
- Source : arcinfo.ch
51 jours de guerre, 51 jours de bombardement sur un territoire minuscule. Le conflit entre le Hamas et Israël a laissé des traces indélébiles sur la bande de Gaza et sur la ville d’Al-Shejaiya en particulier.
Media Town, une société de production palestinienne, a publié vendredi dernier une vidéo impressionnante sur sa chaîne Youtube. Elle a filmé, à l’aide d’un drone les ruines de la ville. Une minute de survol où on ne voit que de la désolation à perte de vue.
Selon les sources palestiniennes, 2 149 personnes ont perdu la vie durant ce conflit, dont près d’un quart d’enfants. Des milliers d’habitations ont été détruites et 540 000 Palestiniens ont été déplacés.
La reconstruction prendra du temps. Beaucoup de temps.https://www.youtube.com/watch?v=jBEFBixO1ck
Date : 4 septembre 2014
Objet : Pourquoi la défense des chrétiens ne s’étendrait pas à ceux de Palestine ?
Entretien avec Alain de Benoist
Pourquoi la défense des chrétiens ne s’étendrait pas à ceux de Palestine ?
d’alliance qu’il faudrait commencer.

04-09-2014Une délégation de la Ligue arabe à Ghaza
Est de Jérusalem: 2 200 nouvelles unités coloniales 04/09/2014
Jérusalem occupée – CPI
La municipalité de l’occupation israélienne dans la ville occupée de Jérusalem a donné, hier mercredi 3/9, le feu vert pour construire 2 200 maisons dans la partie orientale de Jérusalem.
La municipalité a accepté de lancer les travaux préparatoires pour la construction de 2 200 logements coloniaux dans le quartier de Sawari à l’est de Jérusalem.
Le président de la municipalité israélienne à Jérusalem, Nir Barakat, a déclaré que ce projet vise à consolider la souveraineté sioniste à Jérusalem-est et à maintenir son unité.
Le chancelier de la municipalité, Pepe Alalu, qui s’est opposé au projet, a déclaré: « C’est une étape préliminaire, les travaux de construction dans le quartier de Sawari ne commenceront pas avant 8 ans et cette phase ne garantit pas de construire ces unités ».
Il est à noter qu’environ 200 000 colons juifs habitent dans les quartiers coloniaux à l’est de Jérusalem, au côté plus de 290 000 Palestiniens.
Cette annonce vient trois jours après la décision d’Israël de confisquer 4 000 dunums des terres au sud de la Cisjordanie occupée dans la région de Bethléem.
| |
03-09-2014 | |
![]() La direction palestinienne veut faire adopter par le Conseil de sécurité de l’ONU une résolution demandant la fin, d’ici trois ans, de l’occupation israélienne des territoires palestiniens, une initiative qui a toutefois peu de chances d’aboutir, a indiqué mardi une responsable de l’OLP. « Nous allons rechercher une résolution au Conseil de sécurité avec une date précise pour la fin de l’occupation israélienne », a déclaré lors d’une conférence de presse à l’ONU à New York, Hanane Achraoui, membre de la direction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Interrogée sur le calendrier, elle a précisé que cette occupation devrait prendre fin « disons dans trois ans ». Mais elle a reconnu que les États-Unis mettraient immédiatement leur veto à un tel texte. « Nous savons que les États-Unis peuvent utiliser leur veto au Conseil de sécurité et nous essayons de les convaincre d’entendre la voix de la raison », a-t-elle souligné. Elle a aussi évoqué la possibilité de faire adopter une résolution, qui serait non contraignante, à l’Assemblée générale de l’ONU. Par ailleurs, Mme Achraoui a une nouvelle fois brandi la menace d’une saisine de la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle les Palestiniens ont désormais accès, compte tenu de leur statut d’Etat observateur non membre à l’ONU, obtenu en 2012. Cette initiative permettrait d’engager une action légale contre des responsables israéliens à propos de l’agression israélienne contre la bande de Gaza. Mme Achraoui n’a cependant pas donné de date pour une telle initiative. « Nous voulons traduire Israël devant la CPI », a-t-elle déclaré. « Nous n’avons pas de délai précis, nous avons un programme d’action ». |
Israël se prépare à une grande guerre!!
| |
03-09-2014 | |
![]() Le coût direct de l’agression israélienne de 50 jours contre la bande de Gaza s’élève à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros), a déclaré mardi le ministère israélien de la guerre Moshe Yaalon. « Les dépenses de l’opération Bordure protectrice — dépenses militaires, les dépenses directes — s’élèvent à plus de neuf milliards de shekels », a-t-il dit lors d’une conférence économique à Tel-Aviv. « Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d’entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer », a-t-il dit. Mais, malgré l’envergure de cette offensive, il a reconnu que les combattants de la résistance à Gaza disposaient encore d’un arsenal non négligeable. Il a en outre précisé que chaque interception de roquette palestinienne par le système de défense « Dôme de fer » coûtait 100.000 dollars (environ 76.000 euros). Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une cure d’austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la guerre épargné par les coupes budgétaires. A peine la guerre de Gaza terminée, l’impact de la défaite est paru clair et flagrant sur le gouvernement de l’ennemi. Immédiatement, les responsables sionistes, les observateurs, et les commentateurs militaires, ont tous commencé à parler de «défaite», «effondrement», «échec», «nous avons payé un prix cher sans remporter la guerre». La plupart d’entre eux étaient unanimes sur la nécessité de sanctionner et de changer le gouvernement de Benjamin Netanyahu et de mener des enquêtes profondes sur les raisons de la défaite, rappelant l’expérience de la commission Winograd lors de la guerre de juillet en 2006. http://french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=12734&cid=297#.VAhcFKPZI-U La victoire fictive de Netanyahou2 septembre 2014 par Abdel Bari Atwan Quand Benyamin Netanyahou annonce devant un parterre de journalistes « Le Hamas n’a obtenu aucune de ses revendications », et ce moins de 24 heures après l’entrée en vigueur effective du cessez-le-feu, il n’y a que deux interprétations possibles. |
Israël accapare 400 hectares de terre en Cisjordanie
01.09.2014
Moins d’une semaine après avoir accepté un cessez-le-feu à Gaza, Israël a annoncé sa décision de s’approprier une vaste portion de territoire en Cisjordanie, en représailles à l’un des évènements déclencheurs de la guerre.

1/18Benyamin Netanyahou a demandé en conseil des ministres une réduction de 2% du budget de chaque ministère, à l’exception de la Défense. (Lundi 1er septembre 2014)
Image: AFP
Israël a décidé de déclarer propriété de l’État israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva’ot, dans les environs de Bethléem, en réaction au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le secteur, a indiqué dimanche 31 octobre l’armée dans un communiqué.
Les parties concernées ont 45 jours pour faire appel, a-t-elle précisé.
Une confiscation «sans précédent»
Il s’agit d’une décision qui revient à une confiscation «sans précédent» par son ampleur depuis les années 1980, s’est alarmée l’organisation anti colonisation «La Paix maintenant», les responsables palestiniens décriant pour leur part un nouvel affront israélien.
C’est la première annonce du genre rendue publique depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 8 juillet.
La guerre a parachevé un cycle de violences israélo-palestiniennes provoquées par l’enlèvement, le 12 juin, de trois adolescents près de Gush Etzion, un bloc de colonies situé en zone entièrement sous contrôle israéli en à une dizaine de kilomètres au sud de Bethléem. Gva’ot fait partie de Gush Etzion.
Poursuite de la colonisation
Les trois étudiants d’écoles religieuses ont été retrouvés morts le 30 juin. Israël a attribué leur meurtre au Hamas, l’organisation islamiste qui contrôle la bande de Gaza et qui est aussi présente en Cisjordanie. Le Hamas nie et dit que, si des membres du Hamas sont impliqués, lui-même n’a jamais été informé de leur projet.
La poursuite de la colonisation (la construction d’habitations civiles dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967) est largement considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
2’500 logements
Sous le Premier ministre Benjamin Netanyahu depuis 2009, le nombre d’unités (logements ou maisons) construites est passé de 1’500 ou 1’800 les années précédentes à 2’000 ou 2’500, dit «la Paix maintenant». Le mouvement s’est par ailleurs propagé vers l’est et l’intérieur de la Cisjordanie, selon Hagit Ofran, une responsable de l’association israélienne qui milite pour la fin du conflit israélo-palestinien.
