une histoire sanglante et une relation perverse
20 avril 2015
SOLIDARITÉ PALESTINE
Analyse
France – Algérie :
une histoire sanglante et une relation perverse
Mohsen Abdelmoumen
Samedi 18 avril 2015
A la facture très salée du bilan catastrophique du 4ème mandat avec ses accords commerciaux perdants pour l’Algérie, s’ajoute un livre qui évoque les malversations et le blanchiment d’argent de ministres et autres responsables algériens en poste ou retraités : « Paris-Alger : une histoire passionnelle », des journalistes Christophe Dubois de TF1 et Marie-Christine Tabet du Journal du Dimanche. En dehors de toute supputation sur le temps choisi pour sa parution ou de qui est derrière cette opération, pourquoi la France, à travers TF1 du groupe Bouygues du CAC40, sort-elle un livre compromettant sur les responsables irresponsables algériens qui ne lui ont pourtant jamais rien refusé, lui accordant des contrats juteux et plaçant même dans les banques françaises l’argent volé au peuple algérien ? 50 milliards d’euros détournés ont été investis en France !
Le livre est un scandale à tous points de vue dans la mesure où il livre les noms de responsables politiques algériens en fonction, nommés par le président lui-même. C’est donc le pouvoir politique entier qui est impliqué. Les motivations de la France ne concernent que les Français qui défendent les intérêts de leur pays, mais pour nous, patriotes algériens, c’est comme si la foudre s’était abattue sur nos têtes. Le choc est rude en voyant notre drapeau figurer sur la pochette d’un livre français qui relate les pratiques frauduleuses de gangsters qui ont trahi l’Algérie et souillé la mémoire de nos martyrs en ne pensant qu’à leur intérêt personnel et à celui de leurs maîtres gaulois. L’Algérie n’a pas besoin d’un Lubitz pour précipiter le pays droit contre la paroi rocheuse, Bouteflika s’est enfermé dans le cockpit et est aux manettes, et dieu seul sait où est la boîte noire.
Le livre nous informe qu’en juin 2006, l’actuel ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb, le copain de Saïd Bouteflika et d’Ali Haddad, a versé la somme de 580 000 euros en espèces et a pris un crédit relais d’un an de 600 000 euros pour l’achat de deux studios parisiens évalués de nos jours à 3 millions d’euros. La fille du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a acquis à 28 ans deux studios sur les Champs-Elysées pour une somme de 860 000 euros, Amar Saïdani, secrétaire général drabki assermenté du FLN, possède un appartement à Neuilly-sur-Seine qu’il utilise pour ses fréquents séjours à Paris et qui est habité par l’une de ses filles, l’ancien ministre des Moudjahidines est installé à Lyon… Sellal, qui exhorte le peuple à être nationaliste, devrait au préalable demander à sa fille de rendre l’argent du peuple algérien, on parlera de nationalisme ensuite. Certaines informations contenues dans ce livre étaient déjà connues, excepté les montants et les mécanismes, et il est à noter que la traçabilité de l’argent algérien auprès des banques françaises est totalement ignorée par elles au mépris des lois. Il est important de connaître ces faits, mais que cela provienne de la presse française est une calamité en soi. Bien entendu, les individus ciblés sont restés muets, choisissant d’ignorer le sujet avec arrogance comme à chaque fois qu’ils sont visés. Qui ne dit mot consent, dit l’adage, mais les chiens de garde de Saïd et du gang de la chaise roulante ont immédiatement surgi pour banaliser le livre qui les dérange parce qu’ils ont eux aussi picoré dans la mangeoire. Ceux qui critiquent le livre sous prétexte qu’il en dit trop ou pas assez, n’ont qu’à retrousser leurs manches et investiguer au lieu de commenter le travail des autres. Nous sommes à l’heure de Snowden et d’Assange et non pas à la guerre du feu. Faites des investigations au lieu d’attendre que ce soit les Français qui fassent votre travail ! Qui est hizb frança (le parti de la France) si ce n’est ceux qui ont détourné de l’argent et l’ont placé dans les banques françaises ? Tout le monde connaît leur visage, la partie est terminée. Cela ne sert à rien de donner des aspirines à un cancéreux pour prolonger sa vie. On ne demande pas de refaire le 1er novembre, il faut redresser le navire. Tous les noms qui sont apparus dans ce livre doivent démissionner. Que fait le parquet d’Alger ? Pourquoi n’instruit-il pas contre ces criminels ? Qui est mis en prison, à part le petit pickpocket de la rue Hassiba ? On n’applique la loi que sur le petit peuple ou sur les journalistes, comme Abdessami Abdelhaï qui a fait une grève de la faim alors qu’il est diabétique et dont on demande la libération immédiate ! Qu’a-t-il fait pour être retenu en prison depuis deux ans sans jugement ? A-t-il détourné des milliards comme l’a fait le gang de la chaise roulante ? La Justice doit s’appliquer à tous, y compris à ceux qui sont affalés autour du fauteuil de Bouteflika. Sont-ils des affranchis intouchables ? Eux, ce n’est pas la prison qu’ils méritent, c’est le peloton d’exécution pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison ! Honte à tous ceux qui poussent la poussière sous le tapis, y compris la presse complice. Il en va de la survie de notre nation ! Je n’ai pas de litige personnel avec qui que ce soit et je n’écris pas pour un lot de terrain, ou pour plaire à untel. Il s’agit de l’intérêt de la terre de mes ancêtres. Combattre les corrompus est un devoir civique, et le président illégitime grabataire, le Mugabe algérien, et son gouvernement de pourris et de traîtres ne me représentent d’aucune manière. Ma plume sera toujours du côté des plus faibles, elle veut porter la voix de ceux qui souffrent et que personne n’écoute.
