L’avenir de l’Afrique serait Radieux !
22 mars 2015
L’émergence le nouveau leitmotiv africain empreinte-t-elle la marche du sérieux ! le 20 mars 2015 L’épithète d’émergence, en vogue auprès des prestidigitateurs d’un avenir africain radieux |
grâce au concours d’entreprises et matérialisations étrangères et notamment asiatique (chinoise par excellence), asséné en mirage pour le futur de l’Afrique, s’avère être de la même utilité qu’un fond de teint utilisé pour masquer des défauts portés et entretenus psychologiquement et croire taire la laideur scarifiée des inactions à apparaître proprement.
L’émergence, si tant est que cet épithète puisse avoir une raisonnante concrète, dont a besoin l’Afrique n’est aucunement pas infra structurels, pire de réalisation étrangère, mais assurément humaine matérialisée par une appropriation africaine des enjeux de leurs constructions. À défaut les voies d’une jeunesse désœuvrée excitée à être en marge ne cesseront de se démultiplier.
L’Émergence en Afrique pour peu que l’on veuille l’étoffer de sincérité d’action et de rayonnement favorable, se doit d’être prioritairement humaine d’initiative à d’action et de matérialisation africaine. Il doit revenir aux Africains de bâtir ou pas, construire ou pas, modeler ou pas, rafistoler ou pas, leurs espaces immatériels (valeurs, lectures, etc.) et matériels (infrastructures, légalités, etc.).
Reflet sur l’organisation étatique africaine
Un poignant constat de la génération actuelle des politiques et apprentis (en herbe) politiques en Afrique, constat amenuisant qui provoque un sentiment profond de déception au rejet du dégoût, il ressort que bons nombres des représentants (quasi majorité, hommes/femmes) gravitant de responsabilité dans la gestion quotidienne et la construction de l’avenir des territoires d’Afrique et d’autres s’y voyant d’espérance y jouer un rôle d’envergure, ne sont que peu mais alors très peu habités d’idéaux glanés de leur expérience de vie trop souvent riches de mésaventures pourtant instructives…et excités à très peu autres efforts qu’à devenir des potentats et autres satrapes (d’une ironie de récompense étrangère).
À ce constat s’additionne l’ampleur dominant des frustrations portées par nombres d’eux (hommes et femmes) et inoculés aux apprentis, positionnées affectueusement d’esquive « absurde de contrariété » à conforter les limites d’ouvertures aux initiatives et dynamiques au rayonnement commun.
L’autre constat en est que la constitution instructive (diplôme trop souvent mal acquis) ne saurait être atout déterminant tant que le récipiendaire ne saurait être habité d’idéaux forgés d’émulation.
C’est du positionnement au laissé libre court des esprits de peu d’envergures et mal forgés, dans la sphère publique directionnelle et autres juridiques et législatives, que s’organise la poursuite à perpétuelle dépendance aux forces étrangères des territoires d’Afrique.
Sans des Hommes habités de valorisation de l’Africain (homme/femme), la prise en charge de l’avenir africain ne saurait être autre que fumisterie.
Conséquence sur la jeunesse
Des jeunes désœuvrés, déséquilibrés par les choix sociétaires distant de leurs dynamiques, fabriqués par les institutions en vigueur, malmenés d’abandon par les représentants publics actuels, conduit ainsi à émerger auprès des forces déstabilisatrices (dites nébuleuses extrémistes tels les Shebabs, Boko Haram, et nombres en gestation), l’Afrique en a et s’en offre de masse au gré de l’accroissement démographique effrénée.
L’interpellation à laquelle les structures africaines actuelles (étatiques et organisationnelles de toutes sortes) ne se disposent pas à porter réponse, en est à savoir en quoi la jeunesse actuelle et future peut-elle être conduite à s’investir à la construction de leur environnement au lieu et place des investissements (contraire au développement) étrangers !
À quel(s) bon(s) sens se donne(nt) les dirigeants africains actuels face à une jeunesse qui grandement ne se reconnaît que dans la fuite (Lampedusa en exemple) ou la destruction (Boko Haram et consorts en exemple) ?
C’est de la tête que pourrie le poisson dit-on…c’est tout aussi d’elle, la tête, que les membres du corps humain tirent leur dynamique ! La tête des institutions africaines pose un problème à la bonne marche de l’avenir africain !
