Charlie ou la mascarade d’une commémoration
31 janvier 2016
MEssage de Bruno D. :
« Comme nous le voyons dans l’article qui suit, nous ne vivons certainement pas, ou plus, dans un Etat laïc mais dans un empire mondialisé très religieux. Sa religion est le polythéisme du marché : son Dieu suprême, c’est le et les marché(s) célébré(s) dans des temples ayant pour nom « Bourse » où l’on exige de la part des fidèles des sacrifices constant i irrationnels pour que « les marchés réagissent positivement » et « soient satisfaits ». Ce dieu suprême a beaucoup de divinités subsidiaires toutes aussi capricieuses que lui, comme par exemple, les divinités « argent », tel le dollar US, auquel « on doit croire » car il ne s’appuie plus ni sur l’or ou l’argent ni sur le travail, mais sur « du virtuel », sur un coup de clic décidé par des banquiers devenus ésotériques. Il y a aussi d’autres divinités et des rituels quasi-obligatoires qui vont avec, comme « Charlie » ici, ou : convoitise, consumérisme, courses dominicales au superhypermarché, jeux, hasard, astrologie, médias, dispersion mentale, idoles du showbiz, culte de l’ego, culte des bêtes, culte du corps, publicité, culte de la « nature », pornographie, individu-roi, vacances-évasion, culte présélectionné de victimes triées et encensées par de grands prêtres au dépens d’autres victimes qui, elles, sont ignorées, dénigrées ou déconsidérées, shoah business pour Israël et à l’inverse victimes palestiniennes ou colombiennes, auto-censures, occident, démocratie de marché, prostitution mentale ou physique, drogues diverses, passions, violence télévisées, etc.
Comme dans tout polythéisme, il nait constamment de nouvelles divinités ou des objets diabolisés, que les grands prêtres imaginent en hard ou en soft, comme Halloween pour l’Europe par exemple, ou Noël pour Singapour ou Hanoukah et le dieu hindou Ghanesh pour la mairie de Paris, et pour lesquelles il faut sacrifier à nouveau son travail, son argent, ses impôts, ses biens, ses amis, ses proches, son temps, son énergie, ses amours ….
Les petits prêtres de cette nouvelle/ancienne religion née de la perversion de la parole des prophètes sont les journalistes « en vogue », très bien surpayés. Ses grands prêtres, ce sont les économistes célèbres qui interprètent les lois du dieu marché à leur façon (dans l’intérêt des puissants et de ceux que le dieu marché a récompensé, les superhyperriches banquiers mondialistes officiant dans les temples du CAC40, du Dow jones, de Davos où ils sont les seuls admis dans le nouveau saint des saints. Car ne franchissent les temples de la « rue du mur » (…Wall street !) et n’atteigent la terre promise de la « Cité » (la City de Londres) que ceux qui ont été « élus » par les interprètes officiels du dieu marché, par ses grands prêtres). …Tout cela vise à une chose : s’opposer à l’esprit de tous les vrais prophètes qui ont tous refusé de s’asseoir à la table des puissants et qui ont tous déclaré qu’il n’y avait aucune divinité qui puisse être autre que le seul Dieu, celui qui est au delà du temps, de l’espace et des représentations humaines. Ce qui s’oppose aussi à l’esprit de tous les vrais savants et philosophes, idéalistes ou matérialistes peu importe en finale, car ils déclarent tous qu’on ne doit accepter aucune vérité sans l’avoir d’abord analysée, réfléchie et acceptée dans une liberté de choix qui doit être totale. Toute manoeuvre d’intimidation, toute pression venue des pouvoirs, toute pression sociale manipulée par en haut constituent, par delà les différences de formes, de religions et d’idéologies, la seule chose fondamentalement inacceptable aux yeux de tout être humain digne, libre et doté de convictions sociales ».
Message du 30/01/16
Charlie ou la mascarade d’une commémoration
Nicolas Bourgoin