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14 novembre 2024

Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège


30/01/2017

CIRQUE ÉLECTORAL US – Suite et, pour nous, FIN

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Cirque électoral US – Suite et, pour nous, FIN.

 

à Emma Goldman,

qui a connu les cafouillages sanglants de la Russie révolutionnaire, les bagnes du rêve américain, l’hostilité des bourgeois d’Europe et la guerre d’Espagne. Toujours du même côté :  gauche.

 

La « Marche des femmes », qualifiée en toute modestie de plus grande manifestation de l’histoire, aura marqué la première des péripéties post-Empire.

Qu’entendons-nous par là ? Que l’empire est arrivé il y a peu au sommet de sa trajectoire et que, désormais, il tombe.

Que l’histoire des États-Unis ne va plus être, jusqu’à l’enlisement définitif de son parcours, qu’une lutte sanglante ou non entre factions. Celle qui vient d’en évincer une autre a chois M. Trump pour la représenter. Aura-t-il personnellement du pouvoir ? On en doute. Déjà M. Obama n’en a pas eu.

« La politique de Donald Trump » est davantage une façon commode de parler, qu’une réalité déjà mesurable dont il soit personnellement responsable.

Chaque faction essayera tour à tour de mobiliser à son service l’un ou l’autre pan de la population U.S.

Cette fois, la faction perdante a choisi de jeter dans la rue un certain nombre de femmes. Manipulées ? Oh, oui ! Ni plus ni moins que des multitudes d’hommes un nombre incalculable de fois. Là et ailleurs.

C’est pourquoi nous avons très mal pris que des hommes que nous avons souvent lus avec intérêt – notamment Israel Shamir – s’engouffrent dans la tarte à la crème de la lutte plusieurs fois millénaire entre les mâles et les femelles, quand il ne s’agit que d’infantilisme, tant chez les manipulateurs que chez les manipulés.

Sur cette péripétie transitoire que fut la « March of millions » de 200.000, nous avons retenu pour vous, en guise d’adieu à ces élections si spectaculaires (société du spectacle oblige) deux réactions. Une de Suisse, une de Russie.

 

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Y a-t-il (encore) un commissaire dans l’avion?

Slobodan Despot – ANTIPRESSE 61 29 janvier 2017

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L’irascible mémé en action

L’incident a fait le tour des médias aux États-Unis et la vidéo qui le documente a été vue des millions de fois. Dans un avion d’Alaska Airlines faisant la liaison Baltimore-Seattle, une femme d’âge respectable voyageant avec son conjoint a commencé par chercher querelle à son voisin de siège, puis elle a refusé de continuer le voyage à côté de cet individu et a exigé qu’on la déplaçât. Le personnel de cabine a refusé d’entrer dans son jeu et a alerté le capitaine. Lequel a fini par faire débarquer la forcenée, avec son ombre de mari.

Les querelles de passagers semblent monnaie courante sur les vols américains et elles prennent parfois des tournures autrement plus violentes. Le plus souvent, on s’écharpe pour un siège incliné qui incommode le passager de derrière et qu’on refuse de relever, pour un verre de trop ou d’autres vétilles du même ordre témoignant de l’incivilité infantile de certaines populations réputées civilisées. Mais le cas qui nous intéresse ici revêt une dimension tout autre. Le passager agressé, Scott Kotesky, était un supporter de Donald Trump rentrant de la cérémonie d’investiture. L’agresseuse, une femme revêche et autoritaire à l’allure de prof en préretraite, était de l’autre bord. Sitôt qu’elle eut identifié le suppôt du Donald, elle s’en est prise à lui comme s’il avait été personnellement responsable de l’élection d’un débile dangereux à la tête de l’Etat. «Vous prétendez que vous avez moralement raison, mais vous avez mis le doigt de cet homme sur le bouton nucléaire. Cet homme ne croit pas au changement climatique. Et vous, vous croyez à la loi de la gravité ? », lui jette-t-elle à la figure.