Joseph TAPA
L’internationalisme au chevet de l’Afrique pourquoi faire ! le 14 mars 2015 L’Afrique, de ses quatre points cardinaux, comme tout autre continent sur cette terre est riche de différences multiples. |
Avec cette distinction particulière des autres continents qu’elle est la seule parcourue, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, par un unique problème qu’est l’omniprésence dans toutes strates sociétaires de la dominance étrangère.
L’influence eût été chose aisée en ce qu’elle ne nuirait guère à l’expression africaine. Mais la domination au-delà d’aberration est état nuisible et abjecte dans un monde qui se dit fraternel, amical, solidaire, gouverné dit-on par l’amour de son prochain.
D’un exemple contraire aux soporifiques chantonnés d’une humanité solidaire et autres épithètes galvaudés d’entente universelle : L’exploration de la planète conduite aussi par la nécessité d’offrir un nouvel espace à l’Homme dans la perspective d’un encombrement humain sur terre au vu de l’accroissement des populations, les initiatives dites de découvertes de l’espace avec l’établissement d’une station internationale dans l’espace, ces initiatives n’intègrent pas les États du continent africain comme si les Africains ne sauraient être aptes à y participer…quand bien même les Africains dévoilent nombres d’aptitudes dans toutes conceptions marquant notre monde actuel à l’exemple de savoir piloter, réfléchir, etc. En somme les Africains ne seront pas du voyage spatial une fois la terre polluée par les entreprises multiples occidentales et autres.
En attente du grand voyage de l’Homme vers de nouveaux espaces, l’Afrique peut souillée par l’industrialisation et ses conséquences gravissimes sur l’environnement à l’exemple de l’exploitation du gaz de schiste, l’Afrique de toujours riche en réserve naturelle tel l’eau, se trouve être et dite le continent de l’avenir. Mais quel avenir ? Celui ou au profit de quelle humanité ?
En plus des aberrations qui font que l’Afrique et les Africains ne sont cités qu’en accompagnement -faire valoir- dans le cadre international. Ce qui se traduit par les faits qu’elle ne détient aucun rôle influent au sein des instances internationales tel à l’Onu où elle n’est pas membre du conseil restreint de sécurité (alors qu’elle est dite l’Afrique, le continent de l’avenir « à court terme » de l’humanité et représente quasiment un habitant 1 habitant sur 6 sur terre) : Se pose l’interpellation sur le sens à donner au concept de fraternalisme mondial.
De ces considérations, la place reléguée à l’Afrique et aux Africains dans les gesticulations de solidarité axée sur le devenir de l’Homme est-elle convenable voire admissible en amour de son prochain ?
L’esquisse de solution ne résiderait-il pas, en considération de l’Africain et l’Afrique, à nuire à ce que l’Afrique soit l’avenir proche des autres !?
L’interpellation de toujours sans convaincante explication en est de savoir en quoi les investissements pompeux étrangers en Afrique contribuent à étoffer l’Afrique et l’Africain de reconnaissance ou participation à la construction et évolution de l’humanité !
Quiconque prétend vous assister sans pour autant vous permettre de participer à votre mieux-être, d’en être à mesure de le poursuivre par vous-même : Serait en quoi fraternel, amical, solidaire, ferait action d’amour à votre égard ?
En quoi construire des ouvrages et autres bâtiments et infrastructures en Afrique, voués à l’obsolescence serait facteur de lutte contre la pauvreté…et qui puis est, quand ceux-ci se réalisent en excluant les Africains relégués à l’observation et caressés de mieux-être d’émergence à l’horizon.
Ainsi donc les Africains doivent se complaire que l’on construise des obsolescences programmées pour eux…ils iront mieux dans un avenir proche…mais les enfants de ceux qui attendent l’avenir radieux sauront faire quoi ou seront-ils en mesure de poursuivre les constructions ?
L’avenir et mieux-être de l’Afrique dans ces considérations n’est-elle pas tout bonnement induite par le nécessaire de rejet de la duperie intentée internationalement contre elle !
L’approche par le métissage
Si le métissage, culturel, social, identitaire, etc, soit, à certains égards, fait qui puisse neutraliser les tensions sociétaires héritées des colonisations, sans être à nos jours le repli d’esquive des responsabilités actuelles ; Il en serait de même effet poursuivi du brassage des populations des nations africaines, constituées par les dominations coloniales, dans une redéfinition des entités territoriales.
