Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
29 janvier 2017
29/01/2017
BRAVO SOROS !
Bravo Soros !
Bien joué.
(Marche des femmes : suite)
La marche des femmes en faveur de la misogynie ?
Mark Taliano – Arrêt sur Info – 28 janvier 2017
La marche des femmes, qualifiée de plus grande manifestation de l’histoire des USA, a‑t‑elle fait les manchettes de tous les grands médias? Si c’est le cas, cela veut dire que l’establishment de l’industrie de la mort l’approuve. Les médias grand public font la promotion de la guerre.
La marche des femmes s’opposait-elle à Trump? Si c’est le cas, elle a été détournée. Hillary Clinton compte parmi les politiciens les plus misogynes qui soient à Washington. Elle soutient le wahhabisme, la charia, la mort et la destruction dans ses faits et gestes criminels en matière de politique étrangère. Quand Mouammar Kadhafi a été assassiné et que la Libye a été détruite par les forces de l’OTAN qui appuyaient celles d’Al Qaeda, elle jubilait : « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ».
Source : http://arretsurinfo.ch/la-marche-des-femmes-en-faveur-de-…
Pour ceux qui n’auraient pas compris que les Pussyhats succèdent aux Pussycats, voici leur site officiel :
https://www.pussyhatproject.com/
Les magazines féminins vous disent même comment les tricoter :
http://www.femmeactuelle.fr/deco/loisirs-creatifs/tricot-…
« Quel pauvre grand et malheureux peuple, comme on le mène à sa perte ! » disait le général Fyon, parlant des Français. Mais alors, les femmes !!!!!!!!!!!!!!!!!!
What to Wear Women’s March
Pas chouette, l’organisation ?
Passons aux choses sérieuses
Hassan Nasrallah : le chaos au Moyen-Orient ne sauvera pas Israël
Sayed Hasan – vendredi 27 janvier 2017
Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 27 décembre 2016, à l’occasion des funérailles du Cheikh Abd-al-Nasser al Jabri, dignitaire sunnite libanais.
Depuis le « Printemps arabe », la question palestinienne semble avoir largement disparu des préoccupations politiques et médiatiques tant en Occident qu’en Orient, si bien que des folliculaires comme Eric Zemmour peuvent voir là un triomphe pour Israël. Mais selon Hassan Nasrallah, autorisée à penser et à exprimer son opinion, c’est là prendre ses désirs pour la réalité. Le Hezbollah, qui a porté le premier coup d’arrêt à Daech en 2013 avec son intervention en Syrie, garde en permanence un œil rivé sur Israël, considéré comme la source première des maux qui frappent le Moyen-Orient, et propose une analyse très différente de la situation.
En rappelant notamment que l’agression israélienne contre le Liban en 1982 a entraîné la création du mouvement de Résistance qui infligea à Israël deux premières défaites historiques, en 2000 et en 2006, Hassan Nasrallah soutient au contraire que les guerres fratricides qui ravagent le Moyen-Orient, téléguidées de l’extérieur, sont vouées à l’échec et profiteront ultimement à l’Axe de la Résistance (Iran-Syrie-Hezbollah, voire Irak-Yémen et au-delà) et à la cause palestinienne, qui constituent les principales cibles de cette guerre par procuration visant à obtenir ce que les agressions américano-israéliennes directes depuis 2003 ont échoué à réaliser.
D’ores et déjà, force est de reconnaître que l’Iran, la Syrie et le Hezbollah, ennemis implacables d’Israël engagés dans une alliance stratégique avec la Russie, sortiront renforcés de cette guerre, ce qui affaiblira notablement les alliés traditionnels de l’Occident qui se sont alliés, plus ou moins ouvertement, aux factions terroristes (Arabie Saoudite, Israël). Et si la politique de colonisation israélienne, qui constitue un crime de guerre voire un crime contre l’humanité selon le droit international et l’ONU, a effectivement rendu toute idée de solution à deux états caducs, il est bien possible que ce soit la pérennité d’un Etat juif (et certainement pas démocratique) qui ait été irrémédiablement compromise. Non pas parce qu’il s’agit de la « terre d’Allah » incessible à des infidèles, M. Zemmour (affirmation combien grotesque et scandaleuse), mais parce que selon toutes les lois écrites et non écrites, il s’agit de terre palestinienne interdite aux occupants, quelle que soit leur pays d’origine, leur race ou leur religion. Une agression coloniale n’est une guerre de religion ou de civilisation que dans la parole de ses thuriféraires, qui, pour reprendre le mot de Coluche, plutôt que de débiter de pareilles inepties, devraient bien être autorisés à [se taire].
Transcription :
Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr
[…] Nous espérons que ce genre d’expérience [de rapprochement interconfessionnel] se répandra dans les autres pays arabes et musulmans.
Aujourd’hui, en ces temps (troublés), nous avons plus besoin que jamais de Cheikh Abd-al-Nasser Jabri, de ses semblables, de sa pensée, de sa voie, de son âme, de sa sincérité, de sa fraternité, car notre monde islamique fait actuellement face à un phénomène très dangereux, à savoir l’extrémisme affranchi de toute limite, que ce soit dans certains milieux sunnites ou certains milieux chiites.