Une chose est aussi à retenir dans ce livre, c’est la préoccupation des cercles politiques français au sujet des services de renseignement algériens et de leur chef, le Général de Corps d’Armée Mohamed Mediène, dit Toufik. Quand Claude Guéant a voulu rencontrer le général Mediène, Bouteflika le grabataire lui a fait comprendre son irritation en lui signifiant « qu’il avait choisi son camp ». Il s’agit d’une attitude inadmissible et toutes les contorsions faites par les larbins et les danseuses du ventre du pouvoir actuel ne pourront jamais être passées aux oubliettes. En filigrane s’inscrit l’ombre de « qui » a voulu déstabiliser le DRS et « qui » a donné l’ordre à Bouteflika de le faire : la France, qui a toujours été gênée par nos services de renseignement. Les informations que j’ai déjà livrées précédemment sont corroborées par le récent article de notre consœur, Madame Salima Tlemçani, paru dans El Watan ce 16/04. Cette journaliste chevronnée spécialisée dans les affaires sécuritaires et très bien informée en ce qui concerne notre armée l’ANP (Armée Nationale Populaire) nous a révélé les détails de l’opération du clan présidentiel et de l’argent sale qui a ciblé le DRS. Son article d’une très grande importance, surtout dans cette conjoncture extrêmement périlleuse, est édifiant et révèle les manœuvres du clan présidentiel autour du 4ème mandat et l’assaut qu’il a mené contre l’armée et le DRS qui détiennent des dossiers compromettants sur le clan de l’argent sale. Cet article confirme qu’au sommet de l’Etat sévit une véritable guerre des tranchées qui affaiblit le pays en portant des coups très graves contre nos services de renseignement. Le danger est immense. Quand on vise le DRS, cela ne peut être utile qu’aux ennemis de l’Algérie. Le ver est dans le fruit pour livrer le pays à toutes les forces extérieures qui veulent le couler, mais comme le dit notre consœur, le DRS restera un os en travers de la gorge du clan de l’argent sale et continuera à leur faire peur, car nos services de renseignement savent tout de leurs combines. Le clan mafieux de Bouteflika et Cie est en train de jouer un jeu dangereux et il a dépassé toutes les lignes rouges en s’en prenant à ce qui reste de stable en Algérie, à savoir l’institution militaire et sa colonne vertébrale, le DRS. Ce n’est pas Saïd Bouteflika ni Ali Haddad qui veillent sur nos frontières, ce sont nos soldats, nos gendarmes, et nos policiers, tous enfants du peuple. Menacer de division notre armée et nos services de renseignement ou vouloir les affaiblir est un crime punissable. Il faut mettre ceux qui leur portent atteinte hors d’état de nuire.
L’Algérie de Bouteflika à participé le 13 avril dernier, via son ministre des Affaires étrangères, à un Sommet d’hypocrites à Barcelone consacré à la lutte contre le terrorisme organisé par l’Union européenne qui a toujours soutenu les terroristes qui saignent les pays arabes, en présence de l’entité sioniste d’Israël qui massacre le peuple palestinien. Voilà où nous a ramenés le règne de Bouteflika. Osez dire au peuple algérien que vous participez à des réunions avec Israël, bande de traîtres ! Où sont vos télévisions off-shore pour commenter cette information ? Pourquoi la cachez-vous ? Faites tomber les masques et abattez vos cartes ! Ce geste ne comporte qu’un seul objectif : la normalisation des relations entre l’Algérie et Israël, qui fait partie du deal passé par le clan Bouteflika avec les Français qui sous-traitent pour les sionistes israéliens. Tels sont les accords du Val de Grâce conclus entre Saïd Bouteflika, le régime français représenté par le chef de la DGSE Bernard Bajolet et des agents du Mossad israélien. Honte à ceux qui restent silencieux et qui porteront sur leur conscience la trahison dont est victime l’Algérie. Notre pays s’asphyxie entre la pakistanisation proposée par les Américains qui veulent nous attribuer le rôle de garde-champêtre du Sahel et la dépendance à la France qui régente les bougnoules et les béni-oui-oui désireux de réhabiliter le colonialisme. Car aujourd’hui, le néocolonialisme français revient en force, à tel point que Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne, un simple sénateur français sans aucune charge officielle à l’égard de l’Algérie, est reçu en grande pompe par le président grabataire, par son Premier ministre, le président du Conseil, et les présidents des deux Chambres.
A quand la visite en Algérie pour un partenariat « gagnant-perdant » du maire de Montcuq, village français célèbre pour la mise en boîte de son air ? Voilà un projet qui devrait plaire à Saïdani et à Haddad, eux qui n’ont fait que vendre du vent au peuple algérien. Qui, au sein du clan, va se proposer pour promener Philae, le chien du président à la braguette ouverte, François Hollande, dit Flamby ? Ensuite, ce sera la visite hyper stratégique du président du Lesotho ou du Mozambique, ces pays africains devant lesquels nous avons essuyé une véritable gifle dans un évènement comme l’organisation de la coupe africaine de football. Les irresponsables de la FAF (Fédération algérienne de football) avec à sa tête Mohamed Raouraoua, ex-vendeur de tickets de cinéma devenu patron de la FAF, et le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, ainsi que ceux qui les ont nommés, portent la responsabilité de l’humiliation de Algérie au Caire et sa privation de l’organisation de la CAN (Coupe d’Afrique des nations). Un fiasco qui s’ajoute à la longue liste des échecs du pouvoir de Bouteflika et sa horde sauvage. Ceux qui sont atteints de cécité ne voient pas que l’Algérie a perdu son prestige régional, car on ne peut avoir aucun rôle avec un président momifié qui ne participe à aucune réunion ou activité internationale.
