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25 décembre 2024

Lors de sa rencontre avec les organisations populaires et les syndicats professionnels, le président al-Assad affirme que la première priorité est donnée à l’éradication du terrorisme là où il se trouve en Syrie


Syrie

Lors de sa rencontre avec les organisations populaires et les syndicats professionnels, le président al-Assad affirme que la première priorité est donnée à l’éradication du terrorisme là où il se trouve en Syrie

Sana


Photo: Sana

Dimanche 26 juillet 2015

Damas / Le président Bachar al-Assad a appelé à l’adoption de politiques rationnelles et réalistes pour lutter contre le terrorisme.
«Celui qui veut lutter contre le terrorisme doit adopter des politiques rationnelles et réalistes basées sur la justice et le respect de la volonté des peuples de décider de leur sort, de gérer leurs affaires et de récupérer leurs droits», a affirmé le président al-Assad dans son discours prononcé lors de sa rencontre avec des présidents et des membres des organisations populaires, des syndicats professionnels et des chambres d’industrie, de commerce, d’agriculture et de tourisme.
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«Le terrorisme est une idéologie malade, une doctrine déviée et une pratique anormale, qui a paru et grandi dans les milieux d’ignorance», a fait savoir le président al-Assad qui a affirmé que toute proposition politique pour le règlement de la crise en Syrie ne se basant sur l’éradication du terrorisme n’a pas de sens.
«Comment celui qui sème les grains du terrorisme peut-il lutter contre ce phénomène?», s’est interrogé le président al-Assad qui a critiqué le traitement par l’Occident de ce phénomène. «L’Occident est hypocrite en traitant avec le terrorisme car il le voit ainsi quand celui-ci le prend pour cible, et il le voit une révolution, une liberté et une démocratie quand ce même terrorisme nous vise», a précisé al-Assad.
Le président al-Assad a assuré qu’on ne peut pas compter sur les mutations de l’Occident tant qu’il adopte une politique de double critère.
« Nous n’avons compter, dès le premier jour, que sur nous-mêmes mais nous avons eu foi en les véritables amis du peuple syrien», a poursuivi le président al-Assad qui a ajouté que la Russie et la Chine ont empêché la transformation du Conseil de Sécurité en un outil pour menacer les peuples et une base pour agresser les pays, notamment la Syrie.
« La Russie a lancé des initiatives constructives visant à couper court aux appels de l’Occident et à pousser de l’avant le volet des événements en direction du dialogue inter-syrien », a ajouté le président al-Assad.
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« L’Iran a apporté son soutien à la Syrie partant de sa conviction que la bataille n’est pas celle d’un pays, d’un gouvernement ou d’un président, mais la bataille d’un axe tout entier, qui constitue une ligne d’indépendance et de dignité”, a-t-il poursuivi.
Le président al-Assad a souligné, à cet effet, que la Syrie répond favorablement à toute initiative, sans prendre en considération les intentions, vu que le sang des Syriens est au-dessus de toute autre considération et que l’arrêt de la guerre est une priorité.
Le président al-Assad a ajouté que toute initiative politique qui ne repose pas sur la lutte contre le terrorisme et la mise d’un terme à ce phénomène n’aura aucun effet sur le terrain.
«Le peuple syrien, après des années de guerre, se tient encore ferme et sacrifie tout ce qui est cher pour la Patrie», a dit al-Assad.

En ce qui concerne les initiatives avancées par le gouvernement, le président al-Assad a fait noter qu’elles ne sont pas des articles journalistiques mais des faits sur le terrain.
Le président al-Assad a tenu à rappeler que chaque pouce de la Syrie est cher et a la même importance et la même valeur que tout autre pouce de notre terre.
Le président al-Assad a critiqué l’opposition extérieure, assurant qu’il y a une grande différence entre l’opposition extérieure forgée à l’étranger et qui suit ses ordres et l’opposition intérieure qui partage avec l’État les idées pour sortir de la crise et renforcer la fermeté de la Patrie.
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«La Patrie n’est pas pour celui qui y réside ou qui porte sa nationalité ou son passeport, mais pour celui qui la défend et la protège», a fait valoir le président al-Assad qui a souligné que les forces armées sont capables de protéger la Patrie. «Le soldat syrien a prouvé qu’il est intrépide et courageux et qu’il se caractérise par une grande compétence et habilité, ce qui est reconnu par tout le monde », a précisé le président al-Assad qui a affirmé que la défaite et le défaitisme ne figurent pas dans le dictionnaire de l’armée arabe syrienne.
Le président al-Assad a évoqué la guerre médiatique qu’affronte la Syrie et qui vise à propager et à consacrer l’idée de la partition du pays géographiquement en des cantons entre partisans, opposants et des groupes confessionnels et ethniques.
« En effet, il y a deux composantes sur le terrain: Les terroristes de toutes les nationalités d’un côté et tous les Syriens de l’autre. Ce qui élimine tout propos sur la partition confessionnelle ou ethnique », a indiqué le président al-Assad qui a fait savoir que celui qui veut évaluer la situation en Syrie doit le faire profondément aux niveaux populaire et démographique avant de le faire aux deux niveaux militaire et géographique pour savoir que la part de tout Syrien est toute la Syrie, Syrie unifiée, riche et fière de ses différentes composantes.
«Nous sommes dans une phase décisive où les compromis n’ont pas de lieu. Nous ne renoncerons à aucun droit et à aucun pouce et nous ne serons jamais des esclaves mais les maîtres de nos potentiels et de nos droits dans notre pays», a insisté le président al-Assad qui a fait savoir que les établissements de l’État continuent à accomplir leurs missions, même au minimum dans certains cas.
« Nous sommes dans un état de guerre et dans les guerres la vie s’arrête complètement », a dit le président al-Assad qui a assuré que le plus important à présent est d’éteindre le feu embrasé à l’intérieur par l’étranger. « Le prix est cher vu que le complot est grand et la guerre est celle d’existence, être ou ne pas être », a-t-il indiqué.
«Nous ne serons capables de sauver la Syrie qu’au moment où chaque personne sent avant toute autre personne que cette bataille est la sienne et qu’elle est concernée par sa patrie, sa ville, son village, sa maison et par l’intégrité territoriale de son pays, », a estimé le président al-Assad.

« La victoire de la Syrie dans cette guerre ne signifie pas seulement la régression du terrorisme mais aussi l’instauration de la stabilité dans la région et la détermination de son avenir conformément à celui de la Syrie », a fait valoir le président al-Assad.
« Les promesses de l’étranger resteront des illusions tant que les héros de l’armée arabe syrienne donnent leur vie et combattent dans les circonstances les plus mauvaises pour que la Syrie survive », a assuré le président al-Assad.
« Le monde change et les pays qui s’attachent à leurs droits vont triompher», a assuré le président al-Assad qui a cité à cet effet l’exemple de l’Iran, frère, qui a conclu un accord sur son dossier nucléaire après un long temps de patience et de souffrance. « L’unité du peuple iranien qui a accompli ledit accord et donné à l’Iran le droit nucléaire », a-t-il indiqué.
Il a également rendu hommage à tout Syrien qui résiste en dépit des maux et des blessures et qui s’attache à la terre et défie le terrorisme et les obus de mort.
Et le président al-Assad de conclure: «Notre patrie est l’un de nos droits, sa protection émane de notre responsabilité et Dieu est avec le Droit».

http://www.sana.sy/fr/?p=41241

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