La situation à Cuba est très préoccupante.
12 mai 2015
mai 11 2015
Françoise Petitdemange
Souvenons-nous… la Libye.
Le Conseil de sécurité de l’ONU ne cessait de reconduire l’embargo qui avait été imposé au peuple libyen par les résolutions de janvier et de mars 1992… En septembre 2003, la levée de l’embargo à peine en vigueur, les affairistes européens et états-uniens se précipitaient, sans vergogne, sur l’Etat des masses que leurs hommes politiques qualifiaient, naguère encore, d’Etat-paria, pour y décrocher des contrats mirobolants.
En décembre 2010, malgré les travaux que n’avait pu réaliser la GJALPS (Grande jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste) sous embargo, celle-ci était le pays le moins endetté de la planète. De quoi faire pâlir d’envie la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, etc.
Les chefs de ces Etats capitalistes surendettés ont fait les yeux doux à la Libye. Nous savons ce qu’il en a été à partir de février-mars jusqu’au 31 octobre 2011. Nous savons ce qu’il en est aujourd’hui, presque quatre années après la mort du Guide révolutionnaire.
Depuis l’appropriation, par les Européens qui n’avaient pas hésité à utiliser la force la plus brutale, des territoires arrachés aux tribus qui circulaient entre les deux mers (Atlantique et Pacifique) sans le moindre souci d’être propriétaires de la terre,
depuis les razzias dans les villages africains,
la Traite des Noir(e)s,
la déportation d’hommes, de femmes, d’enfants entassé(e)s dans les cales des bateaux pour la longue traversée du continent africain au continent appelé Amérique,
la mise en esclavage, dans les Amériques, de cette main-d’œuvre vigoureuse qui a laissé l’Afrique exsangue,
depuis l’esclavage, puis le servage, ensuite le travail salarié dans les pays européens (qui n’est qu’une continuation de l’esclavage sous une autre forme : cf. le chantre de la grande bourgeoisie, Alexis de Tocqueville),
nous (lorsque nous sommes opposé(e)s à toute forme d’exploitation de l’être humain par l’être humain) ne pouvons que craindre pour l’Île de Cuba.
Pour les Cubain(e)s, il n’y a guère que trois solutions à l’horizon immédiat :
– la première consiste à mourir de mort de plus en plus rapide ;
– la deuxième consiste à ouvrir les vannes au capitalisme-impérialisme-colonialisme ;
– la troisième consiste à entrouvrir les portes (Cf. la Chine, en gardant la main sur la politique et l’économie de l’Île. Il y va, aussi, de l’indépendance du Venezuela et des autres pays d’Amérique latine. La Libye, elle-même, gardait la main, sur les compagnies pétrolières, avec un capital qui s’élevait à 51 ou 52 %.)
Qui vivra verra. Car Cuba n’est pas la Chine : parviendra-t-elle à résister aux envahisseurs ?
C’est tout ce que Michel et moi lui souhaitons.
En décembre 2010, malgré les travaux que n’avait pu réaliser la GJALPS (Grande jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste) sous embargo, celle-ci était le pays le moins endetté de la planète. De quoi faire pâlir d’envie la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, etc.
Les chefs de ces Etats capitalistes surendettés ont fait les yeux doux à la Libye. Nous savons ce qu’il en a été à partir de février-mars jusqu’au 31 octobre 2011. Nous savons ce qu’il en est aujourd’hui, presque quatre années après la mort du Guide révolutionnaire.
Depuis l’appropriation, par les Européens qui n’avaient pas hésité à utiliser la force la plus brutale, des territoires arrachés aux tribus qui circulaient entre les deux mers (Atlantique et Pacifique) sans le moindre souci d’être propriétaires de la terre,
depuis les razzias dans les villages africains,
la Traite des Noir(e)s,
la déportation d’hommes, de femmes, d’enfants entassé(e)s dans les cales des bateaux pour la longue traversée du continent africain au continent appelé Amérique,
la mise en esclavage, dans les Amériques, de cette main-d’œuvre vigoureuse qui a laissé l’Afrique exsangue,
depuis l’esclavage, puis le servage, ensuite le travail salarié dans les pays européens (qui n’est qu’une continuation de l’esclavage sous une autre forme : cf. le chantre de la grande bourgeoisie, Alexis de Tocqueville),
nous (lorsque nous sommes opposé(e)s à toute forme d’exploitation de l’être humain par l’être humain) ne pouvons que craindre pour l’Île de Cuba.
Pour les Cubain(e)s, il n’y a guère que trois solutions à l’horizon immédiat :
– la première consiste à mourir de mort de plus en plus rapide ;
– la deuxième consiste à ouvrir les vannes au capitalisme-impérialisme-colonialisme ;
– la troisième consiste à entrouvrir les portes (Cf. la Chine, en gardant la main sur la politique et l’économie de l’Île. Il y va, aussi, de l’indépendance du Venezuela et des autres pays d’Amérique latine. La Libye, elle-même, gardait la main, sur les compagnies pétrolières, avec un capital qui s’élevait à 51 ou 52 %.)
Qui vivra verra. Car Cuba n’est pas la Chine : parviendra-t-elle à résister aux envahisseurs ?
C’est tout ce que Michel et moi lui souhaitons.