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10 octobre 2024

Le Petit Journal de Karim


 ET LA PALESTINE GAZA ISRAËL A SA PERTE!- (15) (2)

11 Septembre 2014

 

L’Occident n’a eu de cesse de rendre ces ennemis inaudibles, pratiquant la désinformation due à la surinformation en vue de créer des êtres en phase de « désorientation »,  conditionnés et réorientés dans le sens souhaité…

Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir…

11-09-2014

Le système capitaliste repose sur des médias de plus en plus omniprésents car parfaitement adaptés aux évolutions technologiques du XXIème siècle. Journaux et chaînes télévisées représentent aujourd’hui une arme redoutable pour ceux qui tirent les manettes de l’économie globale. Et ne parlons pas de liberté de la presse !

Tout récemment, les mésaventures de Libération, affrontant une des plus graves crises de son histoire, ont nécessité d’avoir recours à des hommes d’affaires fortunés prêts à renflouer les caisses, moyennant forcément une emprise plus ou moins directe sur l’entreprise et partant, la ligne éditoriale. On ne mord pas la main qui vous nourrit…

Malgré ceci, de nombreuses voix se font entendre pour critiquer ce système qui nous pousse inexorablement vers une crise, économique et morale, de grande ampleur. Certains, tel l’éditorialiste du New York Times Roger Cohen, estiment même que les tensions qui agitent l’Ukraine, la guerre syrienne et les conflits territoriaux en mer de Chine sont autant d’éléments qui pourraient déclencher un nouveau conflit mondial.

Plus que jamais l’Occident, qui continue à être à la traîne de ce système en n’acceptant pas de céder le témoin aux BRICS, met le feu aux poudres en alimentant les guerres et autres entreprises de déstabilisation. Et là encore, l’appareil médiatique n’a jamais autant joué son rôle de propagandiste que depuis la chute du Mur. Le principe du « deux poids et deux mesures » est à ce petit jeu-là un véritable atout dans la manche des États-Unis et de leurs alliés, une arme dévastatrice utilisée au fil des ans pour hypnotiser et tromper une opinion publique de plus en plus privée de sens critique et de profondeur culturelle. Les États-Unis ont même rendu systématique ce « deux poids et deux mesures » en trouvant le terrain d’entraînement idéal avec la Guerre froide qu’elle a menée contre l’Union soviétique au cours du XXème siècle.

Mais comment diable s’y sont-ils pris ? C’est très simple : en accusant le pays des soviets de ne pas respecter les droits humains et d’arrêter injustement les dissidents politiques. Dans le même temps, le maccarthysme battait pourtant son plein au pays des soi-disant libertés, et des milliers d’Américains suspectés d’avoir de simples sympathies pour le socialisme ont connu les foudres de la « chasse aux sorcières ».Certains, à l’image des époux Rosenberg, ont même connu la chaise électrique. Et lorsque les chancelleries dites démocratiques mettaient en cause le bloc socialiste pour son intervention en Hongrie et en Tchécoslovaquie, les États-Unis et leurs alliés écrasaient les revendications populaires en Corée, au Vietnam, en Angola, au Congo ou en Amérique du sud sans que personne n’osât alors remettre en doute la supériorité morale de l’Empire.

Et peu importe si, à la même période, les États-Unis étaient en train de dépasser l’URSS en termes de taille relative de sa population carcérale… Les médias avaient déjà fait le tri.

On ne parlera même pas de la politique intérieure des États-Unis, marquée durant les années cinquante et soixante par un racisme quasi institutionnel à l’encontre des Noirs et des Hispaniques. Un racisme impensable pour un pays se faisant le chantre de la liberté.
Rappelons que l’ancien président sud-africain Nelson Mandela figurait sur la liste des terroristes établis par l’Empire, et ce depuis la présidence de Ronald Reagan jusqu’en 2008.
Son parti, l’ANC (Congrès national africain), était alors considéré par les autorités américaines comme une organisation terroriste en raison de son engagement contre l’apartheid. Ces éléments n’ont pourtant jamais entamé la confiance aveugle des pays d’Europe de l’ouest vis-à-vis de son allié d’Outre-Atlantique. Cela pouvait encore se comprendre tant que l’URSS était debout ; il s’agissait alors d’une guerre idéologique entre l’Ouest et l’Est, et l’Occident se retrouvait, bon gré mal gré, sous le parapluie de l’OTAN.

Avec la chute de son ennemi soviétique, les États-Unis ont perdu toute excuse. N’ayant plus d’Empire du mal à défier, la « reine des démocraties » aurait dû tenir ses promesses et délivrer au monde entier la prospérité que la présence du monstre soviétique empêchait jusque-là d’offrir. Force est de constater que la chute de l’URSS n’a pas conduit à une amélioration des conditions sociales. Pis, les droits des travailleurs ont commencé à être malmenés et le bien-être ne s’est pas propagé si ce n’est par le développement de nouveaux biens technologiques, mais au prix d’un processus de fragmentation de la richesse aboutissant à la capitalisation par quelques-uns de sommes considérables d’argent au détriment du plus grand nombre.

Quant aux guerres, elles sont loin d’avoir disparu.
L’Irak, la Yougoslavie, le 11 Septembre, l’Afghanistan, les Printemps arabes et l’Ukraine nous rappellent que le monde entier verse chaque jour un peu plus dans le chaos. Le « deux poids et deux mesures » figure toujours en pointe de la propagande de guerre que les médias ont mise en place pour apporter un soutien diplomatique et moral aux interventions militaires de l’Occident. De la Libye de Kadhafi à la Syrie d’Assad, les médias ont orchestré sans discontinuer un gigantesque martèlement visant à identifier l’ennemi de la liberté et de la démocratie, le méchant pourrait-on dire, pour le jeter en pâture à l’opinion publique et justifier du même coup leurs prétentions impérialistes.

Ces manipulations, grossières au demeurant, sont d’autant plus possibles que les masses sont littéralement gavées par la propagande d’État. Il est facile dans ces conditions pour les dirigeants occidentaux de ne présenter qu’une analyse sommaire et manichéenne des faits, une analyse n’appelant aucune réflexion.Pourtant, les militants djihadistes qui combattent Assad après avoir combattu contre Kadhafi sont présentés par les médias comme des combattants de la liberté, alors que les moudjahiddines qui luttent contre les États-Unis en Afghanistan deviennent subitement des terroristes. Plus près de nous, Hollande affirme que le président Assad n’est pas un partenaire fiable contre le terrorisme, alors que ces mêmes terroristes étaient les interlocuteurs de l’Élysée dans ses velléités de destitution des dirigeants syrien et libyen.

En Ukraine, le mouvement de contestation, baptisé « Euromaïdan », montre comment un coup d’État contre un gouvernement démocratiquement élu peut être fomenté avec succès avec un appui étranger et sans intervention militaire.
 Il dévoile, une fois de plus, la partialité des médias occidentaux qui, avec une argumentation fallacieuse, appuient aveuglément l’interventionnisme occidental et, avec une vision dichotomique, qualifient là aussi les uns de bons et les autres de méchants. Parmi ceux-ci, les séparatistes de la République populaire du Donetsk… comme si cette appellation suffisait à faire d’eux des terroristes.

L’Occident n’a eu de cesse de rendre ces ennemis inaudibles, pratiquant la désinformation par une perte de repères due à la surinformation en vue de créer non des illettrés ou des incultes, mais des êtres en phase de « désorientation », psychologiquement conditionnés et réorientés dans le sens souhaité. Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir…
http://www.resistance-politique.fr/article-pour-enchainer-les-peuples-on-commence-par-les-endormir-124522416.html

Capitaine Martin
7 septembre 2014
Source : Résistance Fr 

Aymeric caron provoque comme il faut le BHL sur le sujet de la Palestine

Dimanche 7 Septembre 2014

 

Aymeric caron provoque comme il faut le BHL sur le sujet de la Palestine
Passage de l’émission de « On est pas couché » du samedi 6 septembre 2014, la bande son étant très décalée de l’image, il est conseillé d’occulter la partie vidéo lors de l’écoute.

http://www.palestine-solidarite.org/video.aymeric_caron.060914.htm

———- Message transféré ———-
De : manga cobra <mangacobra@gmail.com>
Date : 12 Septembre 2014

Objet:Ghaza : Enquête sur des attaques contre les écoles

 

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 12.09.14 |

Human Rights Watch enquête sur trois bombardements des forces israéliennes qui ont ciblé des écoles, alors que les lois de la guerre interdisent les attaques qui prennent délibérément pour cible des civils ou des biens à caractère civil. Israël a éventuellement, selon l’ONG, commis des crimes de guerre. En attendant, la Cour pénale internationale sera également saisie par les Palestiniens.