Comme pour lui faire écho, les « consciences qui veillent » ont avancé de 30 secondes le compte à rebours de l’apocalypse nucléaire, nous mettant désormais à deux minutes et demie seulement de l’autodestruction de l’humanité. Sur un plan symbolique, bien entendu ! Il n’empêche : l’accession de Donald Trump à la présidence des États-Unis justifierait donc à elle seule ce bond dramatique vers le Jugement Dernier.

 

Le prolétariat culturel

Mais les fièvres ne s’arrêtent pas aux frontières américaines. L’épidémie est globale. Le week-end dernier, dans mon village des Alpes, des jeunes (ou pas ?) ont imprimé sur le terrain de football enneigé un slogan visible d’avion, de l’orbite terrestre et peut-être même de la Lune : TRUMP WE HATE YOU !

 

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Savièse, Valais, 20 janvier 2017.

Qu’est-ce qui a pu motiver, me suis-je demandé, ces jeunes (ou pas ?) à piétiner si minutieusement une vaste surface de neige par des températures sibériennes ? Quel impératif est assez puissant pour pousser un individu à crier de Savièse, Valais, Suisse, sa haine à un chef d’État d’outre-Atlantique avant même que celui-ci ait signé son premier décret ? Si l’on peut comprendre la militante démocrate déçue par l’échec de son parti, quel rapport concret peut-il exister entre les piétineurs de Savièse et le résident de la Maison Blanche ?

La seule explication vraisemblable, en l’occurrence, tient à l’intoxication médiatique, qui agit à la manière d’un champignon hallucinogène. Elle les rend insensibles à ce qui est et leur fait ressentir ce qui n’est pas. Le parti pris massif et unanime des médias globaux contre le candidat Trump a contaminé des millions de prolétaires culturels à qui l’on n’a jamais expliqué qu’ils pouvaient penser avec leur propre tête ni comment.

Or ce prolétariat-là n’est pas composé que de pauvres et d’exploités, loin de là. Les ouvriers, les artisans, et d’une manière générale les travailleurs physiques y sont moins nombreux, par exemple, que les étudiants, les avocats, les journalistes ou les assistants sociaux. Le prolétariat culturel est composé de gens qu’on a trop instruits pour qu’ils restent humbles, mais pas suffisamment pour les rendre intellectuellement souverains. Ce sont, comme les prolétaires de Marx, des travailleurs qui utilisent des moyens de production (la culture et le raisonnement) dont ils ne sont pas les détenteurs. Ils peuvent vous parler de Machiavel, de Spinoza, des idées du libéralisme ou de Salvador Dalì sans que tout cet héritage ait un véritable impact sur leur existence. Ils parlent des temples du savoir, mais ils ne les habitent pas. S’ils les habitaient, ils ne se laisseraient pas mener par l’anneau nasal comme un troupeau de bovins sitôt que les bergers sifflent la transhumance.

 

Ceux qui ont TOUJOURS raison

Ainsi en va-t-il de notre rombière tombée de l’avion, de toute évidence issue de la classe « instruite » avec ses lunettes sévères. Si elle habitait les valeurs fondamentales de la démocratie américaine, elle aurait raccroché ses rancoeurs partisanes le 8 novembre 2016 et considéré son voisin de rangée d’abord comme un concitoyen, et ensuite seulement comme un adversaire d’idées. Mais elle n’en était pas capable. Son comportement était irrationnel, brutal et poussait l’intolérance jusqu’à la répugnance physique envers les gens qui ne pensent pas comme elle. Un comportement de hooligan, de supporter de foot, de petite frappe. Bref, le genre d’attitude « raciste » que le camp démocrate prête justement au président élu et à ses partisans, décriés comme des barbares et des « rednecks  » !