Pour preuve, les pays de la Ligue arabe, organisation fantoche à la botte des Saoudiens et des Qatari et dont nous n’arrêtons pas de demander la dissolution, ont déclaré que l’Algérie n’avait pas de président, car il était mort. L’Algérie est tombée tellement bas que des monarchies archaïques peuplées de Bédouins chameliers illettrés se permettent de nous malmener. Ajoutons-y l’humiliation que nous a infligée l’Arabie saoudite lors du rapatriement à hauts risques des Algériens et autres ressortissants maghrébins coincés au Yémen, et que le pouvoir politique algérien a niée en faisant porter le chapeau à une tempête de sable, pour ne pas dire à un chameau égaré. La dégringolade est totale. Il ne s’agit pas de régression, mais d’une véritable désintégration. Nous avons perdu sur tous les tableaux et subissons une stagnation qui reflète la situation à l’intérieur du pays, paralysée par un pouvoir politique algérien incapable de produire des perspectives. Résultat : dans l’équation des grands, l’Algérie ne compte plus. 16 ans de pouvoir, 16 ans de gabegie. Tel est le bilan d’Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Algérie.
Comment se fait-il que le sénateur Raffarin propose de donner son carnet d’adresses à Ali Haddad, le président de l’association patronale algérienne ? Etrange abnégation de la France qui propose de ramener des contrats en Algérie en faisant miroiter le marché chinois, mettant « généreusement » de côté l’aspect concurrentiel. Voilà un ami qui nous veut du bien ! L’Algérie n’a pas attendu la France pour passer des accords avec la Chine qui est présente sur notre sol depuis des années. Le président François Hollande a déclaré qu’il mettrait fin à la Françafrique, mais que n’a-t-il pas promis et qui n’a jamais été tenu ? On voit au contraire que la Françafrique reprend de plus belle via les déplacements multiples de Raffarin en Algérie et son travail de diplomatie parallèle, elle a même élu domicile chez nous. Encore une promesse non tenue de « l’homme au scooter » qui n’a plus aucune crédibilité dans son pays mais bien auprès de l’Algérie, l’ancienne colonie de la France. L’influence de la France se fait toujours via Raffarin et son réseau bien implanté en Algérie, il est la boîte noire du dispositif Françalgérie quoiqu’il ne soit pas socialiste, il appartient à l’UMP de Sarkozy qui pourchasse les musulmans de France. Peu importe d’où il vienne, le Parti socialiste qui dirige la France n’est pas regardant et n’a aucun problème à utiliser le principal canal de la Françalégrie même s’il est de droite. Cela s’appelle avoir tous les atouts en main et Raffarin défend les intérêts de son pays tout en décrochant des contrats et en imposant son agenda à un pouvoir agonisant.
Certains verront une coïncidence entre la sortie du livre scandale et la visite de Raffarin, voire même avec l’anniversaire de la réélection du grabataire Abdelaziz Bouteflika. Cela n’a aucune importance, l’essentiel est que le livre ait paru et qu’il comporte des informations. Si ceux qui sont ciblés s’estiment diffamés, qu’ils aillent en justice contre TF1 et le JDD, ce qu’ils ne feront jamais bien sûr, parce que ce livre ne révèle qu’une petite goutte dans l’océan de corruption, malversations, blanchiment, dont sont coupables les responsables algériens. La France négocie en position de force et l’Algérie est affalée sur une chaise roulante. Qui défend les intérêts de l’Algérie face au néocolonialisme ravageur et aux nouveaux harkis, ces bougnoules colonisés décomplexés ? Je le demande à nouveau : qui défend l’Algérie, cette vache des orphelins que des traîtres ont tétée jusqu’au sang ?
Le livre parle de « relation passionnelle », il s’agit plutôt d’un viol répété tout au long d’une relation sadomasochiste perverse où les deux parties interagissent en parfaite complicité. La veille du 8 mai 45, date du génocide de la France en Algérie, le président algérien reçoit un sénateur français qui se comporte comme un gouverneur d’outremer. 70 ans plus tard, ce crime reste gravé dans la mémoire de l’Algérie mais n’est cité dans aucun manuel de l’histoire en France, car les Français ont toujours considéré les Algériens comme des sous-hommes. Hélas, certains de ces sous-hommes revendiquent aujourd’hui le statut de ratons et de colonisés, et les preuves ne manquent pas. Par exemple, la Renault Symbol qui a fait un « flop » en Algérie est soutenue par le gouvernement algérien pour plaire aux maîtres français. Le crédit bancaire va être réintroduit pour inciter les Algériens à acheter ce tas de ferraille dont personne ne veut. On a vu aussi comment le Premier ministre algérien et sa délégation ministérielle ont été reçus à l’aéroport par un ex-député et simple secrétaire d’Etat français en tenue de chasse, au mépris de tout protocole. Un homme politique digne de ce nom, qui plus est chargé d’une fonction ministérielle, aurait fait demi-tour et grimpé dans l’avion séance tenante pour rentrer chez lui. Le pouvoir algérien actuel effectue un retour vers son père, le colonialisme français, et ça ne peut se faire qu’en trahissant la mémoire de nos martyrs. Nul besoin de nous rabattre les oreilles avec les menaces extérieures. Nous savons qui est la cinquième colonne, le cheval de Troie du néocolonialisme et de l’impérialisme, et nous savons aussi qu’ils sont capables de tout. Monsieur Raffarin nous apporte la bonne parole, nous annonçant la venue du secrétaire d’Etat français aux Anciens Combattants pour commémorer avec nous un 8 mai 45 que la France n’a jamais reconnu. L’Algérie n’a pas besoin de la présence d’un secrétaire d’Etat insignifiant qui sera certainement accueilli avec tous les honneurs par Bouteflika qui va essayer de bouger sa main gauche pour qu’on sache qu’il est encore vivant tout en ayant, comme d’habitude, un micro à la Michael Jackson et des amplificateurs façon U2. Cela s’appelle du foutage de gueule. Nous le peuple, nous n’avons jamais oublié nos martyrs, et vos commémorations officielles appartiennent à la mémoire collective du peuple algérien, et non pas au clan pourri de Bouteflika.