 

Le président du Comité de l’ONU chargé d’enquêter sur la guerre de Gaza refuse de démissionner  12/09/2014

Le président du Comité de l’ONU chargé d’enquêter sur les crimes de guerre commis par l’occupation israélienne lors de sa récente agression sur la Bande de Gaza, William Schabas, a déclaré qu’il ne démissionnerait que si le Conseil des droits de l’homme considère que sa nomination à la tête du Comité entravera l’enquête, malgré les pressions intenses exercées par Israël.

Dans son entretien au journal publié à Londres « Asharq al-Awsat », Shabas a ajouté que les accusations portées contre lui de prendre des positions hostiles à « Israël » ne sont pas vraies.

Il a appelé les témoins oculaires à fournir des informations à la commission d’enquête via son site Web qui sera lancé dans les prochains jours, et fera partie du site officiel de l’Organisation des nations Unies.

Israël a lancé une guerre sévère sur la Bande de Gaza durant 51 jours le 7 Juillet, faisant 2 200 martyrs et plus de 11 000 blessés, en plus de la destruction de milliers de maisons et d’infrastructures. . http://www.palestine-info.cc

 

Date : 10 septembre 2014
Objet : Révélation Scandale : la coopération « discrète » de l’Europe avec l’industrie nucléaire israélienne

L’UE toujours aussi fidèle à son vrai géniteur d’outre-Atlantique et à ses porte-avions coloniaux…

Révélation :la coopération « discrète » de l’Europe avec l’industrie nucléaire israélienne


Photo : La centrale nucléaire de Dimona, dans le désert du Néguev

Par David Cronin (revue de presse : Agence Média Palestine – 5/9/14)*

L’Union européenne coopère à la dérobée avec l’industrie nucléaire d’Israël depuis au moins six ans.

Un document interne que j’ai récemment obtenu établit qu’un accord a été signé entre l’UE et Israël en 2008, en vue « d’initiatives communes de coopération pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire ». « C’est un accord resté discret, qui n’a pas été dévoilé publiquement » ajoute le texte.

Le document a été rédigé en amont d’une visite en Israël d’Antonio Tajani, alors membre italien de la Commission européenne, en octobre 2013.

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi l’Union souhaite que cette coopération reste « discrète ». L’accord a été conclu avec la Commission de l’énergie atomique d’Israël, l’opérateur du réacteur de Dimona, là où les armes nucléaires ont été développées.

Israël a introduit les armes nucléaires au Moyen-Orient et a refusé de signer le Traité de non-prolifération (TNP). Il a refusé une inspection internationale de ses activités nucléaires.

En 2006, Ehoud Olmert, alors premier ministre d’Israël, a reconnu qu’Israël possédait l’arme nucléaire. L’Agence de renseignements du Département américain de la défense estimait, en 1999, qu’Israël possédait entre 60 et 80 ogives nucléaires.

Hypocrisie

Ces éléments placent Israël dans une catégorie bien distincte de celle de l’Iran qui est supposé être une menace majeure pour la paix mondiale.

Contrairement à Israël, l’Iran n’a pas d’armes nucléaires. Le Conseil National du Renseignement – un groupe de conseil auprès du président des États Unis – a exprimé sa totale confiance sur le fait que l’Iran avait mis un terme au développement de son programme d’armes nucléaires il y a de cela plusieurs années.

En dépit de cette déclaration explicite, autant l’Europe que les États Unis ont pris des mesures punitives contre l’Iran (après que certaines d’entre elles aient été allégées, l’Amérique a imposé de nouvelles restrictions aux échanges économiques avec l’Iran la semaine dernière). L’argument officiel avancé pour justifier ces sanctions est qu’il faut tout faire pour empêcher l’Iran d’acquérir la bombe.

Pour autant, l’Union Européenne est satisfaite de coopérer avec Israël, une nation qui possède effectivement la bombe. Faut-il s’étonner que les officiels de Bruxelles ne tiennent pas à attirer l’attention sur cette hypocrisie ?

Des liens militaires

J’ai demandé au Centre de Recherche Commun (CRC) de l’UE – qui a pour mission de mettre en œuvre l’accord « discret » – pourquoi il coopère avec Israël qui est une menace bien connue pour la paix mondiale. Un porte-parole du CRC a tenté de présenter la « collaboration scientifique » impliquée dans l’accord comme quelque chose d’anodin.

Selon le porte-parole, la recherche menée avec Israël concerne « l’application médicale de radionucléides, la protection des radiations, de même que la sécurité nucléaire dans la détection et l’identification de matériaux nucléaires et radioactifs ». « Elle ne concerne aucune activité de retraitement et d’enrichissement ».

J’ai demandé au porte-parole si des garanties avaient été fournies selon lesquelles Israël n’utiliserait pas le fruit des recherches menées avec l’Union pour des objectifs militaires. Sans surprise, je n’ai reçu aucune réponse à cette question.

Lorsque j’ai demandé quel montant avait été dépensé dans cette coopération nucléaire avec Israël, le CRC a seulement dit que la recherche en question ne bénéficie « pas de financement commun et que chaque institution pourvoit à ses propres activités ».

La Commission Israélienne pour l’Énergie Atomique, de même qu’elle supervise le développement des armes nucléaires, a des liens puissants avec l’industrie classique de l’armement.

En dehors de Dimona, la commission gère aussi le centre de recherche de Soreq. Le propre site internet de Soreq explique qu’il développe un type d’équipement qui a des applications en matière de sécurité intérieure – un euphémisme pour la technologie de la surveillance et l’armement. Quand des journalistes ont fait des visites guidées de ce centre, ses scientifiques se sont vantés d’inventer des lasers faits pour assister les snipers.

Le CRC – service scientifique interne de la Commission européenne – a également coopéré plus directement avec l’industrie de l’armement israélienne.

En décembre 2010, il a fait équipe avec Elbit, la société d’armement israélienne, sur ce qu’il a appelé « campagne de détection de petits bateaux » à Haïfa. Le but de cet exercice était de voir comment des drones pouvaient être utilisés pour la surveillance maritime, principalement pour empêcher les demandeurs d’asile d’entrer en Europe.

Elbit est l’un des premiers fournisseurs d’avions militaires pour l’armée israélienne. Cela signifie qu’il a fourni certains des instruments-clef utilisés par Israël cet été (et lors de précédentes attaques) pour infliger la destruction et la mort à Gaza. En accueillant l’exercice de « détection de bateaux », l’UE montre son empressement à déployer les instruments israéliens de meurtres de masse contre des réfugiés.

Écoblanchiment

Tout en essayant de maintenir cette « discrétion » autour de la recherche nucléaire, l’UE a ouvertement célébré des formes plus acceptables d’engagement avec Israël.

José Manuel Barroso, le président sortant de la Commission européenne, a posé aux côtés de Benjamin Netanyahou, lorsque les deux hommes ont signé un accord de coopération sur l’énergie et l’eau en 2012. Le CRC a tenté de vendre la qualité écologique de cet accord, en insistant sur le fait qu’il concernait de l’énergie renouvelable et la préservation de ressources.

Les militants écologistes ont un nom pour les tactiques conçues pour rebaptiser un coquin en amoureux des arbres : ils appellent ça de l’écoblanchiment (greeenwashing).

La coopération en énergie « propre » est d’un bien maigre réconfort pour les gens de Gaza dont la seule centrale électrique a été bombardée par Israël cet été. Il ne faudrait pas non plus oublier qu’Israël a attaqué un centre pour enfants autistes dont le toit était muni de panneaux solaires. Au temps pour l’engagement d’Israël en énergie renouvelable.

Israël est un État arrogant doté de l’arme nucléaire. Je suis sûr que bien des gens honnêtes seraient horrifiés d’apprendre que l’UE a des liens avec rien moins que les agences qui ont développé les armes nucléaires d’Israël – même si cette coopération est « discrète ».

