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7 juin 2023

Le petit journal de Karim


BRAVES-BRÈVES…

Le Sage, l’Imbécile… et Flamby

 Quand le sage désigne la lune, l’imbécile… », oh et puis vous connaissez la suite !

L'Expression - Le Quotidien

UN SOCIALISME À LA FRANÇAISE DÉSORIENTÉ

Hollande, une séquence calamiteuse révélatrice

les «sans-dents», Lundi 08 Septembre 2014
Interview exclusive de Hollande : « L’avenir du social-libéralisme passe par le dentiste »Le président français, François Hollande, n’en finit pas avec les déboires

La polémique autour du supposé mépris des pauvres de François Hollande, son impopularité inégalée et la contestation de sa ligne politique jusque dans sa majorité sont le signe d’un socialisme à la française perdu.

En fait, le «socialisme à la française» a perdu le lien privilégié avec les classes populaires, selon des analystes cités par l’AFP. Même vivement contestée par l’intéressé qui y voit la négation de «l’engagement de toute une vie», l’anecdote rapportée par l’ancienne compagne du chef de l’État français, Valérie Trierweiler, dans son livre-témoignage d’un François Hollande raillant les pauvres, surnommés les «sans-dents», a fait mouche. L’émotion suscitée par ce supposé trait d’humour témoigne, selon les analystes, d’un divorce désormais consommé entre le pouvoir socialiste et les milieux populaires, plus profond encore que du temps de Tony Blair ou de Gerhard Schröder en Grande-Bretagne et en Allemagne, au tournant des années 2000. Pour preuve, selon un sondage Ifop pour le Figaro publié vendredi, la présidente du Front national (extrême droite) Marine Le Pen l’emporterait actuellement avec 54% des suffrages face à François Hollande au second tour d’une élection présidentielle. Dans un autre sondage, M.Hollande a touché le fond, avec 13% de bonnes opinions. Selon Jérôme Fourquet, responsable du Département opinion de l’Ifop, les «sans-dents» constituent un nouvel élément à charge pour ceux qui instruisent «le procès des rapports de la social-démocratie aux pauvres», après une série de scandales allant de Dominique Strauss-Kahn et son agression d’une femme de chambre au Sofitel de New York à l’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac et ses comptes à l’étranger, en passant par la récente démission d’un secrétaire d’Etat qui ne payait pas ses impôts. L’expression des «sans-dents» rapportée par Valérie Trierweiler, remarque le politologue Jérôme Fourquet, est «aux antipodes du discours du Bourget», quand en janvier 2012, le candidat socialiste à la présidentielle faisait du «monde de la finance» son «adversaire» et proclamait, «j’aime les gens, quand d’autres sont fascinés par l’argent». «Si le procès en embourgeoisement est vieux comme le socialisme», analyse encore Jérôme Fourquet, «il a acquis une résonance particulière avec la multiplication d’affaires aux effets symboliquement dévastateurs». Elles surviennent, souligne-t-il, «au moment même où le gouvernement et une partie du Parti socialiste font le choix du social-libéralisme» avec le «J’aime l’entreprise!» lancé au patronat par le Premier ministre Manuel Valls, l’arrivée d’un banquier d’affaires, Emmanuel Macron, au ministère de l’Économie et celle de Laurence Boone, venue de Bank of America, comme conseillère auprès du chef de l’État. Pour le directeur de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, Frank Baasner, les racines du mal sont profondes.
«Le PS français est probablement le dernier parti socialiste d’Europe à ne pas avoir tranché entre l’économie de marché et le rêve d’une alternative socialiste, teintée de marxisme», souligne-t-il. La social-démocratie allemande, rappelle Frank Baasner, a abandonné dès 1959 toute référence à la lutte des classes. Puis une deuxième rupture est intervenue au début des années 2000, celle de la flexibilité du marché du travail introduite par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder tandis que le «blairisme» triomphait en Grande-Bretagne. Il y a une semaine encore, interrogé à l’issue d’un sommet européen sur le tournant social-libéral incarné par le gouvernement Valls II, François Hollande prenait la tangente, refusant de trancher. «Etre social-démocrate, c’est être socialiste, et être socialiste, c’est être social-démocrate», assurait-il. Une «confusion» qui n’a plus cours depuis belle lurette en Allemagne, souligne encore le directeur de l’institut de Ludwigsburg.

« Merci pour ce moment » qui désacralise le président « normal »…

le 6. septembre 2014

La parution du livre de Valérie Treierweiler « Merci pour ce moment » est indéniablement un grand moment en matière du marketing du coup bas, frappant François Hollande au-dessous de la ceinture et pire encore, faisant perdre le peu de lustre qui restait à une République déjà passablement désacralisée.

Parmi les moments chargés d’émotion, plus proches de l’accablement que de l’extase, que nous offre, sans intermède salutaire, ni parenthèse enchantée,  l’affligeant spectacle du délitement de l’exercice de la politique sur une scène nationale vaudevillesque, crapuleuse et dénuée d’éthique, la parution du livre de Valérie Treierweiler « Merci pour ce moment » est indéniablement un grand moment en matière du marketing du coup bas, frappant François Hollande au-dessous de la ceinture et pire encore, faisant perdre le peu de lustre qui restait à une République déjà passablement désacralisée.

Face à cette vaste Tartufferie tragi-comique, qui fait de la France la risée du monde, sous les yeux effarés des Français qui ne savent plus vers quels saints se vouer et pourraient fort bien, dépités, se jeter dans la gueule du loup frontiste, nos « mercis » seront aussi caustiques et amers que ceux de l’ex-première concubine de France, la rentabilité en moins…

Merci, donc, pour ce moment inédit dans les annales de la Vème République, où la vengeance cynique, calculée et vénale d’une courtisane, qui se rêvait un destin suprême, nous fait renouer avec le temps lointain de la Monarchie, des Pompadour et autres Madame du Barry, quand les secrets d’alcôve jouaient dangereusement avec le feu, pendant que le peuple « ces sans-grades » ou « sans-dents »  était abandonné à son triste sort et n’avait que ses yeux pour pleurer.

Merci pour cette apothéose de la pipolisation de la vie politique française, dont il y a fort à parier que le pays des Lumières ne ressortira pas grandi, et les Français, atterrés, plus que jamais confortés dans la conviction que la France du « changement », qui avait fait vœu d’exemplarité, est en pleine déliquescence.

Merci aussi au président « normal » d’un quinquennat extraordinairement anormal, scabreux et rocambolesque pour ce doux été de la soumission totale au diktat Israélien, sur lequel a flotté le parfum pestilentiel du reniement des valeurs républicaines, dans un silence assourdissant au sujet de Gaza ravagée et une absence de compassion envers les Gazaouis massacrés qui n’ont nullement perturbé le chant des cigales…

Merci pour ces instants uniques du tout-répressif qui ont éclairé le ciel de Paris à la lueur blafarde du deux poids deux mesures envers la Palestine et de la privation du droit fondamental de manifester. Merci pour ce moment inoubliable de toutes les ignominies, où la patrie des droits de l’Homme a basculé dans le camp des criminels de guerre en muselant ceux qui, épris de justice et de liberté, ont choisi le camp des opprimés, assassinés sous une pluie de bombes, de l’autre côté du mur de la honte, manifestement le mauvais côté de la barrière aux yeux d’une République atteinte de cécité, incapable de reconnaître l’empreinte de la barbarie à Gaza.

Après une période estivale qui a fait tomber bien des masques et mis en lumière des liaisons dangereuses indignes, merci pour cette rentrée politique fracassante qui ne manquera pas d’accroître la défiance généralisée envers l’Élysée, ce bateau ivre, entre un remaniement ministériel express et la piteuse éviction du gouvernement de François Thévenoud, le pourfendeur de l’évasion fiscale pris la main dans le sac.

Merci pour ce début septembre riche en rebondissements, où rien ne nous aura été épargné, pas même la perspective calamiteuse, qui en fera se retourner plus d’un dans sa tombe, de voir Marine Le Pen damer le pion à l’UMPS et s’accaparer tous les pouvoirs  (sondage Ifop pour le Figaro). Oui, merci pour cette sinistre pantalonnade politicienne qui ne profite qu’à la dynastie Le Pen en lui faisant la courte échelle vers le sommet, et si peu à l’intérêt général et au redressement de la France.

Merci pour ce moment cruel de toutes les désillusions, qui semble être une éternité, alors que seulement deux ans se sont écoulés, la France s’enfonçant dans une crise paroxystique dont on ignore la profondeur de l’abîme et l’engeance qui en émergera.http://oumma.com/211021/merci-moment-desacralise-president-normal

Par la rédaction

 

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De : Bruno DRWESKI <[email protected]>
Date : 8 septembre 2014
Objet : SAHAR TV

L´Allemagne : entre l´Europe et la Russie

 

Face a Face 21-08-2014

Invités : – Annie Lacroix Riz – Jean-Michel Vernouchet – Norman Palma – Pierre-Yves Rougeyron

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Université dʼété du PS : la tourmente continue

 

Entre les Lignes 09-07-2014

Invité : Bruno Drewski, géopolitologue

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Vers une dissolution de la LDJ?

 

Entre les Lignes 10.8.2014

expert: Bruno Drewski

< http://francophone.sahartv.ir/video/vers-une-dissolution-de-la-ldj-6403 >

< http://francophone.sahartv.ir/video/vers-une-dissolution-de-ldj-6446 >

Deux Algériens de 17 ans agressés à Paris par une trentaine de personnes de confession juive

Deux jeunes de 17 ans, d’origine algérienne, se sont fait violemment agresser par plusieurs dizaines de jeunes issus de la communauté juive, dans le centre-ville de Saint-MandéArticle | 8. septembre 2014

Le quartier de Saint-Mandé. D. R.

Le quartier de Saint-Mandé. D. R.

La politique étrangère de la France se répercute ainsi directement sur sa situation interne. Il est temps que Hollande change son fusil d’épaule avant qu’il ne soit trop tard. http://algeriepatriotique.com/article/deux-algeriens-de-17-ans-agresses-paris-par-une-trentaine-de-personnes-de-confession-juive

Karim Bouali

Saint-Mandé (France) : deux ados d’origine algérienne agressés par de jeunes juifs

Par Agence | 09/09/2014

7755285642_carte-de-situation-de-saint-mande-val-de-marneCe dimanche, vers 18 heures, deux jeunes de 17 ans d’origine algérienne se sont fait violemment agresser par plusieurs dizaines de jeunes issus de la communauté juive, dans le centre-ville de Saint Ce dimanche, vers 18 heures, deux jeunes de 17 ans d’origine algérienne se sont fait violemment agresser par plusieurs dizaines de jeunes issus de la communauté juive, dans le centre-ville de Saint-Mandé, au Sud-Est de Paris. Les victimes, deux lycéens parisiens qui venaient livrer du pain dans deux restaurants de cette banlieue bourgeoise, ont d’abord été pris pour cible par un couple, « à cause d’un simple échange de regards », raconte ce lundi après-midi Ahmed*, l’un d’entre eux.

Rapidement, d’autres jeunes de la ville s’en seraient pris à eux, leur infligeant plusieurs coups de poings, de pieds et de casques. « Ils nous disaient : sales arabes, vous n’avez rien à faire chez nous. Ici, c’est notre quartier », témoigne, choqué, Yacine*, fils d’un couple de boulangers parisiens, d’origine algérienne, qui a coutume de dépanner ses parents en effectuant quelques livraisons de pain à pied les week-ends.

Suivis par plusieurs jeunes à scooter alors qu’ils tentaient de regagner leur domicile, près de la porte de Vincennes, les deux jeunes, ont de nouveau été pris pour cibles, avenue Victor-Hugo, à la frontière avec Paris (XIIe), cette fois par une trentaine de jeunes, comme le confirme une source policière.

« Ils nous ont remis des coups de casques, raconte Yacine. Un copain polonais est venu parler avec eux mais il s’est lui aussi retrouvé roué de coups, par terre. » Après le déploiement d’un important dispositif policier, trois jeunes hommes ont été interpellés (dont deux mineurs) puis relâchés, leur implication n’ayant pour l’heure pas été avérée bien que leur présence sur place attestée.

