ADDIS ABEBA, Ethiopie – Après le Kenya, pays de ses ancêtres noirs où il ne s’est même pas recueilli sur la tombe de son défunt père, Obama est en Ethiopie. A part vociférer tel un mort de faim quand il s’agit de parler aux Africains, que reste-il vraiment de Barack Obama le premier président américain d’origine africaine ? Même George W. Bush Jr. avait mis en place un fonds pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique. On peut retenir de Barack Obama pour l’Afrique, ses Tomahawk lancés en Libye. Quand il est en Arabie saoudite ou dans les pays du Golfe – de grandes démocraties-, le grand démocrate qu’il est, oublie la.. démocratie, les droits de l’homme, etc. Or, en Afrique, il ne parle que de ça, de …l’homosexualité, de la corruption et de la… tolérance. Cherchez l’erreur.
Au lieu de s’apitoyer sur le sort soi-disant tristounet des Africains qui réclameraient à or et à cri la démocratie, qu’il nous parle un peu de celle qu’il a installé, avec d’autres, en Libye. Pays sans foi ni loi, encore moins d’Etat où, le fils Kadhafi, Seif al-Islam, vient d’être condamné à la peine de mort dans une parodie de procès qui ne dit pas son nom.
Du haut de sa stature d’homme le plus puissant du monde, il a donc, aujourd’hui, à la tribune de l’Union africaine (UA), à Addis Abeba, il a fustigé les dirigeants africains qui s’accrocheraient au pouvoir et mettraient en péril les progrès démocratiques sur le continent.
Petit track-back:
«Les progrès démocratiques en Afrique sont en danger quand des dirigeants refusent de quitter le pouvoir à l’issue de leur mandat», , premier président américain à s’exprimer devant l’organisation panafricaine, «personne ne devrait être président à vie».
M. Obama a rappelé arriver lui-même au terme de son second mandat et que la Constitution américaine lui interdisait de se représenter.
«La loi est la loi, et personne n’est au-dessus, pas même les présidents»
Le président américain a appelé l’UA à user de son «autorité et de sa voix forte», non seulement pour condamner «les coups d’État et les changements illégitimes de pouvoir» mais aussi pour faire en sorte que les dirigeants africains«respectent les limitations du nombre de mandats et leurs constitutions».
«Quand un dirigeant essaie de changer les règles au milieu de la partie, simplement pour rester en poste, il s’expose à l’instabilité et à la discorde, comme nous l’avons vu au Burundi».
«Si un dirigeant pense être le seul capable d’unir sa nation, alors ce dirigeant n’a pas réussi à réellement bâtir son pays (…) Nelson Mandela et George Washington ont laissé un héritage durable en quittant leurs fonctions et en transmettant le pouvoir pacifiquement».
L’Afrique n’a visiblement besoin que de démocratie selon ce cuistre au service de l’oligarchie financière et esclave de maison. Un nègre de maison dans toute sa splendeur. Comme le disent si bien de nombreux observateurs, un noir qui est adulé par l’oligarchie blanche, il faut s’en méfier… Mandela l’a prouvé, Obama l’a fait…Pourquoi n’aide-t-il pas l’Afrique véritablement ? Mystère et boule de gomme ! De voir, aussi, tous ces misérables qui l’ont applaudi à Addis Abeba, on se dit définitivement que l’Afrique ne s’n sortira jamais.