La décision annoncée dimanche «ne fera que détériorer encore davantage la situation», a déploré Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, rappelant que la communauté internationale considérait comme illégales les colonies en territoire occupé.
Une punition collective
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a fustigé d’un même trait la guerre dans la bande de Gaza et la poursuite de la colonisation comme «des crimes (qui) anéantissent toute perspective de solution à deux États (israélien et palestinien coexistant côte-à-côte) en même temps que le processus de paix».
La décision d’accaparer ces 400 hectares est une «punition collective infligée aux Israéliens que l’on éloigne encore davantage d’une perspective de paix avec deux États pour deux peuples», a réagi Hagit Ofran.
Selon elle, l’appropriation est fondée sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l’État peut récupérer des terres non occupées et non cultivées.
Naissance d’une «nouvelle ville»
Pour Mme Ofran, le timing, quelques jours après le cessez-le-feu accepté avec le Hamas dans la bande de Gaza, n’est pas anodin. Il donne l’impression que «le langage qu’Israël comprend est celui de la violence (exercée par le Hamas), c’est à mes yeux un dangereux message adressé aux Palestiniens».
Elle redoute que la colonisation ne s’intensifie encore avec un Premier ministre soumis selon elle à la pression de sa droite et des maigres gains de la guerre à Gaza.
Le conseil des colonies de Gush Etzion a, lui, salué dans un communiqué l’annonce faite dimanche comme le prélude à l’expansion de Gva’ot et à la naissance d’une «nouvelle ville».
Gush Etzion fait partie de ces blocs de colonies que les Israéliens entendent bien conserver dans to ute éventualité de règlement avec les Palestiniens.
Environ 60’000 personnes y vivent, selon «la Paix maintenant», mais seulement 10 à 15 familles à Gva’ot.
Au total 350’000 colons vivent en Cisjordanie et environ 200’000 à Jérusalem-est, selon l’ONG.
En images – Chronologie de l’offensive israélienne à Gaza

1/26 14 juin 2014
L’armée israélienne passe la Cisjordanie au peigne fin pour retrouver trois jeunes israéliens enlevés par le Hamas à Hébron deux jours plus tôt. Lors de cette opération, baptisée «Gardien de nos frères», Israël procède à l’arrestation de centaines de militants palestiniens.
Image: Keystone
http://www.lematin.ch/monde/Israel-accapare-400-hectares-de-terre-en-Cisjordanie/story/30
L’ÉTAT D’ISRAËL, UN GANG DE VOLEURS DE TERRES (Par Amira HASS) 03/09/2014
TITRE : Israël, un État de vol à main armée
Amira Hass, le 2 septembre 2014
Ce qui est étonnant, c’est qu’il y ait encore des gens pour faire mine d’être surpris en apprenant la réussite d’un nouveau vol à main armée, ce que le jargon officiel appelle « une déclaration de transfert de terres sous propriété d’État ». Les mêmes font mine d’être surpris à l’annonce que le ministère de la Défense aura la part du lion dans le prochain budget, au détriment de l’Éducation, qui va subir les coupes les plus importantes de son histoire.
Notre régime repose sur trois piliers : le vol de terres accompagné de l’expulsion de ceux qui y vivent ; l’entretien d’une bande de gardes du corps sécurisant le pillage –« l’armée », dans notre argot local ; l’éradication des acquis sociaux, en même temps que l’effacement de tout principe de solidarité collective.
Sans ces trois fondements, ce ne serait pas notre régime. Mais quand on s’arrête aux détails, aux seuls épisodes, on exprime sa surprise, et on perd la vision générale du tableau. On oublie que c’est cela, le régime dans lequel Israël vit.
S’il n’y avait pas eu au mois de juin cette affaire des trois adolescents enlevés au niveau du Gush Etzion (colonie adjacente à Jérusalem, NDLR) puis assassinés, l’armée aurait trouvé un autre prétexte pour lancer la construction d’une nouvelle méga-colonie, et, à travers ce développement, créer encore plus d’enclaves (palestiniennes) et de prisons à ciel ouvert (autre principe fondamental de notre régime).
Si la guerre contre Gaza n’avait pas été menée, les molosses qui nous dirigent auraient trouvé d’autres moyens pour persuader le gouvernement de remplir leurs caisses. Mais quand bien même il n’aurait pas ouvert les cordons de sa bourse après les opérations militaires, le gouvernement n’aurait pas pour autant adopté une politique moins inégalitaire en termes socio-économiques.
Dans un monde idéal, toutes les victimes de notre régime devraient s’unir, et exiger le changement. Dans un univers encore plus parfait et plus rationnel, les victimes ne se contenteraient pas d’exiger le changement, elles l’imposeraient. Mais dans le monde réel, c’est aux Palestiniens, que nous, Israéliens, faisons porter le fardeau de cette exigence de changement.
N’attendons rien, par les temps qui courent, des citoyens juifs israéliens (à l’exception d’une poignée de militants de gauche). Nous les juifs, bénéficions de l’existence de ce régime, y compris lorsque la nouvelle religion est l’enrichissement d’une minorité de privilégiés, là où la majorité se bat pour joindre les deux bouts chaque mois. Notre État-providence réservé aux juifs connaît la prospérité dans ce que les colons appellent la Judée-Samarie (Cisjordanie occupée, NDLR), alias le YOSH, son acronyme hébraïque.
Le YOSH incarne le rêve d’une promotion socio-économique individuelle pour tous les juifs en Israël, c’est-à-dire de gens qui souffrent eux-mêmes des politiques anti-sociales de leur gouvernement. Mais faites vos bagages et partez quelques kilomètres plus loin dans les colonies ou dans de petites localités de la Galilée, et vous constaterez qu’il n’y est plus question de politiques d’austérité.
La claire conscience qu’il est possible à un individu d’augmenter facilement son propre niveau de vie annihile la capacité des juifs à engager une action collective pour le mieux-être. C’est dans un tel contexte que s’est formée dans notre pays l’alliance entre le parti Yesh Atid, qui a tiré sa force du mouvement de protestation contre les prix des loyers, et le parti Habayit Hayehudi, dont le fonds de commerce électoral repose sur le « rêve » d’un chez soi de charme en Cisjordanie. N’oublions pas le troisième pilier cité plus haut, et on observera comment tout cela prend forme, en béton armé.
Les dirigeants militaires d’aujourd’hui sont des futurs patrons de multinationales, fabricants d’armements, exportateurs, et instructeurs des armées de tyrans milliardaires dans le monde. Leur job actuel, temporaire, qui consiste à protéger le vol des terres palestiniennes, est la garantie de la prospérité de chaque membre de cette influente camarilla. Le désir d’en être, et la possibilité effective d’en être, compensent les dégâts de la politique anti-sociale du gouvernement.
Les Palestiniens sont le seul groupe du pays –entre la mer et le Jourdain- à souffrir des trois piliers à la base de ce régime. Ce sont les seuls aussi à résister et à se battre pour le changement. Ce faisant, ils luttent également pour les intérêts à long terme de la population juive. Cette résistance, nous refusons d’en voir le caractère fondamental et global, et la traitons comme s’il s’agissait d’autant de détails et d’épisodes, qu’alors nous condamnons et réprimons : « jets de pierre », « terrorisme », « émeutes », « provocations », « « roquettes Ghassam », « attaques par tunnel », « Nations-Unies », « infiltrés », « BDS » ou encore « construction de logements sans permis ».
Pour nos chefs sécuritaires, tout est pareillement dangereux, et ils n’ont pas tort. Discuter des « détails » -ou plus exactement des forces et faiblesses, voire de la moralité de tel ou tel aspect de la lutte- est légitime, mais ne doit pas nous faire perdre de vue le tableau d’ensemble.
LES PALESTINIENS SE DÉFENDENT CONTRE UNE BANDE DE VOLEURS ARMES
Amira Hass, le 2 septembre 2014
http://www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-1.613551?trailingPath=2.169%2C2.223%2C
CAPJPO-EuroPalestine
L’occupation viole la trêve et arrête deux pêcheurs 03/09/2014
Gaza – CPI
La marine sioniste a arrêté mercredi matin deux pêcheurs palestiniens dans la mer au nord de la Bande de Gaza, dans la plus grande violation de la trêve signée entre la résistance palestinienne et l’État de l’occupation en 25 août dernier, sous l’égide de l’Égypte.