«C’est vraiment parti d’un mauvais regard, mal interprété et après c’est parti dans tous les sens. Il faut prendre tout ça avec des pincettes», a déclaré la mère d’une des victimes. «Ce sont des histoires entre jeunes de 16 ou 17 ans. Ce serait ahurissant de faire remonter cette affaire à des conflits de communauté», a-t-elle précisé.

Les trois victimes ont toutes trois porté plainte dès dimanche soir auprès du commissariat de Vincennes, en charge de l’enquête. Hospitalisé brièvement dimanche soir à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe), le jeune Yacine souffre d’un traumatisme crânien, d’hématomes au cuir chevelu, de contusions sur le front et à l’épaule gauche. Ce mardi matin, les victimes seront examinées par un médecin dans le cadre de l’enquête.http://www.algerie1.com/actualite/saint-mande-france-deux-ados-dorigine-algerienne-agresses-par-de-jeunes-juifs/

*Les prénoms ont été changés. (Le Parisen.fr)

Un militant FN invité par un dirigeant du Crif à présenter son livre anti-islam

Mercredi 10 Septembre 2014

Un militant FN invité par un dirigeant du Crif à présenter son livre anti-islam Nouveau maire -sous l’étiquette Front national- de Hayange et « conseiller au dialogue social » de Marine Le Pen, Fabien Engelmann avait été convié -en décembre dernier- à un « Salon des écrivains » organisé par le B’naï B’rith France {http://panamza.com/aid ;http://panamza.com/aie }.

Antenne locale d’une structure mondiale et ultra-sioniste {http://panamza.com/5792}, cette association est présidée par Serge Dahan, membre du Bureau exécutif du Conseil représentatif des institutions juives de France {http://panamza.com/aic }.

Auteur d’un ouvrage hostile à l’islam {http://panamza.com/adi}, Fabien Engelmann est également à l’initiative de la première « fête du cochon » de Hayange. But officiel de l’évènement qui se tiendra le dimanche 14 septembre: « Cette grande manifestation familiale permet de renouer avec les traditions lorraines qui ont depuis toujours mis en avant cet animal sympathique et incontournable de nos campagnes et de nos assiettes » {http://panamza.com/aif}.
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De : manga cobra <[email protected]>
Date : 09 Septembre 2014
Objet :La Ligue du Nord n’a pas le triomphe modeste,
et c’est à visage découvert qu’elle savoure le fruit d’une campagne ignominieuse, élaborée et assénant ses coups dans l’ombre.

Une conseillère municipale voilée quitte l’Italie après avoir reçu des menaces de mort

le 9. septembre 2014

Par la rédaction

Aïcha Mesrar, première conseillère municipale voilée de la commune de Rovereto, a été poussée à quitter sa mairie et l’Italie, victime de la violence inouïe du racisme anti-musulmans de la Ligue du Nord, ce parti néo-fascisant et viscéralement islamophobe qui fait régner la terreur de l’autre côté des Alpes.

Parmi les spécificités italiennes, plus terrifiantes que savoureuses, qui laissent cet arrière-goût amer incitant à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, la Ligue du Nord et ses tribuns néo-fascistes et islamophobes n’ont pas leurs pareils pour faire trembler dans les chaumières musulmanes et faire fuir celles ou ceux qui auraient des velléités de s’illustrer dans la gestion des affaires de la Cité, autant dire La perspective cauchemardesque !

Piétinant tout sur leur passage avec perte et fracas, l’intelligence comme le vivre-ensemble, ces dangereux semeurs de trouble en ordre de bataille n’ont pas hésité à briser la douce quiétude de la ville de Rovereto, située au Nord-Est de la péninsule italienne, dans la province de Trente, en s’en prenant à une proie de prédilection : l’infortunée Aïcha Mesrar, 45 ans, première conseillère municipale voilée de la commune de 38 000 âmes, dont la promotion politique, les racines marocaines et l’apparence extérieure ont déchaîné une fureur raciste inextinguible, il y a deux ans de cela.

Estimée de tous et son hijab adopté par l’ensemble de la collectivité, avec en tête le maire démocrate Andrea Miorandi, son soutien de la première heure, qui a su dépasser les préjugés délétères pour apprécier à leur juste valeur ses qualités humaines et ses précieuses contributions, cette mère de famille, installée à Rovereto depuis 23 ans, a été contrainte, la mort dans l’âme, de renoncer à sa mission d’élue locale dont elle s’acquittait avec passion et rigueur, et pire encore de faire ses bagages, craignant pour la sécurité de ses proches.

Il faut dire que les éminences grises de la Ligue du Nord, manifestement en ébullition, n’ont laissé aucun répit à Aïcha Mesrar au cours de ces derniers mois, l’inondant de courriers d’insultes ordurières, usant d’intimidations et de menaces qui sont montées d’un cran lorsque des menaces de mort glaçantes lui sont parvenues, la pétrifiant sur place. Anonyme, ce déchaînement de haine pathologique était toutefois signé, atteignant en plein cœur la conseillère municipale de Rovereto, connue pour sa solidité à toute épreuve, à travers des lettres laissant présager le pire pour ses enfants.

C’en était trop pour Aïcha Mesrar, qui supportait difficilement de vivre sous escorte policière, se sentant de surcroît coupable d’imposer ces conditions de vie extrêmement pesantes et perturbantes à sa famille, et la décision de jeter l’éponge s’est imposée à elle comme une nécessité vitale. « Je ne peux plus vivre toujours sous escorte en permanence. Je n’ai pas peur et ce n’est pas la faute des gens de Rovereto, mais uniquement de certains. Je pars avec fierté et la satisfaction du devoir accompli, je suis heureuse de tout ce que j’ai entrepris ici et je suis pleine de gratitude pour tout ce que j’ai reçu », a-t-elle déclaré à la presse locale ainsi qu’au journal britannique The Independent.

Triomphant d’une femme remarquable et de sa carapace réputée invincible tant son courage et son opiniâtreté face à l’adversité forçaient l’admiration, l’islamophobie violente a eu raison d’Aïcha Mesrar, plongeant Rovereto et sa province dans la consternation. L’édile, Andrea Miorandi, qui s’était attiré les foudres de la Ligue du Nord pour avoir défendu les projets de construction d’un cimetière musulman et d’une mosquée locale, est très affecté par le départ de la mairie et du territoire de son adjointe et administrée, tout comme l’est Bruno Dorigatti, le président du conseil régional, qui voit là le signe alarmant que le fléau du racisme est loin d’être endigué dans l’Italie du Nord.

Tout à sa joie d’avoir réussi à bouter hors de Trente une élue voilée et sa famille, La Ligue du Nord n’a pas le triomphe modeste, et c’est à visage découvert qu’elle savoure le fruit d’une campagne ignominieuse, élaborée et assénant ses coups dans l’ombre.

« Nous n’acceptons pas les leçons de tolérance de Aicha Mesrar. Certes, elle ne nous manquera pas, pas plus que les étrangers qui, comme elle, sont venus dans cette province en tant qu’invités et ont exploité les services sociaux du Trentin sans scrupules, poignardant dans le dos nos concitoyens par leur ingratitude », a tempêté Maurizio Fugatti, le fulminant secrétaire général de la Ligue du Nord, imperméable à l’indignation générale et n’ayant cure des lois, qui a convaincu d’une chose les esprits tourmentés et apeurés de Roverato : ses coups de semonce fielleux le desservent plus qu’ils ne le servent, en rendant crédibles les menaces de morts proférées contre Aïcha Mesrar et les siens.http://oumma.com/211546/une-conseillere-municipale-voilee-quitte-litalie-apre

Projet d’attentat de Nemmouche : un mensonge pour justifier l’intervention de la France contre l’État islamique?

Le 08.09.2014

 Projet d’attentat de Nemmouche : un mensonge pour justifier l’intervention de la France contre l’État islamique?INFO PANAMZA. Découvrez les dessous de l’annonce médiatique d’un pseudo-projet d’attentat imputé à Mehdi Nemmouche, auteur présumé de la tuerie de Bruxelles. http://www.panamza.com/080914-nemmouche-terrorisme-propagande

3022-bidon-lait_2Attentat du 14 juillet à Paris: Le Maxi-bidonnage de Libé

Le 08/09/2014

« Toutes nos informations non vérifiées sur les vantardises de Mehdi Nemmouche sur un hypothétique attentat dont on ne sait rien ». Bon, je suis d’accord, c’est moins vendeur…

Gilles Devers   http://lesactualitesdudroit.com/2014/09/08/1129/


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De : <[email protected]>
Date : 9 septembre 2014
Objet : Je savais que le 11 septembre était une date importante: Fête nationale en Catalogne et anniversaire de l’assassinat d’Allende.

Je me souviendrai probablement de « l’autre » 11 septembre quand on saura la vérité. Pour l’instant, je ne me souviens que des pompiers qui y ont laissé la vie…
Je sais, c’est digne d’un affreux jojo … mais on ne se refait pas…

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De : Yves Ducourneau <[email protected]>
Date : 7 septembre 2014
Objet : 14e Anniversaire du 11-Septembre : projection de « 11/9 : Le nouveau Pearl Harbor » du 9 au 12 septembre

Bonjour
Voici une annonce pour un événement organisé par ReOpen911. Pourrez-vous la diffuser ?
Merci et bonne soirée.
Yves .
14e Anniversaire du 11-Septembre : 7 projections-débats en septembre

Quatorze ans après les attentats du 11-Septembre, les prétextes de guerre fabriqués se multiplient : Libye, Syrie, Ukraine… Alors que le journaliste Éric Laurent pense que les médias ont tourné la page du 11-Septembre, ReOpen911 projette à l’occasion de cet anniversaire le documentaire le plus abouti à ce jour sur ce quadruple attentat : « 11/9 : Le nouveau Pearl Harbor », du réalisateur italien Massimo Mazzucco (140 000 vues sur Internet (*)).

Projection à Paris le vendredi 12 septembre, à 19 heure, salle Paris-Story, 11 bis rue Scribe, 75009 Paris
En présence de Massimo Mazzucco

Pour mieux comprendre et interpréter l’actualité internationale et ses enjeux depuis le 11 septembre 2001, une série de Ciné-Rencontres citoyennes est organisée autour du thème « Terrorisme, guerres et désinformation » dans différentes villes de France et de Suisse. Nous aurons le plaisir d’accueillir pour l’occasion plusieurs personnalités de premier plan en les personnes du réalisateur et blogueur Massimo Mazzucco, du journaliste et homme politique Giulietto Chiesa, du médecin et écrivain Christophe Oberlin, et du président du CRI Abdelaziz Chaambi.  PROGRAMME: Toutes les projections :http://www.reopen911.info/11-septembre/7-projections-debats-en-septembre/
(*) Le documentaire est disponible en DVD dans la boutique de ReOpen911 et, gratuitement, sur dailymotion :
Partie 3 : http://www.dailymotion.com/video/x166zox_11-9-le-nouveau…-wtc-wtc7_tech


Date :09 Septembre 2014
Objet : Kadhafi avait déjà tout compris. Il l’a payé de sa vie

 « AL QAIDA EST A NEW YORK  » !!!

Bien loin de la langue de bois,vidéo intéressante

Ginette

Jérôme Kerviel et le jackpot français du 11-Septembre

le 10/09/2014

Date : 8 septembre 2014
Objet : Quatorzième anniversaire du 11 Septembre – un témoignage unique ! + Mistral et Russie

Un document et des témoignages inestimables : le 11/9 vue d’Afghanistan
Un film de votre serviteur en 3 parties de 12’ !