Fort de l’appui du sénateur Raffarin, Ali Haddad a aussitôt levé le voile sur son soi-disant plan économique pour l’Algérie, qu’il nomme pompeusement « Plan Algérie Emergence » et qu’il devrait renommer « plan Algérie Emergency », car en réclamant l’ouverture totale des secteurs publics au privé, y compris le transport maritime et aérien ainsi que les hydrocarbures, cet individu offre le pays à toutes les multinationales qui ne feront qu’une seule bouchée de nos richesses. Ce Haddad qui nous rabâche les oreilles avec la privatisation du secteur public qui a pourtant fait sa fortune, et ses maîtres ou chikours de la dynastie Bouteflika ont même privatisé la notion de patriotisme. Ceux qui osent critiquer leur délire néfaste pour la nation sont accusés de tous les maux et n’obtiendront pas leur brevet de patriotes. Il faut dire qu’aux yeux de ces malfrats, le patriotisme constitue un fond de commerce inépuisable, mais pour nous, le fait d’être patriote est dans nos gènes.
Le patriotisme est notre sève et nous n’en percevons aucune commission, dieu merci ! Mais pour qui se prend ce Haddad ? Pour le président de la République ? Quelqu’un pourra-t-il m’expliquer comment le président d’une association patronale peut déterminer la politique économique d’un pays ? Ce même Ali Haddad que j’ai combattu par un article qui l’a fait trembler dans lequel je dévoilais son achat de l’Hôtel Palace de Barcelone et de l’usine Kerafrit en Espagne, et qui m’attaque dans les salons d’Alger avec des rumeurs de concierge, je lui réponds que s’il est un homme, qu’il entre dans l’arène pour m’affronter ouvertement et qu’il cesse de jouer les commères. Je prends le peuple algérien à témoin : qui de nous deux a pillé l’Algérie ? Avant que Haddad n’atteigne les sommets du FCE, il n’avait que deux brouettes et il volait le sable à Tizi Ouzou. J’informe à nouveau le peuple algérien, et surtout les patriotes, l’entreprise italienne Rizzani de Eccher, partenaire de l’ETRHB HADDAD, est liée à la mafia italienne. Tout ce qui touche à la construction en Italie est entièrement aux mains de la mafia. Selon ses propres chiffres, Rizzani de Eccher a augmenté son carnet de commande de 603 millions d’euros en 2013 grâce à la construction d’une pénétrante dans l’autoroute Est-Ouest qui tue des Algériens chaque jour. Le devis du groupe italien pour la bretelle d’autoroute RN77 Porto Djen Djen – El Eulma (110 km) s’est élevé à 1.375.000.000 €, avec une part de 48% du marché, les autres parts étant partagées entre ETRHB HADDAD, EPE/SPA, et SAPTA. La pose de la première pierre a été effectuée par Abdelmalek Sellal le 15 août 2013 avec un échéancier précis de 36 mois. Il est utile de préciser que ce chantier est au point mort et que le wali de Jijel a été obligé d’organiser, le 8 avril dernier, une réunion consacrée à l’état d’avancement et aux retards rencontrés dans la réalisation du projet, espérant lancer les travaux. Il semble que ce soit au groupe d’entreprises qu’il convient de mobiliser les moyens nécessaires sur les tronçons dégagés. Que peut faire un simple wali, même de bonne volonté et aussi bon gestionnaire soit-il, devant l’empire Haddad ? Etant donné que la majorité des contraintes locales ont été levées, le Directeur Général des routes au Ministère des Travaux Publics a affirmé que la balle était dans le camp du groupement d’entreprisesqui doit doter le chantier en moyens humains et matériels pour rattraper le retard sur base du planning et de l’échéancier préétablis. Ah bon ? Parce qu’il n’y a pas encore des hommes et des machines déployés sur le chantier ? Qu’attendez-vous, Ali Haddad ? Par ailleurs, la ligne ferroviaire Oued Tlèlat-Tlemcen (160 km) a été attribuée à la même société italienne pour un montant de 1.300.000.000 €, avec une part de 25%, en partenariat avec la société Condotte d’Acque. Rizzani de Eccher a en outre décroché le chantier du CHU d’Alger, grâce à Ali Haddad. Combien a perçu ce dernier dans ces marchés, sachant que la sous-traitance est son dada ? Monsieur Haddad, avant de vouloir imposer vos volontés à l’Etat algérien, vous devriez apprendre à respecter les délais et à terminer les travaux qui ont été confiés à votre entreprise, au lieu de vous prendre pour le Docteur Mahathir auquel vous n’arrivez pas à la cheville. A quand la livraison du stade de Tizi Ouzou en voie de non achèvement ?
