Dans
EN CONFIDENCE, entretien avec une inconnue, un petit joyau littéraire, le professeur Robert Faurisson évoque une déclaration de Alain Finkielkraut dans le
Monde du 7 octobre 1998
« Ah, qu’il est doux d’être juif en cette fin du XXe siècle! Nous ne sommes plus les accusés de l’Histoire, nous en sommes les chouchous. L’esprit du monde nous aime, nous défend, nous prend en charge
nos intérêts; il a même besoin de notre imprimatur. Les journalistes dressent des réquisitoires contre tout ce que l’Europe compte encore de collaborateurs ou de nostalgiques de la période nazie. Les
Eglises se repentent, les Etats font pénitence, la Suisse ne sait plus où se mettre… »
On pourrait encore ajouter qu’un juif ayant décide de vivre en France – il y a des Israéliens installés en France n’ayant aucun lien avec la France – il bénéficiera de tous les avantages sociaux des Français,
pourra acquérir facilement la nationalité française, pourra faire son service militaire en Israël, revenir en France et devenir conseiller d’Etat à 7 000 € par mois, il pourra en plus être un sayan, agent secret du Mossad,
prendre les plus grands risques économiques, commettre les plus grandes »erreurs », empocher des millions d’euros, puis se réfugier en Israël qui ne le livrera pas à la justice française; qui de toute manière ne le condamnera
pratiquement jamais; et bénéficier d’arrangements spéciaux du code pénal en faveur de sa communauté.
Et commettre ce qu’a commis le soldat « franco »-israélien probablement non poursuivi par la justice française.
Quand on voit tout cela, et d’autres choses qui restent de moins en moins cachées, on peut mieux comprendre l’état du monde occidental et ses problèmes avec les Arabes et les musulmans. Comprendre dans le sens que Tzvetan
Todorov à ce verbe dans Le Monde du 31 décembre 2016 : comprendre, ce n’est pas excuser, mais maîtriser la situation…. (La tentation du bien est beaucoup plus dangereuse que celle du mal, Le Monde du 31 décembre 2016).
Ou, dans le même article Boris Cyrulnik répondant à la question : donc contrairement à ce que l’on entend souvent à propos du djihadisme, il faut chercher à le comprendre, et non pas refuser, par principe, à l’expliquer ? Réponse
de Cyrulnick : Evidemment.
Commençons donc, un jour, à comprendre les événements qui nous frappent pour maîtriser la situation. Mais en sommes-nous encore capables, a-brutis par nos éducateurs ?
ms
https://francais.rt.com/international/31789-pour-benjamin-netanyahou-soldat-israelien-condamne-meurtre-devrait-etre-pardonneSelon le Premier ministre israélien, Elor Azaria le soldat franco-israélien qui avait abattu d’une balle dans la tête un palestinien blessé à Hébron, mérite le pardon. Ce dernier a été reconnu coupable le 4 janvier par la justice israélienne.
Elor Azaria s’est trouvé un défenseur de poids. Alors que le soldat franco-israélien s’est vu reconnaître coupable d’homicide volontaire par un tribunal de Tel-Aviv le 4 janvier, Benjamin Netanyahou en personne lui a apporté son soutien.
Lire aussi : Le soldat franco-israélien qui avait tué un assaillant palestinien déjà à terre reconnu coupable
«C’est un jour difficile et douloureux, tout d’abord pour Elor, sa famille, les soldats israéliens, beaucoup de citoyens et de parents de soldats, parmi lesquels je me trouve… Je suis pour que l’on accorde la pardon à Elor Azaria», a déclaré le Premier ministre de l’Etat hébreu sur sa page Facebook.
La décision d’envoyer le sergent Elor Azaria en cour martial a déclenché une vive polémique en Israël. Dès l’annonce du verdict, plusieurs personnages politiques d’extrême-droite ont appelé le président Reuven Rivlin à gracier le jeune soldat âgé de 20 ans. En marge du procès, des heurts ont éclaté entre les partisans du jeune homme et les forces de l’ordre.
Elor Azaria avait en mars dernier abattu un palestinien blessé à Hébron d’une balle dans la tête après que ce dernier ait mené une attaque au couteau contre des Israéliens.
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