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23 novembre 2024

USA: Kerry presse le Congrès d’autoriser la guerre contre l’EI


« Extirper le sionisme de Palestine » (Al Faraby)

mercredi 11 mars 2015

USA: Kerry presse le Congrès d’autoriser la guerre contre l’EI

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a pressé mercredi le Congrès d’autoriser formellement le président Barack Obama à mener la guerre contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.
« La résolution que nous avons soumise (au Congrès) donnerait au président un mandat clair pour conduire un conflit armé contre l’EI et les individus ou forces qui y sont affiliés », a déclaré John Kerry devant la commission des Affaires étrangères du Sénat, au côté du nouveau patron du Pentagone Ashton Carter et du plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey.
Le chef de la diplomatie américaine a réclamé aux parlementaires « les moyens pour que l’Amérique et ses représentants parlent d’une voix unique et forte, au moment critique où l’EI perd de son élan et donne des signes de fragmentation ».
« Le président dispose déjà de l’autorité statutaire pour agir contre l’EI mais l’expression formelle et claire de votre soutien dissiperait les doutes sur le fait que les Américains sont unis dans cet effort », a plaidé John Kerry devant les sénateurs.
Il a rappelé que « l’administration ne voyait pas le besoin d’engager des forces américaines dans des opérations offensives terrestres de longue durée contre l’EI » mais, qu’en revanche, « la résolution ne comprenait aucune limitation géographique ».
« Même si, à l’heure qu’il est, nous ne prévoyons pas de conduire des opérations contre des cibles dans des pays autres que l’Irak et la Syrie », a précisé le secrétaire d’Etat, artisan de la mise sur pied depuis six mois de la coalition internationale contre le groupe islamiste ultra-radical qui contrôle des pans de la Syrie et de l’Irak.
Le Congrès et l’administration des Etats-Unis débattent d’un texte que le président Obama a présenté le 11 février pour l’autoriser formellement à faire la guerre contre l’EI, pour trois ans et sans intervention terrestre de longue durée.
Le président n’a évidemment pas attendu le feu vert du Congrès pour commencer cette guerre contre les jihadistes de l’EI. Les avions américains les bombardent depuis le 8 août en Irak, et depuis le 23 septembre en Syrie. Près de 2.000 militaires aident déjà les forces irakiennes.
Six mois d’opérations militaires conduites en vertu des pouvoirs de commandant en chef de Barack Obama, et fondées officiellement sur les autorisations votées par le Congrès contre l’Irak (2002) et Al-Qaïda (2001), un lien pour le moins ténu.
Depuis six mois, de nombreux élus, démocrates et républicains, contestaient une guerre illégale et exhortaient le Congrès à assumer son rôle constitutionnel de déclarer les guerres. La dernière déclaration de guerre formelle date de la Seconde guerre mondiale, mais le Congrès a depuis autorisé l’usage de la force à plusieurs reprises, notamment au Liban (1983) et en Irak (1991).

(11-03-2015 – Avec les agences de presse)

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Israël: L’Union sioniste prend une légère avance sur le Likoud