En 2022, en même temps que la coupe du monde au Qatar ? Avez-vous terminé les réparations du tronçon d’autoroute à Bouira ? Bien sûr, on ne demande pas à des mouches de produire du miel. Vous avez plus de dix entreprises en Italie, nous avons remonté la filière et nous les avons toutes identifiées. Le nom de Haddad est tellement répandu dans le nord de l’Italie qu’on se croirait dans votre village natal, azino ! Et n’oubliez pas d’aller payer vos impôts au plus vite ! Pendant que vous en étiez encore à conduire vos brouettes, j’ai envoyé au diable votre copain Ghoul quand il a voulu m’offrir un pont d’or. D’autres plus influents que lui et auquel un plouc de votre espèce n’avait pas accès à cette époque ont essayé en vain. Eh oui, « Monsieur » Haddad, nous ne sommes pas tous monnayables comme vous. La première leçon que vous n’avez pas apprise dans votre vie, c’est l’humilité et vous semblez vous prendre pour un immortel. Vous oubliez que vous finirez dans une fosse comme tout le monde, vous, votre chef et vos maîtres. Quant à moi, j’ai croisé le fer avec de plus puissants que vous et je ne vous lâcherai pas, du moment que vous et vos maîtres proxénètes saignez mon pays avec vos magouilles, et que vous vous attaquez à ma personne avec des commérages et non par l’argument. Vous avez eu votre quart d’heure de célébrité, mais attendez-vous au retour de manivelle. Tout se sait, Ali Haddad ! Trop de lumière finit par brûler les ailes, Ya mgamel (pouilleux) ! « Dazzou Maahoum » (tapez votre tête au mur), bande de voleurs ! Le sang de mon grand-père n’a pas été versé par les paras français pour que des bâtards comme vous et vos maîtres souillent l’Algérie et son emblème ! J’écris pour mes ancêtres et que celui qui n’est pas content se tape la tête au mur. Soyez maudits, bande de traîtres, larbins de la France, lécheurs de bottes ! La race crasseuse des colonisés décomplexés doit être éradiquée de notre pays, comme nous avons éradiqué le terrorisme.
Face à une organisation patronale qui veut tout brader, l’UGTA (Union générale des Travailleurs algériens) et son secrétaire général, par son mutisme, a encore une fois montré qu’elle ne sert absolument à rien et que le moment est venu de dissoudre ces organisations de masse qui remplissent les salles et qui applaudissent le maître du jour, moyennant des miettes jetées par le pouvoir. Haddad et son maître Saïd ont un boulevard devant eux pour offrir l’Algérie à toutes les multinationales de la planète qui feront ce qu’elles voudront de notre pays. L’affaissement est total, et il n’existe aucun contrepouvoir face à la prédation des requins. Ce n’est donc pas la peine de fêter le 1er mai, la fête des travailleurs que l’UGTA ne représente plus. La trahison des valeurs fondatrices de l’UGTA est consommée. Le martyr syndicaliste Aïssat Idir a donné sa vie contre la barbarie coloniale et le résultat est que cette organisation fondée dans la douleur et le sang est caporalisée par une poignée de privilégiés qui ont lié leur destin au pouvoir éphémère de la chaise roulante, tournant le dos à toute l’histoire du mouvement syndical algérien. Honte aux traîtres qui ont trahi la cause du peuple algérien ! Ces martyrs de la Révolution sont les vrais immortels, parce qu’ils ont donné leur vie pour une idée, à des années-lumière des Monsieur Goudron, Monsieur Sucre et Monsieur Patate. Qui se rappellera de vous, vous qui vous prenez pour des pharaons en écrasant le peuple ?
Saïd Bouteflika, adepte de la relation sado-maso avec son ami l’ex-consul du Maroc à Paris, nous transmet, via Louisa Hanoune, qu’il ne sera pas le successeur de son frère. Alléluia ! Louisa Hanoune, la femme qui a vu l’homme qui a vu l’ours qui a vu l’ours nous a donné l’info du siècle avec les confidences de Saïd. Une diversion de plus qui symbolise la forfaiture du clan présidentiel. Mais qui croira Saïd Bouteflika ? « Je ne sais pas ce qu’est un homme, je ne connais que son prix » disait Brecht. Nous connaissons le vôtre, Monsieur Saïd Bouteflika et il coûte très cher à l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika n’a-t-il pas déclaré dans un discours célèbre « Tab jnana » (notre génération passe le témoin) avant de se porter candidat à son 4ème mandat, séquestrant et castrant tout avenir pour l’Algérie, propulsant celle-ci dans un fauteuil roulant ? Nous sommes confrontés aux monstres de Gramsci qui ont resurgi et ces montres s’appellent – entre autres – Saïd le sado-maso, Haddad les-deux-brouettes, devenu milliardaire par la grâce du clan, Saïdani le drabki dont le parti est toujours dans l’illégalité, et consorts. Les citoyens de la wilaya de Sétif qui ont connu le 8 mais 45 ont accueilli Saïdani en le bombardant avec des œufs, et il ose encore ouvrir le bec. Quel dommage que les omelettes ne tuent pas ! L’Algérie est un pays pétrolier où les automobilistes font la file pendant des heures aux pompes à essence quand ils ne retournent pas bredouilles. Automobilistes algériens, armez-vous de patience, Youcef Yousfi, le ministre de l’Energie promet que le problème sera résolu en… 2020 ! Une question Monsieur Yousfi, serez-vous toujours là en 2020 ? Des pays ont intégré la recherche nucléaire et nous, nous importons du pain. L’Algérie, considérée longtemps comme le grenier de l’Afrique, est devenue dépendante de l’importation de sa propre nourriture, entre les mains des irresponsables qui la gouvernent. Toute cette comédie grotesque sur fond de débat au sujet de la boisson alcoolisée où le Premier ministre Abdelmalek Sellal a désavoué son ministre du Commerce, Amara Benyounès. Cela n’empêche pas le ministre du Commerce de continuer à lécher les bottes de Bouteflika et de déclarer que son bilan est