Des sources palestiniennes ont déclaré qu’un certain nombre de canonnières israéliennes se sont avancées ce mercredi matin au large des côtes de la ville de Beit Lahia dans le nord de la Bande de Gaza, et ont encerclé un bateau de pêche palestinien, ont ouvert le feu, et ont escorté la barque et ses passagers au port sioniste d’Ashdod au nord de la Bande de Gaza.
Les sources ont ajouté que ces forces ont tiré sur les pêcheurs et les côtes de la Bande de Gaza, sans aucun blessé enregistré.
La marine israélienne stationnée dans la mer de la Bande de Gaza et les tours militaires au sud de Khan Younès au sud de la Bande de Gaza ont tiré hier mardi sur les pêcheurs et les agriculteurs palestiniens, sans victimes signalées.
Date : 03 Septembre 2014
Objet :Le massacre du ghetto de Varsovie : la faute aux résistants juifs ?!
Le génocide du peuple palestinien, terrorisme absolu

Nous maudissons ceux qui ont laissé des corps gisant dans les champs de l’Ukraine Orientale… Nous ne nous soucions pas des Palestiniens, n’est-ce pas vrai ? Nous ne nous soucions pas également de la culpabilité des Israéliens, qui est beaucoup plus forte à cause du plus grand nombre de civils tués par l’armée israélienne… Bien sûr – Dieu nous en garde – que serait-il arrivé si autant de civils israéliens, qu’il y a de morts palestiniens, avaient été tués… Nous aurions qualifié – à juste titre – cet évènement de massacre, d’atrocité, de crimes pour lesquels ceux qui les ont perpétrés doivent être punis… Mais, pourquoi se fait-il que les seuls criminels que nous recherchions actuellement soient ceux qui ont tiré un missile – ou peut-être deux – sur un avion de ligne survolant l’Ukraine» (Robert Fisk, The Independant, Londres, Dimanche 27 Juillet 2014).
La brutale agression dont est victime le peuple de Gaza n’est pas un fait divers, conséquence d’actes de violence réciproques et mutuels entre, d’un côté, un groupe «terroriste» et de l’autre un État constitué.
LES CIVILS NE SONT PAS LES VICTIMES COLLATÉRALES, MAIS LES OBJECTIFS MILITAIRES VISES
Dans cette agression, les victimes «militaires», du côté palestinien, – chiffres de l’IDF, sans aucun doute gonflés pour les besoins de la propagande sioniste, – représenteraient, tout au plus, 25 pour cent de toutes les victimes palestiniennes. Cela veut dire, qu’en fait, les Palestiniens en armes tués sont, eux, les victimes «collatérales» et que les civils sont ceux qui étaient directement sous le feu intentionnel, et non accidentel, de l’armée israélienne. Ces morts civils représentent, tout de même, l’écrasante majorité des pertes et ils ne peuvent tous avoir été victimes de leur mauvaise chance ou de bavures !
Malgré les assertions, répétées en boucle, de Wolf Blitzer, le présentateur en chef de la CNN, juif natif d’Allemagne et ancien journaliste au Jérusalem Post, et ensuite rédacteur en chef du bulletin d’information diffusé par le lobby pro-sioniste américain, l’AIPAC, cette écrasante prépondérance des pertes civiles du côté palestinien, constitue l’objectif essentiel fixé par l’IDF, qui, d’un côté, se vante de la précision de ses munitions et de ses tirs, donc impliquant clairement qu’elle ne touche que ce qu’elle vise, et, contredisant, de l’autre, sa première affirmation, se jure de ne pas cibler systématiquement les civils.
Une armée qui tue, trois fois sur quatre, un civil, a la volonté d’éliminer des civils ! Et dire qu’elle reproche au Hamas ses tirs aveugles de roquettes qui se font au mépris de la vie des non combattants ennemis ! Comme quoi, la mauvaise foi est aussi une arme de guerre : on reproche à l’autre de ne pas respecter ce qu’on ne respecte pas par principe et par choix stratégique délibéré. Suivant l’IDF, ce serait pour ramener le bonheur aux Palestiniens de Gaza qu’elle les massacrerait, et elle ne voudrait rien d’autre, pour assurer ce bonheur, que de débarrasser ce territoire, qu’elle assiège depuis neuf années, de ses «terroristes» – dont elle soumet la population à des conditions de vie inhumaines depuis près de cinquante années, – et de ramener la paix à «ces pauvres victimes de quelques mauvaises pommes». Brusquement, les officiels israéliens se mettent à parler de la nécessité de prêter attention aux dures conditions de la population palestinienne de Gaza. A se demander quelle puissance maintient, depuis déjà 9 ans, un siège pur et parfait contre les quelque deux millions d’habitants de Gaza ! Et qui est donc responsable du désespoir des Palestiniens si ce n’est Israël ? On tue en gros et en détail tout en versant des larmes de crocodile sur les victimes qu’on fait !
Le massacre du ghetto de Varsovie : la faute aux résistants juifs !
Car les dirigeants israéliens poussent l’hypocrisie et le cynisme jusqu’à pleurer sur leurs victimes. On est d’autant plus incrédules face à cette ligne de présentation – particulièrement odieuse, mais reprise à l’unisson, selon un canevas bien standardisé, par tous les médias lourds et légers des pays «décents», – que l’on sait, directement de la bouche de ses apôtres comme des actes des leaders sionistes depuis 1947, que le sionisme, idéologie de l’État d’Israël, et donc de son bras armé, l’IDF, a pour objectif déclaré de vider la Palestine historique de sa population indigène.
Justifier, pour Israël, les morts civiles par la malfaisance de Hamas, c’est un peu refaire l’histoire du siège du ghetto de Varsovie par les nazis, en mettant le blâme du sort réservé aux civils sur les hommes de la résistance armée juive, et en omettant de signaler que l’idéologie des SS en charge de nettoyer le ghetto leur commandait de liquider physiquement toutes les personnes de race «juive». Justifier la continuation des bombardements aveugles sur tout ce qui bouge et tout ce qui est debout, par la chasse aux fameux tunnels, «menace stratégique pour Israël», est simplement une insulte au bon sens le plus élémentaire. C’est justifier le massacre de la population du ghetto de Varsovie par la nécessité pour les nazis de bloquer les tunnels des égouts qu’utilisaient les combattants juifs pour échapper à la détection des forces ennemies !
ON TUE ET ON PLEURE ! LE COMBLE DU CYNISME ET DE L’HYPOCRISIE
Affirmer, comme l’a déclaré sur CNN, le jeudi 31 juillet, Shimon Pérès, ancien président d’Israël et acquéreur de la bombe atomique pour le compte de son État – en 1957, et alors que gouvernait en France la SFIO – «qu’on a rien contre les populations palestiniennes de Gaza» est le comble de l’hypocrisie. Car, si Israël n’avait rien contre ces populations, pourquoi ce déploiement de forces terrestres, navales et aériennes contre un territoire ayant une densité de 6.000 habitants au kilomètre carré ? Pourquoi cette destruction des infrastructures d’eau, des installations de production d’électricité, des hôpitaux, des aires de jeu, des cimetières, des écoles, des immeubles, des mosquées, etc. ? Pourquoi ces milliers de morts, dont la plus grande proportion est constituée de femmes et d’enfants, c’est-à-dire des personnes terrées dans des abris fixes ? Pourquoi ce refus de lever le siège de Gaza, demande parfaitement raisonnable de la part des défenseurs de ce territoire ? Pourquoi la riposte n’a-t-elle pas été exactement proportionnelle aux pertes humaines (deux civils tués sur le territoire d’Israël) et matérielles subies, marginales en proportion du nombre des roquettes lancées contre le territoire d’Israël ? Et si, vraiment, le seul problème était, comme l’affirment depuis quelques jours les autorités civiles et militaires israéliennes, la destruction des tunnels construits aux frontières par les Palestiniens pour riposter aux acres hostiles des forces de sécurité israéliennes, pourquoi l’IDF continue-t-il à mobiliser d’autres forces, puiser dans les réserves d’armes et de munitions installées par leur allié principal sur leur territoire, et à soumettre aux bombardements l’ensemble du territoire de Gaza, pas seulement les zones frontalières où se trouvent ces tunnels ?
