EXCLUSIF – Comme un réveil. Comme une prise de conscience. Comme une réhabilitation. Face au chaos libyen initié par l’Occident pour mieux piller ce pays et installer l’insécurité en Afrique, les choses semblent tourner casaque et donnent les jetons à ces derniers. Un retour de bâton prévisible car, le manque de vision des dirigeants occidentaux qui ont voulu en finir avec le regretté frère Guide Mouammar Kadhafi se retourne peu à peu contre l’Occident.
La répression sous silence
Hélas, dans un silence de cathédrale, la presse occidentale qui avait soutenu mordicus la guerre contre la Jamahiriya arabe libyenne refuse de se déjuger et n’en parle même pas. Récemment, en Libye, il y a eu 13 morts, des civils, dont 4 personnes de la même famille, à Sabbah. Le 7 août 2015, les milices de Misratta contrôlant la ville ont tiré sur des personnes qui se rendait sur un lieu de rassemblement. Leur tort: avoir des drapeaux verts.
A Syrte, 2 femmes sont mortes, une mort causée par des milices de Daesh. Leur tort: Elles arboraient le drapeau vert.
Du côté même de Tripoli, où règne les islamistes, plusieurs blessés dont un enfant de 6 ans ont été constatés dans une foule qui scandait à haute voix le slogan « Allah O Mouammar O Libya O Bass ». Le gamin a été pris à parti par un milicien armé qui lui a lacéré le dos avec sa ceinture. ( voir galerie photo )
Les libyens exilés en Egypte ont manifesté au Caire devant le siège de l’ONU
A Tarhuna, ville située à 80 kilomètres de Tripoli, en représailles à la manifestation pro kadhafi et à la lever du drapeau vert, les milices du djihadiste en costume cravate Abdelhakim BELHADJ, ami intime de BHL Botul et de Nicolas Sarkoky ont tué de sang froid, toute une famille, le père, la mère et leurs trois enfants. Leurs corps ont été retrouvés aux abords de la ville. Ces mêmes milices ont tiré des roquettes dans les quartiers de la ville d’ou sont sortis les manifestants.