Au-delà de la symbolique de poursuite ou révérence continuelle aux dits bienfaits des colonisations qui se dévoilent en l’espèce d’entité territoriale africaine par l’encensement prétendument intangible (juridiquement) des frontières héritées des colonisations, au-delà de ce poids non négligeable (de fond et portée) dans la destruction (déstructuration) psychologique : Face aux multiples échecs publics (missions diverses notamment en sécurité multiples) des régionalisations actuelles africaines, le redécoupage des territoires causerait des difficultés nouvelles…mais ne seraient-elles pas bénéfiques à une Afrique qui jusqu’ici s’est construite dans la fuite devant les responsabilités, révélant des manquements multiples dans l’anticipation, les lectures et accompagnements des défis sociétaires tel l’emploi d’une population naturellement grandissante et la transformation de leur économie à sortir des dépendances de richesses naturelles ?
Les Africain(e)s issu(e)s des régionalisations actuelles consécutives de l’héritage colonial se méconnaissent, ne s’accordent que peu et en façade de la fraternité, ne rêvent en commun ou du moins ne s’investissent que de bout de langue dans des rêves commun, etc…comment y mettre terme autrement que par un métissage territorial ?
Joseph TAPA
18/03/15 Afrique/U-A : Soupe ou Marre ! |
Depuis la chute du régime Kadhafi en Libye (2011), marquée par un relent de traîtrise africaine du fait d’acquiescement collectif des leaders d’État par l’observation humiliante (surtout ne pas l’admettre sauverait la face) des forces étrangères assassines. Régime accusé, entre autres paternalismes sur l’essor de l’Afrique, de prosélytisme à l’islamisation entière de l’Afrique. Mais qui œuvra à la respectabilité de l’Afrique et des Africains (femme/homme), au point de vouloir doter l’Afrique d’institutions propres aux financements mutualisés dans les investissements en Afrique par la création d’un fonds monétaire d’investissement et entre autre une banque supranationale africaine.
Depuis la chute de ce régime, qui en plus de ses efforts à la création de l’entente majeure africaine (Union Africaine: U-A, 1992), dont-il subvenait lui seul à 80% des financements des 23% de l’institution dont les africains en avaient la charge (77% d’alors l’était à la charge ou du fait d’organisations et structures étrangères notamment dans l’ordre l’Union européenne, les Usa, la Chine et la Turquie).
Depuis la chute du régime Kadhafi, la participation financière des États africains aux missions de l’U-A est passée de « 23 à 7% ».
Les investissements direct étrangers en Afrique de pays tiers à l’Afrique on bondit à plus que doubler…au point où la Chine annonce y consacrer une rondelette somme de 400 milliards de dollars qui fait saliver à rendre baveux des saligauds….comme ci ces investissements étrangers concourraient aux développements de l’Afrique.
La question selon le schéma nouveau que révèle l’entente africaine (U-A) serait tout bonnement à savoir qui la dirige et dans quelle perspective ? Dire que le régime Kadhafi œuvrait à réduire l’influence étrangère en Afrique fut donc un tort répréhensible !
Il est à se demander sous quel(s) bon(s) sens l’U-A agirait et poursuivrait l’intérêt des Africains (femme/homme) ? Et en quoi les Africains (femme/homme) s’y retrouveraient ! Et dire que cette institution (U-A) n’est autrement qu’une succursale des entreprises étrangères, néfastes à ne pas en douter car l’intérêt d’un investissement se rapporte au moins aux gains escomptés et mesurés, et en est de loin représentative (U-A) des dynamiques africaines ; dire cela serait-ce être un traître dans la lancée des leaders africains qui s’y complaisent de l’état de fait d’assistés ?
L’Africain est-il d’une simplicité de lecture propriétaire ou usufruitier de l’Afrique !
Faut-il pour autant poursuivre à admettre que les financements étrangers alimentés en contrepartie des richesses naturelles africaines (base d’endettement pour ce qui est des réalisations infrastructurelles dont réclament les africains de ressemblance de société étrangère au point de médire les dynamiques africaines) soient de toujours les bienvenues ?
Joseph TAPA