Lorsque nous considérons le phénomène takfiri et le mouvement takfiri, nous voyons que, même avant l’an 2000, avant les années 1990, ils existaient déjà, mais seulement dans certains cadres, dans certains pays, dans certains milieux, et ne s’affirmaient pas comme ils le font à présent. Les takfiris, que ce soit sur les plans idéologique, médiatique, politique ou de terrain, affirment maintenant leurs positions sans limite et sans restriction, et ont poussé les choses jusqu’à leur dernière extrémité. Et c’est quelque chose de très dangereux.
Dans la lutte contre le takfirisme aujourd’hui, on ne fait plus seulement face au takfir (accusation d’apostasie), mais ça va jusqu’au meurtre, aux massacres, aux égorgements, à la prise de captifs (de guerre), aux décapitations, au dépècement (des cadavres), aux crucifixions, etc. Eh bien, c’est là la situation la plus dangereuse à laquelle la communauté islamique puisse arriver. Et c’est ce que nous vivons maintenant.
Et de même, dans certains milieux chiites, malheureusement, certains courants que Son Éminence Sayed Ali Khamenei caractérise comme le chiisme londonien, ou chiisme britannique, qui adoptent eux aussi le travers du takfir (accusation d’apostasie), de l’accusation de trahison, et des insultes contre toutes les sanctités et tous les symboles, et de fait, pas seulement contre les sanctités et symboles de nos frères sunnites, mais même contre ceux des chiites – les savants, les autorités, les plus éminents symboles de science et de vertu.
Source : http://sayed7asan.blogspot.be/2017/01/hassan-nasrallah-le…
Mark Taliano ayant fait ci-dessus allusion à l’exclamation historique de la mégère de l’Apocalypse répondant au nom de Clinton, il nous semble opportun de relayer ce récent portrait de celui qu’elle croit avoir vaincu :
Pourquoi l’ont-ils tué ?
Bob Woodward – La voix de la Libye – 28 janvier 2017
Mouammar Kadhafi voit le jour en 1942. C’est un jeune Bédouin – aux origines anecdotiques – issu d’une famille si pauvre qu’il avait à peine de quoi se nourrir. Il est toutefois décrit comme brillant à l’école. Il réussit à étudier en quatre années seulement le programme de six années du cycle primaire. Il apprend avec une facilité qui étonne ses camarades et ses enseignants. Très vite, il dégage autour de lui une sorte d’autorité naturelle et une fierté qui contraste avec son cadre de vie très modeste. Féru de lecture, il fait la connaissance des grands personnages qui ont fait l’histoire du monde et de l’Afrique : Abraham Lincoln, le général de Gaulle, Mao Zedong, Patrice Lumumba et surtout Gamal Abdel Nasser le leader égyptien dont il s’inspire particulièrement. L’environnement politique de l’époque est marqué par une série d’évènements dans le monde arabe : la guerre d’Algérie, l’agression de l’Égypte, la bataille du Liban, la question palestinienne, la révolution au Yémen, la présence sur le sol libyen des bases militaires américaines et britanniques, l’état misérable du peuple libyen, victime d’un règne monarchique gangrené par la corruption et le népotisme. Autant de facteurs qui amènent Kadhafi à se sentir « investi d’une mission » celle de libérer son pays de la domination étrangère, de la pauvreté et des inégalités.
En 1963, Kadhafi obtient son baccalauréat de philosophie, mais refuse de travailler dans les compagnies pétrolières. Il a autre chose en tête. Il crée un groupe de jeunes pour entrer à l’école militaire de Benghazi, pas pour devenir des soldats de métier, mais pour infiltrer l’institution et s’en servir pour mener la révolution. Six ans plus tard, il prend le pouvoir avec ses compagnons d’armes, le 1er septembre 1969, à l’occasion d’un coup d’État sans effusion de sang. Mouammar Kadhafi n’est alors qu’un jeune officier de 27 ans. Son rêve de transformer la Libye peut commencer. Il durera tout le temps de son action aux commandes de son pays : 42 ans, et s’étendra sur l’Afrique.
Mouammar Kadhafi se révèle rapidement être un nationaliste souverainiste habité par l’idée de protéger son pays et de faire bénéficier à son peuple les revenus tirés des ressources pétrolières et gazières, jusqu’alors détournés et dilapidés par un régime corrompu, celui du Roi Idriss et les compagnies pétrolières. Le jeune pilote est particulièrement choqué face à la luxure et l’indécence déployée au cours des festins organisés dans son pays par les compagnies pétrolières et les autorités à côté d’une population qui manque pratiquement de tout. Kadhafi est un souverainiste. Il rejette tous les impérialismes, aussi bien l’impérialisme américain que l’impérialisme soviétique dont le côté athée » choque sa conscience de « croyant ». Ce refus du communisme, en pleine période de Guerre froide, va d’ailleurs l’épargner des ennuis avec les Occidentaux qui ne voyaient pas en lui une menace là où les leaders ouvertement communistes d’Amérique latine et d’Afrique étaient des cibles à abattre. Il parvient à contrôler les ressources de son pays et à renégocier les contrats là où les pays alignés derrière l’une ou l’autre des superpuissances disposaient des marges de manœuvres assez limitées. Il nationalise les principaux secteurs de la vie économique libyenne, moyennant compassassions. Dans le secteur pétrolier, les négociations sont ardues, mais en 1971, Kadhafi réussit ce qu’aucun autre pays pétrolier n’avait réussi auparavant : imposer aux compagnies pétrolières une augmentation des prix du brut. Le mouvement va faire des émules dans les pays de l’OPEP.