Quatorzième anniversaire du 11 Septembre
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/docu-afghanistan-mon-amour-36268


Jean-Michel Vernochet sur la décision de Paris de suspendre la livraison des Mistral à la Russie

Publié le samedi 6 septembre
http://www.dailymotion.com/video/x25ct9d_jean-michel-vernochet-decision-de-paris-de-suspendre-la-livrraison-a-la-russie-de-mistral_webcam#from=embediframe
 

Date : 07 Septembre 2014
Objet :   Otan-Russie Entretien réalisé par émilie denètre, l’humanité dimanche

 Roland Dumas :« La France, chien d’avant-garde de l’OTAN « 

Vendredi, 5 Septembre, 2014
Photo : Éric Piermont/AFP

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas.
Photo : Éric Piermont/AFP
Dans l’Humanité Dimanche. Les 4 et 5 septembre, les membres de l’OTAN se sont réunis à Newport, au Royaume-Uni. Au menu des discussions : l’Ukraine. Alors que le pays en appelle à l’Alliance et envisage de relancer son processus d’adhésion, l’OTAN devra trancher sur l’envoi ou non d’une aide matérielle à Kiev. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas (1), nous livre son inquiétude sur la dérive de l’OTAN et sur ses conséquences sur la diplomatie française.

Humanité Dimanche. Est-ce que l’OTAN a encore une raison d’être ?
Roland Dumas. Elle peut en avoir une, pour ceux qui la gèrent ! Historiquement, l’Alliance atlantique était une alliance militaire qui avait une compétence géographique très limitée, l’Atlantique Nord, et qui avait un objectif : finir la guerre contre l’Allemagne. Donc, si l’on regarde l’ensemble de ces éléments, on se rend compte qu’elle n’a plus aujourd’hui de raison d’être. On avait décidé, alors que j’étais aux Affaires, du démantèlement des pactes. On ferait disparaître les deux alliances : l’Alliance atlantique et le pacte de Varsovie. Le pacte de Varsovie a bien été dissous mais l’OTAN, non… elle s’est même élargie (avec la Pologne et les États baltes) et renforcée. Il suffit d’écouter M. Rasmussen, son secrétaire général, pour se rendre compte que l’OTAN est devenue un instrument guerrier.

HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance…
R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.

« SORTIR DE L’OTAN ? IL FAUDRAIT UNE AUTORITÉ MONDIALE INCONTESTABLE. CE N’EST PAS POUR DEMAIN, CAR AUJOURD’HUI, CE SONT DES NAINS. »

HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?
R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection… c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-en-guerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’après guerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenez-vous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.
HD. Peut-on encore sortir de l’OTAN ?
R. D. On peut, mais c’est une décision si importante qu’il faudrait le prestige de De Gaulle pour faire cela. Il faudrait quelqu’un avec une autorité mondiale incontestable et des circonstances qui feraient que tout le monde comprendrait cette décision. Ce n’est donc pas pour demain car aujourd’hui, ce sont des « nains ».

(1) Membre fondateur du groupe des 20 qui réunit d’anciens ministres des Affaires étrangères français et des diplomates. Ce groupe analyse la position actuelle de la diplomatie française.

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Date : 10 septembre 2014
Objet : Le Pentagone n’en n’a rien à cirer. Le Pentagone veut une Guerre mondiale contre le terrorisme éternelle…

L’OTAN va-t-elle libérer le Djihadistan? par Pepe Escobar


Conduis ton char et ta charrue

Par-dessus les ossements des morts …
William Blake, « Le mariage du ciel et de l’enfer »

Le khalife Ibrahim, alias Abou Bakr al-Baghdadi, dirigeant autoproclamé de l’État islamique, l’ancien État islamique en Irak et au Levant – Daech, a tout un sens des relations publiques. Au moment même où démarrait le programme à l’horaire, le sauvetage de l’Ukraine et de la civilisation occidentale contre l’Empire du mal remixé (la Russie) par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, sur le plan rhétorique du moins, voilà que le khalife, faisant montre (au poignet) de sa grande sagesse, intervient de nouveau en présentant (Quoi d’autre ?) un nouvel épisode de « faisons rouler des têtes »L’annonce a probablement soulevé des doutes, jusqu’à ce que les services du renseignement étatsuniens concluent solennellement que l’État islamique (EI) avait vraiment décapité un autre journaliste américain sur vidéo (« Un acte de violence horrible » dixit le président étatsunien Barack Obama).

Puis voilà que de but en blanc, le khalife double la mise, en proclamant au monde entier que sa prochaine cible sera nul autre que le président russe Vladimir Poutine. Se faisait-il le porte-parole du prince saoudien Prince Bandar ben Sultan, alias Bandar Bush, récemment ostracisé ?

En théorie, tout devrait se régler. Le calife devient un sous-traitant de l’Otan (on peut dire qu’il s’y est déjà mis d’une certaine façon). Le khalife décapite Poutine. Le khalife libère la Tchétchénie rapidement (par opposition à l’Otan enfoncée dans un bourbier embarrassant en Afghanistan). Le khalife, un coup parti, attaque les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Le khalife devient l’éminence grise de l’Otan. Puis Obama cesse de se plaindre que ses coups de fil à Poutine tombent toujours sur sa boîte vocale.

Ah, si la géopolitique était aussi simple qu’un film à succès mettant en scène des superhéros de Marvel Comics.

Le calife devrait toutefois savoir, même s’il est en bonne partie le produit de l’Occident, avec une contribution significative du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sous forme de pétrodollars liquides, que l’Otan ne lui a jamais promis un jardin de roses.

De façon prévisible donc, les ingrats Barack Obama et David Cameron, le Premier ministre britannique (ces deux là oui, parce que la « relation spéciale » est tout ce qui compte au sein de l’Otan, les autres n’étant que des faire-valoir) ont juré d’aller aux trousses du khalife en montant une grande (en fait, pas si grande que ça) « coalition des volontaires », formée des suspects habituels du CCG, plus la Turquie et la Jordanie, pour bombarder le Kurdistan irakien, une partie de l’Irak sunnite et même la Syrie. Après tout, c’est le président syrien « Bachar al-Assad doit partir », ou plutôt « la brutalité d’Assad », pour reprendre la formulation de Cameron, que visent vraiment les actions du khalife.

Tout cela au nom de la Guerre mondiale contre le terrorisme et de sa liberté immuable à jamais.

Il faut stopper le calife slave

Le secrétaire-général sortant de l’Otan, Anders « Fogh la Guerre » Rasmussen, était un peu ébranlé. Après tout, ce sommet de l’Otan au Pays de Galles devait être le « moment crucial » où l’Otan, au faîte de sa rhétorique de Guerre froide 2.0, devait porter secours aux « alliés », les 28 au complet, face à la sombre morosité de leur insécurité. La réplique du glorieux Eurofighter Typhoon déployée devant l’hôtel du sommet de l’Otan à Newport, au sud du Pays de Galles, en dit d’ailleurs long à ce sujet.

Pour compléter, le méchant calife slave, Vlad Poutine lui-même, a élaboré un plan de paix en sept points afin de régler le bourbier ukrainien, au moment même où la lamentable armée de Kiev est réduite en bœuf Stroganov par les fédéralistes/séparatistes dans le Donbass. Le président ukrainien Petro Porochenko, qui, jusqu’à hier encore, poussait des hurlements (Invasion !) jusqu’à s’en arracher les poumons, a laissé échapper de longs soupirs de soulagement. Puis il a révélé, en passant, que Kiev allait recevoir des armes de haute précision d’un pays anonyme, qui ne peut être que les États-Unis, le Royaume-Uni ou la Pologne.

Sauf que tout cela pose problème. Contre qui l’Otan va-t-elle défendre la civilisation occidentale, si la menace que constitue « l’agression russe » se dissout dans une feuille de route menant à la paix ?

Ils pouvaient bien avoir la mine plutôt déconfite, ces 60 chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de leurs ministres de la Défense et des Affaires étrangères, qui ont envahi en douceur « l’anneau d’acier » protégeant Newport contre des hordes de protestataires.

Plus de onze ans après l’opération Choc et stupeur, nous vivons encore dans un monde rumsfeldien. C’est à l’ancien chef du Pentagone, David Rumsfeld, sous la présidence de George « Debeliou » Bush, que l’on doit le concept de « vieille Europe » et de « nouvelle Europe », la première représentant les mauviettes vénusiennes, la seconde, les Martiens virils.

La « nouvelle Europe » a appuyé sans réserve l’opération Choc et stupeur, puis l’invasion et l’occupation de l’Irak qui ont suivi. Aujourd’hui, elle soutient (supplie en fait) l’Otan pour qu’elle vienne à bout de la Russie.

Pour sa part, la « vieille Europe » a tenté du moins de sauver un espace de négociation avec Poutine. Cette chère prudence, démontrée surtout par Berlin, a fini par aboutir au plan de paix de Poutine.

Juste au cas où, pour ne pas trop froisser l’Empire du Chaos, Paris a annoncé qu’elle ne livrera pas à Moscou, comme prévu, le premier des deux navires porte-hélicoptères Mistral. L’Otan ne s’est pas fait prier non plus, pour durement condamner la Russie à propos de l’Ukraine, et l’Union européenne a renchéri en imposant d’autres sanctions.

Quant à Fogh la Guerre, c’était prévisible, il a continué à jongler avec sa rhétorique digne de « Mars attaque ! » [1], en blâmant Moscou pour tout. L’Otan n’est rien d’autre qu’une force d’apaisement innocente, puissante et solide. Mais l’Otan n’est pas assez insensée pour commencer à dépeindre la Russie comme une ennemie déclarée.

Comme l’a rapporté Asia Times Online, au mieux, l’Otan va entraîner les forces de Kiev, leurs exploits dans le Donbass en ayant révélé le besoin criant. Mais il n’y aura pas « d’intégration » de l’Ukraine, malgré toute l’hystérie déployée par Kiev, ainsi que par la Pologne et les pays baltes, qui veulent des bases permanentes. Le nouvel élément sera la Force de réaction remixée de l’Otan qui, en passant, n’a jamais été utilisée par le passé.

La Force de réaction s’accompagne même de ce slogan accrocheur : « voyager léger et frapper fort ». Un bataillon comptant 800 membres pourra ainsi être déployé en deux jours et une brigade comptant 5 000 membres pourra l’être entre cinq et sept jours. Or, ce qui est considéré comme « voyager léger » ne suffira guère à empêcher le calife d’annexer de larges pas du Djihadistan avec ses étincelantes Toyota blanches. Quant à la notion de « frapper fort », demandez aux Pachtounes de l’Hindou Kouch de vous éclairer à ce sujet.

Le sommet du pays de Galles a donc accouché de la Force de réaction, d’une « rotation » permanente et de bases permanentes avancées pour « protéger » l’Europe centrale et de l’est, en plus d’obliger tout le monde à cracher davantage de liquide (rien de moins que 2 % du produit intérieur brut de chacun des 28 pays membres, d’ici 2025). Tout cela au beau milieu de la troisième récession à survenir en Europe dans les cinq dernières années.

Comparons maintenant le budget militaire global de l’Otan, qui s’élève à la somme stupéfiante de 900 milliards de dollars (75 % de toutes les dépenses étant monopolisées par les États-Unis), à celui de la Russie, qui n’est que de 80 milliards de dollars. Pourtant, Moscou représente la « menace ».

Il est superflu d’ajouter que, malgré tout le bruit et la fureur, le sommet du Pays de Galles n’a pas réussi à étendre l’Otan sur un divan freudien, pour analyser, sous forme de monologue incessant, son échec lamentable en Afghanistan et en Libye.

En Afghanistan, les Talibans tournent autour des bases de l’Otan et réussissent à « frapper fort », en lui sapant le moral, jusqu’à ce qu’elle soit reléguée aux oubliettes. Un bel exemple de Guerre mondiale contre le terrorisme menée par l’Otan.

En Libye, L’Otan a créé un État en déliquescence, ravagé par les milices, tout en clamant avoir apporté la « paix ». Un bel exemple de « responsabilité de protéger » assumé par l’Otan.

L’Otan va-t-elle libérer le Djihadistan ? Le Pentagone n’en n’a rien à cirer. Le Pentagone veut une Guerre mondiale contre le terrorisme éternelle. Les groupes de réflexion étasuniens se réjouissent que l’Otan ait trouvé une « motivation renouvelée » et que sa survie à long terme soit maintenant assurée, grâce à une « menace rassembleuse » (comprendre : la Russie).

Le khalife ne tremble pas vraiment de peur dans ses bottes du désert Made in USA. Il rêve même de se mesurer au khalife slave. Comment se fait-il que Marvel Comics n’ait jamais pensé à cela ?

