Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, vient de jeter un pavé dans la mare. Les donneurs de leçon, les donneurs de voix et les donneurs d’ordre en sont pour leur frais. La fameuse « communauté internationale », avec en tête les Etats-Unis, ce pays incapable de régler la question noire chez lui, parle de revoir leur coopération avec le Burundi. Une façon sournoise de favoriser le soulèvement du peuple car, il sera la vraie victime du boycott à venir. Les méthodes sont surannées et n’ont jamais changé…Lisez seulement ! AJ
Nations unies (Etats-Unis) – Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a estimé jeudi que le scrutin présidentiel de mardi au Burundi s’était déroulé de manière largement pacifique et a renouvelé son appel au calme et au dialogue.
Selon un communiqué de son porte-parole, M. Ban prend note de la manière largement pacifique dont s’est déroulée l’élection présidentielle.
Il invite toutes les parties à garder leur calme et à reprendre immédiatement un dialogue politique ouvert pour résoudre leurs divergences.
M. Ban rappelle qu’il est de la responsabilité des autorités burundaises de protéger la population et de garantir que les responsables d’exactions rendent des comptes.
Il salue aussi le déploiement par l’Union africaine de militaires et d’observateurs des droits de l’homme au Burundi pour prévenir une escalade de la violence.
D’ores et déjà, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont estimé que les élections au Burundi n’étaient pas crédibles en raison du climat d’intimidation et de violence qui les ont entourées.
Une porte-parole de l’ONU, Vannina Maestracci, a ensuite précisé aux journalistes que le jugement de M. Ban sur le scrutin présidentiel était préliminaire et basé sur les informations parvenues du terrain.
L’ONU, a-t-elle rappelé, a déployé à l’occasion des élections une mission au Burundi, avec des observateurs répartis sur plus de la moitié du pays, qui doit rendre son rapport dans les prochains jours.
La prochaine étape est d’attendre le rapport de la mission, qui sera rendu public, a-t-elle ajouté.
Cette mission d’observation électorale de l’ONU avait mis en cause la validité des deux précédents scrutins (élections législatives et communales) organisés fin juin au Burundi.
Elle avait estimé que ces deux élections s’étaient tenues dans un environnement qui n’était pas propice à la tenue d’un scrutin libre, crédible et fédérateur et avait dénoncé un climat de peur et d’intimidation généralisées dans certaines parties du pays.
Les résultats de l’élection présidentielle sont attendus vendredi et devraient offrir sans surprise un troisième mandat au chef de l’Etat Pierre Nkurunziza, dont la volonté de se maintenir au pouvoir a plongé le pays dans une grave crise politique.
(AFP)
sergio
juil 24, 2015 @ 12:00
J’ai lu que Ban ki- Moon juge les élections « pacifiques ». Nul part il n’est dit qu’il les valide ou qu’il les estime crédibles. « La prochaine étape est d’attendre le rapport de la mission ». Attendons donc, avant de conclure.
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Estelle
juil 24, 2015 @ 10:25
Prem’s !
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