positif en essayant de nous convaincre que le président ne dirige pas l’Algérie avec ses pieds mais avec sa tête et qu’il gère parfaitement les affaires de l’État. Larbin un jour, larbin toujours ! Benyounès doit être atteint d’amnésie comme beaucoup de ses pairs, car n’a-t-il pas qualifié un jour le pouvoir de Bouteflika de « pouvoir assassin » ? Que ne ferait-on pas pour l’attrait d’un compte en banque bien garni ? El hargma (la grande bouffe) fait tout oublier ! En portant le sujet du commerce d’alcool sur le plan religieux et non pas sur le terrain économique, il ne s’agit ni plus ni moins que de plaire aux barons du monopole. Tout comme dans les années 80, les salafistes ont été instrumentalisés dans cette affaire de l’alcool pour occuper les esprits. Encore une autre farce où l’on utilise les idiots utiles qui n’ont pas pipé mot sur les scandales de corruption, du pillage de la nation, faillite de l’Etat, vacance du pouvoir, le gaz de schiste, etc. Pour eux, piller l’Algérie est halal (licite), mais gare à celui qui touche à l’alcool ! Les salafistes, qui ont oublié que les Algériens ne les ont pas attendus pour être musulmans, sont les champions du monde sur des sujets de mœurs secondaires en noyant le poisson dans la sphère du religieux pour pouvoir sauver leurs amis du clan de l’argent sale et de l’économie de bazar dont ils sont les alliés et les serviteurs zélés. La survie des tartufes que sont les salafistes est la bouffée d’oxygène du clan Bouteflika, car les uns et les autres s’entraident mutuellement dans la manière de détourner le regard du peuple des sujets importants. Et nous voilà replongés dans les années 80 avec la crise du baril de pétrole et l’instrumentalisation d’un courant islamiste contre la société et contre le peuple. Et pourquoi pas, après tout ? On a bien vu ce bâtard de terroriste Madani Mezrag, le chef du groupe terroriste AIS (Armée islamique du salut, bras armé du FIS), affirmer sur les plateaux de télévision off-shore détenus par les beggara (maquignons), qu’il a tué de ses propres mains des soldats algériens. Ce criminel n’a pas été inquiété, bien au contraire, il a été reçu à la présidence par Ahmed Ouyahia pour avoir son avis en vue d’édifier la nouvelle mouture de la Constitution de la République Démocratique et Populaire. Dans chaque famille algérienne, il y a un soldat, un policier ou un gendarme qui regarde ce terroriste fanfaronner pour avoir tué nos frères, nos sœurs, nos cousins, nos fils et nos filles. Et personne ne lui ferme la gueule ? Ce n’est certes pas le pouvoir corrompu de Bouteflika et de son frère qui peut faire taire cet assassin qui se vante de ne pas se repentir d’avoir commis des meurtres. Sans aucun respect pour le deuil des Algériens, ce sinistre individu a été gratifié d’une tchipa (bizness) et figure en bonne place dans l’import import et l’économie du bazar. Sous le règne du pouvoir de Bouteflika, on a tout vu, même des universités d’été organisées par des terroristes en plein maquis ! C’est un fait à inscrire dans les annales de l’humanité et une autre forfaiture du 4ème mandat. Dans un Etat fort qui se respecte, ce genre d’énergumène, pour un mot de travers, aurait été immédiatement puni.
Au fait, où est donc cette fameuse feuille de la nouvelle Constitution ? Certains jurent leurs grands dieux qu’ils l’ont vue, d’autres affirment qu’elle n’existe pas. A-t-elle été volée comme le reste ? Au point où nous en sommes, sachant que nous avons des kleptomanes antinationaux compulsifs au pouvoir, plus rien ne nous étonne. Qu’a donc réussi ce pouvoir politique en seize longues années de mainmise sur l’Algérie ? L’incompétence et la mauvaise gestion sont prouvées chaque jour que dieu fait. Tous les secteurs sont en ébullition ou à l’arrêt, à In Salah les manifestations continuent et le gouvernement navigue à vue sur la gestion du dossier du gaz de schiste. Pas de dialogue, mépris des citoyens du sud, autisme, le clan continue dans son aveuglement alors que le péril est dans la maison. Telle est l’Algérie du 4ème mandat. Nous avons abandonné l’espoir de voir la culture de la démission s’installer dans nos contrées. Le pays stagne, cloué dans une chaise roulante qui n’obéit pas aux lois du temps. Une œuvre d’art peut être intemporelle, mais certainement pas la chaise roulante de Bouteflika. On remarque que tout le monde est devenu porte-parole du président, le président de la Chambre, le président du Sénat, le chef du gouvernement, Saïdani le drabki, Amar Benyounès, et même Louisa Hanoune qui évoque son copain trotskyste Saïd Bouteflika qui est parti du trotskysme pour aboutir aux relations sado-masos et aux malversations diverses. Saïdani semble souffrir d’une diarrhée verbale qui peut rivaliser avec celle de Hanoune, car on n’entend qu’eux ces derniers jours. Sur fond de « Saïd m’a dit », Louisa Hanoune affirme connaître, sans citer de noms, des ministres qui donnent des marchés en gré à gré à des entreprises et qui perçoivent un pourcentage. Pourquoi ne cite-t-elle pas les noms des ministres qui empochent des pots de vins ? Si elle s’inquiète du sort de la nation, pourquoi ne saisit-elle pas la justice ? Les propos de la patronne du Parti des Travailleurs sont très graves, à moins que ce ne soit encore une déclaration à mettre à la suite de toutes les autres pour créer une diversion, une énième pièce de théâtre jouée par des intermittents du spectacle qui occupent la scène en attendant que la confrérie des pirates nous concocte le scénario qui garantira la succession du président sénile et, surtout, l’impunité pour la famille Bouteflika. La loi sur l’alcool, le harcèlement sur les femmes, les propos de Saïdani et de Louisa Hanoune remplissent