Pepe Escobar

Asia Times

PS. et n’oublions pas que, malgré sa rhétorique pro-palestinienne, la Turquie fait toujours partie de l’OTAN, qu’elle abrite toujours des bases d’occupation de l’US army, qu’elle continue sa coopération avec l’armée sioniste et qu’elle constitue le débouché commercial du pétrole volé par Daech aux peuples syrien et irakien …en attendant de pouvoir être aussi le débouché du gaz qatariote et du gaz palestinien aux mains des sionistes …si jamais Assad pouvait chuter (?)

Pepe Escobar

Objet : REDÉPLOIEMENT DES FORCES DE KIEV AU DONBASS :

LES COMBATS ONT REPRIS ET LA TRÊVE ÉTAIT UNE ARNAQUE

Lundi 8 Septembre 2014
REDEPLOIEMENT DES FORCES DE KIEV AU DONBASS : LES COMBATS ONT REPRIS ET LA TREVE ETAIT UNE ARNAQUE
 

Fabrice BAUR pour PCN-INFO/
Avec Correspondances au Donbass – PCN-SPO – lucmichel.net/ 2014 09 06/
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office

A l’heure actuelle, les forces militaires et paramilitaires de la Junte bandériste de Kiev semblent bien suivre ce que nous avons pu décerner dès le soir du soi-disant cessez-le-feu : la préparation d’une nouvelle offensive.

– Mariupol : les combats se poursuivent bien dans l’est de la ville. Les forces de Novorossiya semblent aussi lancer une attaque depuis le nord de la poche. Les kiévistes acheminent du matériel depuis l’ouest et le nord. Objectif : rompre l’encerclement de Mariupol et renforcer la ville avec ajout de nouveaux matériels lourd. Des chars essentiellement.

– Les kiévistes envoient du matériel lourd, essentiellement de l’artillerie dans leur tête de pont ukrainienne de Dokuchajevsk et continuent leur attaque sur Olenivka. Objectif : reprendre l’offensive au sud de Donetsk. Les forces de Novorossiya sont en position défensive au sud de cette tête de pont afin qu’il ne puisse y avoir de jonction avec la poche au sud-est. D’ailleurs, une offensive de Novorossiya est en cours contre celle-ci afin d’éliminer ce danger qui pourrait couper en deux les forces de Novorossiya.

– Donetsk : une tentative de sortie de l’aéroport du restant des quelques paras ukrainiens a échoué ce dimanche.

– A Debaltseve (ouest de Gorlivka), la tentative de revenir en force semble ne pas fonctionner pleinement. Ils ont certes pu avancer le long de la route mais ne parviennent pas à se fixer face aux forces de Novorossiya qui sont tout de même revenues à des positions défensives.

– Lugansk : renforcement au nord de la ville des forces ukrainiennes sur un « mode bunker ».

La tâche des forces de Novorossiya n’est donc pas de tout repos et de grands défis sont encore devant elles.

Encore une fois, la parole de Kiev n’a aucune valeur. Les prochains affrontements ne finiront pas par des négociations sur des « corridors » de sortie des forces ukrainiennes encerclées. Le sang devrait couler.

Les responsables en sont les dirigeants européens qui en trahissant les intérêts de notre Patrie continentale se sont alignés sur la politique d’affrontement de Washington avec Moscou. Une politique étrangère non-européenne ! Une stratégie non-européenne ! Une stratégie anti-européenne !
Il y avait déjà le massacre d’Odessa, les crimes de guerres multiples sur Lugansk et Donetsk. Il semble que le pire soit encore à venir …

# VOIR AUSSI : Avec cartes et vidéo
http://www.lucmichel.net/2014/09/07/pcn-spo-pcn-tv-la-situation-militaire-au-donbass-ce-7-septembre/
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http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.offic

———- Message transféré ———-
De : Bruno DRWESKI <[email protected]>
Date : 10 septembre 2014
Objet : Intéressant et effrayant : le prochain Maidan à St-Pet ???

Journal favorisant la pensée indépendante, l'éthique et la responsabilité pour le respect et la promotion du droit international, du droit humanitaire et des droits humains

Le prochain Maïdan aura lieu à Saint-Pétersbourg en septembre

Interview d’Evgeny Alekseyevich Fedorov, député à la Douma, le Parlement de la Fédération de Russie

hd. Ci-dessous nous transmettons la retranscription intégrale en français d’un entretien d’Evgeny Alekseyevich Fedorov, député à la Douma, le Parlement de la Fédération de Russie (membre de 1993–96 et de 2003 à aujourd’hui). Cet entretien a lieu avec des journalistes de la chaîne de télévision «poznavatelnoe.tv». Fedorov est membre du parti «Russie unie», dont fait également partie Vladimir Poutine et qui est présidé par Dmitri Medvedev. En outre, Fedorov est membre du Comité politique central du parti et directeur du «Comité pour la politique économique et l’entreprise» de la Douma. La thèse principale exprimée par Fedorov au cours de cet entretien est la planification de manifestations par les Etats-Unis, lors des élections de septembre du Gouverneur de Saint-Pétersbourg, ayant pour but de renverser le gouvernement en Russie.

Evgeny Fedorov: Du point de vue des États-Unis, une révolution orange, ou intervention, a commencé en Russie. Elle a commencé depuis environ un mois.

Journalistes: Depuis quand? (…)http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4366

———- Message transféré ———-
De : Journalistes Congolais RDC en Europe <[email protected]>
Date : 10 septembre 2014
Objet : Des Noirs victimes des exactions de la part des soldats ukrainiens,une armée soutenue par l’Union Européenne.

Aksanti(Swahili),Matondi(Lingala),Merci(Français),Danke(Allemand),

Tutondele(Kikongo),Tuasakidila(Tshiluba),Thanks(Anglais).

Le secrétaire général des rédactions du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO.

Albert Lupungu Ndjate

Genève

Suisse.
(Merci d’avance de rejoindre les amies et amis du facebook du MAGAZINE NGAMBO NA NGAMBO,1er média en Europe sur la dynamique pour la création des  États Unis d’Afrique).

———- Message transféré ———-
De : « Éditions Démdocrite » <[email protected]>

Date : 10 septembre 2014
Objet :  Novorussie – Reddition ou victoire ? BIP : prépublication n° 164

Ukraine

Novorussie – Reddition ou victoire?

par Yuri BARANCHIK

 

Alors, que s’est-il passé à Minsk? Était-ce une reddition ou une victoire? C’est le genre de question que se pose non seulement le citoyen lambda de notre immense territoire, mais malheureusement aussi une importante partie de la communauté des experts. Il n’y a pas de réponse simple à cette question à propos des sommets de l’UE et de l’OTAN les 4 et 5 septembre à Newport, au Pays de Galles, sans que l’on tienne compte de la réunion de Bruxelles la semaine d’avant.

La Russie a remporté une victoire politique à Bruxelles: l’Union européenne (l’Allemagne et les pays de la vieille Europe), a refusé d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie en dépit des pressions des États-Unis et de leurs loyaux États vassaux (la Grande-Bretagne, la Pologne, les États baltes et l’Ukraine). L’Union européenne, à la veille de l’hiver, a choisi de ne pas aggraver le conflit avec la Russie. De surcroît l’UE a même suggéré une issue au problème de South Stream en le retirant des sanctions du Troisième paquet énergétique: à savoir, d’appliquer les mêmes règles que celles s’appliquant aux projets offshore de l’UE; comme par exemple en Bulgarie, permettre à Gazprom de les acheter et de les connecter à «South Stream».

Malgré les nombreuses intimidations et menaces venant des caniches des étasuniens à la veille du sommet des pays membres de l’OTAN (comme nous l’avons discuté en détail dans l’article «Le sort de Novorussie: les États-Unis font monter les enjeux») à savoir:

a) une menace de déploiement d’un système européen de défense antimissile contre la Russie;

b) la création de cinq bases de l’OTAN en Pologne, en Roumanie et dans les pays baltes;

c) la rupture des termes de l’acte fondateur «Russie – OTAN»),

le sommet s’est conclu seulement par une déclaration officielle, reflétant l’opinion de l’alliance d’Atlantique nord sur les événements en cours sur le territoire d’une Ukraine en voie de désintégration.

Comme il était à prévoir, l’OTAN a condamné l’invasion militaire russe de l’Ukraine; invité la Russie à retirer ses forces armées, à mettre un terme à son assistance aux milices et d’intervenir en Ukraine sous aucun prétexte. Il n’était question de rien d’autre – rien sur la violation des termes de l’acte fondateur «Russie – OTAN», rien sur le déploiement de la défense antimissile européenne de l’OTAN ou sur les bases dans les cinq pays mentionnés ci-dessus. Selon Rasmussen, il a pris en considération (on ne peut pas dire mieux) le désir des Polonais, des Baltes et des Roumains de placer des «points de transit» de l’OTAN sur leur territoire.

Qu’est-ce que cela nous dit? L’Union européenne, en dépit de toutes les menaces, des cris des États-Unis et du «franc parler» de leurs complaisants caniches, n’est pas prête à aller au-delà du niveau actuel de confrontation avec la Russie. L’Allemagne et les pays, non seulement de la vieille Europe (la Grèce, l’Italie), mais aussi ceux de la nouvelle Europe (la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie) se sont opposés à l’exacerbation de la rhétorique anti russe, la mise en place de nouvelles sanctions, et en particulier, l’inclusion de mécanismes et d’instruments de pression par l’OTAN.

En outre, les récents sommets à Bruxelles et à Newport ont montré que l’Europe souhaite mettre fin aussi rapidement que possible à l’actuelle tension dans ses relations avec la Russie et revenir au niveau de coopération précédent, en dépit – je tiens à souligner – des événements actuels en Ukraine. En fait, l’Europe est d’accord avec le retour à la Russie des territoires historiques (Crimée et les régions de l’Ukraine qui lui avaient été données par les bolcheviks) en échange d’un approvisionnement ininterrompu de gaz et le maintien d’un commerce mutuellement bénéfique dans une relation de coopération économique.

La raison en est que l’Europe n’est pas du tout emballée par la forme de l’État ukrainien issu de la révolution de février. Ce régime dangereux, source d’instabilité, doit prendre fin, selon la manière dont l’allusion a été faite aux pourparlers de Minsk, avant le début de l’hiver.

Par conséquent, la réalisation de l’accord de cessez-le entre la junte et les représentants de la Novorussie à Minsk est une victoire majeure pour la Russie, car elle a déjoué la tentative des États-Unis de briser les relations entre la Russie et l’Europe, et de cette manière fourni les arguments nécessaires pour rejeter et bloquer aussi bien à Bruxelles qu’à Newport les décisions que les États-Unis étaient prêts à lancer contre la Russie. C’est aujourd’hui, une grande victoire commune pour la Russie et l’UE.

Revenons maintenant à la longuement souffrante Novorussie. Beaucoup, même des experts aussi éminents que Boris Rozhin, considèrent que ce qui s’est passé était une trahison à l’égard de la Novorussie. Voyons cela plus en détail. Tout d’abord, il est apparent que Porochenko et la junte ne respecteront pas les termes de la trêve – les bombardements de Donetsk, de Lougansk, et de Gorlovka ainsi que les combats dans le district de Marioupol par les troupes de la junte continuent. Par conséquent, désormais les mains des forces de la résistance ne sont plus liées.

Deuxièmement, si les attaques des troupes de la junte s’arrêtaient et le processus de paix et les ennuyeuses négociations reprenaient, les habitants de l’Ukraine, maintenant sous l’autorité d’une junte fasciste néo-banderite, sur quoi reporteraient-ils principalement leur attention? Justement, elle se reporterait sur les problèmes internes: les prix de la nourriture, de l’essence, l’inflation; le chômage; la chute du taux de change de la hryvnia; le gangstérisme etc. etc. Porochenko se donnera l’air de prendre des décisions parce qu’il a besoin de gagner les élections législatives.

