La complainte de l’enfant Palestinien : « Ô monde, entends mon appel !
21 mai 2015
La complainte de l’enfant Palestinien : « Ô monde, entends mon appel ! » (VOSTFR)
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1oypBIK4eTA
Dans cette magnifique chanson, les enfants de Palestine prennent la parole pour adresser leur complainte émouvante et éminemment digne à l’ensemble du monde, et le rappeler à ses devoirs et à ses responsabilités.
Regardons et écoutons ces enfants auxquels l’Occupation sioniste a ôté les biens les plus précieux après la vie (car a priori, ces petits « terroristes » ne se sont pas encore faits incinérer par le phosphore blanc « pacifique » et « démocratique » d’Israël), à savoir la paix, la sécurité et le bien-être…
Profitons-en pour redécouvrir deux non moins magnifiques poèmes de Victor Hugo consacrés à l’enfance :
Venez autour de moi. Riez, chantez, courez !
Votre œil me jettera quelques rayons dorés,
Votre voix charmera mes heures.
C’est la seule en ce monde où rien ne nous sourit
Qui vienne du dehors sans troubler dans l’esprit
Le chœur des voix intérieures ! […]
Moi, quel que soit le monde et l’homme et l’avenir,
Soit qu’il faille oublier ou se ressouvenir,
Que Dieu m’afflige ou me console,
Je ne veux habiter la cité des vivants
Que dans une maison qu’une rumeur d’enfants
Fasse toujours vivante et folle.
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !
Victor Hugo, Les Feuilles d’Automne
Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr
Transcription :
Lorsqu’un enfant de mon pays s’exprime,
Lorsqu’il rit aux éclats, lorsqu’il verse des larmes,
Lorsqu’un enfant de mon pays s’exprime, lorsqu’il rit aux éclats, lorsqu’il verse des larmes,
C’est parce qu’il a un message et qu’il veut le transmettre, et c’est ainsi que l’enfant fait entendre sa complainte :
C’est parce qu’il a un message et qu’il veut le transmettre, et c’est ainsi que l’enfant fait entendre sa complainte :
« Ô monde !…
J’ai le droit…
De faire entendre ma voix au monde entier ! »
« Ô monde !… J’ai le droit… de faire entendre ma voix au monde entier ! »
Monsieur le Professeur, Madame le Professeur,
Les coups de bâton ne nous feront pas retenir la leçon…
Monsieur le Professeur, Madame le Professeur, les coups de bâton ne nous feront pas retenir la leçon…
Ne transformez pas mon école en une prison…
Car il est bon que l’école soit comme une famille…
Ne transformez pas mon école en une prison, car il est bon que l’école soit comme une famille…
« Ô monde !…
J’ai le droit…
…de faire entendre ma voix au monde entier ! »
« Ô monde !… J’ai le droit… de faire entendre ma voix au monde entier ! »
Hosanna ! Hosanna !… [cri de joie dans la liturgie chrétienne]
Les enfants s’expriment…
Par la violence, ils [Israël] nous imposent le silence…
Alors nous chanterons avec nos yeux.
Hosanna ! Hosanna !… les enfants s’expriment… Par la violence, ils [Israël] nous imposent le silence, alors nous chanterons avec nos yeux.
J’ai le droit de porter mes rêves
Sans que la violence ou un checkpoint ne m’en empêchent.
Ils n’ont pas le droit de fouiller le rêve que je garde dans mon sac,
Is n’ont pas le droit de ligoter et d’handicaper ce rêve.
J’ai le droit de porter mes rêves sans que la violence ou un checkpoint ne m’en empêchent.
Ils n’ont pas le droit de fouiller le rêve que je garde dans mon sac, ils n’ont pas le droit de ligoter et d’handicaper ce rêve.
Venez à notre aide… Venez à notre secours…
Les enfants illuminent…
Les ténèbres du monde.
Venez à notre aide… Venez à notre secours…
Les enfants illuminent… les ténèbres du monde.
Laissez-nous rêver…
Laissez-nous jouer…
Dans un tendre câlin…
Laissez-nous être enlacés.
Laissez-nous rêver… laissez-nous jouer…
Dans un tendre câlin…laissez-nous être enlacés.
Hala Lala Laya Hala Lala Laya
Venez me prendre par la main…
Ne me laissez pas tout seul…
Cette vie est trop dure pour moi.
« Ô monde !… J’ai le droit… de faire entendre ma voix au monde entier ! »
« Ô monde !… J’ai le droit… de faire entendre ma voix au monde entier ! »
J’ai le droit de vivre en sécurité.