L’Union sioniste du travailliste Isaac Herzog a pris une légère avance sur le Likoud du Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu à quelques jours des législatives en Israël et après des semaines au coude à coude dans les sondages.
L’avantage mis en évidence par au moins trois sondages mardi et mercredi est cependant tout sauf une garantie qu’un travailliste formera le prochain gouvernement pour la première fois depuis près de 15 ans.
Remporter avec son parti le plus grand nombre des 120 sièges en jeu aux législatives du 17 mars ne suffit pas, en effet, à assurer à un leader le poste de Premier ministre. La proportionnelle intégrale en vigueur fait la part belle aux petits partis qui font pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
Au jeu des alliances, M. Netanyahu semble conserver de meilleures chances de former une majorité.
Le dernier sondage en date divulgué mercredi par la radio militaire crédite l’Union sioniste, alliance du Parti travailliste de M. Herzog et du parti Hatnuah (centre-gauche) de Tzipi Livni, de 24 sièges et le Likoud (droite) de 21. Deux autres enquêtes publiées mardi donnent une avance de 3 à 4 sièges à l’Union sioniste, essentiellement en raison d’un recul du Likoud dans les intentions de vote.
Mais, avec ses alliés actuels dans la coalition sortante ou ses alliés probables dans une future coalition, le Likoud peut escompter un total de 58 mandats. Ce sondage en accorde en effet 13 au Foyer juif, un parti nationaliste religieux fervent partisan de la colonisation dans les territoires palestiniens; 7 chacun aux deux partis ultra-orthodoxes, le Shass et la Liste unifiée de la Torah; 6 à Israël Beiteinou, la formation ultra-nationaliste laïque du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman; et 4 au Yahad, un parti d’extrême-droite religieux.
Isaac Herzog pourrait, de son côté, compter sur les centristes du parti Yesh Atid dirigé par Yaïr Lapid (12 mandats) et sur Meretz (gauche laïque, 6). Il espère le soutien (sans participation) de la liste qui regroupe pour la première fois les partis arabes israéliens (12 sièges).
Son total théorique atteindrait ainsi 54 alors que la majorité nécessaire pour former une coalition et un gouvernement est à 61.
Le nouveau parti de centre-droit à vocation sociale Koulanou dirigé par Moshe Kahlon, transfuge du Likoud, reste ainsi en position d’arbitre, avec un potentiel de 8 mandats.
Interrogé par la radio publique, Moshe Kahlon a continué à entretenir le suspense sur ses intentions en refusant de dire s’il préférait M. Netanyahu ou M. Herzog.
Si les résultats du scrutin sont conformes aux sondages, de plus en plus d’experts envisagent que le Likoud et le Parti travailliste n’aient pas d’autre choix que de former ensemble un gouvernement d’union nationale.
Sous la pression des sondages, Benjamin Netanyahu a lancé sur sa page Facebook un appel vibrant à la mobilisation. « Il faut voter pour le Likoud, sinon l’écart avec l’Union sioniste ne pourra pas être comblé. Il y a danger réel que Tzipi (Livni) et Bougie (le surnom de M. Herzog) soient à tour de rôle Premier ministre avec le soutien des partis arabes », a prévenu le Premier ministre, qui brigue un troisième mandat consécutif.
« Il ne faut pas disperser les voix en faveur des petits partis du camp de la droite », a-t-il exhorté.
Isaac Herzog, pour sa part, s’est présenté à la radio comme « le seul à pouvoir remplacer Netanyahu ». Il a esquivé une question sur un éventuel gouvernement d’union nationale avec le Likoud. « Partout où je vais, on me dit de ne pas aller avec Bibi (Netanyahu), avec les harédim (ultra-orthodoxes), avec les partis arabes. Mais il faut tenir compte de la carte politique d’Israël », s’est-il borné à affirmer.
Ehud Barak est le dernier travailliste à avoir été Premier ministre de 1999 à 2001, après avoir battu M. Netanyahu.

(11-03-2015 – Avec les agences de presse)

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Quatre ans après, la révolution syrienne éclipsée par la terreur de l’EI