*Source : Agence Média Palestine Version originale: Electronic Intifada Traduction: SF pour l’Agence Media Palestine

Le patron le mieux payé du CAC 40 est un soutien économique d’Israël

Jeudi 11 Septembre 2014
Le patron le mieux payé du CAC 40 est un soutien économique d'Israël


LE PATRON LE MIEUX PAYÉ DU CAC 40 EST UN SOUTIEN ÉCONOMIQUE D’ISRAËL.

Mardi 9 septembre, le cabinet de conseil Spencer Stuart publia une étude sur la rémunération annuelle des dirigeants du CAC 40 (indice boursier comportant les 40 plus importantes sociétés françaises cotées à Paris) {http://panamza.com/aig }.

Le PDG le mieux payé en 2013: Maurice Lévy, patron de Publicis, (3ème agence de publicité au monde) avec 4,5 millions d’euros {http://panamza.com/aih ;http://panamza.com/aii}.

Né en 1942 au Maroc, Maurice Lévy a organisé à Paris -en 2008- les 60 ans de la création d’Israël {http://panamza.com/aij }. En 2003, un portrait publié par l’Express révéla qu’il il « oeuvre sans bruit en faveur du développement économique de l’Etat hébreu » {http://panamza.com/aik }.

Lors de la polémique internationale à propos du « mur de séparation » construit par le gouvernement d’Ariel Sharon, Publicis avait été chargée par Israël de réaliser la contre-offensive en matière de communication {http://panamza.com/aik;http://panamza.com/aim }.

Décoré par la Réserve Fédérale de New York au nom de la communauté juive locale {http://panamza.com/ain}, Maurice Lévy, également membre de la direction de la banque Rothschild {http://panamza.com/aio}, avait lancé la carrière de Paul Bernard, ex-plume de François Hollande, aujourd’hui co-directeur du Crif {http://panamza.com/6330 }.

En mars dernier, Maurice Lévy a par ailleurs invité -au cinéma Publicis de Paris- le président du Crif et la présidente de la Fondation France-Israël à assister à la projection du film « 24 jours » du réalisateur ultra-sioniste Alexandre Arcady {http://panamza.com/6427}.

Rappel : le conseil de surveillance de Publicis est présidé par la philosophe Elisabeth Badinter, héritière de Marcel Bleustein-Blanchet (fondateur du groupe Publicis), farouche opposante au foulard islamique et propagandiste de l’amalgame « antisionisme égal antisémitisme » {http://panamza.com/aip ;http://panamza.com/aiq;http://panamza.com/air }.

*** SOUTENEZ L’INFO-PANAMZA : http://panamza.com/6574 **

 Israël candidat pour accueillir la coupe européenne de foot en 2020 !  11/09/2014

C’est sans sourciller que Platini a accueilli la proposition d’Israël d’héberger et organiser à Jérusalem la coupe européenne de football qui doit se tenir en 2020, puisque le conseil d’administration de l’UEFA doit examiner le 18 septembre prochain une liste de 8 candidats incluant Israël !
Chacun, chacune d’entre nous, doit interpeller de manière urgente Michel Platini et l’UEFA, pour dénoncer le caractère honteux de cette candidature. Comment un Etat qui procède régulièrement à des massacres de populations civiles, dont le dernier a fait plus de 2100 morts et plus de 10.000 blessés parmi les femmes, les hommes et les enfants de Gaza, cet été, peut-il prétendre à cet honneur ?
Israël, on le sait, martyrise, emprisonne et assassine les footballeurs palestiniens. Pas plus tard qu’en août dernier son armée a assassiné Ahmad Muhammad al-Qatar et Uday Caber, deux footballers de 19 ans, dont la carrière débutait.
Deux autres, Mohammed Nimr et Omar Abu Rouis (gardien de but de l’équipe nationale palestinienne) sont toujours en détention « administrative », (sans charges, sans procès et pour une durée illimitée), et nous sommes sans nouvelles d’eux.
Mahmoud Sarsak, s’en est sorti de justesse, après avoir été kidnappé, torturé et emprisonné pendant 3 ans, sans jugement par Israël. Sa grève de la faim de 92 jours a fini par susciter l’indignation, et notre mobilisation a contraint Israël à le relâcher. Mais dans un état qui ne lui permet plus de jouer au foot, lui dont le talent était si prometteur.
Israël détruit régulièrement les stades de foot de Gaza et refuse à l’ensemble des footballers palestiniens le droit de se déplacer pour participer à des matches, à l’étranger comme à l’intérieur de la Palestine occupée.
Comment l’UEFA peut-elle « examiner » la candidature de ce bourreau des sportifs palestiniens ? Qui plus est à Jérusalem, dont la partie Est a été annexée en toute illégalité, et dont les habitants palestiniens sont expulsés à tour de bras et les maisons démolies, pour faire place à des colons juifs ?
Nous n’avons aucune confiance dans l’UEFA, qui a attribué a Israël l’organisation de la coupe européenne de foot des moins de 21 ans en 2013, et qui vient de sanctionner des clubs de foot parce que leurs supporters montraient des drapeaux palestiniens.
A QUI PLATINI RÉSERVE-T-IL SES SANCTIONS ?
L’UEFA a puni le Celtic Glasgow et les clubs irlandais de Dundalk FC et St Johnstone, en ce début septembre 2014, à une amende de 18 000 euros, parce que les supporters de ces équipes ont montré des drapeaux palestiniens durant des matchs en juillet dernier pendant les massacres israéliens !
Celtic fans wave Palistinian flags during the game against KR Reykjavik at Murrayfield in July (photo:Scotland Now)
Pour l’UEFA, il s’agit d’un « symbole politique provoquant, étant donné que le conflit perdure au Moyen-Orient. »
Le club écossais a demandé une copie de la sentence pour pouvoir l’étudier et se retourner juridiquement. L’UEFA n’a toujours pas donné de réponse à cette demande.
En revanche, les supporters de l’Ajax d’Amsterdam, qui déployaient régulièrement le drapeau israélien, n’ont jamais été condamnés par l’UEFA, ni jugés provoquants :

Ajax FC fans -(photo : Spiegel.de)

  • Alors, indignez-vous, écrivez et téléphonez à l’UEFA, à Platini et à la Fédération française de football (FFF), qui fait partie de l’UEFA et qui garde un silence complice sur ses agissements. :

Sachez qu’en ce moment, dans tous les pays européens se développe une campagne de protestation en direction des fédérations de football qui contribuent à encourager l’occupation israélienne et la persécution des sportifs palestiniens.
1) En France :
MCHEL PLATINI
Fédération Française de Football
87, boulevard de Grenelle
75738 Paris Cedex 15. France
Téléphone : + 33 (0)1-44-31-73-73. Fax : + 33 (0)1-44-31-73-70
Pour écrire à Michel Platini : info@uefa.com
Autres contacts : Nathalie Boy de la Tour et Guillaume Nasli
e-mail : contact@fondationdufootball.com
PDG : Jean-Pierre Escalettes. e-mail :webmaster@fff.fr
2) Pour écrire au siège de l’UEFA qui se trouve à Nyon, en Suisse :
Aller sur le site de l’UEFA, en haut à droite, il y a « Nous écrire » : http://fr.uefa.com/community/feedback/index.html – Mettre son adresse e-mail comme mot de passe.
Par la poste : UEFA : Route de Genève 46. Case postale CH-1260 Nyon 2. Suisse. Tel : +41 (0) 848 00 2727. Fax : +41 (0) 848 01 2727. Bureau des medias : Tel : +41 (0) 848 04 2727
CAPJPO-EuroPalestine


Des marocains participent à un festival en Israël

L’Autorité palestinienne menacée de boycott en cas de paiement des salaires du Hamas  07/09/2014

L'Autorité palestinienne menacée de boycott en cas de paiement des salaires du Hamas

Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a affirmé dimanche à l’AFP que son gouvernement avait été menacé de « boycott » par la communauté internationale s’il payait les fonctionnaires du mouvement islamiste Hamas à Gaza.

M. Hamdallah est à la tête d’un gouvernement de personnalités indépendantes né de la réconciliation entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas, désormais menacée en raison de la question du paiement des quelque 45.000 fonctionnaires embauchés par le mouvement islamiste depuis qu’il a pris le pouvoir par la force à Gaza en 2007.