LE «DICTIONNAIRE DU LANGAGE GLOBAL», MANUEL SIONISTE D’ORIENTATION DES MÉDIAS OCCIDENTAUX
Patrick Cockburn, journaliste au quotidien britannique : The Indépendant», révèle, dans le numéro de cette publication datée du dimanche 27 Juillet 2014, que cette étrange uniformité dans le traitement du massacre en cours à Gaza, n’a rien de spontané, et que les directives relatives à la couverture de l’évènement sont contenues dans un document secret, préparé en 2009, pour le compte du gouvernement israélien par le Dr Frank Luntz, dans le cadre d’un groupe appelé : « Le projet Israël». Ces directives sont couchées dans une brochure de 112 pages, justement intitulée : «Dictionnaire de langue globale» où est mise en pratique la fameuse sentence du propagandiste nazi Goebbels, suivant laquelle on peut donner l’habillage qu’on veut aux mots. Les journalistes suivent donc un canevas bien étudié et bien rodé, pour faire avaler des mensonges et des millièmes de vérités à un public auquel on fait croire mordicus à la liberté de la presse et à l’honnêteté des journalistes !
LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ? UN MASQUE QUI CAMOUFLE LE VIOL DES FOULES PAR LA PROPAGANDE SIONISTE
On fait avaler au téléspectateur ou à l’audience des radios, sous le couvert de la liberté de la presse – ou de la fameuse devise de CNN : «Le nom le plus crédible parmi les organes de presse» – des mensonges à la tonne, et selon les méthodes que ne rejetteraient pas les régimes les plus totalitaires ; on présente une version totalement déformée de la réalité du terrain à Gaza et en Palestine, version qui a encore moins de rapport avec la vérité que les contes des Mille et Une Nuits.
La liberté de la presse ! Ce slogan est supposé refléter une des valeurs-phares de la civilisation occidentale ; il avait déjà fortement écorché par le fait que l’ancien Président de «Reporters Sans Frontières», un des animateurs les plus actifs et les plus convaincants, de la campagne de libération de la presse dans les pays non occidentaux, s’est avéré, en fait, un raciste et un islamophobe, une hyène de la pensée exclusiviste déguisée en agneau progressiste libéral et ami des Arabes et de l’Islam ! Voici qu’au contact délétère du sionisme, le principe sacro-saint de la liberté de la presse vole en éclats et perd totalement de sa crédibilité et de sa légitimité, comme ont déjà perdu de leur auréole, les droits universels de l’homme, conçus par les sionistes comme strictement réservés aux races «supérieures» dont, évidemment la «race élue»! Ce n’est pas une guerre entre Hamas et Israël, mais une étape cruciale dans le projet de génocide des Palestiniens. Présenté unanimement, suivant la technique «à la Goebbels », comme une guerre «juste», le massacre qui, jusqu’à présent a fait plus de 1.300 morts parmi les Palestiniens – et le chiffre des victimes ne cesse d’augmenter – est trop massif pour être justifié par des objectifs strictement sécuritaires et ne peut s’expliquer, en toute logique, que par le fait qu’Israël fait avancer son but de génocide du peuple palestinien sous le couvert de cette opération baptisée officiellement : «Rochers Durs» par les autorités israéliennes.
On ne va pas faire avaler aux spectateurs en direct de ce massacre, la justification de cet imposant déploiement de violence de la part d’un État – qui a un budget militaire déclaré (donc sous-évalué par définition ) de plus de milliards – par la menace «mortelle» de roquettes palestiniennes qui, jusqu’à présent, ont tué seulement deux civils sur le territoire israélien (un Palestinien bédouin et un travailleur thaïlandais, le Juif compté comme civil étant un supplétif de l’armée israélienne), par le danger «vital» que poseraient les tunnels palestiniens à l’existence d’Israël, ou par l’impératif de venger le meurtre, dans des conditions plutôt suspectes, de trois jeunes colons juifs.
D’ailleurs, ces meurtres furent largement vengés par les destructions de maisons palestiniennes et l’arrestation de quatre cents Palestiniens, bénéficiant d’une opération d’échange de prisonniers quelques mois auparavant. A préciser que ces Palestiniens n’ont jamais été chargés par la «justice» israélienne de quelque crime que ce soit, et étaient emprisonnés, de manière arbitraire, depuis des décennies par les autorités de ce pays.
Ce n’est pas une guerre entre Israël et le Hamas, comme se plaisent à le répéter à l’unisson, tous les médias du monde. Ce n’est qu’une étape dans le projet génocidaire qui porte en lui le sionisme.
ISRAËL, VICTIME DU TERRORISME OU ÉTAT TERRORISTE ?
Cette version, largement popularisée, élimine toute responsabilité d’Israël dans ce massacre, porté au débit des Palestiniens seuls, et des combattants du Hamas, qualifiés de «terroristes». Si le Hamas est une organisation terroriste, et on laisse à ceux qui lui ont donné cette étiquette infamante, la clarification des critères qu’ils ont utilisés. Mais, si on revient à une définition «terre-à-terre» du terrorisme, on ne peut que revenir à son sens de base, à savoir tout acte dont le but est de semer la terreur parmi un groupe de personnes.
Dans ce sens, qui ne porte aucun biais de caractère politique, toutes les actions de l’IDF sur le territoire de Gaza, comme dans toute la Palestine occupée, passées, présentes et, sans doute, à venir, peuvent être qualifiés, sans réserves aucunes, d’actes de terrorisme.
Les maisons des Palestiniens, soupçonnés plus souvent à tort qu’à raison, de vouloir perpétrer des actes «hostiles à Israël» – en fait des actes de résistance légitimes et reconnus par les lois internationales – ne seraient-elles détruites par les forces de sécurité israéliennes, qu’en vue d’accroître le bonheur de vivre de ces habitants en les forçant à dormir à la belle étoile ? De même, les arrestations arbitraires et les punitions collectives infligées en permanence aux Palestiniens n’auraient-elles pour but que de les distraire à la routine journalière ennuyeuse ou de leur donner quelque sujet de discussion pendant leurs veillées nocturnes ou à l’auberge du coin ? Les exécutions de familles palestiniennes entières par missiles téléguidés s’inspireraient-elles des livres sacrés et n’auraient pour objectif de faire jouir du Paradis ces victimes ?
Les quelque 5.000 régalements auxquels les déplacements des Palestiniens sont soumis, ne se donneraient-ils pour autre fin que de mieux organiser leur vie quotidienne ? Les confiscations de terres agricoles au profit de colonies juives n’auraient-elles pour arrière-pensée que de permettre aux Palestiniens de jouir mieux de leur vie en s’adonnant au farniente ?
Les routes pour juifs exclusivement n’auraient-elles été tracées pour permettre aux personnes de religion musulmane de pouvoir améliorer leur santé en utilisant des chemins détournés et longs pour aller là où ils désirent se rendre ?
Les numéros d’immatriculation de voitures distinguant les juifs des non-juifs ne viseraient-elles qu’à faciliter aux musulmans la tenue en collectivité des cinq prières requises, lorsqu’ils ont à utiliser leur voiture ?
LES PALESTINIENS TERRORISES JOUR ET NUIT ET EN TOUT LIEU ET TOUTES CIRCONSTANCES
Chacune de ces actions a, sans doute aucun, comme but exclusif, non de faciliter la vie des Palestiniens, ni de leur assurer un bonheur sans limites, mais de maintenir la population palestinienne en état de peur totale, de terreur absolue : peur de perdre sa vie, peur de voir sa famille massacrée jusqu’au dernier par un missile israélien, peur d’être séparé de sa famille, peur de prendre la mauvaise route, peur de se retrouver sans le toit, peur d’être expulsé de son propre pays, peur de perdre son emploi et son pain quotidien, peur d’oublier un des 5.000 régalements qui gèrent sa vie ; etc. etc.
Cette terreur que le Palestinien ressent jour et nuit, et qui l’accompagne dans le moindre de ses actes, la moindre de ses paroles, le moindre de ses mouvements, n’est-ce pas le comble du terrorisme, devant lequel pâlissent les actes de barbarie des islamistes fondamentalistes auxquels Netanyahu, le Premier ministre d’Israël, veut à tout prix, assimiler un mouvement de libération national, qui se bat, en conformité avec les lois internationales, pour assurer une vie digne à ses concitoyens et faire lever un siège qui viole les conventions internationales et qui a été condamné à plusieurs reprises par les différents organes de l’ONU ?