Que feront les Kolomoïski*, Lyashko*, les bataillons de la garde nationale et tous ceux intéressés à attiser les feux de la guerre? Que sont-ils censés faire? Il n’y a rien pour eux à faire dans de telles circonstances. En conséquence, les tensions au sein de la junte s’aggraveront. Même si la Russie et l’Allemagne arrivent à empêcher Porochenko d’utiliser la force dans l’Est, tôt ou tard, l’abcès interne à la junte éclatera.

Concernant la «nouvelle Transnistrie»[…]Le fait est que le phénomène de la Transnistrie n’en est devenu un qu’en raison de l’absence d’une frontière commune avec la Russie. Il n’y a aucune autre raison, ce qui n’a pas été le cas avec l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Oui, techniquement, ils sont tous des États non reconnus. Mais en réalité, et je le souligne, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, à la différence avec la Transnistrie, sont sous la protection de l’armée russe, et personne ayant du bon sens n’oserait y mettre son nez.

Par conséquent, le scénario d’une «nouvelle Transnistrie» par rapport à la République populaire du Donbass et de la République populaire de Lugansk est hors de question – la frontière commune avec la Russie exclut un tel scénario. Oui, ces régions auraient un statut incertain pour un certain temps. Toutefois, après l’éclatement de l’abcès à Kiev ou un autre scénario, les deux régions de Novorussie seront rejointes par les cinq autres qui avaient été remises à l’Ukraine par les bolcheviks. Et ce sera la fin de l’Ukraine dans sa forme actuelle.

En conclusion, sur la question principale: Pourquoi la Russie aurait-elle choisi de ne pas accélérer le cours des événements en Novorussie? La première raison a déjà été évoquée: Il était nécessaire de donner à l’Allemagne et à l’Europe les arguments requis pour ne pas laisser les États-Unis réussir à mettre en œuvre leurs propositions lors des sommets de Bruxelles et Newport.

La seconde est qu’il est nécessaire pour l’Europe de s’assurer un hiver calme et de ne pas laisser geler les pays d’Europe orientale qui dépendent des livraisons de gaz provenant de l’Ukraine. Parce que si le chaos s’installe sur le territoire de l’ouest de l’Ukraine et que les gazoducs commencent à sauter, l’Europe de l’Est gèlera, et les États-Unis auront alors de très solides arguments pour faire pression sur l’UE, ce qui affectera négativement la position de la Russie dans cette crise.

Par conséquent, une des questions les plus importantes pour l’Europe est l’approvisionnement ininterrompu de gaz pendant l’hiver. C’est une raison suffisante en elle seule pour l’accord de cessez-le-feu, sans parler du bien-être des habitants pacifiques de Novorussie.

Aussi, les Ukrainiens après avoir subi sous le régime de la junte un hiver froid et affamé, seront ramenés à la raison. La junte sera de toutes façons éjectée avant la fin de l’hiver.

Troisièmement, la prise rapide de toutes les sept régions de Novorossia donnerait aux États-Unis un prétexte pour ériger un nouveau rideau de fer; non pas quelque part en Allemagne, mais juste à la frontière avec la Russie et sous la forme de bases notoires de l’OTAN dans les États baltes, la Pologne et la Roumanie. En même temps, nous perdrions de manière permanente le reste de l’Ukraine, ce qui est inacceptable. Voilà pourquoi tout partage immédiat de l’Ukraine nous donnerait une victoire tactique limitée, nous permettant seulement de nous vanter: «d’avoir tant capturé et si rapidement». Alors que du point de vue stratégique et à long terme, une telle situation serait en fin de compte une défaite, parce que nous perdrions le reste de l’Ukraine, et que de surcroît cela permettrait aux États-Unis de prendre pleinement et entièrement le contrôle de l’Europe.

***

Voilà pourquoi nous avons besoin de toute l’Ukraine, qui, comme la Biélorussie, serait amicale avec la Russie et rejoindrait (à l’exception possible des trois régions de l’Ukraine occidentale), l’Union économique eurasienne. Ensemble, nous formerons une zone de commerce avec l’UE qui unira l’ensemble du continent eurasiatique de la France et de la Hollande à la Chine, l’Iran et l’Inde en une seule zone économique et commerciale.

 

* Oligarques

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[Source the http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/09/novorussia-surrender-or-victory.html]

Traduction Alexandre MOUMBARIS   Correction Marie José MOUMBARIS]

 

Date : 9 Septembre 2014
Objet : « Trouble à l’ordre civil ».

États-Unis : un rapport de l’armée appelle à préparer une occupation des mégalopoles américaines

by Paul Joseph Watson | September 8, 2014

Un rapport de l’armée des États-Unis recommande de se préparer à occuper massivement les mégalopoles telles que New York City afin d’endiguer les révoltes civiles, les manifestations contre la politique, et de protéger les infrastructures primordiales et les ressources naturelles d’intérêt national.

États-Unis : un rapport de l’armée appelle à préparer une occupation des mégalopoles américaines

Image Credits: Wikimedia Commons

Le rapport, intitulé Megacities and the United States Army (Les mégalopoles et l’armée des États-Unis, disponible en PDF en anglais), a été publié par le secrétaire général du groupe d’études stratégiques de l’armée.

Faisant état d’un avertissement concernant la capacité « décroissante » des gouvernements nationaux à gérer les problèmes causés par une urbanisation croissante et par la croissance des mégalopoles, le rapport indique qu’il est « inévitable qu’à un moment donné, l’armée des États-Unis soit appelée à opérer dans une mégalopole, et qu’elle souffre actuellement d’un manque de préparation total dans cette optique ».

Étant donné les inquiétudes croissantes concernant la loi martiale et la militarisation des législations domestiques aux États-Unis, certains s’inquiéteront sans doute d’apprendre que l’une de ces « mégalopoles », où les troupes de l’armée des États-Unis pourrait être amenée à opérer, n’est autre que New York City.

En effet, comme le rapport l’indique, « il est tout à fait possible que l’armée soit amenée à intervenir dans un de ces endroits dans un avenir proche. Plus leur taille et leur importance augmentent, plus c’est probable ».

Les raisons invoquées concernant l’intervention possible des troupes étasuniennes dans ces grandes villes, afin de gérer des révoltes sociales, incluent : « trouble à l’ordre civil », « disparité de revenus », « catastrophe climatique » et « réseaux illégaux » qui défient le pouvoir de l’État. Selon ce rapport, l’ensemble de ces problèmes va créer des « frictions qui obligeront l’armée à intervenir ; il faudra donc que des troupes soient déployées au sol ».

Le document stipule également combien de mégalopoles revêtent une « importance capitale vis-à-vis de l’accès à des ressources naturelles clés, comme le pétrole, des ressources stratégiquement cruciales dans tout conflit futur qui justifie une intervention des troupes militaires étasuniennes ».

« De telles circonstances nécessiteraient sans doute une intervention externe. Si un tel appel est formulé ou qu’une menace est suffisamment sérieuse pour mettre en péril les intérêts nationaux des États-Unis, l’intervention de l’armée est un scénario probable », indique le rapport.

Concernant le traitement des troubles ou des révoltes massives dans les grandes villes, le document stipule qu’un contrôle physique des populations urbaines est virtuellement impossible, et que« l’isolement virtuel est encore plus invraisemblable, étant donné l’omniprésence des téléphones cellulaires dans les environnements urbains à travers le monde et l’inter-connectivité globale via l’Internet ».

Le rapport met en garde concernant « l’absence de préparation de l’armée pour des opérations dans des contextes opérationnels inédits », concluant que « l’armée n’est pas prête actuellement » pour répondre à des contextes stratégiques inopinés qui pourraient survenir du fait des mégalopoles en proie à une croissance rapide.

Le document énumère une liste de recommandations afin de préparer les troupes étasuniennes pour une intervention dans des mégalopoles, comme par exemple la mise en place « d’un partenariat civil et militaire afin de faciliter l’entraînement et les tests sur des grandes villes étasuniennes ».

Comme nous l’avions précédemment abordé dans un rapport antérieur, une partie des préparatifs des troupes étasuniennes pour occuper les mégalopoles implique la neutralisation de groupes « pouvant influencer la vie de la population en défiant l’autorité de l’État », une description effroyablement vague qui pourrait aisément être appliquée aux dissidents politiques.

Souvenons-nous des récents manuels d’entraînement de l’armée qui définissent les préparations contre des « émeutes réelles » au sein des États-Unis, au cours desquelles les troupes étasuniennes pourraient être contraintes à l’emploi de « force létale » afin de juguler les masses de manifestants. Le fait que les troupes étasuniennes soient en cours de préparation pour occuper des villes majeures dans un avenir proche est particulièrement inquiétant.

À la lumière des avertissements concernant les terroristes de l’EIIL, qui se préparent à traverser la frontière mexicaine pour mener des attaques sur le sol étasunien, beaucoup se poseront la question suivante : pourquoi l’armée se focalise-t-elle sur l’occupation interne de villes alors que les frontières poreuses des États-Unis représentent un danger bien plus urgent pour la sécurité nationale ? Traduit d’après l’article de Infowars.com par Fabio Coelho pour Croah.fr

 
Date : 10 septembre 2014
Objet : En point de Mire

Le défi de Narendra Modi : Le XXIe siècle, le siècle de l’Inde ? 1/2

Posted: 09 Sep 2014 05:56 AM PDT

enfant-inde-holiPublié en partenariat avec le site madaniya.info Le pari est sinon audacieux à tout le moins ambitieux : faire du «XXI me siècle le siècle de l’Inde». Autrement dit, prendre la succession des États-Unis et sa «destinée manifeste». Prendre la relève de l’empire américain qui s’est illustré de nombre de bienfaits et d’autant de méfaits, de la conquête de l’espace à la bombe atomique de Hiroshima, de l’internet à l’agent orange au Vietnam, aux guerres de prédation économique de la planète. Face à la Chine, son rival immédiat, face aux États-Unis, première puissance planétaire dans les quatre domaines de la suprématie (militaire, scientifique, culturel, économique), face au jeu d’alliance sino-russe, l’Inde devra se livrer à un pilotage périlleux pour contourner les ruses de guerres, éviter les chausses trappes, ses propres divisions et les mirages de l’illusio […]http://www.renenaba.com/le-defi-de-narendra-modi-le-xxie-siecle-le-siecle-de-l-inde-1-2/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+enpointdemire+%28En+point+de+Mire+-+Ren%C3%A9+Naba%29

 


Date : 1 septembre 2014
Objet :Lancé en 1994 à Ouidah (Bénin), le projet La Route de l’esclave…

UNESCO

20e anniversaire du projet La Route de l’esclave –

Mercredi 10 septembre 2014

http://fr.unesco.org/feedback/20e-anniversaire-du-projet-route-delesclave-rsvpgp

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De :« Vanessa FOUREZ » <[email protected]>
Date : 10 septembre 2014
Objet :Fête de l’huma – programme débats Survie, Sortir du colonialisme et Fasti*
 

Bonjour,

Pour information, Survie, Sortir du colonialisme et la Fasti* auront un stand commun à la fête de l’humanité les 12,13 et 14 septembre prochain dans le parc départemental de la Courneuve (à l’angle des rues Che Guevara et Chokri Belaïd dans le village du monde).

 

Le programme des débats est ci-dessous et ci-joint.

Solidairement,

Vanessa Fourez

Samedi 13 de 15h00 à 16h30                   

Mémoire et actualité des luttes anticoloniales à la lumière de l’expérience des grandes figures de la décolonisation

Avec Mireille Fanon-Mendès France, Bachir Ben Barka et Bruno Jaffré

Dimanche 14 de 14h00 à 15h30              

Frontex, bras armé de la guerre aux migrant-e-s

Avec Francis Lecomte, coprésident de la FASTI et Anna Sibley, coordinatrice juridique de la FASTI

Dimanche 14 de 16h00 à 17h30              

Les nouveaux habits de la françafrique

Avec Fabrice Tarrit, président de Survie, et Issa Ndiaye, militant malien, président du forum civique malien.