Le Premier ministre a également affirmé avoir reçu des « menaces » du Hamas qui lui a interdit de venir à Gaza tant que les salaires ne seraient pas payés, estimant que cette question était « le principal obstacle au travail du gouvernement à Gaza ».

Après la réconciliation entre le Hamas et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dominée par le Fatah, le Hamas a réclamé que l’Autorité palestinienne paye les salaires de ses 45.000 fonctionnaires –dont 27.000 sont des civils, selon M. Hamdallah.

Mais, a-t-il expliqué dans un entretien à l’AFP, « le gouvernement et les banques opérant dans les Territoires palestiniens ont été prévenus que s’ils procédaient à ces paiements à l’ex-gouvernement du Hamas à Gaza, le gouvernement ferait les frais d’un boycott », notamment au niveau de l’aide internationale versée aux Palestiniens.

M. Hamdallah a dit redouter « de graves conséquences pour le secteur financier palestinien ».

Interrogé sur les pays ayant menacé son gouvernement de boycott, M. Hamdallah a indiqué que c’était de la part de « l’ensemble de la communauté internationale sans exception ».

« Je poursuis les contacts au niveau international pour résoudre ce problème et il semble que nous soyons presque parvenus à un consensus sur l’entrée d’une tierce partie pour assurer ces paiements », a-t-il ajouté, sans identifier cette partie.

Fin août, un responsable palestinien avait expliqué à l’AFP que le Hamas étant considéré par les États-Unis et l’Union européenne comme une organisation « terroriste », le gouvernement voulait obtenir des garanties qu’il pouvait verser ces salaires sans craindre de s’exposer à des sanctions.

En juin, peu après la formation du gouvernement, le Qatar, grand allié du Hamas, avait promis de payer durant trois mois 19 des 23 à 30 millions d’euros que représentent les salaires des fonctionnaires de Gaza. Mais Doha n’a encore effectué aucun versement, en raison du déclenchement le 8 juillet de la guerre entre le Hamas et Israël qui a dévasté durant 50 jours l’enclave côtière.

« Le gouvernement d’union devait contrôler la Cisjordanie et la bande de Gaza, mais de nombreux obstacles l’empêchent d’exercer son travail », a accusé M. Hamdallah, dont le cabinet devait sceller la fin de la division palestinienne. Et le premier d’entre eux, a-t-il insisté, est la question des salaires à Gaza. Vient ensuite la question du « gouvernement parallèle » à Gaza, dénoncée par M. Abbas, qui a menacé de rompre le partenariat avec le Hamas face à cette concurrence.

Dans son gouvernement « reconnu par l’ensemble de la communauté internationale, à l’exception d’Israël qui a gelé ses contacts » avec les autorités palestiniennes à la prise de fonction de son cabinet, les ministères de la Justice, de la Condition féminine, de l’Habitat et des Travaux publics et du Travail doivent être basés à Gaza, a expliqué M. Hamdallah.

Mais, a-t-il ajouté, ils ne peuvent travailler librement dans l’enclave côtière, en dépit de ce qu’affirment les responsables du Hamas à Gaza.

« Le président Mahmoud Abbas et moi-même voulons que les ministères marchent à Gaza, comme ils marchent en Cisjordanie, mais pour cela, il faut que les employés prennent leurs instructions du ministre, alors que certains continuent à suivre les directives des ministres de l’ex-gouvernement du Hamas », a-t-il déploré.

« Il y a une entité qui dirige de fait la bande de Gaza, via les anciens ministres et responsables », a-t-il encore dénoncé. Cet universitaire de 56 ans, linguiste de formation devenu Premier ministre et ministre de l’Intérieur a toutefois dit espérer que le travail de son gouvernement à Gaza serait facilité par l’envoi dans les prochains jours d’une délégation du Fatah pour discuter avec les responsables du Hamas. http://www.lorientlejour.com/article/884757/lautorite-palestinienne-menacee-de-boycott-en-cas-de-paiement-des-salaires-du-hamas.html

Le ministère israélien des A.E. propose le déploiement d’une force internationale à Gaza (presse)  07/09/2014

Le ministère israélien des Affaires étrangères a proposé le déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza à la suite de l’opération « Bordure protectrice » dans l’enclave, a rapporté dimanche le quotidien israélien Ha’aretz.

Selon le quotidien, cette proposition contenue dans un document présenté lors d’une réunion du cabinet de sécurité tenue le 21 août, appelle à former une force internationale qui sera déployée dans la bande de Gaza pour aider à assurer que le Hamas ne pourrait se réarmer et que les fonds seraient utilisés pour reconstruire la bande de Gaza durement touchée par les opérations militaires de 7 semaines.

Le document de deux pages est classé secret et obtenu exclusivement par le quotidien. Il revêt une signification particulière lors qu’Israël et le Hamas reprendront les négociations sur une trêve permanente.

Le document rédigé par le personnel du ministère israélien des Affaires étrangères en collaboration avec des diplomates européens, propose en effet quatre possibilités à propos de cette force internationale : celle de l’Union européenne, celle de l’Occident, celle de l’ONU ou celle de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord).

La force internationale devrait surveiller le côté palestinien du passage frontalier de Rafah reliant la bande de Gaza à l’Égypte afin d’assurer qu’aucune arme ne serait clandestinement entrée dans la bande, selon la proposition.

Israël et le Hamas ont convenu le 26 août d’une trêve illimitée pour mettre fin à l’opération israélienne « Bordure protectrice » qui a débuté le 8 juillet.

http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-09/08/content_33453161.htm

Raids et affrontements à Yaboud au sud de Jénine 11/09/2014


Jénine – CPI
Les forces armées de l’occupant israélien ont pris d’assaut le troisième jour consécutif le village de Yaboud au sud de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Selon notre correspondant, les forces armées occupantes se sont affrontées avec les citoyens, tandis qu’elles ont poursuivi leur existence à l’entrée du village et dans les terres agricoles.

Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes ont envahi la région d’al-Maloul dans le village de Yaboud, ce qui a abouti à de violents affrontements au cours desquels les jeunes hommes ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les forces armées occupantes qui ont répondu avec les bombes assourdissantes et les balles réelles.

Les sources ont souligné que les soldats israéliens se trouvent toujours dans la région située entre le village et le barrage de Mabo Doutan et agressent les terres des citoyens palestiniens, en les empêchant d’y entrer.

 

Un mort dans des affrontements avec l’occupation au camp d’Amari  10/09/2014


Ramallah – CPI
Le jeune homme palestinien, Issa Salem Qatari (21 ans) a été tué mercredi à l’aube par les tirs de l’armée de l’occupant israélien dans la ville de Ramallah (centre de la Cisjordanie occupée).

Des sources locales ont déclaré au CPI que le jeune Qatari a été tué par les balles réelles des forces armées occupantes, qui ont tiré à bout portant après le déclenchement des affrontements lorsqu’une force militaire israélienne a envahi le camp d’Amari à Ramallah. Il a été transporté à l’hôpital grièvement blessé, et y a trouvé la mort peu de temps après.

Des témoins oculaires ont déclaré qu’une importante force militaire israélienne a pris d’assaut le camp d’Amari dans le but d’arrêter un groupe de jeunes hommes, ce qui a causé des affrontements.

Ils ont souligné que les jeunes hommes ont jeté des pierres sur les forces armées occupantes, tandis que les soldats israéliens ont utilisé des balles réelles et en métal, ainsi que des bombes de gaz et assourdissantes.

Ils ont attiré l’attention sur le fait que le camp d’Amari est dans un état de tension et de colère après la mort du jeune Qatari.

Al-Aqsa : Les fidèles entravent la tentative des colons d’accomplir des rituels talmudiques  10/09/2014


Jérusalem occupée – CPI
Les gardiens de la mosquée bénie d’al-Aqsa ont fait face mardi matin à la tentative de colons extrémistes sionistes d’accomplir des rituels talmudiques dans les esplanades de la mosquée sainte d’el-Aqsa.

L’agence locale de presse « Safa » a cité du directeur d’information à la fondation d’el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine, Mahmoud Abou Atta, que 10 colons ont pris d’assaut ce matin la mosquée bénie d’el-Aqsa via la porte des Maghrébins, sous une protection renforcée de la police israélienne, et ont tenté d’accomplir des rituels talmudiques, mais les gardiens d’el-Aqsa les ont affrontés.