A cette différence près, justement, que les « conservateurs » ne se comportent pas ainsi à l’encontre de leurs adversaires gauchistes. En Europe, par exemple, le 99% des agressions délibérées et organisées contre l’expression publique d’idées est le fait des Antifas, souvent soutenus et subventionnés par les collectivités publiques. Et l’on imagine mal une expédition nocturne de jeunes du FN ou de l’UDC, en 2008, pour inscrire sur un terrain de foot un slogan du genre Obama we hate you ! Cette haine à la fois grégaire, puérile et abstraite, quoi qu’en disent les directeurs de pensée, ne se rencontre qu’« à gauche ».

Je l’ai écrit ailleurs, mais il me faut le répéter ici. Cette haine est une caractéristique essentielle de l’idéologie de nivellement planétaire qu’on appelle par simplification «de gauche». Elle procède de la structure même de cette idéologie, largement inspirée dans son développement par la pensée jésuite (1) soutenant que «la fin justifie les moyens». Si le but du voyage sanctifie les voies empruntées pour y parvenir, et si ce but est absolument sublime (paix, égalité, solidarité, fraternité universelles, etc.), alors il n’est aucune voie d’accès, fût-elle la plus tortueuse, qui ne soit en fin de compte acceptable.

C’est pourquoi les « avant-gardes » qui s’autoattribuent la mission de nous y conduire sont a priori exonérées de toutes leurs inconduites. Et c’est là, au détour de cet alibi moral, que la vieille nature humaine vient reprendre son dû. Émancipés de toute règle de conduite autre que le succès de leur projet, les bien-pensants tombent dans des comportements qui dans une société traditionnelle relèvent de la crapule. Parjure, traîtrise, violence, mensonge, prévarication, sont des vices qui n’existent tout simplement pas dans un monde où le mot crée la réalité ! D’où le fameux dialogue des deux bolcheviks qui inaugure le concept même du « politiquement correct » :

« Camarade, ton affirmation est factuellement erronée.

— Certes, camarade, mais elle est politiquement correcte ! »

 

Un monde parallèle

Depuis la faillite de l’appartement-témoin de l’illusion gauchiste, l’URSS, et la débâcle subséquente de ses partis et organisations satellites, son idéologie s’est répandue dans le monde comme un essaim chassé de sa ruche. Davantage encore que les milieux politiques, les universités et les médias sont devenus les sanctuaires et les musées d’un projet néfaste, irréalisable et amplement démenti dans chacune de ses tentatives d’application. D’où l’aveuglement corporatif de la caste pensante face à une situation globale que les gens dépourvus de vernis intellectuel comprennent très aisément.

Pour revenir à l’objet de notre querelle de cabine, l’abhorré Donald Trump a commencé son mandat en faisant ce qu’il avait promis, entre autres en s’attaquant immédiatement à la peste de l’État islamique et en échangeant des informations stratégiques avec les Russes, ce que l’angélique Obama avait refusé de faire. Il s’engage à renouer le dialogue et à faire baisser la tension avec l’autre superpuissance nucléaire, ce qui a immédiatement eu pour effet d’éloigner d’un cran la menace de l’apocalypse, non de la rapprocher ! Il exhorte l’industrie américaine à rapatrier ses usines, donc à redonner du travail au « rust belt » profondément sinistré qui recouvre tout l’intérieur des États-Unis. Si l’auteur de ces initiatives était venu du camp démocrate, les piétineurs de stades de foot et les pimbêches quérulentes réclameraient déjà pour cet humaniste un nouveau Nobel de la Paix ! Mais Trump ne sera jamais jugé sur ses actes, pas plus qu’Obama : l’un aura toujours tout faux, l’autre toujours tout juste quoi qu’il fasse. Lorsque les bien-pensants auront eu la peau de Trump et qu’ils déclencheront la guerre civile, voire mondiale, ils continueront d’incriminer les forces de la réaction. Comme ils vivent dans un monde parallèle, aucun démenti d’ici bas ne peut les forcer à se remettre en question.