  *http://www.fasti.org/index.php/fasti28/37-fasti/accueil-fasti/105-organisation

Objet : Crimes de guerre en Libye

Publié par Gilles Munier sur 9 Septembre 2014,

Catégories : #libye

Crimes de guerre en Libye
Communiqué de Human Rights Watch (HWR)*
Amman, le 8 septembre 2014 – Les milices qui se battent pour le contrôle de la capitale de la Libye, Tripoli, et de la région avoisinante, ont mené des attaques contre des civils et des biens de caractère civil qui dans certains cas constituent des crimes de guerre, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les milices ont enlevé des personnes, et ont pillé et détruit des structures civiles, dans certains cas en y mettant le feu.

Des milliers d’habitants ont dû fuir leurs domiciles lors des combats menés durant cinq semaines entre l’alliance « Aube de la Libye » (Fajr Libya), qui rassemble des milices originaires de la ville côtière de Misrata, et une coalition de milices originaires de la ville de Zintan. Human Rights Watch a documenté de nombreuses attaques menées par les forces du groupe armé Aube de la Libye contre des civils et des biens civils, depuis sa prise de contrôle de Tripoli, et de son aéroport civil, le 24 août.

« Les commandants des diverses milices doivent contrôler leurs combattants et mettre fin au cycle d’abus ou risquer d’être visés par des sanctions et des poursuites judiciaires lancées par un tribunal international », a averti Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Toutes les parties au conflit, y compris le gouvernement libyen, doivent respecter leur obligation de protéger les civils en toutes circonstances et de tenir leur forces responsables des crimes commis ».

Les deux coalitions de milices semblent avoir commis des violations qui pourraient constituer des crimes de guerre lors des cinq semaines de combats qui ont suivi la première attaque menée par Aube de la Libye contre l’aéroport de Tripoli le 13 juillet. Lors de ces affrontements, qui ont principalement eu lieu à l’ouest de la capitale, les milices des deux camps ont procédé à tirs aveugles.

Toutes les personnes détenues par les factions belligérantes doivent être traitées avec humanité et protégées contre le risque de torture ou d’autres mauvais traitements, conformément aux normes internationales relatives aux droits humains et au droit international humanitaire, a rappelé Human Rights Watch.

Toutes les parties au conflit en Libye sont tenues de respecter les lois de la guerre. Certaines violations graves de ces lois, lorsqu’elles ont été commises avec une intention criminelle, constituent des crimes de guerre. Les individus qui commettent de tels crimes ou ont une responsabilité de commandement peuvent faire l’objet de poursuites par des tribunaux nationaux ou par la Cour pénale internationale (CPI), qui a compétence sur les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide commis en Libye depuis le 15 février 2011, en vertu de la Résolution 1970 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 26 février 2011.

Le 25 juillet 2015, la Procureure de la CPI a déclaré : « Nous n’hésiterons pas à enquêter sur les crimes commis en Libye relevant de la compétence de la Cour et à en poursuivre les auteurs, quel que soit leur statut officiel ou leur affiliation ». Toutefois, son bureau n’a toujours pas ouvert de nouvelle enquête en Libye, malgré les violations en cours qui pourraient constituer des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité.

Le 27 août, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 2174 (2014) élargissant les sanctions internationales en vigueur sur la Libye pour inclure les personnes ou entités qui commettent ou soutiennent des actes « qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique ». Parmi ces actes figurent « le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre ou de commettre, ou d’inciter d’autres personnes à commettre, des actes qui violent le droit international des droits de l’homme ou le droit international humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme ».

La Résolution 2174 rappelle également la décision prise dans le cadre de la Résolution 1970 (2011) de saisir la CPI de la situation en Libye, et réaffirme l’importance de contraindre les personnes responsables de crimes graves, y compris les attaques contre des civils, à répondre de leurs actes.

Photo : Carte de la Libye   Communiqué intégral en anglais : www.hrw.org/node/128763

*Libye : Des attaques menées par les milices ont probablement constitué des crimes de guerre

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Date : 09 Septembre 2014
Objet :Le Mnla n’a pas prêté allégeance au roi

Fil de fer barbelé

La course aux «murs de barbelés» fait rage entre l’Algérie et le Maroc

Après la course à l’armement, voici venue celle des barbelés. Le Maroc et l’Algérie…

Par Abdou Semmar | septembre 9, 2014

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PERTURBATION DES NÉGOCIATIONS DE PAIX INTER-MALIENNES PAR LE MAROC

Le Mnla n’a pas prêté allégeance au roi

Par Mohamed TOUATI – Lundi 08 Septembre 2014
Un Targui du MnlaUn Targui du Mnla

Le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad, Bilal Ag Chérif, qui a été reçu à deux reprises au Maroc a souhaité le succès au 2e round des pourparlers inter-maliens à l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra.

Assujettir un Targui, un Amazigh, en faire son vassal ou son bras armé n’est point chose facile. Le souverain marocain vient sans doute de l’apprendre à ses dépens. Le Mouvement national de libération de l’Azawad, à travers la voix de son secrétaire général, a refusé de marcher dans la combine du roi du Maroc. D’être un jouet entre ses mains pour faire le jeu de Rabat: perturber les négociations de paix inter-maliennes qui se tiennent à Alger. A défaut leur imprimer un «cachet alaouite» par substitution.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra,
M.Bilal Ag Chérif a indiqué avoir écouté, lors de cette rencontre, le point de vue du groupe de médiation soulignant «l’optimisme de toutes les parties concernant la méthodologie», imprimée à ces pourparlers qui se déroulent sous l’égide de l’Algérie. Grâce au «soutien régional et international à ces négociations et la volonté du gouvernement malien et des mouvements de l’Azawad, nous sommes optimistes quant à une progression dans le cadre de l’instauration d’une paix véritable fondée sur la satisfaction des revendications légitimes et justes des populations de la région» a souligné le leader du Mnla qui n’a pas manqué de féliciter le peuple algérien et son gouvernement pour la libération des deux otages algériens enlevés il y a deux ans à Gao (Nord du Mali) par un groupe terroriste tout en présentant ses condoléances aux familles des deux autres diplomates qui y ont laissé leur vie.
«C’est là un autre point confirmant la nécessité d’une paix véritable et garantie dans la région de l’Azawad et du Sahel en général, pour faire face à la menace terroriste qui se manifeste à chaque étape sous une nouvelle forme» a tenu à souligner Bilal Ag Chérif. Lorsque l’on sait que le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest), mouvement terroriste islamiste sorti de la cuisse des services marocains a revendiqué l’exécution d’un des diplomates enlevés au Mali et le kidnapping des humanitaires occidentaux dans le camp de réfugiés sahraouis de Tindouf, la déclaration du SG du Mnla qui est loin d’être un enfant de coeur sonne comme un refus d’ «allégeance» au roi.
Un autre revers pour Mohammed VI qui avait reçu en grande pompe l’ «Amghar targui». Le souverain marocain avait accueilli le 31 janvier 2014, au Palais royal de Marrakech, Bilal AG Chérif. «Cette audience s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus et permanents de Sa Majesté le roi, en vue d’instaurer durablement la paix et la stabilité dans ce pays frère et de contribuer à un règlement de la crise malienne et ce, depuis son déclenchement, en janvier 2012», avait indiqué un communiqué du cabinet royal. Il a été une seconde fois l’invité du Maroc, le 28 août 2014, en compagnie de Moussa Ag Attaher, chargé de la communication du mouvement. Reçus par le chef de la diplomatie marocaine Salah Eddine Mezouar, avec tous les honneurs dus à des représentants officiels d’États reconnus avait souligné la presse malienne qui s’était interrogée sur la légitimité dont dispose le Mnla pour que le Royaume du Maroc ouvre avec lui une «concertation» sur le sort d’une partie de l’État malien.
«Si le Maroc se soucie tant de la résolution de la crise malienne, qu’il s’inscrive dans une dynamique impartiale qui implique toutes les parties. Mais hélas! Cela n’est plus possible puisque l’Algérie lui a été préférée pour mener cette mission. C’est donc frustré que le Maroc traite avec un mouvement rebelle malien.
Mais dans quel but au juste?», s’était demandé le site d’information Mali actualité. Le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad, Bilal Ag Chérif vient de toute évidence balayer cette interrogation…http://www.lexpressiondz.com/actualite/201660-le-mnla-n-a-pas-prete-allegeance-au-roi.html
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De : moutik bachir <[email protected]>
Date : 10 septembre 2014
Objet :Sahara – Occidental – Fête de l’Humanité 2014

Bonjour,
Le Sahara Occidental sera représenté par deux stands ce week end  au Village du Monde à la Fête de l’Humanité:

  • Stand de l’Association de la Communauté Sahraouie en France: avenue MUMIA ABU JAMAL,
  • Stand de l’Association des Sahraouis en France: situé au au croisement des avenues CHOKRI BELAID et  MEHDI BEN BARKA.

Et dimanche 14 septembre 2014 à 15H00, débat sur l’actualité au Sahara Occidental:

Dimanche 14 septembre 2014 à 15H00

Dans le stand de l’Association des Sahraouis en France dans le village du Monde,  au croisement des avenues CHOKRI BELAID et  MEHDI BEN BARKA.

Débat sur l’actualité au Sahara Occidental  sur les thèmes suivants :

40 ans d’impuissance de la communauté internationale pour mettre fin à l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc 

Situation politique actuelle au Sahara occidental

Quel rôle joué par la France et l’Union europenne dans le maintien de cette occupation ?

La répression et les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental ?

Intervenants :

Brahim BALLAGH, ex-disparu sahraoui

Michèle DECASTER, secrétaire générale de l’AFASPA,

Nicole GASNIER, membre du bureau de l’AARASD

Jean-Paul LE MAREC, secrétaire général du CORELSO

Fabienne REBERIOUX, membre du bureau de l’AARASD

Modérateur : Bachir MOUTIK, représentant en France de l’AFAPREDESA

Ce débat est organisé conjointement par l’Association des Sahraouis en France(ASF)  et l’Association de la Communauté Sahraouie en France (ACSF), avec le soutien de la Plateforme de Solidarité avec le Peuple du Sahara Occidental.

Amitiés,

Bachir MOUTIK 

TEL :00 33 6 63 96 63 62


Archive: http://openfsm.net/[…]/1410363818416
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Date : 9 Septembre 2014
Objet :L’ancien dirigeant cubain affirme que le sénateur américain John McCain a collaboré avec le Mossad pour créer le groupe terroriste État islamique. L’ancien dirigeant cubain Fidel Castro s’est exprimé…

En disant que l’agence de renseignement israélienne Mossad était derrière l’État islamique (Daesh), un groupe terroriste, selon l’AFP.

Les allégations de Castro ont été faites dans une colonne publiée dans les médias cubains dans laquelle il a fustigé les États-Unis et l’Europe, et les a accusés de bellicisme. Il a aussi comparé les représentants de l’alliance militaire de l’OTAN aux SS nazis. Castro a également attaqué le sénateur américain John Mc Cain sur la politique des États-Unis au Moyen -Orient, l’appelant «l’allié le plus inconditionnel d’Israël. » Il a choisi Mc Cain, le candidat républicain à la présidentielle de 2008, disant qu’il avait soutenu l’agence de renseignement du Mossad  et «participé avec ce service dans la création de l’État islamique, qui contrôle aujourd’hui une partie importante et vitale de l’Irak et aurait un tiers de la Syrie  » Il a accusé l’Occident de « cynisme », et a déclaré qu’il était devenu «un symbole de la politique impérialiste», selon l’AFP. En ce qui concerne l’OTAN, Castro a déclaré que les représentants de l’alliance rappelaient  l’Allemagne nazie : « Beaucoup de gens sont surpris quand ils entendent les déclarations faites par certains porte-paroles d’Europe pour l’OTAN quand ils parlent avec le style et le visage de la SS nazie, »« L’empire basé sur la cupidité d’Adolf Hitler est entré dans l’histoire avec pas plus de gloire que l’encouragement fourni aux gouvernements agressifs et bourgeois de l’OTAN, ce qui les rend la risée de l’Europe et du monde», a ajouté Castro. Le mois dernier, Castro a comparé l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza à une «forme dégoûtante de fascisme ».Il a signé plus tard un manifeste international « soutenir la Palestine »  demandant à Israël de respecter les résolutions des Nations Unies et de se retirer de «Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. » http://www.reflexiondz.net/Fidel-Castro-affirme-que-le-Mossad-a-cree-Daesh_a31128.html

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De : Allain Jules <[email protected]>
Date : 10 septembre 2014
Objet : Le plan d’Obama pour attaquer la Syrie, sous couvert de la lutte contre l’EIIL (BAR) by Allain Jules
Salafist Uncle Sam SyriaPar Glen Ford  (September / 2014) Traduction de l’anglais par Sam La Touch
« Personne, plus que la Syrie et ses soldats, veut la destruction de l’EIIL. »
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De : AROCS <[email protected]>
Date : 9 septembre 2014
Objet : Daech n’est pas musulman, n’est pas sunnite mais il est takfiri (exclusiviste) il est khawarij.

