Avec tous ces criminels occidentaux qui ont mis à sac la Libye, j’ai une envie, celle de crier, d’insulter même ces nègres qui ne se limitent qu’à s’en prendre aux…nègres. Où est la Cour pénale internationale (CPI) pour sauver les fils Kadhafi emprisonnés injustement en Libye, pays sans Etat ? En effet, la négraille aime bien jouer les « intègres ». Oui, la CPI a appelé les autorités sud-africaines à arrêter le président soudanais Omar el-Béchir. De Fatou Bensouda en passant par Sidiki Kaba, c’est l’ére de la négraille décomplexée mais…esclave…
Le président de l’Assemblée des Etats parties à la CPI Sidiki Kaba, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice sénégalais «appelle l’Afrique du Sud, qui a toujours contribué à renforcer la Cour, à n’épargner aucun effort pour assurer l’exécution des mandats d’arrêt» contre el-Béchir, affirme un communiqué de la CPI publié samedi 13 juin au soir.
Deux mandats ont été lancés par la CPI contre le président soudanais, en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité et en 2010 pour génocide, les deux en relation avec le Darfour, région de l’ouest en proie aux violences depuis 2003. Plus de 300’000 personnes sont mortes dans ce conflit selon l’ONU. Qu’attend l’ONU pour poursuivre Sarkozy, Obama, Cameron et les autres, qui ont trituré la Résolution 1973 en allant tuer le président libyen ? De qui se moque-t-on ?
Le président de l’Assemblée des Etats de la CPI a également exprimé «sa profonde inquiétude quant aux conséquences négatives pour la Cour dans le cas d’une non-exécution des mandats», selon le communiqué de la Cour.
Accueilli par des responsables
Les autorités sud-africaines ont refusé de confirmer l’arrivée en Afrique du Sud du président soudanais, mais la radio-télévision sud-africaine SABC a indiqué dans un tweet qu’el-Béchir avait été «accueilli par des responsables sud-africains et des diplomates soudanais».
L’agence officielle d’information soudanaise Suna avait annoncé samedi le départ du président soudanais «pour Johannesburg à la tête de la délégation soudanaise prenant part au sommet de l’Union africaine» qui se tient dimanche et lundi.
Le président el-Béchir, 71 ans, au pouvoir depuis un coup d’Etat en 1989 et réélu en avril avec 94% des voix pour un nouveau mandat de cinq ans, a depuis 2009 considérablement limité ses déplacements à l’étranger. Il privilégie les pays n’ayant pas rejoint la CPI. On se souvient du courage du président kenyan Uhuru Kenyatta, qui s’était rendu à La Haye. Que dire de l’incarcération du président Laurent Gbagbo, kidnappé dans son pays et maintenu en prison sans preuve ?
J’aime bien le Sénégal, que dis-je, j’adore le Sénégal mais, son comportement, du moins, celui des autorités, commence à m’intriguer. Entre le vieux Abdoulaye Wade qui s’était déplacé à Benghazi insulter le frère Guide Mouammar Kadhafi, le président Macky Sall qui envoie, lui, des soldats combattre au Yémen avec le coalition dite arabe, j’ai des doutes. Maintenant c’est l’autre clown, Me Sidiki Kaba, qui s’illustre.
Pauvre Afrique !
Posted on juin 14, 2015 @ 11:14
Allain Jules