Texte écrit en juillet 2011 avant la chute du frère Guide Mouammar Kadhafi. Nous avions prévenu le monde entier.
Toute honte bue, jusqu’à la lie, l’Otan poursuit sa destruction de la Libye. Action illégitime, depuis mars. Ce qui est étonnant, n’ayant plus rien à bombarder à Tripoli, pour ceux qui connaissent la ville, les soldats de la haine ont confirmé samedi avoir mené sept raids à Tripoli, tous dans la même zone, indiquant avoir touché un centre de contrôle et de commandement. Il s’agit simplement du secteur de la résidence du colonel Mouammar Kadhafi dans le centre de Tripoli. Cherchez l’erreur. Mars, avril, mai, juin, juillet. 5 mois dans le même secteur. Étonnant, non ? Non content d’avoir déjà assassiné des membres de la famille de Kadhafi dont des bébés n’ayant aucun rôle politique, enlisée, l’Otan a encore quoi à bombarder réellement ?
Le peuple libyen veut avoir la parole. Soit. Tous les peuples au monde aussi. Mais, au juste, avez-vous réellement la parole en France ? Le tout n’est pas d’écrire dans un blog ou de parader dans un meeting de 100 personnes. Pouvez-vous arriver sur un plateau de télévision aux heures de grandes écoutes pour asséner encore une fois votre pensée ? C’est quasi impossible, vu le nombre restreint de ceux qui s’expriment, même sur le service public, alors que c’est nous, les communs des mortels, les contribuables, qui faisons vivre par la redevance, ces chaînes dans lesquelles nous sommes exclus, pour peu que nous refusons d’y véhiculer la pensée unique…
La pensée dominante montre la servilité de la profession de journaliste en France. Il n’existe aucun débat réel sur la question libyenne. Les députés de tous bords dans leur majorité ont avalisé un crime contre l’humanité, celui du peuple libyen. Un vrai génocide qui s’écrit le jour, la nuit, à toute heure. La fameuse idée selon laquelle le guide libyen Mouammar Kadhafi doit quitter le pouvoir est une escroquerie supplémentaire, et rien ne permet de dire pourquoi. Ni l’Onu ni l’Otan, encore moins la Cour pénale internationale (CPI), n’ont aucune légitimité sur ce pays souverain. Les deux premiers ne prônent que la guerre, tandis que le 3e est un organe politique qui s’en prend uniquement aux faibles, aux petits pays. Les pays africains qui font partie de ce machin doivent partir, la quitter…
Quand on voit un simple ministre français, repris de justice qui plus est, demander le départ de Mouammar Kadhafi, chef d’État d’un pays riche, pas endetté comme la France, les États-Unis, le Portugal et les autres, dont tous les indicateurs étaient au vert avant qu’il ne soit attaqué, il y a de quoi tomber des nues. Et de savoir qui est ce triste personnage, Alain de Alopécie, il y a de quoi hurler de rage. Donneur de leçons empêtré dans le faux, la falsification et le ridicule. Passons. Sur quelle base juridique, politique et sociétale peut-on exiger le départ d’un homme…très populaire, n’en déplaise aux esprits chagrins et aux extrémistes de tous bords, adeptes du choc des civilisations qui n’existe pas ? Alors que, même militairement personne ne l’a vaincu, comment expliquer ceci, celà ?
La raison du plus fort étant toujours la meilleure, les Occidentaux viennent de créer un nouveau concept politique: la démocratie d’exclusion. Incapables de gagner par les armes, convaincus -ce qui est vrai-, que si Kadhafi, très populaire, ou un membre de son clan participe au débat démocratique il ne peut perdre une élection sous aucun prétexte, surtout si elle est juste et supervisée par l’Union africaine (UA) et l’Onu, ils ont peur. Or, la démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain et par conséquent, la formule de l’ex président américain Abraham Lincoln prend une ampleur certaine. Selon lui : la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Pourquoi en serait-il autrement en Libye ?Vox populi vox Dei ! Laissez les Libyens choisir qui ils veulent.
Jour après jour, puisqu’ils ont sous-estimé la force de Mouammar Kadhafi, les soutiens du Conseil national de transition (CNT) perdent patience. Ils inventent tout et son contraire. Enlisés, ils veulent changer les règles encore et encore, comme ils l’ont fait en triturant les résolutions onusiennes 1970 et 1973. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Oui, à l’heure actuelle où on termine ce petit billet, Mouammar Kadhafi a gagné. Face à l’armada, l’arsenal, la coalition de nombreux pays bellicistes et assoiffés de pétrole, surtout appauvris par la gestion calamiteuse de leur argent, un petit pays tient depuis 5 mois.
Européens, levez-vous ! Ne dites pas après, nous ne savions pas. Africains, levez-vous ! Ne dites pas après, nous ne savions pas.