 

Ah, un dernier détail…

J’allais presque oublier un point de détail, mais qui modifie radicalement notre lecture de l’événement. La rombière enragée qui s’était proclamée commissaire politique sur Alaska Airlines n’a pas quitté l’avion avec les éloges du public. Bien au contraire. Son départ a été salué par les applaudissements nourris de la majorité silencieuse qui occupait la cabine. C’est tout le sel de ce sketch et la principale raison de sa popularité. Les événements survenus depuis 2016 sont des craquements profonds qui signalent la débâcle d’une épaisse banquise. L’ovation du vol Baltimore-Seattle n’en est qu’un grésillement parmi des milliers. Comme les phénomènes naturels, ce dégel n’est ni bon ni mauvais: il est et il faut s’en accommoder. Les partis et les médias qui restent sourds à ce mouvement tectonique sont condamnés à disparaître.

 

…et un post-scriptum

L’annonce de la fermeture prochaine d’un magazine historique, L’Hebdo, a ébranlé le paysage médiatique et culturel suisse. La jubilation de certains milieux — essentiellement les souverainistes que ce magazine combattait — est compréhensible, mais elle n’est ni digne ni avisée. J’avais prévu d’en parler dans cet article, mais la rédaction de L’Hebdo m’a demandé de livrer mon opinion dans son ultime numéro. Je la relaierai dans le prochain Antipresse.

 

NOTE

(1) : Voir à ce sujet: Marxisme et Jésuitisme de Nikola Milošević, éd. L’Age d’Homme.

 

 

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Ce n’est ici ni le lieu ni l’occasion de nous lancer dans un débat de fond avec des représentants de la droite sur ce qu’est la gauche, à leurs yeux et dans la réalité.

Contentons-nous de rappeler qu’on ne se décrète pas de gauche. Qu’un nombre plus ou moins élevé de zigotos se prétendent tels ne concerne qu’eux et ceux qui les prennent ou feignent de les prendre au sérieux. Que ces derniers voient dans Liberté-Égalité-Fraternité « une idéologie du nivellement planétaire » les regarde. Dans le monde réel, sont « de gauche », les quelques adultes qui ont été ainsi marqués au fer. Rouge. Par ceux qui ont fait le choix de l’égoïsme et s’en absolvent en attribuant les conséquences qu’il entraîne aux desseins impénétrables d’une divinité de leur invention. L.G.O.

 

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C’est parti : le Maidan américain a commencé

Ruslan Ostashko – LiveJournal  – 23 janvier 2017

Traduit du russe pour J. Arnoldski pour Fort Russ

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Quand j’ai présenté dans l’info-sphère russe la thèse que les États-Unis se transformeraient en une Ukraine en plus grand, beaucoup ont d’abord pensé que c’était une bonne plaisanterie politique. Mais ce qui se passe à Washington et dans d’autres villes américaines et certaines européennes montre que ce n’est pas une blague, mais la dure réalité dans laquelle nous vivons. Si nous regardons attentivement et impartialement comment l’administration de Donald Trump vient de subir sa première attaque frontale, il est facile de voir que les techniques utilisées sont celles qui ont été élaborées sur les places de Kiev, du Caire, de Hong Kong et de Moscou. Si nous entrons dans les détails, nous pouvons dire avec certitude qu’un Maidan américain est en train, préparé non seulement sur le même modèle que les sanglantes révolutions de couleur des autres pays, mais qu’il a les mêmes commanditaires. Analysons ceci.

Une vague de protestations contre le nouveau président Donald Trump déferle dans les villes américaines. Les manifestations auraient soi-disant lieu pour soutenir les droits des femmes, mais les médias américains et les manifestants eux-mêmes ont clairement dit qu’ils sont venus protester contre la nouvelle administration. Selon diverses estimations, le nombre de manifestants dans cette « action des femmes » à Washington totalise quelque 200.000 personnes, mais les organisateurs revendiquent une « marche d’un million de femmes sur Washington ». « Marche de millions » … cela ne vous rappelle-t-il rien ? C’est sous ce même slogan que les libéraux russes organisent aussi leurs marches, même quand ils n’arrivent à en rassembler que quelques milliers. Et les similitudes ne s’arrêtent pas là.