Source : http://www.decryptnewsonline.com/2017/01/pourquoi-l-ont-i…
Via : http://lavoixdelalibye.com/2017/01/28/35990/
Pour faire suite au commentaire de Madame Bonacieu à notre post précédent et ne pas quitter trop longtemps le cirque électoral hexagonal…
Le candidat Macron ne se prend pas pour de la crotte de bique.
L’outrecuidant français
Sabah Hayaoub – Arrêt sur Info – 28 janvier 2017
Emmanuel Macron, votre outrecuidance n’est ni bien vue ni bienvenue chez nous.
Au Liban on ne critique pas les discours, surtout lorsqu’ils sont émis par une personnalité officielle qui représente un état impérialiste. Tous les comportements issus de ce type de personnes sont autorisés, quand bien même ils porteraient atteinte à la souveraineté du pays et à l’honneur de ses citoyens (les proclamations et les agissements des ambassadeurs américains successifs le prouvent amplement), au point qu’on en arrive à croire que la plupart des personnalités officielles en visite au Liban savent à l’avance que leurs hôtes seront plus préoccupés par la qualité des mezzés qu’ils vont leur servir que par la teneur des discours qu’ils vont entendre, de sorte que ces personnes se permettent de s’exprimer en toute liberté en toute impunité.
Le dernier visiteur de ce genre et en provenance de la France est Emmanuel Macron, ex-ministre de l’Économie et actuel candidat à la présidence, qui a visité Beyrouth, du 23 au 24 janvier 2017, dans le cadre d’une « tournée moyen-orientale » qui devait inclure également la Jordanie. Macron, jeune (39 ans) politicien de formation financière est le nouveau visage que les Français ont découvert en 2014 lorsqu’il est devenu ministre après avoir œuvré dans les coulisses de l’administration Hollande, qu’il a quittée pour créer son propre parti. Nous ne nous étendrons pas sur son profil financier et bancaire ni sur ses échecs et réussites. Rappelons seulement qu’il est actuellement accusé d’avoir utilisé l’argent (public) du ministère de l’Économie pour financer la campagne de son parti « En marche ! » qu’il a lancée après sa démission de son poste en août 2016.
Source : http://arretsurinfo.ch/loutrecuidant-francais/
Pour finir, un invité…
D’accord, ce n’est, lui aussi, jamais qu’un homme, mais nous ne sommes pas sectaires.
« Pas de république sans vertu ! »
Vingtras – Sur son blog – 28 janvier 2017
Cette exhortation de Montesquieu dans L’esprit des lois que reprit Robespierre pour en faire la règle impérieuse de la Convention, est bien oubliée aujourd’hui où la république bourgeoise s’accommode de toutes les vilenies et de tous les passe-droits…
…tant et si bien que nous vivons dans une société du soupçon permanent.
En effet, comment ne pas s’interroger lorsque la succession de faits apparemment fortuits vient, au moment opportun, donner un coup de pouce au cours de l’histoire ?
Je n’en retiendrai que trois, pour mieux me faire comprendre :
– l’incident du Sofitel de NY mettant gravement en cause DSK, candidat favori à l’élection présidentielle de 2012
– le raid aérien sur un convoi libyen afin d’éliminer Khadafi, c’est à dire un témoin gênant
– la découverte subite, à trois mois d’une échéance électorale, des malversations d’un candidat ayant gagné la primaire des « honnêtes gens »
Dans toutes les enquêtes policières, une question se pose immédiatement : à qui profite le crime ?
À chacun de répondre. Ce n’est pas un jeu, il n’y a rien à gagner hormis « la vertu qui produit le bonheur comme le soleil la lumière »*…
En fait, avec ses règles alambiquées qui tolèrent ou favorisent toutes les magouilles, la république bourgeoise a généré une société du soupçon qui fait la pâture quotidienne des médias, et exhale un air vicié chargé des miasmes de toutes les combines…
Pourtant « la vertu est moins un principe particulier qu’une conséquence générale de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie » avait dit Robespierre à une époque où la république avait épousé la morale.
Avant d’élire un nouveau Président, ne faudrait-il pas balayer devant notre porte ?
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* Robespierre
Source : https://blogs.mediapart.fr/vingtras/blog/280117/pas-de-re…
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Sous le pseudonyme de Vingtras se cache un historien et auteur-réalisateur de films, retraité le plus actif de Saint-Pierre de Bailleul (France).
Mis en ligne le 28 janvier 2017.