Toutes les mesures israéliennes pour rendre la vie impossible aux Palestiniens peuvent, sans moindre exagération, être qualifiées d’actes terroristes, car elles sont destinées à faire du sentiment de terreur une constante de la psychologie du Palestinien ; elles sont si exhaustives que rien, dans le moindre détail de la vie d’un Palestinien, ne peut se faire sans qu’il soit accompagné d’une peur absolue, sans remède et sans appel.
Il n’existe probablement, dans l’histoire du monde, aucun régime totalitaire qui ait réglé – au moindre détail, et avec l’efficacité que procure la technologie moderne – la vie d’un peuple condamné à disparaître pour que soit enfin accompli l’ordre de Jehova, celui dont on ne saurait prononcer le nom ! L’apartheid de l’Afrique du Sud d’antan est un exemple de libéralisme et d’humanisme en comparaison de la situation de terreur permanente à laquelle l’État d’Israël soumet les Palestiniens.
Dans toute la gestion de la vie quotidienne du Palestinien, le seul but que les autorités israéliennes recherchent, c’est d’instiller en lui une terreur en continu, sans répit, et sans espoir de merci, un sentiment de terreur dans le seul but est de faire de lui le propre artisan de son génocide. Le Palestinien doit aider à sa propre disparition. C’est ce que veut Israël. Parviendra-t-il à ces résultats qui s’inscrivent en droite ligne de l’idéologie génocidaire qui l’inspire ? Seul l’avenir le dira !
LE GÉNOCIDE : UNE SÉRIE D’ACTES DE TERREUR CONTRE LA POPULATION A ÉLIMINER
Ainsi, le génocide est-il, dans la version sur laquelle joue le sionisme en Palestine, une série d’actes de terreur utilisés contre la communauté ethnique et/ou religieuse dont les génocidaires veulent se débarrasser. Ce sont eux qui choisissent les critères à utiliser pour justifier leurs actes de terrorisme, et même parfois, à créer pour les circonstances justifiant ces actes, leur nature et leur intensité, en fonction des circonstances et des objectifs immédiats à atteindre, depuis les mesures réglementaires, en passant par les expulsions, et en finissant par les meurtres ciblés ou les massacres. On apprendra, dans les années qui viennent, que l’agression sauvage actuelle contre Gaza était programmée depuis longtemps, comme l’opération «Plomb Durci» qui l’a précédée, – programmée six mois avant son déclenchement – et que son lancement n’avait que des rapports «fabriqués» avec les justifications choisies et annoncées du moment.
DES CIRCONSTANCES INTERNATIONALES ET RÉGIONALES PARTICULIÈREMENT DÉFAVORABLES A LA CAUSE PALESTINIENNE
Israël pense que les circonstances sont idéales pour imposer une fois pour toutes sa solution au problème de la présence de Palestiniens sur un territoire que Dieu aurait réservé aux juifs, et seulement et exclusivement aux juifs. Toute la région du Maghreb, comme du Moyen-Orient, est en ébullition ; le maelström de la guerre civile a emporté pratiquement tous les régimes politiques dictatoriaux ; la violence collective requiert toute l’attention des gouvernements encore stables de nombre de ces pays. Le problème du génocide en direct du peuple palestinien devient secondaire par rapport à l’urgence de ramener l’ordre et la stabilité dans ces pays, en butte aux interventions étrangères ouvertes ou secrètes.
Donc, le gouvernement israélien pense que le moment est venu d’enterrer la solution de la paix par ce qu’il considère des «concessions territoriales» que contredisent les fondements religieux du sionisme, qui font de tout retrait du territoire «biblique» de la Palestine, un blasphème contre la divinité suprême.
En conclusion, cette opération militaire, quel que soit le nom dont elle a été baptisée par les autorités israéliennes, n’a rien de circonstanciel, ni d’accidentel ; ce n’est pas un simple cas de «coups et blessures volontaires et réciproques». Elle est en droite ligne de la conception israélienne selon laquelle on doit échanger la «paix pour la paix » Israël ayant, évidemment, la paix avec la terre, suivant ce qu’envisageait le fondateur du sionisme politique Théodore Herzl : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre» et les Palestiniens ne recevant, en contrepartie, ni de paix, car ils seraient tous transformés en apatrides, et évidemment, ni de terre non plus.
Cela ne contredit pas la fameuse formule israélienne de nécessité de «respect mutuel». C’est un peu l’exemple du bandit de grand chemin qui dépouille poliment sa victime de tous ses biens et exige d’elle, avec grande courtoisie, qu’elle le remercie de garder la vie sauve ! Il est évident qu’en refusant de se laisser dépouiller de leurs droits légitimes, imposés même «avec politesse», les Palestiniens prouveraient «qu’ils ne sont pas sérieux dans leur recherche de la paix et de la sécurité mutuelle». Bref, encore une fois, le génocidaire est la victime !
Le génocide n’est qu’une série d’actions destinées à terroriser la population ciblée. Certaines de ces actions sont d’ordre administratif ; d’autres impliquent le déploiement d’une violence extrême, tandis que d’autres enfin n’ont pour objectif que de rendre la vie impossible au peuple dont le génocide est programmé. Mais toutes doivent aboutir à la disparition de la population autochtone au profit du groupe religieux sur le territoire censé «être exclusivement réservé par Dieu» à ce groupe.
Les massacres de Gaza, dans leur forme violente extrême, sont à classer parmi les actes de terrorisme de l’État d’Israël ; ils constituent une des étapes vers la liquidation physique des Palestiniens ou leur expulsion de leur territoire national.
La population palestinienne est terrorisée par les autorités israéliennes, non de temps à autre, non dans tel lieu plutôt que dans tel autre, mais, en tous moments, en tous lieux et en toute instance, pour qu’elle accepte de vider le pays au profit de l’entreprise sioniste.
Cette forme suprême du terrorisme qu’est le génocide du peuple palestinien, est en marche, en continu, en direct, et au vu et au su de toute l’Humanité, sous les encouragements et les applaudissements, comme avec l’assistance, donc la complicité directe, des pays qui se présentent comme les phares d’un monde plus humain et les détenteurs d’un système de valeurs si parfaites qu’ils veulent les imposer universellement, sauf, évidemment, à Israël et à son projet génocidaire !
L’Égypte face à l’hydre djihadiste
11 policiers tués dans le Sinaï
le 03.09.14
Onze policiers égyptiens ont été tués, hier, par l’explosion d’une bombe au passage de leur véhicule dans le Sinaï, où des djihadistes multiplient les attentats, rapporte l’AFP citant des responsables de la sécurité. L’attentat a eu lieu dans le nord de cette péninsule qui borde Israël et le territoire palestinien de Ghaza.
Des groupes djihadistes ont perpétré nombre d’attaques visant les forces de l’ordre dans tout le pays depuis plus d’un an, en représailles, selon eux, à la sanglante répression qui s’est abattue sur les partisans de Morsi depuis que ce dernier a été destitué par l’armée en juillet 2013.
Le principal groupe armé du Sinaï, Ansar Beït Al Maqdess, qui se dit lié à Al Qaîda, tire également régulièrement des roquettes sur Israël. Depuis un an, il revendique les attentats les plus meurtriers, jusqu’au cœur du Caire, dont l’un a manqué le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, considéré par les djihadistes comme le principal artisan de la répression anti-Morsi.
Le 3 juillet 2013, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah Al Sissi, annonce la destitution et l’arrestation du président Morsi élu un an plus tôt. Aussitôt après, le pouvoir dirigé de fait par Al Sissi lance une vague de répression visant les manifestants pro-Morsi, en particulier les Frères musulmans, la confrérie du président déchu.