Alors que la guerre en Syrie entre dans sa cinquième année, l’insurrection contre un régime qui s’accroche au pouvoir et les souffrances de la population sont éclipsées par les atrocités commises par les jihadistes du groupe Etat islamique.
Le 15 mars 2011 débutait, en plein Printemps arabe, le mouvement de contestation pour des changements démocratiques dans un pays tenu d’une main de fer par Bachar al-Assad.
Quatre ans plus tard, la Syrie n’entrevoit pas la fin d’un conflit dévastateur qui a fait plus de 210.000 morts et poussé à la fuite plus de 10 millions de Syriens.
Le pays tout entier s’est écroulé, l’économie et les infrastructures ont été en bonne partie détruites, la faim est devenue le lot quotidien de nombreux Syriens dont plus de 12 millions ont besoin d’une aide humanitaire.
Opposant au départ les rebelles au régime, le conflit s’est fortement complexifié avec la montée en puissance des groupes jihadistes, essentiellement de l’EI à partir de 2013.
« Pendant les premières années de la révolution, on avait deux camps clairement identifiés », résume Karim Bitar, de l’Institut de relations internationales et stratégiques basé à Paris. « Aujourd’hui c’est un peu la guerre de tous contre tous, et on ne voit pas dans ce contexte quelle peut être la solution politique ».
La communauté internationale a découvert, avec horreur, les exactions des jihadistes qui se servent des réseaux sociaux pour revendiquer la décapitation d’otages, la crucifixion d' »infidèles » ou d' »espions », l’esclavage des femmes…
Ils ont ainsi provoqué l’effroi avec la vidéo d’un pilote jordanien brûlé vif dans une cage parce qu’il participait à la coalition antijihadistes mise sur pied par les Etats-Unis en 2014 pour frapper l’EI.
Ce mouvement, qui a proclamé un « califat » sur les territoires saisis en Syrie et en Irak, « est allé tellement loin dans l’horreur qu’il a réussi à persuader l’Occident que Daech (un acronyme de l’EI en arabe) incarnait l’ennemi absolu et que tout le reste était un moindre mal », analyse M. Bitar.
Ce mouvement extrémiste sunnite a tout d’abord soigneusement évité d’affronter l’armée du régime.
Ce n’est qu’en 2014, après avoir pris aux rebelles et à ses ex-alliés du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, des régions de l’Est et du Nord, qu’il a commencé à combattre les forces d’Assad. Ce dernier est soutenu par l’Iran, la Russie et le Hezbollah libanais.
Entre-temps, des combattants étrangers sont arrivés par milliers gonfler les rangs des jihadistes, renforçant encore l’inquiétude en Occident.
Ce contexte a profité au président Assad, désormais considéré en Occident comme un partenaire potentiel dans la lutte contre l’extrémisme.
En 2013, il a réussi à éviter in extremis une intervention militaire étrangère, en consentant à un accord porté par Washington et Moscou sur la suppression des stocks d’armes chimiques, après la mort de 1.400 personnes dans une attaque d’une zone rebelle près de Damas.
Ces derniers mois, les voix appelant au départ de M. Assad se sont faites moins fortes. Et l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, a été jusqu’à déclarer en février qu’il faisait « partie de la solution ».
Dans une interview diffusée début mars par une chaîne portugaise, M. Assad a lui de nouveau dépeint le soulèvement de 2011 comme un complot occidental et répété qu’il n’était pas « un dictateur qui tue son peuple ».
« On en vient de nouveau à considérer, comme avant les révolutions arabes, que l’autoritarisme est un moindre mal et qu’il faut faire avec », souligne M. Bitar.
L’Armée syrienne libre, un temps ossature de la rébellion appuyée par l’Occident et qui avait enregistré des victoires contre le régime, est désormais réduite à une alliance de petits groupes sans moyens.
Même si « le niveau de violences pourrait baisser (…) il est très difficile d’imaginer que la Syrie puisse être remise sur pied dans un avenir proche », prévoit Emile Hokayem, chercheur à l’Institut international pour les études stratégiques basé à Londres.
Quant aux militants pro-démocratie, ils ont perdu espoir.
« De quelle révolution on parle maintenant? » lance Yazan Homsy, assiégé pendant près de deux ans dans sa ville de Homs. « Je suis absolument convaincu que la communauté internationale n’a pas de conscience morale ».

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IISMM / EHESS

Séminaire Orient-Littératures
Le 12 mars de 18h00 à 20h00
96 Boulevard Raspail, Paris 6e
Salle Lombard

L’écriture expatriée
par Hanan el-Cheikh
Romancière

Dialogues
avec Farouk Mardam Bey
et Rania Samara

(11-03-2015 – Avec les agences de presse)

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« Avigdor Lieberman veut décapiter les Arabes infidèles à l’État juif »
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« tu n’y es pas du tout »
« comment ça? »
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« je vois »
« tu vois quoi? »
« un jour il sera sûrement premier ministre »
« …!? »

Al Faraby
Mercredi, 11 mars 2015

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Face à face à Alep

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Sur le chemin de l’école…
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«Liberté pour A’bdelaziz Khayyer et tous les détenus d’opinion Syriens»
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