Il a ajouté que les colons ont tenté de provoquer les fidèles qui se trouvaient dans les esplanades de la mosquée et de les approcher, soulignant que la police israélienne stationnée sur les portes a confisqué les cartes d’identité de la majorité de fidèles.

Il a poursuivi que l’occupation a commencé depuis hier lundi une campagne de poursuite contre les militants jérusalémites qui arrivent à al-Aqsa, où elle a pris une décision d’empêcher Hanadi Halawani et Nahla Siam d’entrer dans el-Aqsa pendant 40 jours, alors qu’elle a convoqué Zina Amro pour l’enquête dans un centre à Jérusalem.

Abou Atta a indiqué que des officiers des services de renseignements israéliens ont arrêté deux chauffeurs d’autobus, alors qu’ils se trouvaient dans leurs bus dans le Wadi Gouz, et les ont interrogés.

Il a déclaré que ces mesures visent à encercler la mosquée bénie d’el-Aqsa et les fidèles qui s’y trouvent, en limitant leur nombre et en créant un climat d’invasions collectives des colons lors des fêtes juives à venir, qui commenceront prochainement.
Abou Atta a prévu que les jours prochains connaitront plus de harcèlement et de restrictions sur la mosquée bénie, mais il a assuré que ces mesures les renforcent

Lieberman: La force du Hamas est renforcée après chaque bataille  11/09/2014


Jérusalem- CPI
Le Ministre des Affaires étrangères sioniste, Avigdor Lieberman a admis que la force du mouvement de la résistance islamique, « Hamas », est renforcée après chaque bataille.

Le journal hébreu «Yediot Aharonot», a rapporté dans son édition de mercredi (10/9), que les déclarations de Lieberman reçu lors de son discours devant la «Conférence des États anti- terrorisme » qui s’est tenue à Herzliya, où a souligné que «C’est la troisième bataille avec« Hamas », et après tout Ces batailles, le Hamas a maintenu sur la survie », selon ses propos. .

« Les missiles du mouvement ont une portée de 15 kms, après le « Plomb durci » en direction de Sderot, et après  » colonne de nuages   » les missiles ont atteint la périphérie de Tel Aviv et Rishon Lezion, et maintenant les missiles dépassent la ville de Hadera », a déclaré Lieberman.
Il a ajouté: «Il y a une grande quantité d’explosifs dans les missiles, mais le plus grand danger n’est pas dans la gamme, mais que chaque bataille renforce la position politique du« Hamas », où les sondages montrent que le Hamas  » est devenu un corps le plus populaire parmi les Palestiniens, même si les élections auront lieu ces jours-ci Ismail Haniyeh, la population aura 66
% des votes de l’électorat
« , a-t-il confirmé.

Aucun espoir d’un cessez-le-feu durable à Gaza, par Sharif Nashashibi

dimanche, 07 septembre 2014

IRIB- Du fait qu’il contourne les problèmes les plus importants,le dernier accord de cessez-le-feu pave la voie d’un nouveau conflit.
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Funérailles le 21 juillet des membres de la famille AbouJami massacrés la veille lors d’une attaque israélienne sur le quartier Bani Suhaila à Khan Younis, au sud de la bande de Gaza
Photo : ActiveStills/Basel Yazouri
La joie du cessez-le-feu à Gaza risque d’être de courte durée, si l’on en juge par le contenu même de l’accord et les actions et déclarations qui l’ont suivi. Quand on l’analyse, on s’aperçoit qu’il reproduit les erreurs des précédents accords : une formulation vague et le report des pourparlers sur les questions fondamentales.

Ce sont peut-être ces failles qui ont conduit le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou à dire qu’il « n’avait accepté aucune demande du Hamas ». Il est donc étonnant que le mouvement palestinien et ses alliés célèbrent l’accord de cessez-le-feu comme une victoire.

L’Égypte n’est pas mentionnée ni la fin du blocus par Israël, et pourtant ce sont les demandes de loin les plus importantes des Palestiniens pour Gaza. Les deux pays vont sans doute ouvrir des postes frontières, mais pas tous. Il y aura un allègement du blocus, mais on ne sait pas dans quelle mesure. Étant donné les restrictions passées et leur hostilité envers le Hamas, il sera très probablement limité et chaque minuscule allègement sera décrit comme une concession de première importance.

Et il n’y a aucune mention du problème plus large et plus crucial d’un état palestinien. Juste après le cessez-le-feu, le ministre israélien, Ofir Akunis, a réaffirmé clairement la position officielle de son pays. « Aucune nation ne renonce à sa patrie, » et les territoires occupés de Cisjordanie « sont le berceau de la nation juive, » a-t-il déclaré, ajoutant : « Revenir aux frontières de 1967 serait un suicide national. »

Cela fait écho à cette déclaration que Netanyahou a faite en juillet dernier : « Nous n’accepterons jamais un accord qui nous oblige à renoncer au contrôle de la sécurité des territoires situés à l’ouest du Jourdain ». C’est à dire, la Cisjordanie.

« Cette phrase signifie tout simplement que Netanyahou n’acceptera jamais l’instauration d’un état palestinien, » commente David Horovitz, le rédacteur en chef du Times of Israel. Israël sépare complètement Gaza du conflit palestinien dans son ensemble. Aucune trêve ne peut durer dans ces conditions.

Il est prévu que l’Autorité Palestinienne se charge de l’administration des frontières de Gaza à la place du Hamas, et qu’elle coordonne l’effort de reconstruction avec les donateurs internationaux. Mais cela ne pourra se faire que si l’accord de réconciliation palestinienne est pérenne.

C’est un grand si, étant donné l’opposition véhémente d’Israël à cet accord, ses efforts pour le saboter, et la dégradation du climat de confiance et de coopération entre le Hamas et l’AP pendant le récent assaut contre la Cisjordanie, puis contre Gaza. Si le processus de réconciliation s’enraye une fois que l’AP aura pris l’administration de Gaza au Hamas, cela pourrait aboutir à une réédition du conflit ouvert qui les a opposés en 2007, pour la plus grande joie d’Israël.

Il est prévu qu’Israël ramène la zone tampon de Gaza à 100 mètres au lieu des 300 mètres actuels si la trêve se maintient. Même s’ils le font, il restera une zone tampon avec des terres cultivables que les Palestiniens n’auront pas le droit d’exploiter. Sa réduction n’est pas une concession. Israël n’accepterait jamais une zone tampon sur son propre territoire, alors pourquoi le peuple de Gaza devrait-il l’accepter ?

Il est prévu qu’Israël étende la zone de pèche de Gaza à 6 miles marins (9.6 kilomètres) au lieu des 3 (4.8 kilomètres) miles actuels. Cette mesure figurait déjà dans le précédent accord de cessez-le-feu en 2012, mais Israël est revenu dessus quelques mois plus tard.

Avant que le soldat israélien Gilad Shalit ait été pris en otage en 2006, Les Palestiniens avaient le droit de pécher à 12 miles marins des côtes et les accords d’Oslo – signés dans les années 1990 – permettaient aux pécheurs de Gaza de pécher à 20 miles des côtes. En conséquence les 6 miles ne sont en aucun cas une concession – sans compter qu’il n’est pas tolérable qu’Israël décide de ce que les Palestiniens ont le droit de faire dans leurs propres eaux territoriales.

Les questions de long-terme

Comme c’est toujours le cas dans les accords de cessez-le-feu israélo-palestiniens et dans le « processus de paix » israélo-palestinien dans son ensemble, les problèmes les plus importants, sont repoussés à plus tard. Cela laisse tout le temps et les opportunités nécessaires au sabotage de l’accord à coup d’actions et de déclarations diverses.

Au nombre de ces problèmes cruciaux, il y a la libération des prisonniers palestiniens arrêtés en Cisjordanie à la suite de l’enlèvement et du meurtre des trois jeunes colons en juin. L’AP veut aussi qu’Israël libère les prisonniers qu’elle avait accepté de relâcher au début de l’année avant de se rétracter.

Israël n’a pas dit s’il allait les relâcher et comme il a violé une précédente promesse de relâcher des prisonniers pendant des pourparlers avec l’AP, on peut douter qu’il le fasse.

