Révélations sur les dissimulations dans l’enquête sur l’anthrax (Amerithrax)
27 avril 2015
Révélations sur les dissimulations dans l’enquête sur l’anthrax (Amerithrax)
27 Avril 2015
Les révélations du livre de Graeme MacQueen paru en 2014 « The 2001 Anthrax Deception: The Case for a Domestic Conspiracy » viennent d’être confirmées par le chef de l’équipe du FBI en charge de l’enquête.
Voilà 4 mois et ½, je publiais une revue du livre de Graeme MacQueen.
Les chiens de garde payés par le gouvernement, les grands médias corrompus, et les indécrottables patriotes avaient qualifié ce livre de « théorie du complot ». En réalité, le livre de MacQueen n’est rien d’autre qu’une étude minutieuse établissant effectivement l’existence d’une conspiration, mais une conspiration à l’intérieur du gouvernement.
Les conclusions de MacQueen viennent d’être corroborées par Richard Lambert, l’agent en charge de l’enquête sur l’anthrax, qui s’est ainsi rangé dans le camp des « whistleblowers » (lanceurs d’alerte).
Il était devenu évident à toute personne familière des techniques utilisées par le gouvernement pour empiéter sur les libertés en détruisant peu à peu les lois protégeant les citoyens, que le but de ces lettres à l’anthrax, en particulier celles adressées aux sénateurs Patrick Leahy et Tom Daschle, était d’augmenter le niveau de peur et de s’assurer du vote rapide de la loi tyrannique du PATRIOT ACT.
Le PATRIOT ACT fut un coup décisif porté contre les libertés aux USA. Cette loi a permis d’ignorer la constitution en ce début de XXI siècle et d’octroyer des pouvoirs despotiques au gouvernement fédéral tout en lui évitant d’avoir à rendre des comptes.
Lors d’une déclaration faite devant un tribunal, Richard Lambert a expliqué qu’en tant qu’agent chargé de l’enquête, il avait été bloqué et empêché de la mener à bien pendant quatre ans par le bureau du FBI à Washington, par l’apathie et les erreurs du laboratoire du FBI, par des décisions de justice faussées, et par une interdiction de communiquer motivée par des objectifs politiques de la part du QG du FBI.
Lambert a fait cette déclaration devant une cour de justice américaine, il sera par conséquent extrêmement difficile pour Washington de le faire assassiner. Cependant Washington peut toujours utiliser les médias grands publics contre lui.
Lambert a expliqué que les éléments de preuves qui disculpaient Bruce Ivins étaient bien moins nombreux que ceux qui l’accusaient. Ivins a servi à Washington de bouc émissaire après que l’accusation montée de toute pièce contre Steven Hatfill eût échoué et que Washington eut payé à Hatfill 4,6 millions de dollars pour diffamation. Lambert a déclaré que les preuves contre Ivins n’auraient pas été suffisantes devant un tribunal, et que le décès – ou le meurtre – d’Ivins avait permis de le faire accuser sans preuve.
Les scientifiques ont, depuis, apporté la preuve que les lettres à l’anthrax contenaient une technologie d’arme de guerre biologique à laquelle Ivins n’avait pas accès.
Les accusations de Lambert émises devant ce tribunal pourraient bien mettre à jour l’ensemble de la supercherie du 11-Septembre. Il sera intéressant de voir si Washington peut encore une fois passer par dessus la Loi et si le peuple américain restera une nouvelle fois apathique et satisfait de poursuivre son existence dans la « Matrice ».
Paul Craig Roberts
paru sur son Blog le 18 avril 2015
Mise à jour : Les sénateurs Leahy et Daschle étaient en position de bloquer le vote des lois néonazies PATRIOT ACT. Chacun d’eux avait négocié avec l’administration Bush certaines modifications de la loi pour la rendre moins tyrannique. Mais ces modifications n’avaient finalement pas été intégrées dans le texte envoyé au Congrès. Aussi, Leahy et Daschle s’étaient opposés à un vote rapide. Je me suis souvent demandé si Leahy et Daschle avaient interprété les lettres à l’anthrax comme un avertissement venu de Washington : « Ôtez-vous de notre chemin, ou nous vous tuerons. »
Traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr