Les grosses orchades, les amples thalamèges.. Littératures vagabondes – états d’âme à La Thalamège
6 février 2017
06/02/2017
ON VOUS LES TRANSMET COMME ON LES A REÇUS
On vous les transmet comme on les a reçus
De CAPJPO EuroPalestine :
Chères amies, Chers amis,
Les media se focalisent sur le « Pénélope Gate », les attaques surréalistes de Trump, la neige et les vacances scolaires, et pendant ce temps les démolitions de maisons palestiniennes s’accélèrent, de même que le vol des terres et la construction de colonies illégales.
RASSEMBLEMENT À PARIS (BEAUBOURG) CE SAMEDI
C’est pourquoi nous vous appelons à nous rejoindre samedi prochain 11 février à Paris (RV Place Edmond Michelet à Beaubourg) entre 14 H et 18 H pour afficher notre soutien à la résistance contre les crimes du régime colonial, et notre opposition à la poursuite de la collaboration franco-israélienne comme si de rien n’était.
Tous au rassemblement contre la colonisation galopante et la démolition des maisons palestiniennes !
Tout le monde condamne ou exprime ses « préoccupations » à ce sujet, mais personne ne bouge !
Ensemble, disons haut et fort, samedi prochain 11 février, que la poursuite de la collaboration entre la France et Israël, dans ces conditions, est INTOLÉRABLE !
Source : http://www.europalestine.com/spip.php?article12634
RONNIE BARKAN À LA LIBRAIRIE RÉSISTANCES CE JEUDI SOIR
Nous vous invitons également tous ceux qui peuvent se libérer à venir discuter ce jeudi soir 9 février, à partir de 19 H à la librairie Résistances avec l’opposant Ronnie Barkan :
Peut-on encore être un opposant en Israël ? Ronnie Barkan avec nous jeudi soir !
Notre ami israélien Ronnie Barkan, qui lutte depuis 2004 contre la politique criminelle de l’État d’apartheid, qui a été arrêté et détenu de nombreuses fois, et qui n’en continue pas moins à appeler au boycott d’Israël, a-t-il encore une marge de manoeuvre pour s’exprimer et mener la lutte pour les droits fondamentaux du peuple palestinien dans ce pays, dont le vernis démocratique s’écaille à la vitesse grand V ?
Ronnie Barkan, professeur de maths, refuznik mis à l’index pour avoir refusé de faire son service militaire, n’a pas peur de se déclarer antisioniste et de réclamer l’égalité des droits pour tous. Mais dans un pays où la gauche n’existe plus depuis longtemps, et où l’extrême-droite tient le haut du pavé, peut-il continuer son combat de l’intérieur d’Israël, lui qui avait cofondé l’association « Boycott from Within » (Boycott de l’Intérieur) ?
Comment se faire entendre dans un pays qui plébiscite les atrocités commises contre les Palestiniens et qui choisit comme héros l’assassin Elor Azria, le franco-Israélien qui a tiré sur un jeune Palestinien blessé et au sol pour l’achever ?
Source : http://www.europalestine.com/spip.php?article12635
De passage à Paris, Ronnie Barkan, interviendra sur le thème « Peut-on encore être opposant en Israël » et nous parlera des attaques contre les opposants dans son pays (dont les jeunes refuzniks actuellement en prison), mais aussi de la construction d’une riposte unie entre Israéliens juifs et palestiniens (http://www.europalestine.com/spip.php?article12636), ainsi que de la portée de la campagne BDS.
PRODUITS DES COLONIES : L’INFORMATION DES COMMERÇANTS EST EFFICACE !
Dans l’attente, nous attirons votre attention sur l’impact significatif de l’information actuellement faite auprès de tous les commerçants concernant la nouvelle réglementation française sur l’étiquetage des produits exportés par Israël, publiée au Journal Officiel du 24 novembre 2016 :
Produits des colonies : l’information des commerçants est efficace ! (Photos)
La campagne nationale pour informer les commerçants de la nouvelle réglementation sur les produits alimentaires exportés par Israël, porte ses… « fruits ». Dans de nombreux magasins, grâce à l’intervention des consommateurs qui produisent le Journal Officiel du 24 novembre 2016, les divers responsables diffusent l’information et commencent à prendre des mesures pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi.
- Ainsi à Nîmes, un supermarché a changé de fournisseur de mandarines, quelques jours après avoir été informé des nouvelles mesures réglementaires qui exigent que tous les produits alimentaires exportés par Israël, mais provenant en réalité des territoires palestiniens ou du plateau du Golan, portent la mention « Colonies ».