le vide en attendant ce que Saïd prépare avec ses copains coquins. Les sorties de Haddad font partie de cette même tactique sur fond des scandales de l’autoroute Est-Ouest et Sonatrach, et les programmations et reports des procès qui y sont liés. Et ce bouffon de Haddad prétend faire de l’Algérie un pays émergent ! Entre deux « bunga bunga » bien arrosées à l’abri des regards avec Saïd à Barcelone, le voilà qui émerge alors que le bateau de « la famille et les copains d’abord » de Bouteflika est en train de couler. Croit-il vraiment que nous sommes tous aussi stupides et incultes que lui ? Qu’il paie d’abord ses impôts et qu’il livre ses chantiers à heure et à temps ! Quant à Louisa Hanoune, ses biens mis au nom de sa famille que le clan de Bouteflika lui a octroyés à Annaba et à Alger, sont un secret de polichinelle. Tantôt elle nous annonce la bonne parole de Saïd ou bien se montre virulente en s’emportant contre Bouchouareb et Haddad, tout cela pour mieux négocier sa part du gâteau. Le dispositif Bouteflika alterne avec Saïdani et avec Hanoune dans un jeu pervers de déclarations de l’un ou de l’autre pour diffuser des messages attribués au président qui ne peut pas parler au peuple puisqu’il est en phase de momification, mais qui sont issus du frère cadet Saïd, expert dans la pratique du jeu de l’ombre. Le maître marionnettiste manipule les deux parties avec machiavélisme. Le clan de Bouteflika et ses larbins, aveuglé par les privilèges et el hargma (la grande bouffe) fait feu de tout bois car il a besoin de ces diversions et de ce jeu sale pour se maintenir en place. De bricolage en cacophonie, une déclaration par-ci, une petite phrase par là, une nouvelle Constitution pour très bientôt, un démenti ailleurs, un remaniement ministériel imminent et perpétuellement reporté : il s’agit de gagner du temps, c’est vital pour continuer à étoffer son compte en banque. Et si le déluge arrive, on fera un remake de Noé. Tout ce joli monde participe à la même pièce de théâtre macabre et tragi-comique qui se joue au dépend du peuple et qui aurait inspiré Brecht : « qu’advient-il du trou quand le fromage a disparu », bande de corrompus ?
Encore un mensonge de Bouteflika et de son gang : la grande partouze arabe a commencé. Constantine est devenue la capitale de la culture arabe ! Avis à tous les Bédouins, Saoudiens, Egyptiens, Qataris, et autres pingouins d’un monde arabe exsangue, la ville de Jugurtha et de Massinissa s’offre à vous sans retenue. Prenez ! Venez téter la mamelle de la vache des orphelins qui a été saignée à blanc par la race maudite des Bouteflika ! C’est l’occasion où jamais ! Venez tous à Constantine, l’une des plus anciennes cités du monde, Cirta, capitale des Numides, est devenue la capitale des Arabes ! L’argent coule à flots, on le distribue à la pelle ! C’est le festin des hmars ! 70 millions d’euros pour un carnaval grotesque et clinquant qui cache les édifices sur le point de s’écrouler et les ravalements de façade vite faits.
Je le répète, un Etat est fort par ses institutions et la justice est l’un des piliers d’un Etat fort. Par contre, un Etat faible véhiculé par le clan Bouteflika ne peut résoudre aucun problème ni offrir aucune perspective, car il est l’essence même du problème. Si l’on évoque quoi que ce soit qui ne va pas dans le sens des pilleurs de la nation, on nous agite le spectre du chaos. « C’est soit nous, soit la terre brûlée ». Il faut les laisser piller en toute tranquillité sinon c’est, d’après eux, le scénario libyen ou syrien qui nous attend. Quel paternalisme ! Cette génération de colonisés a prouvé qu’elle a dépassé sa date de péremption. Il faut cesser cet exercice du « tout va très bien madame la marquise », et arrêter de croire au chant des sirènes de l’Occident, d’autres se sont laissés séduire : Saddam Hussein, Moubarak, Ben Ali, Saleh… et on sait comment ils ont fini. L’Occident cherche son intérêt et c’est normal, mais l’Algérie est affaiblie par un pouvoir politique aveugle et obsolète qui passe son temps dans la diversion et le bricolage, préoccupé par le gain du temps et de l’argent. La trahison s’étale au grand jour. Ceux qui n’ont pas fait leur autocritique sont complices, ceux qui ferment les yeux sont coupables, ceux qui noient le poisson avec une rhétorique de salon sont condamnés, et certainement pas par un tribunal algérien dont les magistrats attendent un coup de téléphone et des instructions. C’est le peuple qui juge. La clinique spéciale aménagée à Zeralda avec des professeurs et des infirmières français, ce mini Val-de-Grâce, n’a pas à être une succursale d’El Mouradia du moment où le président de l’Algérie est incapable de diriger le pays. L’institution présidentielle a été liquidée par Abdelaziz Bouteflika qui l’a vidée de toute sa substance. Quant aux autres institutions, elles sont atteintes du virus Bouteflika, bien pire que l’Ebola, et défraient la chronique tous les jours. Les députés attendent l’ordre pour lever la main voire les deux pieds, les ministres comptent les minutes en espérant être maintenus à leur poste, des soi-disant patrons chkara, affairistes pourris, détournent les lots de terrain. Nous sommes à l’ère de la révolution technologique qui nous montre que tout est transparent et que chacun a accès à l’information, mais en Algérie, ces pseudos patrons continuent la vieille méthode éculée des prête-noms, de l’argent dans les matelas et continuent à transporter des valises, hélas pas pour la bonne cause cette fois, mais pour leurs enfants et pour la confrérie des pirates de la chaise roulante. Ce n’est pas Ali Haddad la tchipa ni son maître qui vont me contredire. Si Haddad n’a pas été cité dans le livre qui vient de paraître, ce