Posted on juil 14, 2015 @ 14:06

Allain Jules

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Quel dommage ! Quel enfumage !

A force de patauger telle une mouche dans la bouse, François Hollande finira bientôt par avaler sa langue. Peut-on aujourd’hui combattre le terrorisme de Daesh sans s’associer au pouvoir syrien ? Que nenni. D’une part, ce serait hasardeux et voué à l’échec, et d’autre part, ce serait une lutte à géométrie variable, en d’autres termes, le double standard.

En répondant ce 14 juillet à Claire Chazal de TF1 et à David Pujadas de France 2, le président de la République s’est encore fourvoyé. Lamentablement. Tragiquement. Malhonnêtement. Alors qu’il venait de parler de l’accord entre l’Iran et les 5+1, le voilà qui parle avec la même tonalité de la Syrie et du président syrien Bachar al-Assad. Quel amateurisme !

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Pour François Hollande, dont le sempiternel mantra se résume à « Assad doit partir », même comme il ne le répète plus de manière frappadingue comme au début du conflit, il ose encore poursuivre dans le fiel. Pour lui donc, Daesh a pour origine Assad et, il doit être sa conséquence. Comprenez: il faut l’éliminer et s’occuper ensuite de Daesh. Il faut savoir lire entre les lignes. Si on suit son raisonnement de maternelle mâtiné de haine, Al-Assad est aussi le président de l’Irak. Quelle folie ! Que dire des deux journalistes incapables de le contredire ?

Or, à voir l’accord avec l’Iran, il faut qu’il grandisse un peu dans sa tête. En relations internationales, les choses vont souvent très vite. Considérant que ce sont les Etats-Unis et la Russie qui sont les maîtres du monde,  en Syrie, il risque d’être surpris et pris de vitesse. Pauvre France ! Elle a tout perdu de sa diplomatie !