Sayed Nasrallah : L’EIIL, une réalité amère

< https://www.youtube.com/watch?v=czAAlWTgTSc >

A LA UNE
Situation explosive au Liban après la décapitation d’un deuxième soldat
07-09-2014
La tension est montée d’un cran au Liban avec la décapitation samedi d’un nouveau soldat libanais parmi les militaires aux mains de Daesh.

Les photos du jeune soldat Abbas Medlej (20 ans), originaire de la Békaa, ont circulé sur les sites des groupes takfiris, l’une d’elle montrant un homme masqué et vêtu de noir, tenant la tête du jeune homme au dessus d’un corps gisant dans une marre de sang.

Il a été décapité par un Libanais de Tripoli, selon des rapports publiés par la presse libanaise.
Dans un communiqué, Daesh a prétendu que ledit soldat a tenté de prendre la fuite et d’ouvrir le feu sur des éléments du groupe.

Immédiatement, des manifestations spontanées ont eu lieu dans toutes les régions libanaises, avec la participation entre autre des familles des soldats toujours en détention. A Tripoli, dans la Békaa, au Sud et dans la Banlieu sud de Beyrouth, des centaines de personnes ont brulé des pneus et bouclé les routes principales menant aux différentes régions libanaises.

Ils ont appelé les autorités libanaises à déployer tous leurs efforts pour sauver la vie du reste des militaires et réclamé le départ des réfugiés syriens de leurs régions.

Un médiateur syrien

Au sujet de ces efforts, le journal koweïtien al-Raï a révélé que les Qataris sont entrés sur la voie de la médiation afin de libérer les soldats.
En effet, c’est une personnalité syrienne ayant joué le rôle primordial dans la transaction qui a permis la libération des soeurs syriennes à Maaloula, qui a ouvert la voie à la médiation qatarie.

D’après le journal al-Hayat, les Qataris ont chargé le Syrien J.H., un agent de renseignements qataris, de négocier pour sauver la vie des militaires libanais.
Deux officiers qataris sont arrivés à Aarsal depuis deux jours pour sonder les conditions des ravisseurs et reporter les délais fixés par ces derniers pour exécuter un nouveau soldat, ajoute la même source.

Craintes à Aarsal

A Aarsal au nord-Est du Liban, la remise du corps du Libanais kayed Ghadada tué d’une balle à la tête par le groupe terroriste de Daesh a suscité des craintes quant à de nouvelles attaques de la part de ce groupe.
Selon le maire d’Aarsal Ali Houjeiri, le front al-nosra et Daesh ont établi des listes de personnes « recherchées » pour coopération avec le Hezbollah dans les dernières batailles.

S’exprimant au journal panarabe as-sharq el-awsat, Houjeiri a dit que l’État libanais et le Hezbollah recherchent des dizaines de Syriens installés à Aarsal et qui collaborent avec les groupes terroristes, alors que le front al-nosra et Daesh accusent des dizaines d’autres de travailler pour le compte du Hezbollah.

Craignant des exécutions sommaires commises par les groupes terroristes, plus de cent familles ont quitté Aarsal pour éviter d’être enlevées par Daesh et pour fuir aussi la récession économique qui frappe ledit village depuis le mois dernier.

Le front al-Nosra et Daesh considèrent ces syriens comme des traitres qui doivent être tués.

Cinq Syriens arrêtés

Entretemps, le département des renseignements de l’armée a arrêté cinq syriens de la famille Salameh dans la ville de Marjeyoun au Sud Liban, qui communiquaient via whatsapp avec des groupes takfiris.

Les syriens arrêtés ont subi des interrogatoires avant d’être remis aux autorités compétentes. Le département des informations a également arrêté un sixième syrien dans la même région et pour les mêmes raisons.

———- Forwarded message ———-
From: Madaniya.info <[email protected]>
Date: 2014-09-10
Subject: Madaniya.info

Madaniya

Décapitation du mouvement Ahrar Al Sham

Syrie-djihadistes : Décapitation du mouvement Ahrar Al Sham dans l’attentat de mardi 9 septembre dans la province d’Idlib Ahrar Al Sham a été décapité mardi 9 septembre dans un attentat qui a couté la vie à quarante six chefs de ce groupement salafiste djihadiste. Quatre des principaux dirigeants d’Ahrar Al Sham ont été tués dans […]

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15 septembre : Dossier spécial Da’ech

Dossier spécial Da’ech La rédaction de Madaniya.info a le vif plaisir de soumettre à l’attention de ses lecteurs à partir du 15 septembre 2014 Un rapport de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme ayant pour thématique: «Du processus ayant conduit à la proclamation du Califat à la « fabrique de la sauvagerie », avec en épilogue un […]

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Madaniya, le manifeste

Ahlan wa Sahlan wa marhaban bikom. Welcome and Bienvenue. Khoch Amadid. Herzlich Willkommen. Pari Yegak, Bienvenuto. Bixer Hali. Bienvenudo. Amrehva ysswène. Hos Geldinir Ce site se veut civique et citoyen, deux termes d’une même signification de Madaniya. De la citoyenneté et du civisme La notion de citoyenneté est consubstantielle au Monde occidental, particulièrement l’Europe en […]

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Agenda septembre 2014

À Nos lecteurs, Le comité éditorial de Madaniya a la vif plaisir de soumettre à ses lecteurs en septembre 2014, à l’occasion du lancement du site madaniya.info une série de dossiers exclusifs. En ligne À partir du 15 septembre, dossier spécial sur Da’ech Da’ech (ISIS) : « Des Hijras illusoires aux bains de sang » ou […]

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Date : 8 septembre 2014
Objet : Propos inacceptables d’une Écolo sur les soldats belges d’ISIS

Et les Syriens dans tout ça ?

le  7 septembre 2014  dans Crises/guerresDécryptageDésinformationPropagandeSyrieTribune
PAR BAHAR KIMYONGÜR 
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Jeunes Belges partis faire le djihad en Syrie

Ce dimanche matin, l’émission « Et dieu dans tout ça ? » de Jean-Pol Hecq retransmise sur les ondes de la Première, radio publique belge francophone, était consacrée au départ des jeunes Belges vers la Syrie et l’Irak.
Étaient invitées trois mamans membre de l’association « Les parents concernés » et Sarah Turine, islamologue et échevine de la jeunesse à Molenbeek du parti Ecolo.
Comme prévu, nous avons eu droit à une heure de propagande, de désinformation et de démagogie durant laquelle le régime génocidaire, raciste et colonial du « calife » Baghdadi a été dépeint comme un simple idéal erroné.
Il est compréhensible, pas forcément acceptable sur le plan moral, que des mamans mentent au point d’enjoliver la mission de leur enfant dans la guerre de Syrie et imputent les crimes abominables commis contre les Syriens et les Irakiens aux « chefs » ou aux djihadistes plus âgés.
Mais il est inadmissible qu’une élue politique telle que Sara Turine se propose d’offrir l’hospitalité et l’impunité à nos jeunes coupables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide en Syrie et peut-être en Irak aussi, sous prétexte qu’ils ne vont pas tous faire exploser des bombes dans les rues de Bruxelles.
L’islamologue écologiste nous explique en fait que nos jeunes frustrés ont le droit d’utiliser les Syriens et les Irakiens comme défouloir. Ils peuvent les tuer, les violer, les humilier et les coloniser à leur guise puisqu’ils ne sont que des « victimes » de leur mal-être.
Il aurait sans doute été utile de rappeler à Mme Turine et aux programmateurs de l’émission que les prédicateurs de rue ou de la Toile qui ont embrigadé nos jeunes ne promettent pas de faire régner la justice en Syrie et en Irak mais d’ériger une société discriminatoire au détriment des peuples autochtones, de créer d’un véritable Empire des ténèbres dont ils seraient les soldats et les maîtres.
On n’a pas entendu un seul mot sur le fait que les candidats au djihad en Syrie « victimes de discriminations dans notre pays » sont promis à la gloire pour chaque crime, chaque acte discriminatoire qu’ils commettent contre les Syriens ou les Irakiens.
Avec toute leur inculture et leur arrogance abyssales, nos jeunes « victimes » se sont permis de vouloir apprendre à vivre l’Islam aux non-musulmans mais aussi aux musulmans de Syrie et d’Irak. Rien que ça !
A quand une confrontation entre les parents de nos djihadistes et les victimes syriennes ou irakiennes de leurs enfants durant un débat radio ou télé ?
Pourquoi les parents de « nos » djihadistes nationaux ont-ils droit à la parole sur nos ondes mais pas les familles des Syriens décapités ou crucifiés ?
En fin d’émission, nous avons appris avec surprise que nos jeunes qui veulent « mourir en martyrs» n’osent pas rentrer en Belgique par peur de faire de la prison.
Allons, allons.
Nos jeunes n’ont pas peur des barils d’explosifs largués par l’aviation de l’armée syrienne, ils n’ont pas peur de se lancer avec un camion bourré d’explosifs sur des Syriens ou des Irakiens « mécréants », ils n’ont pas peur de mitrailler, décapiter, torturer, crucifier des innocents, ils n’ont pas peur d’être torturés dans les geôles syriennes mais ils craignent le confort des prisons belges.
A d’autres Mme Turine.
Au printemps 2012, on aurait pu croire que nos jeunes partis en Syrie étaient pétris d’idéal de justice.
Mais en septembre 2014, après avoir constaté leur participation assumée et revendiquée à des atrocités en Syrie, nous ne pouvons plus dire : « Nous ne savions pas »

Bahar Kimyongür
Observateur du conflit syrien et militant pour la paix
Dimanche, 7 septembre 2014
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Citoyen belge d’ascendance turque Bahar Kimyongür descend d’une famille originaire de la région du sandjak d’Alexandrette, province syrienne cédée à la Turquie par la France mandataire en 1939. Diplômé de l’Université Libre de Bruxelles en histoire de l’art et archéologie il est l’auteur de « Syriana » et “Turquie, terre de diaspora et d’exil”, parus aux éditions Couleur livres.

Publié par Arrêt sur Info le 7 Septembre 2014
URL de cet article: http://arretsurinfo.ch/et-les-syriens-dans-tout-ca/

L’insolence des Amis de la Syrie, cette fois-ci, en Irak !!