Le rôle d’instigateur de la « classe créatrice » en révolte, lors de ce rassemblement, a été joué par Madonna qui, en passant, n’a jamais rempli sa promesse de satisfaire oralement tous ceux qui ont voté pour Clinton. En Russie et en Ukraine, le rôle de « meneur de manif » a aussi été joué par les vedettes du rock Shevcuk et Vakharchuk. Mais des manifestations en faveur de la « marche des millions » des Américains ont également eu lieu dans de nombreuses villes européennes, ce qui rappelle vraiment les manifestations de soutien aux Maidan et Bolotnaya. Les premières fenêtres cassées et attaques contre la police ont aussi fait leur apparition, ainsi que plusieurs dizaines de personnes arrêtées que la presse anti-Trump s’est empressée de baptiser prisonniers politiques, manifestants pacifiques et enfants innocents. Comme la police américaine l’a signalé, des battes de baseball et des piquets de bois aiguisés fournis aux manifestants ont été confisqués à ces « enfants innocents ». Cela ne vous rappelle-t-il pas non plus quelque chose ? Littéralement, nous avons ici tous les ingrédients – des médias défendant des « manifestants innocents » armés de battes de baseball – déjà observés dans les trois Maidans.

Et maintenant quelques mots sur l’aspect le plus important de ces sortes de choses : l’argent. Un ex-journaliste du Wall Street Journal a mené une enquête sur les ONG qui se sont identifiées comme organisatrices et « partenaires clés » de la « marche de millions ». Parmi ces ONG, on trouve 56 organisations qui reçoivent officiellement de l’argent des agences de George Soros. Ces informations sont publiques. Et essayez seulement d’imaginer ce qui se passe dans les coulisses et derrière le décor.

Pour l’instant, la nouvelle administration tient le coup. En fait, elle savait qu’il existait des plans destinés à perturber l’inauguration, mais les partisans de Trump avaient organisé une opération cachée pour filmer les « ateliers d’activistes » occupés à préparer des émeutes censées devenir massives à Washington, et ils se sont arrangés pour répandre cette information sur les réseaux Internet quelques jours avant l’inauguration. Cette initiative ne pouvait qu’intéresser les autorités compétentes. Les plans des soi-disant « antifascistes » impliquaient le blocage du métro de la capitale et la création d’embouteillages. Dans un des échantillons d’enregistrements d’un tel « atelier » destiné à driller les manifestants, on peut entendre comment l’organisateur dit « un coup à la gorge, ça marche ».

Comme l’ont rapporté des journalistes pro-Trump, cette fuite d’information et l’exposition des projets en cours ont amené les mercenaires clintonites à revoir leurs plans d’émeute considérablement à la baisse, et en définitive, les protestations se sont avérées plutôt léthargiques. Mais il faut bien comprendre que la prochaine fois tout pourrait se passer différemment.

Il est clair que les organisateurs du Maidan américain sont littéralement prêts à assiéger Trump et à s’opposer violemment au fonctionnement de son administration jusqu’à ce qu’il soit complètement éliminé. Ils sont bien entendu à la recherche du déclencheur susceptible de transformer ces protestations en quelque chose de plus violent et massif, c’est-à-dire la sorte d’accusation qui serait capable d’attirer un maximum de personnes dans les rues. Cette fois, ils ont essayé de lancer l’opinion que Trump « déteste les femmes ». Cela n’a pas très bien fonctionné. Je suis sûr qu’il y aura d’autres tentatives d’entraîner la participation, par exemple, d’Afro-Américains ou d’immigrants mexicains, puis d’essais de les mobiliser tous ensemble. La phase finale inévitable serait d’accuser Trump de trahison, autrement dit de collaboration avec le Kremlin, comme ils l’ont fait – et réussi – avec Ianoukovytch.