Ainsi, plus de 1400 manifestants sont tués en un an, dont quelque 700 en une seule journée au Caire le 14 août 2013, plus de 15 000 Frères musulmans sont arrêtés et des centaines condamnés à mort dans des procès expéditifs, qualifiés par l’ONU de «sans précédent dans l’histoire récente» du monde. Le général Al Sissi, promu ensuite maréchal, est élu président de la République en mai dernier, après avoir éliminé de la scène politique toute opposition.http://www.elwatan.com/international/11-policiers-tues-dans-le-sinai-03-09-2014-270019_112.php
R. I.
Le deux poids deux mesures du Canada envers ses concitoyens engagés volontaires dans l’armée israélienne d’occupation
| |
03-09-2014 | |
![]() Des sources canadiennes nous apprennent que le soutien inconditionnel d’Ottawa à Tel-Aviv cache un deal secret entre Harper et Netanyahu. Ce dernier s’est engagé à faire du lobbying auprès du comité Nobel, dominé par les pro-sionistes, pour faire attribuer le prix Nobel de la paix à son homologue canadien en contrepartie du soutien inconditionnel de celui-ci à la politique belliciste d’ « Israël » au Proche-Orient et de l’agression israélienne contre Gaza. Harper est intervenu pour bloquer une initiative par un médecin canadien d’origine palestinienne, suite à des pressions du lobby sioniste. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement canadien, traditionnellement aligné sur les positions américaines, s’affiche en faveur d’ « Israël », mais les accointances de l’actuel Premier ministre, Stephan Harper, avec le Likoud, ne laissent aucun doute sur son allégeance au sionisme. Il a expressément choisi de monter au créneau à un moment où tous les alliés occidentaux de l’entité sioniste feignaient de montrer une certaine réticence face à la cruauté des bombardements qui n’ont épargné ni enfants ni vieillards, et dont les images ont choqué le monde entier. Le gouvernement canadien s’est illustré, en juillet, par son activisme diplomatique au niveau des Nations unies pour bloquer une résolution réclamant une enquête sur les crimes de l’armée israélienne à Gaza. Annoncer son refus solennel d’accueillir des enfants palestiniens gravement blessés serait, pour le gouvernement israélien, une marque d’«audace» qui distinguerait son auteur du lot. C’est ainsi que tous les «amis» d’Israël sont reconnus comme tels et remerciés pour leur attitude. C’est bien le but visé par ce zélateur canadien qui a accepté de s’aliéner une large partie de l’opinion publique de son pays pour gagner les faveurs des maîtres du sionisme et de ses bras criminels, incarnés aujourd’hui par Benjamin Netanyahu. Stephan Harper remplit bien tous les critères d’un bon candidat au prix Nobel de la paix, dès lors que son action et ses positions cadrent avec les choix non écrits des promoteurs de ce prestigieux prix qui, peu à peu, est devenu l’apanage de personnalités ou d’organismes ayant fait preuve d’allégeance ou de soutien à la politique d’ »Israël ». Or, officiellement, cette distinction est décernée à des personnes ou à des structures ayant contribué de façon déterminante et salutaire au dénouement d’un conflit international ou à l’élaboration d’un «consensus pacifique». Ce qui est visiblement loin d’être le cas de ce dirigeant canadien qui s’est, bien au contraire, distingué par son soutien aveugle à une politique d’extermination menée contre un peuple sans défense. On n’est plus dans le cas des personnalités dites «controversées» ayant reçu ce prix dans le passé, mais bien d’une perversion flagrante qui a commencé avec son attribution au président américain Barack Obama. Si le soutien israélien à la candidature de Stephan Harper venait à se concrétiser, non seulement cela contredirait l’engagement du comité Nobel qui a affirmé publiquement que le prix «ne reviendrait plus qu’à des personnes, groupes ou organismes qui auront engagé leur existence au service des droits de l’Homme, de la promotion du modèle démocratique ainsi que de la défense des voies de la diplomatie», mais serait aussi un précédent grave, en ce sens que le Nobel passerait, alors, de la recherche de la paix à l’apologie des crimes contre l’humanité. http://algeriepatriotique.com/article/accord-secret-entre-le-premier-ministre-canadien-et-le-lobby-sioniste-soutien-israel-contre- R. Mahmoudi
Décès de la géostratégie françaiseAlexandre Artamonov Jeudi 4 Septembre 2014 ![]() © capture d’écran: www.youtube.com La France renonce de plus en plus à ce qu’a fait les grandes heures de sa gloire militaire et diplomatique, à savoir une politique équilibrée et indépendante ? Entraînée dans l’orbite des décisions étrangères à ses propres intérêts, elle vit les heures les plus sombres de son histoire millénaire. On serait presque tenté de dire : La Grandeur de la France n’est plus ! A plus forte raison cela concerne la région du Proche et Moyen-Orient. Spécialiste de la problématique, expert militaire chevronné et patriote par ses convictions, Richard Labévière nous a fait l’immense honneur de décortiquer les tenants et les aboutissants des affaires épineuses du wahhabisme et présence américaine dans la région de la Syrie. Voix de la Russie. Que pensez-vous de l’éventuel retour des wahhabites ? Vous avez rédigé un article sur l’État islamique et le renseignement américain… Pourriez-vous nous expliquer de quoi il retourne ? Richard Labévière. L’usage de l’islamisme politique radical et de l’islamisme armé est une vieille histoire qui commence avec la signature du Pacte de Quincy entre le Président Roosevelt qui rentre de la Conférence de Yalta en 1945 et le roi Ibn Séoud. Il s’agit du premier accord « pétrole contre la sécurité »… Comme ça les Américains avaient le feu vert pour exploiter la plus grande réserve d’hydrocarbures du monde contre le f ait qu’ils protégeraient la politique de la dynastie saoudienne y compris sa diplomatie en direction de la plupart de pays arabo-musulmans dans leur volonté d’hégémonie du monde arabo-musulman. Donc les Américains ont commencé effectivement par soutenir la monarchie saoudienne et l’idéologie wahhabite… A la clé de cette posture l’utilisation, dès le milieu des années 50, de la confrérie égyptienne des Frères musulmans financés par l’Arabie Saoudite. Mais à l’instant où Nasser rompt avec les États-Unis sur l’affaire du barrage d’Assouan, et se tourne vers l’URSS (et il soutient peu ou prou le nationalisme arabe), les services américains vont beaucoup utiliser les Frères musulmans. Et les Frères Musulmans seront choyés par les administrations successives démocrates et républicaines, et pour une bonne raison ! Parce que là où vous avez les Frères Musulmans, vous n’avez pas de syndicat ni parti communiste ! Pas de parti nationaliste ! Et les gens font l’aller-retour entre la mosquée et le Mac Donald ! Donc les Frères Musulmans sont les vecteurs de libéralisme économique, versus Washington ! On l’a vu avec le déclenchement des révolutions arabes : une thèse de l’effondrement du régime autoritaire qui était jusqu’à maintenant soutenue par les États-Unis et dont, pensaient les Américains, l’alternative sera justement les Frères Musulmans. Malheureusement, les Frères Musulmans au pouvoir en Égypte et en Tunisie n’ont pas su gérer l’économie, et, un an après l’arrivée au pouvoir de Morsi en Égypte, il y avait 3O Millions d’Égyptiens dans la rue ! Il fallait autre chose ! Et l’administration américaine qui réellement a tourné la page d’Al-Qaïda et de Ben-Laden, exécute ce dernier au Pakistan, en mai 2011, pour éviter une convergence entre ces malmenées révolutions arabes et la mouvance Al-Qaïda pour essayer de tourner cette page d’Al-Qaïda. Les relations de Ben-Laden avaient été beaucoup utilisées contre l’Armée soviétique en Afghanistan…Et après la fin de la Guerre Froide les services américains avaient continué à instrumentaliser cette nébuleuse Al-Qaïda un peu partout dans le monde : en Tchétchénie, en Bosnie, en Afghanistan, en Chine… A un moment donné l’administration Obama veut tourner la page. Et c’est pour ça qu’ils vont essayer de siphonner le djihadisme global pour favoriser la formation des djihadistes locaux prétendant à gérer les territoires ou constituer des États. Et c’est comme ça que durant l’hiver 2012-2013 les services américains vont favoriser l’émergence de DAISH, de l’État Islamique de l’Irak et du Levant qui va prendre Môssoul le 9 juin dernier. Et donc les services américains avaient signalé à plusieurs reprises qu’il fallait soutenir ces djihadistes locaux contre les djihadistes globaux d’Al-Qaïda pour en finir avec Al-Qaïda ! Malheureusement, nouvelle déconvenue américaine : des djihadistes locaux vont s’avérer absolument ingérables… Et ils se mettent à menacer l’ensemble de la région ! En juin dernier ils se sont constitués en Califat. Donc la signification politique du Califat, c’est qu’ils prétendent avoir un droit de regard sur la gestion de la communauté musulmane comme la Mecque ou Médine. Et là on a un raidissement des monarchies wahhabites qui prennent peur ! Et c’est seulement à ce moment-là que l’administration américaine envisage les bombardements sur les djihadistes dans le Kurdistan, en Irak, voire en Syrie… Donc là on assiste à un fabuleux retournement et à un nouveau revers de l’improvisation politique et diplomatique au Proche-Orient qui dure depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale ! Tout ça nous ramène à une très vieille histoire qui est le financement et le soutien logistique de ces mouvements islamiques de sunnisme radical financés par l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats et le Koweït et avec l’aval des services pakistanais, de l’Afghanistan sans parler de la bienveillance des services américains qui se sont toujours trompés sur cette mouvance qui a toujours créé des effets néfastes aussi bien pour les intérêts arabes qu’américains sinon russes pour tout la région du Proche et Moyen Orient ! VDLR. Et la France là-dedans ? Y a-t-il quelque chose à craindre pour la France ? Richard Labévière. Malheureusement pour mon pays, la décadence a commencé avec le deuxième mandat de Chirac et la résolution 2539 en septembre 2004 où la France a eu son sursaut gaullien, à l’occasion du discours du 14 février 2003 au Conseil de Sécurité condamnant la deuxième Guerre d’Irak. Les Américains nous ont fait payer très cher ce geste dans toutes les enceintes internationales et dans tous les hauts-lieux de l’économie importants ! Et on a fini par prêter allégeance aux États-Unis avec cette résolution dont l’effet était absolument désastreux ! Il s’agissait du retrait syrien du Liban avec le résultat que l’on connaît et le désarmement du Hezbollah… Cela a été inséré dans un cadre plus large : à savoir une Conférence Globale pour traiter l’épicentre de ces crises… Malheureusement, quand vous tronçonnez le Proche et Moyen Orient, vous donnez raison à l’agenda américano-israélien… Chirac a commencé à le faire. Sarkozy s’est totalement aligné. La politique et la diplomatie françaises étaient beaucoup par trop pro-arabes et qu’il fallait rééquilibrer à la faveur de l’État d’Israël. Sarkozy a réintégré la France au commandement intégré de l’OTAN… Et on pensait qu’avec François Hollande les choses seraient un peu différentes et qu’on reviendrait à une certaine vision gaulliste. Malheureusement, il n’en a rien été ! Et François Hollande avec Laurent Fabius ont fait pire que Nicolas Sarkozy dans l’alignement sur la position américano-israélienne ! Maintenant on peut considérer que pratiquement il n’y a plus de diplomatie française pour le monde arabe ! La France prend systématiquement parti pour Israël ! On l’a vu lors de la dernière opération de Gaza. Elle prend aussi systématiquement parti contre l’Iran et contre la négociation américano-iranienne. Lorsque Barak Obama a déclenché les bombardements sur la Syrie à propos des armements chimiques dont on sait aujourd’hui qu’ils étaient aussi utilisés par l’Alliance sunnite, la France n’a pas réagi ! Ainsi on voit que l’on a une politique française qui s’appuie principalement sur l’Arabie Saoudite maintenant dans le monde arabe… Pourquoi ? Espérant peut-être signer des contrats importants avec l’Arabie Saoudite. Cela me semble une vision politique de courte vue et cela finira par un isolement diplomatique de la France, sinon la fin de la diplomatie française dans le monde arabe au Proche et Moyen-Orient ! Commentaire. Les arabes en veulent à la France et ils ont raison quelque peu. Même pendant la période Vichy il restait un peu de dignité au régime qui se disait défenseur du pays et de sa population. A l’heure qu’il est, toutes les décisions de la diplomatie française sont écrites et prises à Washington. Quelle honte ! ISIS/ISIL: la clé du repositionnement stratégique d’Israël?Jeudi 4 Septembre 2014 ![]() ISIS/ISIL: la clé du repositionnement stratégique d’Israël? Tom Mysiewicz, Therebel Il existe une théorie selon laquelle le but réel de la soi-disant « Guerre Froide » pouvait avoir été de favoriser la prise en charge de la sécurité, du financement et de l’armement du jeune état israélien par l’Occident. Depuis la fin de la Guerre Froide en 1989, le poids stratégique et financier d’Israël versus son utilité pour les États-Unis a été de plus en plus remis en question, notamment par le fameux livre des professeurs John Mearsheimer et Stephen Walti (1): Le lobby israélien et la politique étrangère étasunienne ». Le livre, un best-seller figurant sur la Liste du N.Y. Times en 2007, était basé sur un article écrit par les deux mêmes auteurs et qui aurait été précédemment refusé par le magasine Atlantic Monthly. Même l’infâme document « Rupture radicale » écrit en 1996 par Richard Perle et d’autres néocons à la double appartenance*— montre qu’il est conscient de ce problème par le fait même qu’il appelle Israël à devenir financièrement indépendant des États-Unis pour pouvoir mener une politique étrangère « indépendante » (2). Sous le sous-titre « Forger une nouvelle relation étasuno-israélienne », nous lisons: “Israël peut rompre radicalement avec le passé en adoptant une nouvelle approche des relations étasuno-israéliennes … La nouvelle stratégie d’Israël — basée sur un idéal commun de paix fondé sur la force … serait de montrer qu’Israël est autosuffisant, n’a pas besoin de l’armée étasunienne pour le défendre … et peut gérer ses propres affaires. Pour renforcer cette démarche, le premier ministre peut utiliser sa prochaine visite [aux États-Unis, ndt] pour annoncer qu’Israël est à même de se libérer immédiatement de … l’aide économique étasunienne et au moins des garanties de prêts …” A mon sens, la création, le financement et l’entraînement de ISIS/ISIL (et la création de IS ou Etat Islamique) — au moment où la valeur stratégique d’Israël pour les États-Unis diminue rapidement et où l’Iran et la Turquie s’imposent comme puissances régionales — doivent être considérés comme une stratégie délibérée et non comme un simple accident. Avec un puissant ISIS/ISIL/IS menaçant l’approvisionnement en énergie de l’Europe et les intérêts étasuniens — l’OTAN, à défaut d’un meilleur mot — Israël regagne sa valeur stratégique. Ce n’est donc pas une surprise si Israël bombarde régulièrement (avec ce qui semble souvent être des mini-nukes**) les positions de l’armée syrienne pendant les batailles contre ISIS à ses frontières et même soigne les combattants takfiris d’ISIS blessés dans ses hôpitaux. Et ISIS n’attaque ni ne menace jamais Israël — et Israël l’aide sur le plateau du Golan ! On dit même qu’Abu Bakr al-Baghdadi, le “Calife” ou leader de ISIS/ISIL État Islamique (IS) est juif et le fils d’un couple d’acteurs israéliens (3). Selon Edward Snowden, le Mossad israélien a travaillé avec les services secrets étasuniens et britanniques pour créer ISIS et entraîner al-Baghdadi à mettre en œuvre une stratégie appelée « nid de guêpes » pour attirer les terroristes islamiques dans le même secteur (4). Deuxièmement, les attaques d’ISIS sur la région kurde d’Irak fournissent le prétexte d’une assistance militaire qui pourrait bien aboutir à la création d’un état kurde (à cheval sur l’Irak et la Turquie) qui offrirait à Israël un abondant approvisionnement en énergie ainsi que tout un arsenal de précieux pipelines. Cela assurerait certainement l’indépendance financière dont parlait le document « Rupture radicale », surtout qu’une importante demande européenne pour cette énergie pourrait être provoquée par la déstabilisation de l’Ukraine par les États-Unis et l’OTAN. Si ISIS peut renverser la Syrie tant mieux. Car la Syrie occupe une position de pivot dans le réseau de pipelines tout en fournissant à la flotte russe un port maritime qui lui est absolument nécessaire pour pouvoir exercer une influence au Moyen-Orient. Le pedigree de la Guerre Froide Lee Smith, qui collabore à la rédaction de Weekly Standard a résumé sans le vouloir les résultats miraculeux de la stratégie de la Guerre Froide pour Israël dans un texte du 9 novembre 2011 : « Avec la guerre de 1973, Kissinger s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas laisser les armes soviétiques que la Syrie et l’Égypte détenaient, écraser Israël, le client de Washington. Pendant cette guerre, Kissinger