Un dernier ultimatum a été lancé aux 270 Indiens des ethnies Ngäbe et Buglé : le gouvernement du Panama a décidé l’inondation prochaine de 240 hectares de la vallée de la rivière Tabasará pour le réservoir du barrage Barro Blanco. Les autochtones sont sommés d’abandonner leur villages dans la province de Chiriqui à l’ouest du pays.
Le gouvernement panaméen a approuvé le projet sans évaluer adéquatement ses impacts environnementaux, ni obtenir le consentement des communautés affectées. Celles-ci n’ont même pas été informées correctement de ce projet qui menace leur survie.
Selon les sources officielles, seulement six hectares du territoire reconnu des Ngäbe et Buglé doivent être inondés. Mais les dommages seraient extrêmement graves pour les Indiens dont l’existence est intimement et traditionnellement liée à la rivière Tabasará. Les Ngäbe perdraient leur source en eau ainsi que leurs sites religieux, archéologiques et culturels.
Face à l’imminence de leur expulsion, les Indiens Ngäbe et Buglé appellent à l’aide internationale
Situé dans la province de Chiriqui à l’ouest du Panama, le projet de centrale hydroélectrique Barro Blanco est porté par l’entreprise GENISA et financé en autres par les banques publiques de développement FMO (Pays-Bas), BCIE (Amérique centrale) et DEG (Allemagne – filiale de l’Établissement de crédit pour la reconstruction KfW).
Le projet de barrage Barro Blanco possède un autre soutien de poids par l’intermédiaire de l’ONU qui l’a agréé en tant que « Mécanisme de Développement Propre » (MDP). Plus d’informations dans les liens de l’onglet CONTEXTE »»»
Merci de signer et de diffuser la présente pétition adressée au président panaméen Juan Carlos Varela et aux institutions financières soutenant le projet de barrage Barro Blanco.