Sources : http://www.europalestine.com/spip.php?article12632
http://www.europalestine.com/spip.php?article12633
De Secours Rouge International
(en anglais : International Red Help)
5 février 2017
Bruxelles :
Repas du Sacco-Vanzetti
ce jeudi 9 février
Ce jeudi 9 février aura lieu le second repas du Sacco-Vanzetti. Un repas végétalien à prix libre en soutien au Local Sacco-Vanzetti. Le repas sera également l’occasion d’échanger sur les luttes en cours. A l’occasion de cette édition, une courte vidéo « Guerre en Syrie, décryptage » sera projetée. Venez nombreux !
Voir le dossier: Belgique – Autres sujets
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Liberté pour Carlos
Ilich Ramirez Sanchez, dit « Carlos », est emprisonné en France depuis 1994.
Combattant talentueux du FPLP pour la libération de la Palestine, il revendique la prise d’otages des ministres de l’OPEP à Vienne en 1975.
Une collection de documents pour le comprendre et comprendre l’acharnement judiciaire international contre lui. 48p, broché.
Table des matières
- Carlos le Poissard de Poissy
- Les soldats oubliés, par Israël Shamir
- Le procès de 1997, Carlos, « l’Arlésienne de Noël »
- Le procès de 2011
– Mes conclusions pour le prochain procès « Carlos » par M° Damien Viguier
– Le commandant Carlos a dirigé son procès jusqu’au bout
– Le verdict, la peine maximum, par Pierre Panet
- À la place de Carlos, par un adorateur du Droit
- Carlos s’adresse à nous :
– La foi m’a rendu libre
– Il répond à nos questions
- La situation d’Ilich Ramirez Sanchez dit « Carlos », par Me Isabelle Coutant-Peyre
- Citations de Carlos
Modeste requête aux Français en campagne…
Madame Élisabeth Levy, fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur a le sens des titres qui font mouche. Comme ici par exemple. Bravo. Et même, tout ce qu’elle dit dessous n’est pas faux.
Comme cela commence à se savoir, nous sommes belges et nous ne votons pas. Loin de nous, donc, l’idée de nous immiscer dans le torride débat qui anime nos voisins hexagonaux à mesure qu’approche l’élection de l’un ou l’autre candidat à la présidence de leur république.
Ce que nous apprécierions, cependant, c’est que ces Messieurs-Dames de la droite-gauche et de la gauche-droite française se résolvent une fois pour toutes à laver leur linge sale entre eux et cessent par pitié d’y mêler à tout bout de champ Robespierre.
Robespierre est mort il y a 223 ans. Et ce n’est pas sa faute s’il s’est personnellement conduit d’une façon qu’ils n’approuvent pas. Il ne leur a pas donné de leçon. Juste un exemple. Qu’il leur est loisible de ne pas suivre. Ils sont même assurés d’être toujours ainsi du côté du plus grand nombre.
Et s’ils se décidaient à lui foutre la paix ?
Journal d’une curée de campagne
Elisabeth Levy – Causeur – 6 février 2017
François Fillon.
Entre Fillon et la meute, je choisis Fillon
Je déteste les affaires. À chaque fois que de grands investigateurs trouvent des poux dans la tête d’une personnalité publique, qu’elle soit de droite ou de gauche, c’est le même scénario : faisant toujours partie de la minorité qui fait preuve d’une coupable indulgence pour les faiblesses humaines, je me fais tellement avoiner, y compris par mes amis, que je finis par trouver moi-même suspecte ma relative insensibilité aux manquements à la morale des princes qui nous gouvernent.
Communion dans l’indignation
Relative ne signifie pas totale. Cependant, dans la panoplie des fautes morales, celles que l’on reproche à Fillon ne me semblent pas les plus graves : après tout, il ne s’agit que d’argent. Des gens payés à peu ou ne rien faire, il y en a dans pas mal d’entreprises, et si on en voit de moins en moins dans les rédactions, ce n’est pas parce que la morale a progressé dans la profession mais parce que la crise est passée par là. Une certaine forme de cynisme politique – par exemple, celui des destructeurs de l’Ecole qui soustraient leurs enfants aux conséquences d’une politique à laquelle, donc, ils ne croient pas – me paraît bien plus condamnable.
En vérité, la communion dans l’indignation à propos de salaires trop facilement gagnés me semble exprimer la même passion tordue pour le fric que celle que l’on reproche à François Fillon. Il y a quelque chose de déplaisant dans l’obsession comptable qui a saisi une partie de la France. Car sous couvert de défendre la probité, ce sont des affects moins reluisants qui s’expriment – pourquoi lui et pas moi ? Et c’est bien sur ces affects que tentent de jouer mes chers confrères quand ils s’ébahissent bruyamment des sommes perçues par Penelope Fillon « alors que tant de gens souffrent » – comprenez que si vous êtes dans la mouise, c’est à cause de ces salauds. Stendhal appelait cela, à raison, les passions tristes. Désolée, quoique peu douée pour gagner de l’argent, même en travaillant honnêtement, je m’efforce de n’éprouver aucun sentiment négatif à l’égard de ceux qui y parviennent, fût-ce sans se casser la tête.