C’est indiscutablement un bon plan. Mais il y a un « mais » : Trump n’est pas Ianoukovytch et, en cas d’urgence, il pourrait vraiment appeler tous ses partisans à Washington. Ils seraient suffisamment nombreux à lui prêter très volontiers leur soutien, y compris armé, au cas où certaines forces de sécurité refuseraient soudainement d’obéir aux ordres de disperser le Maidan américain. Dans ce cas, le sang – beaucoup de sang – inonderait les rues américaines et les conséquences seraient imprévisibles. C’est mauvais pour le monde entier, car un Maidan dans un pays qui possède des armes nucléaires est une menace pour la planète entière.

La seule manière efficace d’éviter une « maidanisation » des États-Unis serait que Trump et son administration commencent par priver rapidement et avec précision les principaux organisateurs de la révolution de couleur américaine de toutes leurs ressources financières. Les prochains mois montreront si la nouvelle administration a assez de force et de détermination pour prendre une telle mesure.

Source : http://ruslanostashko.livejournal.com/82545.html

Via : http://www.fort-russ.com/2017/01/its-begun-americas-maida…

 

Traduction française : Anna S. pour Les Grosses Orchades

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Petit cadeau à nos lecteurs italianophones :

Maidan rosa per Donald Trump

Vidéo originale (en russe) de Ruslan Ostashko

Sous-titrée en italien par le Sakeritalia

 

 

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Le décret islamophobe de Trump applicable … à des milliers de juifs !

Haaretz – CAPJPO-EuroPalestine – 29 janvier 2017

 

Le décret islamophobe de Donald Trump, salué par Netanyahou et servilement appliqué par des compagnies aériennes telles qu’Air France, est parfaitement susceptible de concerner des dizaines de milliers de juifs dans le monde, notamment des juifs israéliens.

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Manifestation à l’aéroport JFK de New York contre le décret raciste.

 

Le décret entré en vigueur samedi interdit pour au moins 90 jours l’entrée du territoire des États-Unis aux ressortissants de sept pays (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen), y compris celles et ceux d’entre eux qui demandent le statut de réfugié.

Tous ces pays ont pour caractéristique d’avoir une population majoritairement musulmane, et Donald Trump ne cherche nullement à cacher son islamophobie. Des esprits chagrins feront cependant remarquer que la monarchie moyenâgeuse d’Arabie Saoudite, d’où étaient censés provenir les fameux terroristes du 11 septembre, a été épargnée par le nouvel occupant de la Maison-Blanche.

 

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Un panneau d’Air France à l’aéroport parisien de Roissy-CDG

 

Plus embarrassant pour les dirigeants du régime d’apartheid israélien, le décret, tel qu’il est rédigé, vaut pour toutes les personnes nées dans l’un de ces 7 pays, quelle que soit leur religion, et quelle que soit aussi leur nationalité actuelle, révèle le quotidien Haaretz.

Interrogé par le journal, un avocat new-yorkais spécialiste du droit des étrangers, M° Michael Wildes, est formel : « Ma lecture du texte présidentiel est la suivante : si vous êtes né là-bas (dans un des 7 pays), alors vous êtes de là-bas. Jusqu’à nouvel ordre, je conseille absolument à toutes les personnes dans cette situation de s’abstenir de tenter le voyage vers les États-Unis, et même de s’abstenir de quitter le territoire américain si elles y résident, le risque étant pour ces dernières de ne pas pouvoir y revenir ».

Un nombre indéterminé de personnes d’origine juive, devenues israéliennes ou vivant ailleurs dans le monde, sont ainsi concernées. Elles se chiffrent probablement en dizaines de milliers, si l’on tient compte du fait que le gros de l’émigration juive hors de ces pays (principalement l’Irak, le Yémen, et dans une moindre mesure l’Iran et la Syrie) a eu lieu au tournant des années 1950.

L’Iran compte toutefois une minorité de plusieurs dizaines de milliers de citoyens de religion juive, représentés comme tels au Parlement, et qui sont donc frappés de la même manière que leurs compatriotes musulmans, chrétiens ou zoroastriens, par le décret raciste de M. Trump.