n’est pas parce qu’il est plus propre que les autres mais parce qu’à l’époque, il n’avait que deux brouettes et quelques camions pour voler le sable en pleine nuit du côté de Tizi Ouzou. Quant à Saïd dont le nom n’a pas été cité, c’est une autre histoire qui cache son lot de mystères. Triste réalité d’un pays au potentiel énorme qui végète avec un syndrome de Stockholm qui la lie à l’ancien colonisateur et qui nous montre à quel point l’Algérie a perdu de son prestige et de son poids historique, et qu’elle est devenue la risée de tous, ne comptant plus, même en Afrique. C’est comme s’il n’y avait que la France sur la carte du monde. L’heure de vérité va sonner et ce n’est pas François Hollande, le maître de cérémonie, qui va aider ses valets de pied algériens. Comment se fait-il qu’une Algérie avec un tel potentiel se mette à genoux et lèche les bottes du président le plus médiocre et impopulaire que la France ait connu ? Ce président français sans aucun charisme, contesté dans son propre pays, est devenu le sauveur du pouvoir de Bouteflika, un président mourant s’appuyant sur un président « normal » et effacé, sauf que Hollande, malgré sa banalité, l’emporte à lui seul sur toute la bande d’incapables et de traîtres qui entourent le fauteuil roulant de Bouteflika. Nous sommes arrivés à ce constat amer où le FMI, auquel le régime de Bouteflika a donné 5 milliards de dollars, nous promet une récession dans un futur proche. Qui dira à Christine Lagarde, une autre française amie de Sarkozy, « fermez-la et rendez l’argent du peuple algérien » ? L’argent que lui a donné Bouteflika appartient au peuple algérien et non pas à un pouvoir corrompu destiné à disparaître. Nous connaissons le FMI, c’est une institution impérialiste aux mains du grand capital qui a brisé des pays et affamé des peuples. Nous n’avons pas de leçon à recevoir de Madame Lagarde, les bijoux qu’elle porte sur ses tailleurs chics sont maculés de sang. Habitué à avoir un président par correspondance, le peuple algérien attend toujours une lettre présidentielle posthume. Et cette fois, que le tripotage soit indécelable, s’il vous plaît ! Nous réclamons des faussaires compétents. Pas comme dans la lettre de Ghardaïa qui restera dans les annales. Que Bouteflika garde pour lui les douze travaux d’Hercule, comme la Mosquée d’Alger qui lui servira de mausolée. Nous, en guise de tombeau, nous lui offrons les égouts de l’Histoire qui ne retiendront de son nom que les pillages qu’il a commis à l’égard de la nation. Quant à Saïd qui manipule et qui joue avec le destin de l’Algérie, qu’il fasse des recherches pour compléter la biographie familiale en vue de l’épitaphe de son frère, car Bouteflika est le seul président au monde dont on ne connaît pas le nom du père. Donc, ôtez tous vos sales pattes de notre histoire et de notre patrie et retournez là d’où vous venez, vous n’êtes que les rejetons bâtards de l’OAS et de la Légion étrangère, des résidus du colonialisme.
Que faire face à ce désastre ? Il ne faut pas perdre espoir de pourchasser le clan de l’argent sale avec toutes ses composantes et de protéger notre armée de leurs turpitudes en menant une campagne mondiale contre eux, car le combat contre le néocolonialisme et l’impérialisme n’est pas que local, c’est un combat mondial qui doit être mené par ceux qui ne cherchent pas leur intérêt personnel et qui sont des patriotes convaincus et non occasionnels. Cette lutte concerne chacun de nous. Il en va de l’avenir de l’Algérie, de son histoire, de son patrimoine, des biens et des richesses des générations futures qui ont été engloutis en quelques années. L’Algérie a besoin d’hommes nouveaux avant que le bateau coule. Le peuple doit se réveiller et constituer des collectifs de citoyens pour récupérer l’argent du peuple algérien détourné et pourchasser en justice tous les pourris du clan présidentiel, attaquer les banques et les Etats complices. Il faut les traquer partout dans le monde. Il ne s’agit pas de faire une révolution facebookienne ni tweeterienne, ni refaire l’histoire du monde, ni de commenter ici et là, mais d’agir avec des collectifs citoyens organisés. Je serai en première ligne de ce combat. Nous allons traquer les prédateurs de la nation algérienne et révéler toutes leurs malversations, et nous ferons tout ce qui est nécessaire pour les traduire devant des tribunaux partout dans le monde pour le désastre économique dans lequel ils ont plongé l’Algérie qui aurait pu devenir un grand pays industriel à l’image de bien d’autres nations. Nous avons pris contact avec toutes les personnalités qui combattent la corruption à travers le monde. Tout algérien patriote est face au devoir de disqualifier ce clan de prédateurs qui a livré l’Algérie au néocolonialisme et à l’impérialisme, et qui est en train de la livrer au sionisme. Nous les combattrons sans relâche et nous restituerons l’Algérie à ses véritables fils authentiques qui ont été marginalisés et brimés. L’Algérie ne peut plus se permettre d’avoir un pouvoir faible et antinational constitué par ce président grabataire et son harem de courtisans, surtout dans une conjoncture aussi périlleuse sur le plan interne et externe. Il est extrêmement dangereux de prolonger une durée de vie que rien ne justifie. Les potentialités ne manquent pas et personne n’est indispensable. Il faut à présent passer au choses sérieuses et installer un gouvernement fort avec du sang neuf et des hommes et femmes intègres et compétents pour arrêter une hémorragie qui a coûté très cher à notre pays qui aurait pu être rayonnant dans le concert des nations s’il avait été entre de bonnes mains.
Publié sur Whatsupic
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