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27 décembre 2024

LE LOBY SIONISTE PASSE DIRECTEMENT À L’ACTION


 [Nouvel article] Le lobby sioniste passe directement à l’action pour essayer de neutraliser Jermey Cor Personnes

Nouvel article sur Mounadil al Djazaïri

Le lobby sioniste passe directement à l’action pour essayer de neutraliser Jermey Corbyn

by Dziri

La politique britannique est décidément passionnante. On l’a vu avec le référendum sur le Brexit mais c’est surtout en réalité au sein du labour Party que se joue quelque chose d’absolument essentiel.

En effet, l’arrivée de Jeremy Corbyn à la tête du Parti Travailliste est sans doute le signal d’un changement fondamental que serait la réappropriation par les militants et la base de gauche de ce parti qui était depuis Tony Blair passé sous la coupe des néoconservateurs.

La contestation contre Corbyn ne faiblit cependant pas, que ce soit du côté de la droite [les Tories et le patronat] ou dans les rangs travaillistes

Du côté travailliste, la contestation vient essentiellement des parlementaires qui, s’ils ne représentent absolument pas les sentiments de la base du parti, ont une capacité de nuisance importante par leur accès aux médias qui leur permet de donner l’impression d’un Jeremy Corbyn aux abois.

Ce qui n’est cependant pas le cas car Jeremy Corbyn, comme on l’a dit ici, s’appuie sur la base des militants et sympathisants et c’est pour cette raison qu’il a refusé de démissionner.

Il pourrait cependant avoir à remettre en jeu son mandat dans le cadre d’un nouveau scrutin de désignation du leader du parti. On voit mal Corbyn, qui a été élu avec une majorité très confortable, refuser de se plier à une telle procédure.

La seule solution pour ses opposants serait que Jeremy Corbyn ne puisse pas se présenter à sa propre succession. Malheureusement pour ces derniers, les instances du parti viennent de décider que, en tant que leader sortant, Corbyn serait automatiquement autorisé à être candidat sans passer par l’investiture d’un certain nombre de parlementaires.

C’en est trop pour ses ennemis qui pensaient tenir là le moyen d’empêcher une candidature de Corbyn dans la mesure où les parlementaires sont à la tête de la fronde contre Corbyn.

Fort des grosses sommes d’argent qu’il a données au Labour Party, un des opposants à Corbyn a cru bon d’aller au tribunal pour que la justice dise si la désignation automatique de Jeremy Corbyn par les instances nationale du parti est conforme ou non à son règlement.

Ce généreux donateur, Michael Foster, n’est autre qu’un représentant du lobby sioniste dans le Labour Party qui en veut particulièrement au leader travailliste dont le soutien à la cause palestinienne ne s’est pas démenti avec son arrivée à la direction du parti.

Michael_FosterMichael Foster

Ce qui oblige le lobby a intervenir de plus en plus ouvertement dans la vie politique britannique, permettant à tout un chacun de constater l’influence de ces représentants de l’étranger.

Un donateur du Labour Party va contester en justice le mode de désignation des candidats à la direction du parti

Michael Foster veut que la haute cour examine la décision du parti de permettre à Jeremy Corbyn de se présenter au scrutin

Par Jessica Elgot, The Guardian (UK) 14 juillet 2016 taduit de l’anglais par Djazaïri

Un donateur du Labour va contester au tribunal la décision du comité directeur national du parti de désigner automatiquement Jeremy Corbyn comme candidat à la prochaine compétition pour la direction du parti.

Michael Foster, un ancien candidat aux élections législatives, va introduire sa requête auprès de la haute cour jeudi après-midi.

« Le problème soulevé par ma requête près la haute cour est celui de l’interprétation correcte du règlement du parti, » a-t-il déclaré sur BBC Radio, affirmant que la présence automatique de Corbyn sur la liste des candidats à l’élection à la direction du parti était « fondamentalement un problème de légalité. »

Le comité directeur national du parti a entendu trois avis juridiques contradictoires mardi soir, dont celui de Michael Mansfield QC [Queen’s Counsel] qui a conclu que seuls ceux qui briguaient le poste avaient besoin d’être désignés et celui de James Goudie QC selon qui tous les candidats devraient avoir l’investiture des parlementaires travaillistes.

« Trois avis juridiques ont été présentés par des QCs, et tous étaient à contre-courant [sic] et aucune des personnes [du comité directeur] présentes n’était impartiale par rapport à ces avis, » a affirmé Foster.

« Tout ce que je dis est que l’avis qui a été retenu n’a pas été examiné avec le regard expert qui serait celui d’un juge en haute cour. Chaque personne présente [au comité directeur] avait un agenda politique différent. »

Tom Watson, vice-président Parti Travailliste a déclaré que la démarche de Foster était mal venue: « Cette contestation en justice n’est d’aucune utilité et peut déstabiliser la labour Party. Le comité directeur national a pris une décision. Il a conclu que Jeremy Corbyn était automatiquement sur la liste des candidats. Nous devons respecter cette décision et donner à nos membres un choix de candidats aussi vite que possible. »

Foster a précisé qu’il n’avait pas voté pour Corbyn à la dernière élection pour la direction du parti mais il a soutenu que la règle ne devait pas être fonction de circonstances politiques particulières et devrait être arbitrée par une instance neutre.

« Je n’ai pas voté pour Corbyn quand il s’est présenté, mais ça n’a rien à voir avec la politique, et à l’heure actuelle je pense moi aussi que Jeremy devrait avoir le droit de figurer parmi les candidats mais pas de manière automatique, » a-t-il dit.

Le jugement de l’affaire sera une question de jours, pas de semaine, si la haute cour décide d’entendre les arguments des uns et des autres, a déclaré Foster.

Foster est un ancien agent du showbiz qui a donné plus de £400 00 (un peu moins de 500 000 euros) au parti depuis 2010 et a gagné en importance au cours de la dernière conférence du Labour Party après s’être confronté à Corbyn pendant une réception des Labour Friends of Israel [amis travaillistes de l’entité sioniste] en manifestant sa colère à cause de l’absence du mot « Israël » dans le discours qu’il avait prononcé à cette réunion.

« Dites le mot Israël », avait-il crié à Corbyn qui est un militant de longue date en faveur de la cause palestinienne. (à 8’25″sur la vidéo)

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