L’Iran a été le premier État à réagir, en annonçant que dans ces conditions, il appliquait la « réciprocité », et suspendait en conséquence l’entrée de citoyens états-uniens sur son territoire.

Source : http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.768107

Via : http://www.europalestine.com/spip.php?article12618

 

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Sorbonnards, Sorbonagres, Sorbonigènes, Sorbonicoles, Sorboniformes !

Syrie : La Sorbonne en guerre contre la liberté d’expression !

Jean-Claude AntakliArrêt sur Info 29 janvier 2017

8. Mi nistère de la Vérité - Taglit-Sorbonne-1.png

Ministère de la Vérité… des factions  – Taglit Sorbonne 1

 

Annulation(*) du colloque « La Syrie en guerre » qui devait se tenir le 28 janvier 2017 à la Sorbonne 

L’histoire de la Vème République a été probablement secouée par de nombreux scandales, mais jamais la liberté d’expression n’a été autant menacée que sous ce quinquennat, qui aura contribué jusqu’au bout à boycotter toutes les initiatives destinées à apaiser, à réconcilier, à témoigner, à écouter et à débattre librement, ouvertement avec la publication d’aider la Syrie et les Syriens à sortir enfin d’une guerre infernale qui aura duré 2000 jours, pourquoi ?

Le 28 Novembre 2016 devait avoir lieu un Colloque au Mémorial de Caen sous l’égide du Collectif pour la Syrie avec la participation d’une vingtaine de personnalités (écrivains, journalistes, chercheurs, ambassadeurs, anciens directeurs des services de Renseignements ainsi que de nombreux responsables de centres de recherches). Cet événement après avoir été validé par la Direction du Mémorial, la voilà qui au dernier moment sur de simples rumeurs dues aux mauvaises langues et sous une pression politique sans précédent l’annule à la grande stupéfaction de tous les intervenants !

Après les indignations d’usage, le Collectif pour la Syrie reporte ce même Colloque au 28 Janvier 2017 mais cette fois-ci à la Sorbonne sous l’égide de l’Académie de Géopolitique de Paris et du Mensuel Afrique Asie. Deux mois plus tard, le même scénario se reproduit avec les mêmes protagonistes qui prétendent êtres les amis de la Syrie, alors qu’ils ont contribué insidieusement à sa destruction, et les mêmes directives qui viennent d’en haut pour nous annoncer à travers la lettre du Président du Collectif pour la Syrie, leurs condoléances !

Lire la suite…

Source : http://arretsurinfo.ch/syrie-la-sorbonne-en-guerre-contre-la-liberte-dexpression/

 

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Et pour finir sur une note positive : Vivent les Tchétchènes !

 

La Russie en Syrie : Superbe documentaire sur les soldats tchétchènes à Alep (VOSTFR)

Sayed Hasan29 janvier 2017

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Tandis que les aboyeurs et moralisateurs patentés font leur office et versent des larmes de crocodile sur le drame syrien qu’ils ont façonné de leurs propres mains, continuant à imposer un blocus criminel à la Syrie et à soutenir les « égorgeurs modérés », la Russie repousse efficacement le terrorisme aux côtés de la Syrie et de ses alliés et envoie ses propres soldats pour assurer la sécurité des Syriens et leur apporter une aide critique refusée par l’Occident. La présence de 400 soldats tchétchènes à Alep (dont les médias ne parlent plus depuis sa libération), qui fait écho à l’engagement du Président de la République de Tchétchénie Ramzan Kadyrov à mettre ses forces au service de la Russie de Vladimir Poutine dans le monde entier, nous réconcilie avec le concept perverti d’intervention militaire humanitaire en nous montrant son visage authentique. La France en particulier, dont les soldats ne semblent bons qu’à soutenir les dictateurs africains, violer des enfants en Centrafrique ou assassiner des ressortissants français au Moyen-Orient, pourrait en tirer des leçons.

Sayed Hasan

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=0vxmYR6QQkI

Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr

 

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Mis en ligne le 30 janvier 2017.

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