Même si Israël en libérait quelques uns, il les ré-arrêterait sans doute ou il en arrêterait plus qu’il n’en relâcherait, selon son habitude. De plus, il exigerait sûrement une contre partie inacceptable comme la renonciation des Palestiniens à les poursuivre devant la Cour Pénale Internationale.

Israël veut qu’on lui rende les corps et les effets personnels des soldats tués pendant l’agression. Il est déraisonnable de penser que les combattants palestiniens aient pu garder tout cela précieusement – ou même songé à le faire – pendant qu’Israël réduisait Gaza en cendres par d’incessantes attaques aériennes, navales et au sol. Mais cela n’empêchera pas Israël de considérer comme une violation du cessez-le-feu, le fait qu’on ne leur rende pas tout.

Les Palestiniens veulent un port à Gaza, et que l’aéroport – ouvert en 1998 mais fermé depuis 2000 après qu’Israël l’ait bombardé – soit reconstruit. Bien qu’il y ait eu des projets de construire un port à Gaza depuis les accords d’Oslo, Israël s’y est toujours opposé.

En réponse à la déclaration d’Abbas comme quoi il allait demander à la communauté internationale de fixer une date butoir au retrait israélien des territoires palestiniens occupés, Akunis a dit la semaine dernière que les chances d’une telle chose de se produire « étaient comparables à celles qu’Israël accepte que Gaza ait un port et un aéroport. » Autrement dit, il ne faut pas y compter.

Israël veut la démilitarisation totale de Gaza, mais pour le Hamas et le Jihad Islamique il n’en est absolument pas question. « Les armes de la résistance sont sacrées et nous n’accepterons pas qu’elles soient l’objet de discussions », a dit le leader du Hamas, Khaled Meshaal, ajoutant : « Cela n’est pas négociable. » Pourquoi les factions palestiniennes accepteraient-elles de renoncer à leurs armes alors que l’occupation, la colonisation et la dépossession de leur pays ne se relâchent pas ?

Au vu de tous ces problèmes, ce serait déjà formidable d’arriver à la table des négociations. Il est possible que Netanyahou pense que ce n’est pas dans son intérêt de commencer des négociations, que de toutes façons il fera traîner en longueur. Le soutien des Israéliens à sa politique a grimpé pendant l’agression contre Gaza culminant à 82% d’opinions favorables au début de l’invasion terrestre. Depuis qu’il a accepté le cessez-le-feu, sa côte de popularité est redescendue à 38%.

La conclusion que lui-même et ses rivaux politiques peuvent fort bien tirer de tout cela, c’est que, si l’électorat israélien veut la guerre, eh bien il vaut mieux pour leur carrière qu’il la fasse. Dans ces circonstances, il est probable que la mort et la destruction ne tarderont pas à s’abattre de nouveau sur le peuple de Gaza.

 

La décision des Occidentaux, lors du dernier Sommet de l’Otan, rejoints par la Ligue des États . [Suite…]


par M’hammedi Bouzina Med: Bruxelles

Date : 6 septembre 2014
Objet : Il existe une théorie selon laquelle le but réel de la soi-disant « Guerre Froide » pouvait avoir été de favoriser la prise en charge de la sécurité, du financement et de l’armement du jeune état israélien par l’Occident.

DAECH/EISI/ISIS/ISIL : la clé du repositionnement stratégique d’Israël ?

vendredi 5 septembre 2014 –

Tom Mysiewicz – Therebel


Parade de l’ISIL dans Mossoul – Photo : AP

Depuis la fin de la Guerre Froide en 1989, le poids stratégique et financier d’Israël versus son utilité pour les États-Unis a été de plus en plus remis en question, notamment par le fameux livre des professeurs John Mearsheimer et Stephen Walti (1) : Le lobby israélien et la politique étrangère étasunienne« .

Le livre, un best-seller figurant sur la Liste du N.Y. Times en 2007, était basé sur un article écrit par les deux mêmes auteurs et qui aurait été précédemment refusé par le magasine Atlantic Monthly.

Même l’infâme document « Rupture radicale » écrit en 1996 par Richard Perle et d’autres néo-cons à la double appartenance*— montre qu’il est conscient de ce problème par le fait même qu’il appelle Israël à devenir financièrement indépendant des États-Unis pour pouvoir mener une politique étrangère « indépendante » (2).

Sous le sous-titre « Forger une nouvelle relation étasuno-israélienne« , nous lisons :

Israël peut rompre radicalement avec le passé en adoptant une nouvelle approche des relations étasuno-israéliennes … La nouvelle stratégie d’Israël — basée sur un idéal commun de paix fondé sur la force … serait de montrer qu’Israël est autosuffisant, n’a pas besoin de l’armée étasunienne pour le défendre … et peut gérer ses propres affaires. Pour renforcer cette démarche, le premier ministre peut utiliser sa prochaine visite [aux États-Unis, ndt] pour annoncer qu’Israël est à même de se libérer immédiatement de … l’aide économique étasunienne et au moins des garanties de prêts …

A mon sens, la création, le financement et l’entraînement de ISIS/ISIL (et la création de IS ou État Islamique) — au moment où la valeur stratégique d’Israël pour les États-Unis diminue rapidement et où l’Iran et la Turquie s’imposent comme puissances régionales — doivent être considérés comme une stratégie délibérée et non comme un simple accident.

Avec un puissant ISIS/ISIL/IS menaçant l’approvisionnement en énergie de l’Europe et les intérêts étasuniens — l’OTAN, à défaut d’un meilleur mot — Israël regagne sa valeur stratégique. Ce n’est donc pas une surprise si Israël bombarde régulièrement (avec ce qui semble souvent être des mini-nukes**) les positions de l’armée syrienne pendant les batailles contre ISIS à ses frontières et même soigne les combattants takfiris d’ISIS blessés dans ses hôpitaux. Et ISIS n’attaque ni ne menace jamais Israël — et Israël l’aide sur le plateau du Golan !

On dit même qu’Abu Bakr al-Baghdadi, le “Calife” ou leader de ISIS/ISIL État Islamique (IS) est juif et le fils d’un couple d’acteurs israéliens (3).

Selon Edward Snowden, le Mossad israélien a travaillé avec les services secrets étasuniens et britanniques pour créer ISIS et entraîner al-Baghdadi à mettre en œuvre une stratégie appelée « nid de frelons » pour attirer les terroristes islamistes dans le même secteur (4).

Deuxièmement, les attaques d’ISIS sur la région kurde d’Irak fournissent le prétexte d’une assistance militaire qui pourrait bien aboutir à la création d’un État kurde (à cheval sur l’Irak et la Turquie) qui offrirait à Israël un abondant approvisionnement en énergie ainsi que tout un arsenal de précieux pipelines. Cela assurerait certainement l’indépendance financière dont parlait le document « Rupture radicale« , surtout qu’une importante demande européenne pour cette énergie pourrait être provoquée par la déstabilisation de l’Ukraine par les États-Unis et l’OTAN.

Si ISIS peut renverser la Syrie tant mieux. Car la Syrie occupe une position de pivot dans le réseau de pipelines tout en fournissant à la flotte russe un port maritime qui lui est absolument nécessaire pour pouvoir exercer une influence au Moyen-Orient.

Le pedigree de la Guerre Froide

Lee Smith, qui collabore à la rédaction de Weekly Standard a résumé sans le vouloir les résultats miraculeux de la stratégie de la Guerre Froide pour Israël dans un texte du 9 novembre 2011 :

« Avec la guerre de 1973, Kissinger s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas laisser les armes soviétiques que la Syrie et l’Égypte détenaient, écraser Israël, le client de Washington. Pendant cette guerre, Kissinger a compris que le Caire ne pouvait plus se permettre le luxe d’être l’allié de Moscou … Un traité de paix entre Israël et les plus gros pays arabes neutraliserait le rôle de Moscou au Moyen Orient et consacrerait celui de Washington comme négociateur en chef dans la région. Il pensait que si les États-Unis soutenaient inconditionnellement Israël, les Arabes n’oseraient plus attaquer l’état hébreu.« 

La stratégie de Kissinger a donc gravé dans la pierre la fonction d’Israël de « porte avion du monde libre » au Moyen Orient, selon la fameuse expression de Al Haig pendant l’Administration Reagan.

Cette réalité est attestée par le lobby pro-israélien FLAME (Faits et Logique sur le Moyen Orient) :

Israël est le principal atout stratégique des États-Unis dans un endroit du monde qui est le berceau du fascisme islamique, qui est dominé par des tyrans et imprégné d’obscurantisme religieux et où règne un mépris complet des droits humains. Pendant les dix années de la Guerre Froide, Israël était le rempart indispensable contre les incursions de l’Union Soviétique … Israël est en effet le porte avion insubmersible des États-Unis au Moyen Orient et l’indispensable défenseur des intérêts étasuniens dans cet endroit du monde.« 

Pour lui permettre de tenir ce rôle, d’énormes stocks d’armes américaines ont été créés en Israël pour servir, en cas d’urgence, dans une guerre contre l’URSS et ses États-clients arabes. Israël a aussi reçu d’énormes quantités d’argent, sous forme d’aide militaire ou de garanties de prêts conséquents. Israël a aussi bénéficié de vastes transferts technologiques — légalement et illégalement — et on sait que ce pays a reçu des matières fissiles pour fabriquer des bombes atomiques — et même des obus d’artillerie nucléaire. La coopération était totale au plan militaire comme à celui du renseignement. Les parachutistes étasuniens rêvaient d’aller s’entraîner en Israël et de porter l’insigne ailé si « convoité » des parachutistes israéliens. Et ainsi de suite.

Le passage à la menace ISIS

Avec la chute de l’Union Soviétique, Israël est devenu un poids diplomatique, militaire et financier pour les États-Unis. Les lobbyistes et les supporters israéliens se sont décarcassés pour multiplier les « preuves » que les minuscules trois milliards de dollars d’aide annuelle consentis à Israël pour sa défense (dont 70% doivent être réservés à des entreprises d’armes étasuniennes) étaient une affaire formidable qui rapportait mille fois que ce qu’elle coûtait et qui valait bien les  » légers tracas diplomatiques » qu’elle engendrait avec d’autres États de la région. Mais ces propagandistes néo-hasbara*** oubliaient de parler :

 des énormes garanties de prêts à l’État d’Israël ;

 de l’augmentation du prix des produits pétroliers pour les entreprises et les particuliers étasuniens et européens à cause de l’instabilité régionale engendrée par les exigences sécuritaires israéliennes ;

 des pertes massives des entreprises et des institutions financières étasuniennes et européennes résultant des embargos sur l’Iran, la Syrie et d’autres États ;

 et des trois mille milliards dépensés dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan, menées largement pour assurer la sécurité d’Israël et qui se combinent harmonieusement à la montée d’ISIS. (Il est absurde de prétendre que ces guerres ont le moins du monde servi les intérêts des États-Unis.

Comme le dit le document « Rupture radicale« , des années avant le 11 septembre : “Israël peut modeler son environnement stratégique … en affaiblissant, en contenant et même en réduisant la Syrie. Le renversement de Saddam Hussein en Irak — un important objectif stratégique israélien à part entière — serait le meilleur moyen de contrecarrer les ambitions régionales de la Syrie … L’avenir de l’Irak pourrait profondément affecter l’équilibre stratégique du Moyen Orient.« )

Bien que le coût d’Israël soit véritablement en mesure de provoquer un jour la faillite des États-Unis, ainsi que de majeurs revers diplomatiques et militaires, les groupes étasuniens qui défendent des intérêts particuliers réussissent encore à faire croire qu’Israël est l’indispensable « bastion du monde libre » au Moyen orient. Comme l’explique succinctement FLAME :

Israël et les États-Unis sont unis dans le combat contre le terrorisme islamo-fasciste. Ces valeurs communes et cet idéal partagé lient Israël et les États-Unis à jamais … Israël sécurise effectivement le flanc sud-est de l’OTAN. Israël a tout ce qu’il faut : des ports superbes, des installations militaires exceptionnelles, des capacités navales et aériennes hors du commun et des soldats capables de faire fonctionner un matériel de haute technicité. C’est le seul pays qui se met au service des États-Unis en toutes circonstances. Non, Israël n’est pas un fardeau mais un atout formidable pour les États-Unis.« 

Mais si l’on vivait en paix avec l’Iran et la Syrie et qu’il n’y avait pas de ISIS/ISIL/IS, quelle serait la valeur de la “contribution” israélienne ?

Si on traduit le texte ci-dessus pour les non Israéliens, voilà ce que ça donne : Si l’Europe ne veut pas retourner à l’âge de pierre et si les États-Unis veulent garder leur pétrole bon marché, ils doivent tous les deux rejoindre la lutte contre ISIS et soutenir le nettoyage ethnique de Gaza pour qu’Israël puisse s’approprier ses réserves de gaz naturel et ils doivent créer un Kurdistan puissant à partir de l’Irak et d’une partie de la Turquie pour donner à Israël l’accès et le contrôle de réserves d’énergie supplémentaires.

L’hystérie croissante des soutiens d’Israël aux États-Unis — qui accusent les leaders militaires et universitaires de toutes sortes de sottises allant même jusqu’aux accusations de meurtres rituels de Juifs, tout en empoisonnant le puits iraniens en agitant des sanctions et des actions militaires — coïncide exactement avec le financement, l’entraînement et la montée de l’ISIS et sa campagne pour renverser Assad, le Président syrien.

L’article “Laisser tomber Israël” de Ralph Peters dans le New York Post du 17 mai 2010 est typique de ce genre de propagande :

Je divise les leaders et les membres du mouvement « laisser tomber Israël » en … groupes : Les antisémites à l’ancienne mode : Ce n’est plus acceptable d’accuser les Juifs de sacrifier des bébés chrétiens. Mais c’est très à la mode de blâmer les Israéliens pour les souffrances des enfants palestiniens. On ne prononce plus le mot « Juifs » mais les calomnies contre les « Israéliens » sont la nouvelle version politiquement correct du blood libel****… Des officiers de l’armée : … Même si très peu d’officiers se plaignent du soi-disant effet négatif d’Israël sur notre politique régionale, cela constitue malgré tout un précédent inquiétant. Pour moi, ce délire en uniforme est une réaction schizophrène aux dix ans de guerre étasunienne en Irak.

Israël, pour rester viable dans un monde où les économies étasuniennes et européennes sont écrasées par les politiques d’austérité imposées par la finance internationale, a besoin de nouvelles sources d’énergie pour son industrie et ses exportation. Et la “menace existentielle” posée par ISIS pourrait lui fournir juste ce dont il a besoin. Déjà, le 25ième plus important PIB mondial selon les chiffres de 2013 du FMI, une réorientation stratégique rendue possible par ISIS pourrait propulser Israël au rang de puissance économique majeure.

Cela pourrait donner à Israël plus de moyens de pressions sur des puissances étrangères à l’économie fragilisée que son mépris croissant pour la vie humaine, comme dans sa dernière agression de la population civile de Gaza, met un peu mal à l’aise.

Et là aussi, ISIS/ISIL — que le président Obama vient juste de qualifier de “cancer” — est, pour Israël, la clé de la réussite. 

Notes :

(1) Mearsheimer, John J. and Walt, Stephen (2007). The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy. New York : Farrar, Straus and Giroux. ISBN 0-374-17772-4

(2) A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm (1996) Project for the New American Century, by Participants in the Study Group on « A New Israeli Strategy Toward 2000, » Richard Perle, American Enterprise Institute, Study Group Leader

(3) According to Iranian intelligence reports picked up by various sources, including EGY Press, Iranian intelligence discovered the true and full identity of the Mossad’s Emir Daash, aka Abu Bakr Al Baghdadi : Elliot Shimon.