Certes, on ne saurait exonérer François Fillon de sa responsabilité dans ce qui lui tombe dessus. Si ses partisans sont aussi déboussolés, s’ils se sentent floués, c’est parce qu’il a commis l’erreur de placer le débat politique sur le terrain de la morale – ou plus exactement de ce que les juges appellent morale. Attaquer Nicolas Sarkozy sur ce terrain était une faute. Elle lui revient à la figure.
Tristement banal
Quant aux faits qui lui sont reprochés, s’ils me paraissent moins pendables qu’à la plupart de mes contemporains, ils n’en écornent pas moins l’image d’austérité et de hauteur qu’il s’était donné. Quelle que soit l’issue judiciaire de l’affaire, on aura appris que Fillon n’est pas indifférent à l’argent et qu’il est moins sourcilleux que ce que l’on croyait sur le sujet. Ce n’est pas très glorieux, mais tristement banal. C’est aussi cela qu’on ne lui pardonne pas.
En prime, de l’avis général, sa défense a été calamiteuse. Elle plaide pourtant en sa faveur. Si François Fillon est si mauvais, c’est qu’il ne comprend pas ce qu’on lui reproche, et s’il ne comprend pas, c’est qu’à aucun moment il n’a eu le sentiment de commettre une faute. Il faut essayer de se mettre à sa place. D’abord, tout le monde le fait – au Parlement européen, où il est interdit d’embaucher sa famille,les élus échangent volontiers, semble-t-il, conjoints et enfants. De son point de vue, il a donné sa vie à la France, obligeant son épouse à renoncer à une éventuelle carrière. S’ils sont aisés par rapport à la moyenne des Français, les Fillon n’ont ni le patrimoine, ni le revenu de ceux qu’ils fréquentent dans les cercles du pouvoir. Ils ne voient certainement rien de répréhensible dans le fait de rémunérer le travail invisible de l’épouse d’un politique qui est aussi un notable local.
Curieusement, rien n’enrage plus ceux qui veulent la tête de Fillon que cet appel à se mettre à la place de celui qu’ils ont déjà condamné. Ce n’est pas la question, disent-ils. Il me semble au contraire que « se mettre à la place de » est la base du jugement, surtout en politique.
Au secours, Robespierre revient !
Quoi qu’il en soit, il y a donc bien des raisons d’être partagé – entre une inévitable déception et la conviction qu’on en fait des caisses. Mais les accusateurs de Fillon (et les 75 % de Français qui, à en croire les sondages, les encouragent) ne sont pas partagés, au contraire. Ils sont animés d’une fièvre absolutiste. Qui vole un œuf vole un bœuf et qui n’est pas tout blanc est tout noir. Ainsi chacun peut-il donner à voir sa propre vertu, mesurée à l’aune de la sévérité dont il fait preuve à l’égard du suspect du jour. On a beaucoup rappelé le proverbe africain qui dit que « quand on monte à l’arbre, il faut avoir le cul propre ». L’avantage de ceux qui bombardent l’arbre d’en bas, c’est que personne ne voit leur cul. Ceux-là, me dira-t-on, ne se présentent pas à l’élection présidentielle. Certes. Mais nous savons bien que les animaux politiques sont, dans la jungle humaine, les plus dangereux. Et nous voudrions en même temps qu’ils soient aussi innocents que Vénus sortant de l’onde ? Quelle naïveté. Quand nous prétendons choisir, pour nous gouverner, les meilleurs d’entre nous, il ne s’agit pas seulement de morale. Bien sûr, personne ne voudrait d’Al Capone à l’Elysée. Mais voteriez-vous pour Saint François d’Assise ?
Quand l’humeur populaire et celle des médias convergent, tous communiant dans ce robespierrisme démocratique que l’on appelle transparence, il y a de quoi s’inquiéter. En effet, si deux tiers des Français sont forts sévères à l’endroit de l’ancien Premier ministre, depuis le 24 janvier, ce sont 100 % des journalistes qui tambourinent, sur le mode de la prophétie autoréalisatrice, que Fillon ne peut pas tenir – ce qui signifie donc qu’il ne doit pas tenir. Avec le magnifique titre offert par l’ami Marc Cohen, cet unanimisme glaçant constitue une excellente raison d’inviter François Fillon, au contraire, à tenir bon. Quoi qu’on pense de ses manquements et de son programme, n’oublions pas que sa reddition serait une victoire de la meute.
Source : http://www.causeur.fr/francois-fillon-penelope-lynchage-d…
Pardon, là c’est juste pour nous faire plaisir et nous donner du courage…
Mis en ligne le 6 février 2017.