L&#039;insolence des Amis de la Syrie, cette fois-ci, en Irak !!

dimanche, 07 septembre 2014

IRIB – Les pays qui se donnaient le nom des « Amis de la Syrie » ont tout essayé afin de renforcer les takfiristes

dans ce pays. Maintenant, c’est sous l’appellation de l’Alliance internationale pour la lutte contre Daesh qu’ils sont entrés dans l’arène, avec, dans la tête, les plans funestes, pour le Moyen-Orient et l’Irak. Les dirigeants des pays membres de l’Otan se sont réunis samedi au Pays de Galles pour discuter des questions d’ordre sécuritaire, par exemple, la crise ukrainienne, les violences en Libye et les actes de Daesh en Irak et en Syrie.
Les agissements continus de Daesh, avec l’exécution de deux journalistes américains et le commencement des raids aériens US contre les positions des takfiristes dans certaines régions irakiennes, ont placé Daesh au centre d’attention des responsables occidentaux et des dirigeants déterminants au sein de l’alliance nord-atlantique. Sur ce fond, le Président français François Hollande a affirmé que son pays était prêt à adhérer à l’alliance anti-takfiriste en Irak, tandis que le Premier ministre britannique David Cameron a plaidé pour l’augmentation du budget militaire des pays de l’Otan, en allusion à la menace grandissante de Daesh. Le Président américain, Barack Obama a lui aussi affirmé qu’il vaincrait Daesh, tout comme il a déjà vaincu Al-Qaïda. Les dirigeants de l’Otan ont tous parlé de la formation d’une alliance internationale de la lutte contre Daesh. Cette initiative prévoit la formation d’une coalition réunissant les USA, la France, le Royaume Uni, l’Allemagne et leur allié régional : la Turquie, membre, elle-même, de l’Otan, ainsi que la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte et les Émirats Arabes Unis, pour combattre le groupe terroriste État islamique ou Daesh. Les dirigeants de l’Otan appellent aussi à la contribution d’autres pays voisins de l’Irak, allusion à l’Iran et à la Syrie, pour freiner Daesh. Cette initiative a été élaborée, alors que les États-Unis ont commencé il y a quelques semaines leurs attaques aériennes contre les positions de Daesh dans le Nord irakien. Les responsables militaires états-uniens et des autres pays de l’Otan savent pourtant bien qu’étant donné le statut de paramilitaire de Daesh, de telles opérations limitées ne donneront pas les résultats escomptés.
De l’autre côté, les pays occidentaux qui ont accumulé une mauvaise expérience en Irak et en Afghanistan, sont toujours aux prises avec les problèmes issus de la crise financière, tandis que leurs opinions publiques bannissent l’intervention militaire directe contre Daesh en Irak. En fait, le jeu des pays occidentaux dont les États-Unis, la France et la Grande Bretagne consiste à écarter la menace que le groupe Daesh représente à leurs intérêts, concernant, surtout, les ressources pétrolières, au Nord de l’Irak ; mais pour ce faire, ils ne veulent pas expédier d’effectifs militaires au champ de bataille. Ils préfèrent plutôt rester en dehors de l’arène et intégrer les autres à la guerre, en fonction de leurs propres intérêts. Une fois que la donne sera calmée, ils en profiteront pour récolter les résultats de la nouvelle conflictualité au Moyen-Orient.
Certains médias du mont ont parlé d’une coopération Téhéran-Washington contre Daesh, ce que les responsables de la RII ont rapidement démenti. Mais il ne faut pas oublier que l’ennemi de notre ennemi ne s’avère pas toujours être notre ami. C’est seulement dans le cadre des efforts conjoints avec ses amis en Irak, qu’ils soient kurdes, chiites ou sunnites, que la RII accepte de contribuer à la lutte contre les takfiristes. L’Iran aura perdu au jeu, une fois réduit à l’infanterie des opérations otaniennes contre Daesh en Irak. Il y a également une autre question à ne pas oublier. Bien que Daesh ne représente pas le vrai islam, bien qu’il représente une fausse vitrine du sunnisme, lorsqu’il s’agit de faire face directement à ce groupe, il faut veiller à ne pas agir de sorte à permettre aux haut-parleurs médiatiques de l’Occident ou anti-iraniens, de faire passer la lutte contre Daesh comme étant une guerre contre le sunnisme en Irak.
Serions-nous, donc, face à une ironie de l’histoire ?!! L’initiative de former l’alliance anti-Daesh élaborée à l’Otan révèle clairement l’insolence des dirigeants occidentaux ou régionaux. Cela fait 3 ans en Syrie, lorsqu’ont surgi les protestations qui, au début, n’étaient pas armées, ces mêmes pays qui forment aujourd’hui leur alliance antiterroriste, se donnaient rendez-vous, sous l’appellation des Amis de la Syrie, dans des réunions en série, tout cela, pour accorder leur appui tous azimuts aux takfiristes, les takfiristes qui font aujourd’hui en Irak ce qu’ils fabriquaient alors dans les banlieues d’Alep et de Damas !…
Nous aurions eu la mémoire courte, pour oublier comment la Turquie s’était transformée alors en l’itinéraire du transfert d’armes à destination des groupes takfiristes, ou comment le Qatar et sa chaîne Al-Jazeera jouaient la carte des opposants armés ou encore, comment le Ministre saoudien des Affaires étrangères, entouré de journalistes, demandait aux Occidentaux de fournir les armes mortelles aux rebelles syriens.
Maintenant, il faut attendre et voir quel plan envisagent les dirigeants de l’Otan pour l’Irak, sous couvert de la lutte contre Daesh ! Iront-ils transformer l’Irak en ruine à l’instar de la Libye ? Ou les forces coalisées seront-elles envoyés sur le terrain? Quoi qu’il en soit, la RII jouera son rôle, en fonction de ses intérêts nationaux et régionaux.
A cause de son statut de voisinage avec l’Irak où le groupe Daesh a pris le contrôle de vastes régions, l’Iran est exposé aujourd’hui à de nouvelles menaces à ses frontières. On a affaire à un danger sécuritaire enclin à dépasser les frontières de l’Irak. Le bon sens l’exige : il ne faut pas rester un simple spectateur…
L’aspect ironique de cette histoire rappelle aussi le cas du 11 septembre. A en croire les médias, plus d’une moitié des pirates de l’air impliqués dans l’attaque contre les tours jumelles étaient d’origine saoudienne. En plus, les cadres d’Al-Qaïda étaient proches et en contact avec les familles royales en Arabie saoudite ou dans d’autres pays arabes du golfe Persique. Après avoir appelé au secours de Téhéran, dans la lutte contre les Talibans afghans que seulement les E.A.U et l’Arabie saoudite avaient reconnus, le Président américain de l’époque George W. Bush qualifia l’Iran de l’Axe du mal !!!
(Avec Fars News)

Pourquoi l’État islamique se fiche de la résistance palestinienne

le 8. septembre 2014


L’État Islamique ne considère pas la lutte contre Israël comme d’actualité et réclame plutôt et en premier « l’épuration » du monde islamique, ce qui à ses yeux comprend le Hamas.

La plupart des mouvements jihadistes salafistes d’aujourd’hui ne manifestent aucun intérêt pour le conflit israélo-palestinien, le considérant pour l’instant comme de peu d’intérêt. Leur appel est plutôt pour un engagement dans des confrontations violentes et sanglantes impliquant des bombardements, des exécutions, et des attaques-suicide contre des gouvernements dirigés par des musulmans et contre des civils musulmans.

Al-Quaida a suivi ce cours pendant des décennies, et aujourd’hui l’État Islamique marche sur les traces d’Al-Quaida, menant une guerre des plus brutales dans des régions entières de l’Irak et de la Syrie, voulant« épurer » ces zones par des massacres et le déplacement forcé de population. Une fois un territoire saisi, il ne mobilise aucune des populations sous son contrôle contre les opérations militaires israéliennes à Gaza. Comment cela s’explique-t-il ?

Quelques salafistes jihadistes ou pro-jihadistes ont publié des clips vidéo et des messages (tweets) expliquant leur absence de soutien aux Palestiniens. Un tweet disait : « Le gouvernement du Hamas est apostat, et ce qu’il fait n’est pas le Jihad, mais plutôt une défense de la démocratie [à laquelle les Salafistes s’opposent]. » Un autre tweet disait : « Khaled Meshaal et le Hamas combattent pour la liberté et l’indépendance, tandis que l’État islamique combat de sorte que toute la religion puisse être pour Dieu. » Meshaal est à la tête du bureau politique du Hamas.

Le 22 juillet, le cheikh salafiste égyptien Talaat Zahran a déclaré qu’il ne fallait pas aider les habitants de Gaza parce qu’ils ne suivaient pas une direction légitime, et parce qu’ils sont équivalents aux Chiites puisqu’ils les suivent, faisant allusion au Hezbollah et à l’Iran avec lesquels le mouvement du Hamas, d’obédience sunnite, est allié. Ainsi la position des jihadistes n’est pas juste une position politique, mais elle s’appuie sur des principes théologiques salafistes.

Les Salafistes estiment que le Jihad doit être accompli sous une direction légitime. Cet argument est avancé sous le concept de « la bannière et du commandement », qui soutient que celui qui entreprend le Jihad doit suivre un commandement qui remplisse les critères de la direction religieuse et politique et brandisse la bannière du Jihad. Étant donné qu’il n’y a ni chef légitime ni déclaration validée par les Salafistes pour le Jihad en Palestine, il est interdit d’y combattre.

En outre, pour les Salafistes, si des non-musulmans sont à la tête de pays islamiques et que des apostats existent dans le monde islamique, celui-ci doit être débarrassé de ces éléments avant quoi que ce soit d’autre. En bref, la purification de la société islamique prend le pas sur le combat contre les sociétés non-islamiques. Sur cette base, les Salafistes voient un conflit avec un gouvernement déclaré illégitime comme celui du Hamas, comme un préalable à toute confrontation avec Israël. Si l’occasion pour une action militaire se présentait dans les territoires palestiniens, les Salafistes combattraient le Hamas et d’autres factions sous couvert d’un nécessaire « nettoyage » du terrain, puis s’attaqueraient à Israël seulement dans un second temps.

Cette approche a ses racines dans l’histoire islamique, qui selon les Salafistes confirme la validité de leur approche. Ils font référence au premier califat d’Abu Bakr qui a donné la priorité à la lutte contre les apostats, avant les conquêtes islamiques qui ont été réalisées plus tard sous le deuxième califat avec Umar bin al-Khattab. De même, Saladin a combattu et massacré les Chiites avant de s’attaquer aux Croisés en Terre Sainte.

Les Salafistes considèrent aujourd’hui que leur priorité est de combattre les Chiites, les munafiqin (dissimulateurs, ou faux musulmans) et les apostats, qu’ils appellent « l’ennemi proche ». Pendant la guerre en cours à Gaza, un certain nombre de combattants de l’État islamique ont brûlé le drapeau palestinien parce qu’ils le considèrent comme un symbole de la régression du monde Islamique, lequel aurait succombé aux divisions nationales avec la création des États politiques indépendants. Dans la doctrine salafiste, le monde islamique dans son ensemble doit être uni sous un État unique, un califat islamique, lequel a été proclamé fin juin.

Les groupes salafistes actifs dans la bande de Gaza se sont engagés dans diverses confrontations avec le Hamas, mais ils n’ont pas réussi à prendre réellement pied. Certains groupes ont posté des clips vidéo en faisant connaître leur appui aux victoires récentes de l’État islamique en Irak et en Syrie. Le principal différend entre le Hamas et les groupes salafistes repose sur leurs principes totalement opposés. Le Hamas est plus réaliste et pragmatique que les salafistes djihadistes. Le premier a des priorités politiques dont fait partie la libération du territoire palestinien, tandis que le second a des priorités religieuses avec l’établissement d’un califat islamique totalitaire, tout en considérant la question de l’existence de l’État sioniste comme secondaire par rapport à cet objectif central.http://oumma.com/211303/letat-islamique-se-fiche-de-resistance-palestinienne

 Al-Monitor 
Traduction : Info-Palestine.eu

S.Khamenei:Le takfir,outil des ennemis pour faire oublier la cause palestinienne

07-09-2014

Le guide suprême de la révolution islamique en Iran Sayed Ali Khamenei a considéré que la cause palestinienne est la cause première des musulmans, considérant que l’esprit takfiri est l’un des outils des ennemis de l’Islam pour provoquer la division entre les musulmans et la négligence de la cause palestinienne.

Lors de la réception des responsables de la délégation iranienne au pèlerinage, Sayed Khamenei a accusé les grandes puissances de tenter de toute leur force de semer la division dans les rangs de la nation islamique, appelant à profiter de la saison du pèlerinage pour reconstruire l’unité de la nation et éliminer les facteurs de différends.

Il a déploré que des musulmans, sunnites et chiites, soutiennent les ennemis de la nation islamique, appelant les musulmans à œuvrer consciemment pour arracher à l’ennemi cet outil de division.

Évoquant la dernière victoire à Gaza, Sayed Khamenei a dit que celle-ci a démontré que les musulmans sont forts et qu’ils possèdent de grands potentiels pour faire face à tout ennemi et se défendre.

« Nous ne devons pas minimiser la capacité de l’Islam et de la nation islamique et nous devons réaliser que nous sommes capables de faire face à l’oppression des régimes arrogants », a-t-il ajouté.

Traduit du site alalam

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