(4) Gulf Daily News, Voice of Bahrain, 15 July 2014

Notes du traducteur :

* En l’occurrence israélienne et étasunienne
** « mini-nukes » : bombes nucléaires miniaturisées incluses dans une tête de missile à fort pouvoir de pénétration, capables de produire des destructions irréversibles même sur des installations profondément enterrées.
*** Hasbara : la propagande israélienne organisée par des volontaires dans les différents pays.
**** Blood Libel : L’accusation de meurtre rituel à l’encontre des Juifs (hébreu : עלילת דם ’alilat dam « accusation de sang ») est une allégation antijuive ou antisémite selon laquelle les Juifs assassineraient des enfants non juifs à des fins rituelles, la confection de pains azymes pour la Pâque étant la plus fréquemment citée. Plus tard, cette motivation rituelle est abandonnée et le meurtre serait dû à la nature diabolique des Juifs. (Wikipedia)

3 septembre 2014 – Therebel.org – Vous pouvez consulter cet article à
http://therebel.org/en/opinion/tom-…

Traduction : Info-Palestine.eu – Dominique Muselet

 

—– Original Message —–

Sent: Friday, September 12, 2014 6:56 PM
Subject: La sainte croisade d’Obama

La sainte croisade d’Obama

Manlio Dinucci

 

« Que Dieu bénisse nos soldats, que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique » : par ces mots (que nous invitons le pape François à commenter) se conclut la solennelle « Déclaration sur l’Isis », par laquelle le président Barak Obama, en habit de « Commandant en chef »[1], s’est adressé mercredi 10 septembre non seulement à ses concitoyens mais au monde entier. L’Amérique, explique le Président, est « bénie » parce qu‘elle assume les devoirs les plus lourds, à commencer par la « responsabilité d’exercer le leadership ». Dans « un monde incertain » comme notre monde actuel, « le leadership américain est l’unique constante ». C’est en effet l’Amérique qui a « la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes », c’est l’Amérique qui a « battu le rappel du monde contre l’agression russe », c’est l’Amérique qui peut « contenir et anéantir l’épidémie d’Ebola ». Par ces accents, qui rappellent ceux d’un prédicateur médiéval à l’époque de la Peste Noire (« l’agression russe » mise sur le même plan que l’épidémie d’Ebola), le Président lance la nouvelle croisade contre l’ « État islamique de l’Irak et de la Syrie », en prévenant qu’ « il faudra du temps pour éradiquer un cancer comme celui de l’Isis ». Malgré tout ce qu’a fait jusqu’ici l’Amérique pour combattre le terrorisme, souligne-t-il, « nous avons encore face à nous une menace terroriste ». Ceci parce que « nous ne pouvons pas effacer du monde toute trace du mal ».

   Avec cet avertissement, qui rappelle les croisades du républicain Reagan contre l’ « empire du mal » (l’Urss) et du républicain Bush contre l’ « ennemi obscur qui se cache dans les recoins sombres de la Terre » (al Qaeda), le démocrate Obama énonce « la stratégie des États-Unis pour vaincre l’Isis », articulée en quatre points. 1) « une campagne systématique d’attaques aériennes contre l’Isis », en Syrie comme en Irak. 2) « Appui accru aux forces qui combattent l’Isis sur le terrain » : avec la différence par rapport à l’Irak et à l’Afghanistan que les États-Unis n’enverront pas officiellement des forces de terre, mais des conseillers et des instructeurs (475 autres arriveront en Irak), en finançant et en armant, avec une loi ad hoc du Congrès, des forces irakiennes et kurdes et, en Syrie, celles qui combattent contre « le régime d’Assad qui terrorise son peuple », et contre « les extrémistes comme l’Isis ». 3) « Tirer nos capacités considérables de contre-terrorisme pour prévenir les attaques de l’Isis » : ceci adviendra en travaillant en contact étroit avec les partenaires (y compris Israël qui s’est déjà déclaré disponible à partager les informations de ses propres services de renseignements). 4) « Fournir une assistance humanitaire aux civils innocents chassés de chez eux par l’Isis». Les États-Unis ont déjà constitué « une ample coalition de partenaires », qui fournissent des « milliards de dollars d’aide humanitaire, armes et soutien aux forces de sécurité irakiennes et à l’opposition syrienne ». Dans les prochains jours le secrétaire d’État John Kerry se rendra en visite au Moyen-Orient et en Europe pour « recruter d’autres partenaires dans la bataille ».

  Ce que lance l’administration Obama n’est pas une stratégie que le président est obligé d’autoriser après avoir sous-évalué la menace de l’Isis (selon une vulgate répandue), mais une stratégie construite pendant des années. Comme il a déjà été amplement documenté, les premiers noyaux du futur Isis se forment quand, pour renverser Kadhafi en Libye en 2011, l’Otan sous commandement Usa finance et arme des groupes islamiques qualifiés de terroristes peu de temps auparavant. Après avoir contribué à renverser Kadhafi, ils passent en Syrie pour renverser Assad. C’est là, en 2013, que naît l’Isis qui reçoit des armes, des financements et des voies de transit d’Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Turquie et Jordanie, dans le cadre d’un plan coordonné par la Cia. En mai 2013, un mois après avoir fondé l’Isis, Ibrahim al-Badri –le « calife » aujourd’hui connu sous le nom de bataille de Abu Bakr al-Baghdadi- rencontre en Syrie le sénateur étasunien John McCain, chargé par Obama de mener des opérations secrètes pour le compte du gouvernement (voir photo dans la rubrique du 10 septembre[2]). L’Isis lance ensuite l’offensive en Irak, au moment où le gouvernement al-Maliki est en train de prendre ses distances de Washington, et de se rapprocher de la Chine et de la Russie.

   L’objectif réel de la stratégie lancée par Obama est la démolition de la Syrie et la réoccupation de l’Irak. En outre, en engageant les alliés européens (dont l’Italie) sur le nouveau front moyen-oriental et en même temps sur celui oriental contre la Russie, les États-Unis renforcent leur influence sur l’Union européenne, qu’ils ne veulent unie que si elle reste sous leadership étasunien.

 

Article édité vendredi 12 septembre 2014 par il manifesto sous le titre :

Sabbie mobili per Obama (Sables mouvants pour Obama).

http://ilmanifesto.info/sabbie-mobili-per-obama/

A la demande de l’auteur, le titre original est maintenu pour la version française.

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

Quelques éléments de vocabulaire (NdT) :

On aura remarqué depuis quelques semaines, les variations de nom, d’un pays à l’autre voire d’un média à un autre dans le même pays, pour désigner les terroristes que nous allons (maintenant) combattre : EIIL pour certains, ISIS ou EI (Émirat islamique), pour d’autres.

ISIS : Etat Islamique de l’Irak et de la Syrie,

en arabe   الدولة الإسلامية في العراق والشام, al-Dawla al-Islāmiyya fī al-Irāq wa al-Shām, acronyme Daech en arabe ; Islamic State of Iraq and Syria, en anglais.

Parfois traduit par Etat islamique de l’Irak et de la Grande Syrie ; officiellement seulement État Islamique (EI), souvent abrégé par l’acronyme Etat Islamique de l’Irak et du Levant (EIIL).

ISIS, au début traduit dans la version « du Levant », aujourd’hui « de la Syrie « , est la version choisie par Obama pour pouvoir bombarder en Syrie non seulement l’ISIS mais surtout les forces gouvernementales.


 

Dick Cheney dénonce le soutien de la Maison-Blanche aux Frères musulmanset lui qu’est ce qu’il fait?


L’Agenda de Washington face à l’Émirat islamique 

10/09/2014

Lundi 8, le président Obama recevait à dîner les principaux stratèges et think tankers du pays, dont Sandy Berger, Zbigniew Brzezinski, Tom Donilon, Michele Flournoy, Richard Haass, Steve Hadley, Jane Harman, Michael Morell et Strobe Talbott.
Mardi 9, le président Obama reçoit à la Maison-Blanche les quatre principaux leaders du Congrès pour leur exposer sa stratégie contre l’Émirat islamique. Le même jour, les membres de la Commission de la Défense à la Chambre auditionneront à huis clos de hauts fonctionnaires de la Défense et du Renseignement pour leur exposer les données et les choix stratégiques face à l’ÉI.
Mercredi 10, le président annoncera au peuple états-unien sa stratégie contre l’ÉI lors d’une allocution télévisée.
Jeudi 11 septembre (13ème anniversaire du coup d’État militaire), le président de la Commission de la Défense de la Chambre s’exprimera à l’American Enterprise Institute.
Mardi 16, la Commission sénatoriale des Forces armées auditionnera le secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, et le chef d’état-major interarmes, le général Martin Dempsey, sur « la politique face à l’ÉI et les menaces posées par l’EI ».
Le même jour, la Commission des Affaires étrangères de la Chambre auditionnera le secrétaire d’État John Kerry pour lui demander quelle politique

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