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26 décembre 2024

Sahara Occidental occupé : Le géant pétrolier français Total cesse ses forages sur le bloc d’Anzarane


Sahara Occidental occupé : Le géant pétrolier français Total cesse ses forages sur le bloc d’Anzarane

El Watan, 28 décembre 2015

Le géant pétrolier français Total a annoncé qu’il mettra un terme à ses forages au large du Sahara occidental occupé, ont rapporté des médias hier, citant une source proche du groupe.

Les activités de Total au large du Sahara occidental étaient régulièrement controversées et critiquées par plusieurs ONG en raison du conflit dans cette région entre le Maroc et le Front Polisario. «Total a fait savoir aux autorités marocaines qu’il ne demanderait pas de nouvelle prolongation de son autorisation de reconnaissance sur le bloc d’Anzarane», avait expliqué la même source. Le retrait de Total intervient alors qu’une campagne internationale appelle les compagnies étrangères à cesser toute activité économique et d’exploitation de richesses au Sahara occidental occupé sans l’accord du Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui.

Dans ce contexte, l’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental, Western Sahara Ressources Watch (WSRW), a dénoncé l’exploration du pétrole par des compagnies étrangères dans les eaux territoriales sahraouies, plaidant pour «l’arrêt immédiat» des opérations d’exploration du pétrole par des firmes étrangères, dont l’américaine Kosmos Energy. Le président de l’Observatoire, Erik Hagen, a affirmé que les compagnies étrangères «n’ont pas le droit d’explorer des ressources dans les régions sahraouies sans le consentement du peuple sahraoui qui rejette ces opérations».

Erik Hagen a indiqué que les explorations réalisées par la compagnie américaine Kosmos Energy «entravent les efforts de paix menés par l’ONu au Sahara occidental». «L’exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental, ne tenant pas compte des intérêts du peuple sahraoui, est une violation des principes du droit international», avait affirmé récemment l’ancien conseiller juridique de l’ONU, Hans Corell, dans un article publié sur le site International Judicial Monitor.

APS

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