a compris que le Caire ne pouvait plus se permettre le luxe d’être l’allié de Moscou … Un traité de paix entre Israël et les plus gros pays arabes neutraliserait le rôle de Moscou au Moyen Orient et consacrerait celui de Washington comme négociateur en chef dans la région. Il pensait que si les États-Unis soutenaient inconditionnellement Israël, les Arabes n’oseraient plus attaquer l’état hébreu. La stratégie de Kissinger a donc gravé dans la pierre la fonction d’Israël de « porte avion du monde libre » au Moyen Orient, selon la fameuse expression de Al Haig pendant l’Administration Reagan. Cette réalité est attestée par le lobby pro-israélien FLAME (Faits et Logique sur le Moyen Orient): “Israël est le principal atout stratégique des États-Unis dans un endroit du monde qui est le berceau du fascisme islamique, qui est dominé par des tyrans et imprégné d’obscurantisme religieux et où règne un mépris complet des droits humains. Pendant les dix années de la Guerre Froide, Israël était le rempart indispensable contre les incursions de l’Union Soviétique … Israël est en effet le porte avion insubmersible des États-Unis au Moyen Orient et l’indispensable défenseur des intérêts étasuniens dans cet endroit du monde. » Pour lui permettre de tenir ce rôle, d’énormes stocks d’armes américaines ont été créés en Israël pour servir, en cas d’urgence, dans une guerre contre l’URSS et ses états-clients arabes. Israël a aussi reçu d’énormes quantités d’argent, sous forme d’aide militaire ou de garanties de prêts conséquents. Israël a aussi bénéficié de vastes transferts technologiques — légalement et illégalement — et on sait que ce pays a reçu des matières fissiles pour fabriquer des bombes atomiques — et même des obus d’artillerie nucléaire. La coopération était totale au plan militaire comme à celui du renseignement. Les parachutistes étasuniens rêvaient d’aller s’entraîner en Israël et de porter l’insigne ailé si « convoité » des parachutistes israéliens. Et ainsi de suite. Le passage à la menace ISIS Avec la chute de l’Union Soviétique, Israël est devenu un poids diplomatique, militaire et financier pour les États-Unis. Les lobbyistes et les supporters israéliens se sont décarcassés pour multiplier les « preuves » que les minuscules trois milliards de dollars d’aide annuelle consentis à Israël pour sa défense (dont 70% doivent être réservés à des entreprises d’armes étasuniennes) étaient une affaire formidable qui rapportait mille fois que ce qu’elle coûtait et qui valait bien les » légers tracas diplomatiques » qu’elle engendrait avec d’autres états de la région. Mais ces propagandistes néo-hasbara*** oubliaient de parler : * des énormes garanties de prêts à l’état d’Israël; *de l’augmentation du prix des produits pétroliers pour les entreprises et les particuliers étasuniens et européens à cause de l’instabilité régionale engendrée par les exigences sécuritaires israéliennes; *des pertes massives des entreprises et des institutions financières étasuniennes et européennes résultant des embargos sur l’Iran, la Syrie et d’autres états; *et des trois mille milliards dépensés dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan, menées largement pour assurer la sécurité d’Israël et qui se combinent harmonieusement à la montée d’ISIS. (Il est absurde de prétendre que ces guerres ont le moins du monde servi les intérêts des États-Unis. Comme le dit le document « Rupture radicale », des années avant le 11 septembre: “Israël peut modeler son environnement stratégique … en affaiblissant, en contenant et même en réduisant la Syrie. Le renversement de Saddam Hussein en Irak — un important objectif stratégique israélien à part entière — serait le meilleur moyen de contrecarrer les ambitions régionales de la Syrie … L’avenir de l’Irak pourrait profondément affecter l’équilibre stratégique du Moyen Orient. ») Bien que le coût d’Israël soit véritablement en mesure de provoquer un jour la faillite des États-Unis, ainsi que de majeurs revers diplomatiques et militaires, les groupes étasuniens qui défendent des intérêts particuliers réussissent encore à faire croire qu’Israël est l’indispensable « bastion du monde libre » au Moyen orient. Comme l’explique succintement FLAME: “Israël et les États-Unis sont unis dans le combat contre le terrorisme islamo-fasciste. Ces valeurs communes et cet idéal partagé lient Israël et les États-Unis à jamais … Israël sécurise effectivement le flanc sud-est de l’OTAN. Israël a tout ce qu’il faut: des ports superbes, des installations militaires exceptionnelles, des capacités navales et aériennes hors du commun et des soldats capables de faire fonctionner un matériel de haute technicité. C’est le seul pays qui se met au service des Etats-Unis en toutes circonstances. Non, Israël n’est pas un fardeau mais un atout formidable pour les États-Unis. » Mais si vivait en paix avec l’Iran et la Syrie et qu’il n’y avait pas de ISIS/ISIL/IS, quelle serait la valeur de la “contribution” israélienne? Si on traduit le texte ci-dessus pour les non israéliens, voilà ce que ça donne: Si l’Europe ne veut pas retourner à l’âge de pierre et si les États-Unis veulent garder leur pétrole bon marché, ils doivent tous les deux rejoindre la lutte contre ISIS et soutenir le nettoyage ethnique de Gaza pour qu’Israël puisse s’approprier ses réserves de gaz naturel et ils doivent créer un Kurdistan puissant à partir de l’Irak et d’une partie de la Turquie pour donner à Israël l’accès et le contrôle de réserves d’énergie supplémentaires. L’hystérie croissante des soutiens d’Israël aux Etats-Unis — qui accusent les leaders militaires et universitaires de toutes sortes de sottises allant même jusqu’aux accusations de meurtres rituels de Juifs, tout en empoisonnant le puits iranien en agitant des sanctions et des actions militaires — coïncide exactement avec le financement, l’entraînement et la montée de l’ISIS et sa campagne pour renverser Assad, le président syrien. L’article “Laisser tomber Israël” de Ralph Peters dans le New York Post du 17 mai 2010 est typique de ce genre de propagande: “Je divise les leaders et les membres du mouvement « laisser tomber Israël » en … groupes: Les antisémites à l’ancienne mode: Ce n’est plus acceptable d’accuser les Juifs de sacrifier des bébés chrétiens. Mais c’est très à la mode de blâmer les Israéliens pour les souffrances des enfants palestiniens. On ne prononce plus le mot « Juifs. » Mais les calomnies contre les « Israéliens » sont la nouvelle version politiquement correct du blood libel****… Des officiers de l’armée: … Même si très peu d’officiers se plaignent du soi-disant effet négatif d’Israël sur notre politique régionale, cela constitue malgré tout un précédent inquiétant. Pour moi, ce délire en uniforme est une réaction schizophrène aux dix ans de guerre étasunienne en Irak.” Israël, pour rester viable dans un monde où les économies étasuniennes et européennes sont écrasées par les politiques d’austérité imposées par la finance internationale, a besoin de nouvelles sources d’énergie pour son industrie et ses exportation. Et la “menace existentielle” posée par ISIS pourrait lui fournir juste ce dont il a besoin. Déjà, le 25ième plus important PIB mondial selon les chiffres de 2013 du FMI, une réorientation stratégique rendue possible par ISIS pourrait propulser Israël au rang de puissance économique majeure. Cela pourrait donner à Israël plus de moyens de pressions sur des puissances étrangères à l’économie fragilisée que son mépris croissant pour la vie humaine, comme dans sa dernière agression de la population civile de Gaza, met un peu mal à l’aise. Et là aussi, ISIS/ISIL — que le président Obama vient juste de qualifier de “cancer” — est, pour Israël, la clé de la réussite. ##### (1) Mearsheimer, John J. and Walt, Stephen (2007). The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy. New York: Farrar, Straus and Giroux. ISBN 0-374-17772-4 (2) A Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm (1996) Project for the New American Century, by Participants in the Study Group on « A New Israeli Strategy Toward 2000, » Richard Perle, American Enterprise Institute, Study Group Leader (3) According to Iranian intelligence reports picked up by various sources, including EGY Press, Iranian intelligence discovered the true and full identity of the Mossad’s Emir Daash, aka Abu Bakr Al Baghdadi: Elliot Shimon. (4) Gulf Daily News, Voice of Bahrain, 15 July 2014 Notes du traducteur: Lien: http://therebel.org/en/opinion/tom-mysiewicz/793652-isis-isil-key-to-israel-s-strategic-reset Traduction: Dominique Muselet
|